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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: Allemagne | Germany | Deutschland | Alemania | Germania
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002809 | Jordanus de Pisis | Esempi : 168 (1) | Les chrétiens et les juifs : rituels, miracles et pogrom. Un Juif se fait apporter une hostie qu’il broie dans le mortier, quand le Christ apparait sous la forme d’un garçonnet; avisée de cela, la population du lieu tue tous les Juifs de la ville et de la province. | |
TC0004 | TE002837 | Jordanus de Pisis | Esempi : 190 (2) | L’apparition des comètes est considérée comme le signe de grands événements, cependant les prévisions des Parisiens sur le sort de la Germanie furent erronées. L’apparition des comètes est signe de grands malheurs pour l’homme, cependant celle qui guida les mages fut de bon présage. | |
TC0006 | TE003366 | Jacobus Vitriacensis | Historia occidentalis : 5 (1) | Pour la confusion et la honte des prélats et de ceux qui auraient dû instruire le peuple, le Seigneur prêchait, ou laissait prêcher la vérité de l’Evangile par l’intermédiaire de l’esprit malin en la personne d’un énergumène qui était alors en Allemagne. Comme quelqu’un lui demandait quel était son nom ou en vertu de quelle autorité il osait prêcher et instruire le peuple, il répondait: " Mon nom est "plume dans l’encre de pourpre". En effet je suis obligé par le Seigneur de prêcher afin de confondre ces chiens muets qui ne sont pas capables d’aboyer, et comme je ne sais dire que des vérités, dignes d’êtres écrites, on me nomme "plume dans l’encre de pourpre". " | |
TC0028 | TE005051 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 72 §5, p. 896 | Un chevalier d’Allemagne soupçonne son serviteur d’avoir des relations coupables avec son épouse; celle ci persuade son amant de confesser son péché, ce qui le préservera d’être dénoncé par le possédé à qui le chevalier a décidé de le mener. |
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TC0033 | TE006065 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 211 | RESURRECTION DE MATERNE. Saint Pierre avait envoyé ses trois disciples Eucher, Valère et Materne convertir les Allemands. Materne mourut en franchissant les Alpes. Les deux s’en revinrent à Rome et reçurent de Pierre son bâton. Ils déterrèrent le corps du défunt; ils posèrent sur lui le bâton; ils le ressuscitèrent, l’emmenèrent à Trêves et convertirent une grande partie de l’Allemagne. |
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TC0035 | TE006573 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 9v, n° 44 | Un démon " allemand" (allemanie) prêche par dérision contre les prélats. | |
TC0106 | TE015906 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 167 | UN ARCHIDIACRE TUE SON ÉVÊQUE POUR PRENDRE SA PLACE. En Teutonie, un archidiacre, convoitant le siège épiscopal, tue son évêque en plaçant une pierre au-dessus de la porte que celui-ci a l’habitude d’ouvrir pour se rendre aux matines. Ayant obtenu le siège épiscopal, au cours du banquet de réception, un prince est enlevé soudain et conduit devant le tribunal du Christ. Là, il voit la Vierge accompagnée d’une multitude de saints et d’anges, conduisant l’évêque assassiné qui porte sa tête dans ses mains. Dieu, par l’intermédiaire du prince, cite le nouvel évêque à comparaître pour répondre de son crime. Le prince, revenu à lui, se met à pleurer. Interrogé, il révèle ce qu’il a vu. Entendant ces paroles, l’évêque tombe mort. |
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TC0123 | TE007100 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 157 | En 1160, en Allemagne, une hérésie sévit sous la forme d’une grande armée qui attirait les croyants en leur promettant des délices. On la détruisait par les armes, mais elle réapparaissait plus nombreuse. La rumeur atteignit l’empereur Frédéric, qui proposa d’enfermer les hérétiques dans une fournaise, et de les laisser aller s’ils survivaient. Le mouvement se propagea jusqu’aux diocèses de Besançon et Langres. Enfin, un prince, sur le territoire duquel séjournait l’armée hérétique, prit conseil auprès d’un saint évêque. Celui-ci lui remit une croix à porter sur lui, et lui ordonna de ne rien manger avant d’avoir béni les aliments d’un signe de croix. Le prince rejoignit l’armée hérétique avec quelques hommes, et l’hérésiarque se déclara prêt à discuter avec lui après un repas. Ils furent accueillis sous une tente, où des mets furent disposés en quantité et à une vitesse incroyable, mais le prince défendit à quiconque d’y toucher. Puis il prononça la bénédiction, et les mets accumulés apparurent comme des excréments de toutes sortes. Ainsi fut confondue l’hérésie, qui put ensuite, à grand peine, être détruite. |
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TC0124 | TE014909 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LI, 4 [553] | Dans l’église de Sainte-Walburge où étaient conservées les reliques de la sainte, les miracles qui s’y produisaient cessèrent quelques temps alors que le reliquaire était resté sur le maître-autel. La sainte apparut pour expliquer que ce lieu est réservé à la célébration de l’eucharistie. | |
TC0124 | TE015083 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIV, 1 [724] | Dans l’incendie de Paderborn, ville de Germanie, Paterne, un vieux moine qui avait fait v?u de ne pas franchir la clôture se laissa brûler avec le monastère. | |
TC0124 | TE014978 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVII, 4 [622] | A Trèves, deux soldats entrés dans la maison de moines trouvèrent une Vie de saint Antoine et commencèrent à la lire. Réfléchissant sur leurs perspectives d’avenir comme soldats, ils abandonnèrent l’empereur pour se mettre au service de Dieu. | |
TC0131 | TE008075 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 510, 1-4 | MIRACLE DE LA FARINE MULTIPLIEE. 1/ Une brave dame donna toute sa farine aux pauvres et trouva ensuite sa huche toute pleine. 2/ Quand son mari vit ce miracle, il adora Dieu avec sa femme 3/ et lui permit de donner autant qu’elle voudrait; et jusque là il fixait des limites pour éviter qu’elle ne donne trop. 4/ Cela se passa en Allemagne. | |
TC0131 | TE008870 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 706, 1-8 | UNE MESSE DE REQUIEM UN JOUR DE PENTECOTE. 1/ Saint Bernard à la cour d’un roi d’Allemagne un jour de Pentecôte chanta une messe de Requiem. 2/ Le roi et sa cour et même le chapelain de saint Bernard étaient indignés qu’un jour de si grande fête il ait chanté une messe des morts; ils lui demandèrent pourquoi. 3/ Il répondit: "Quand je revêtais les ornements pour célébrer la messe, je pensais que j'allais dire la messe du Saint-Esprit comme il convient aujourd’hui. 4/ Mais à cet instant un de nos convers de Clairvaux mourut; et chaque prêtre de notre ordre lui doit une messe. 5/ Aussi, considérant qu’il avait plus grand besoin de messe que le Saint-Esprit, je me suis acquitté de celle que je lui devais; voilà pourquoi j'ai chanté une messe de Requiem aujourd’hui." 6/ Pour contrôler ce qu’il lui avait entendu dire, le roi envoya à Clairvaux un messager 7/ qui rapporta la réponse écrite du prieur, attestant que le convers était bien mort à cette heure-là. 8/ Le roi en conçut une grande dévotion pour saint Bernard et en l’honneur de ce miracle il fonda plusieurs bonnes maisons de son ordre. |
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TC0137 | TE012835 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 350 | Maître Jourdain et le noble allemand. Pendant qu’il enseignait à Padoue, le dominicain Maître Jourdain reçut dans l’Ordre le jeune fils d’un noble allemand. Le père réclama à maître Jourdain son fils unique et menaça de le tuer si son fils ne lui était pas retourné. Un jour, le noble arriva au couvent et demanda à un frère qui était maître Jourdain; celui-ci lui répondit en faisant semblant d’être Maître Jourdain. Le noble, touché par Dieu, descendit de cheval et lui demanda pardon, pleurant et disant qu’avant de retourner en Allemagne il ferait un pélérinage en Terre Sainte. |
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TC0137 | TE012883 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 398 | S’il ne restitue pas l’excès, l’avare ne prospère pas. L’abbé de Saint-Pantaléon de Cologne confia à un frère marchand l’argent du monastère qui, l’ajoutant au sien, s’enrichit. Mais le marchand fit aumône au monastère avec l’argent excédentaire, tandis que l’abbé retint toute sa part du gain pour lui. Le marchand charitable s’enrichit, tandis que l’abbé resta pauvre et continua à pécher. |
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TC0137 | TE012674 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 189 | La Vierge fait une donation à un couvent. Un couvent en Allemagne est aidé par la Bienheureuse Vierge au moyen d’une donation miraculeuse. | |
TC0137 | TE012851 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 366 | Le pèlerin ramené rapidement par le diable. Un chevalier nommé Gérard donna hospitalité à un démon sous les traits d’un pauvre, lequel lui vola un manteau. Avant de partir pour visiter les reliques de saint Thomas, le chevalier partagea un anneau et en donna une moitié à sa femme comme moyen de reconnaissance et lui demanda de ne se marier qu’après cinq années suivant son départ. Arrivé en Inde, Gérard rencontra le démon avec son manteau qui lui annonça qu’en ce moment sa femme était en train de se remarier car les cinq années s’étaient écoulées. Le démon le ramèna immediatement en Allemagne au banquet de noces où il se fit reconnaître par sa femme grâce à l’anneau. |
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TC0137 | TE012716 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 231 | Le manque de charité à l’égard des hôtes. L’évêque de Novare était en voyage en Allemagne avec un évêque de la région, mais ils ne trouvèrent pas l’hospitalité pour manger quelque chose. Voyant un vol de grues, l’évêque de Novare pria Dieu pour qu’il les aide ; aussitôt, une grue tomba morte à ses pieds. |
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TC0137 | TE012720 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 235 | La cité détruite par le feu. Dans une cité allemande demeurait un saint ermite à qui fut révélé que si la cité ne faisait pas pénitence et restait dans son état de péché, elle serait détruite par le feu après trente jours. Personne ne voulut le croire et la cité et son ermitage furent brûlés. |
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TC0138 | TE019975 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 834 | Terribles pénitences d'un prêtre allemand pour éviter le purgatoire. | |
TC0138 | TE020049 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 910 | Vision du châtiment post-mortem de tout un lignage à cause d'un crime commis par un ancêtre. | |
TC0138 | TE019518 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 416 | Le croisé allemand mort à Marseille. | |
TC0138 | TE019858 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 716 | Hommage du crucifix à un chevalier miséricordieux. |
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TC0140 | TE013709 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXIX, 1. | Un allemand confesse à Bernardin qu’il est un grand sodomite, quoique ce péché est ignoré dans son pays. | |
TC0142 | TE018897 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 59 | Dans la village de Holbach, un démon ayant pris l’apparence d’un pauvre fut accueilli dans la maison du chevalier Gérard, ayant une grande dévotion pour l’apôtre Thomas. Le diable, qui avait demandé de l’accueillir au nom de saint Thomas, disparut le jour suivant avec un bon manteau que le chevalier lui avait donné, sans doute pour provoquer la colère de Gérard contre l’apôtre : en vain ! Peu après, Gérard ayant décidé de partir en pèlerinage pour le pays de saint Thomas, coupa en deux son anneau d’or et en laissa la moitié à son épouse en lui disant de l’attendre cinq ans. Il lui fallut plusieurs années pour arriver dans la ville de saint Thomas. Pendant qu’il priait devant le tombeau, le démon voleur apparut et lui dit qu’il avait été puni pour ce vol, et qu’il devait le ramener d’urgence chez lui, car sa femme allait se remarier. Le démon le ramena d’Inde en Allemagne juste à temps. |
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TC0142 | TE019068 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 9 | En route pour Jérusalem, des pèlerins allemands passèrent près du mont Volcan. Ils entendirent alors une voix disant : « Voici qu’arrive Bruno de Flittard, accueillez-le ! » Les pèlerins notèrent la date et l'heure. Sur la route de retour, ils rencontrent un autre groupe de pèlerins allemands et apprirent que ledit Bruno, en effet, était mort le jour et l'heure notés. | |
TC0142 | TE017871 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 40, 1 | Un bourgeois d’Allemagne part en pèlerinage avec sa fille Hildegonde. L’homme décède à Tyr en laissant sa jeune enfant à un serviteur qui l’abandonne. Tombée dans la misère, elle est ramenée dans sa patrie par un riche pèlerin. A Trêves, alors que deux personnages de la cathédrale s'opposent, il est décidé de faire porter par la jeune Hildegonde, déguisée en homme, une lettre au pape Lucius III. En chemin, elle est injustement accusée de vol, condamnée à la pendaison et innocentée par une ordalie. Les complices du voleur la pendent. Un ange la soutient pendant deux jours et l’emmènent miraculeusement à Vérone pour porter sa lettre au pape. |
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TC0142 | TE018758 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 11 | Pierre le Borgne, abbé de Clairvaux, vint en Allemagne avec d'autres abbés cisterciens pour discuter des affaires de l'Ordre avec l'empereur Henri. A Spire, les Cisterciens visitèrent la cathédrale, encore en construction, pour y prier. Quand tous eurent rapidement achevé la prière pour regarder l’édifice impressionnant, seul Pierre le Borgne continua à prier. Les Cisterciens étant sortis, quelqu'un demanda à des chanoines de l’église à qui elle était dédiée. Ils dirent à la Vierge Marie, et du coup l’abbé Pierre ajouta : « Oui, je le sais ». Le prieur de Cîteaux retint ses paroles et puis lui fit avouer que la Vierge Marie lui était apparue dans l’église et l'avait bénit de la même manière que les Cisterciens bénissaient ceux qui rentraient de voyage, et c'est ainsi qu'il avait compris qu'elle était la patronne de cette église. |
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TC0142 | TE018650 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 15 | En Allemagne, le siège d'abbé était vacant dans une abbaye impériale, deux personnes furent élues, mais on n'arriva pas à faire consensus. L'un des deux candidats offrit à l'empereur Frédéric Barberousse une somme importante d'argent afin d’être favorisé. Peu de temps après, Frédéric apprit que l'autre était un homme simple et pieux, et douta de son choix. Quelqu'un lui conseilla de demander au candidat indigne s'il avait sur lui son aiguille, comme il était prescrit pour chaque moine, en guise de prétexte pour rejeter sa candidature. Le jour du chapitre, il se trouva que ce moine, en effet, n'avait pas d'aiguille. Le bon candidat en avait une, et fut élu abbé. | |
TC0157 | TE017155 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 345, l. 12 – p. 347, l. 6 | Ce récit a peu à voir avec le thème présent (cf. Die Briefe, Lettre 72, p. 344, l. 5 – p. 345, l. 12), mais a été relaté par le même Hildebrand, archidiacre de l’Église romaine, lors d’une conversation à Arezzo en présence de Nicolas II (destinataire de cette lettre) au sujet des possessions illégitimes de bien ecclésiaux. En Allemagne, près de dix ans auparavant, un comte mourut, qui était un homme d’une rare vertu, surtout pour une personne de ce rang. Mais un religieux descendit en esprit en Enfer, et y vit le comte, debout sur une échelle qui était destinée à recevoir tous ceux de sa lignée. Au fil des générations, chaque individu descendait sur l’échelle et se rapprochait des flammes. Le religieux demanda quelle était la raison de ce châtiment. Il apprit qu’il s’agissait d’une terre appartenant à l’Église de Metz, et que l’ancêtre de ce comte avait pris à Saint-Étienne. Depuis, dix générations s’étaient écoulées, qui devaient toutes être punies pour cette injustice. |
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TC0157 | TE017457 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 123, p. 402, l. 21 – p. 402, l. 25 | C’est l’impératrice Agnès qui fait ce récit. Dans l’église de Worms, des hosties avaient été négligées par oubli. Elles furent retrouvées sous la forme indubitable de chair. |
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TC0157 | TE017475 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 142, p. 518, l. 27 – p. 520, l. 24 | Dans le même monastère de Saint Vincent, la règle avait été établie, chaque jour, en plus des heures canoniques, de chanter un office à la Vierge. Gozo, moine talentueux mais de caractère défectueux, persuada ses frères d’écarter cette nouveauté et de s’en tenir aux heures traditionnelles. Alors, de tels malheurs s’abattirent sur eux qu’ils furent dans la détresse : pillages dans la région, attaques, incendie, des serfs moururent, et les moines se sentaient menacés. Ils demandèrent l’aide de l’Empereur, en Allemagne, et obtinrent des sanctions, mais de peu d’effets. Alors, ils demandèrent la médiation de Pierre Damien. Celui-ci leur dit de faire pénitence et de ré-instituer les offices à la Vierge. Alors seulement, la paix revint. Le Seigneur les accueillit de nouveau car ils avaient de nouveau accueilli le Seigneur. |
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TC0157 | TE017112 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 57, p. 181, l. 20 – p. 182, l. 22 | Un pieux abbé du diocèse de Pise rapporta cette histoire, qui s’est produite l’été précédent dans une ville allemande. Un serviteur de Dieu, reclus près d’un monastère, eut une vision. Il lui fut révélé que si les habitants de la ville ne faisaient pas pénitence, un incendie dévasterait la ville trente jours plus tard. Il le notifia à l’évêque et annonça publiquement ces faits. Mais les habitants de la ville le croyaient fou, et refusèrent de l’écouter. L’homme de Dieu fit mettre en lieu sûr les possessions du monastère. Un incendie se déclara effectivement en sept parties de la ville. Les moines se précipitèrent pour presser le reclus de fuir le danger. Il refusa et s'en remit au jugement divin. Le feu faisait rage et détruisit la ville, mais aussi le monastère, ainsi que le reclus dans sa cellule. Ainsi, il faut craindre le jugement de Dieu plutôt que d’en faire un objet de discussion. En effet, qui peut pénétrer les décisions divines ? Comment comprendre que celui qui avait été averti de la destinée de la ville ne fut pas averti qu’il devait lui aussi périr par les flammes ? |
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TC0157 | TE017459 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 123, p. 403, l. 22 – p. 404, l. 7 | Ce récit fut fait par Hildebrand, archidiacre de l’Église romaine. Deux moines très saints vivaient dans un monastère d’Aix-la-Chapelle. L’un, le moins éduqué, s’appelait Marinus, l’autre s’appelait Romanus. Mais le démon apparaissait souvent à Marinus, ou il le voyait en rêve, ou il chantait les psaumes avec lui. Un jour, le démon prit l’apparence d’un ange du Seigneur et lui dit : toi qui as vu un ange, tu dois maintenant garder le silence. Marinus s’enferma alors dans le silence. Mais Romanus, son frère, puis l’abbé du monastère, insistèrent pour lui parler. Comme il résistait, l’abbé le fit battre. L’abbé expliqua à Marinus que le démon avait voulu cela pour le soustraire au soutien de ses frères. Il avait péché par ignorance plus que par malice. | |
TC0157 | TE017399 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 110, p. 239, l. 13 – p. 241, l. 5 | Le margrave Bernard avait l’habitude de raconter cette histoire : un homme originaire des régions germaniques avait un petit domaine. Mais il avait douze fils, et s’inquiétait pour leur héritage : s’il divisait les terres en douze, les fils n’auraient pas chacun de quoi en vivre. Les querelles ne manqueraient pas d’éclater. Les serfs souffriraient également de ces nombreux seigneurs. Il décida donc d’offrir son bien à Dieu : il attacha son gant à une flèche et l’envoya vers le ciel – la flèche revint sans gant, montrant que le don avait été accepté. Il transféra donc ses possessions à une église. Peu de temps après, ses fils devinrent si riches et bénéficièrent de telles possessions qu’ils surpassaient la fortune de leur père. Dieu récompensa ainsi la charité du père. |
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TC0165 | TE018384 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 131, pp. 241-243 | Éverard des Barres, maître des Templiers depuis 1148, quitte la vie séculière pour devenir moine à Clairvaux, où il vit pendant vingt-huit ans. Inquiet de ses erreurs passées, il a un jour une vision du Christ annonçant que ses péchés lui sont pardonnés. Il raconte à Herbert un événement mémorable en Allemagne, dont il a entendu parler à son tour par des compagnons fiables. Un noble chevalier meurt, et après un certain temps, rouvre les yeux. Tous lui demandent avec étonnement ce qui s'est passé. Il répond à sa femme et à son frère présents qu'après sa mort, il a été conduit devant un tribunal. Le verdict tombé, il comprend qu'il est condamné - mais grâce à l'intercession de quelques saints, il a la possibilité de revenir à la vie pour compenser deux péchés : des dettes et un mariage illicite. S'adressant à sa femme, il lui dit que puisqu'ils étaient parents de sang, ils n'auraient pas dû se marier ; il lui demande d'entrer au monastère et de prier pour eux deux. Elle accepte volontiers, et le chevalier appelle ses débiteurs, demandant à son frère de leur rembourser ce qu'il leur doit. Un juif arrive et réclame une dette de 300 sous. Éverard lui dit qu'il n'a aucun droit au ciel ou sur terre, mais ne voulant pas le juger avant sa mort, il le paie malgré tout. Après une longue discussion, il meurt. |
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TC0165 | TE018282 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 42, pp. 81-85 | Un adolescent allemand de 14 ans s'arrête à Clairvaux, sur la route de Paris. Son professeur, dès qu'il voit le lieu et les moines, décide d'entrer dans l'ordre cistercien et l'invite à faire de même. Mais le jeune homme, hostile aux Cisterciens (et qui prie même Dieu de ne jamais lui donner envie d'entrer dans cet ordre), s'obstine à refuser. Cette nuit-là, il fait un rêve dans lequel on lui dit qu'il mourra s'il va à Paris ; le lendemain, il fait un autre rêve dans lequel il se trouve plongé dans laboue d'un puits, avec saint Jean et un autre saint qui lui apparaît sous la forme de saint Bernard et de Gérard, le portier du monastère. Le jeune homme leur promet de devenir moine. Il est libéré du puits et le lendemain il est accueilli par Saint Bernard dans l'ordre, où il reste, malgré le fait que son maître (ayant changé d'avis) tente de l'en détourner. Un confrère voit le Christ descendre de la croix pour embrasser l'adolescent, et raconte sa vision à Herbert. Une autre fois, le jeune garçon rêve qu'il entre dans une pièce où se trouve le Christ crucifié avec sa mère et saint Jean sur le côté. L'odeur de cette pièce l'accompagne pendant trois jours. Un jour, il entend l'harmonie des voix angéliques, ce qui le comble de bonheur pendant longtemps, même après que le son ait disparu de ses oreilles. Un jour de Pâques, alors que la résurrection est célébrée dans le chœur, il a une vision du Christ lui montrant ses mains percées de clous, sur lesquelles il pleure de joie, ne sachant pas que la vision lui est réservée. Dans sa vision la plus importante, un jour de Pentecôte, il voit la Trinité, mais il ne peut l'expliquer avec des mots. Après 26 ans à Clairvaux, le moine décède. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'Herbert peut divulguer les visions que le moine lui a racontées. |
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TC0165 | TE018296 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44o, pp. 100-101 | Le pape Eugène III, ancien moine de Clairvaux, demande à saint Bernard de prêcher la croisade pour Jérusalem sur le sol germanique. Au cours de son voyage, Bernard accomplit de nombreux miracles et convainc beaucoup de gens d'entrer à Clairvaux. Un certain Alexandre, célèbre chanoine et médecin de Cologne, plein d'orgueil, dit qu'il n'entrera certainement pas à Clairvaux. La nuit tombée, il rêve de Bernard, qui le guérit d'une maladie, puis qui parvient à lui faire porter son propre habit, qu'Alexandre avait dédaigneusement refusé deux fois auparavant. Lorsqu'il se réveille, son cœur est encore dur, mais au déjeuner Bernard bénit un poisson et le lui donne. A la première bouchée, Alexandre ressent la force de Bernard. Il devient alors un autre homme, et décide de se rendre à Clairvaux où il devient moine. Il deviendra plus tard abbé de Grandselve puis de Cîteaux. Herbert a recueilli l'histoire auprès d'Alexandre lui-même. |
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TC0165 | TE018441 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 4, pp. 305-307 | Saint Bernard prêche la croisade sur le sol allemand. Un jour, il quitte Fribourg et est rejoint par Henry, un jeune noble qui l'invite dans l'une de ses maisons. Henry, ayant décidé de devenir croisé, avance à pied, mais Bernard insiste pour qu'il l'accompagne à cheval. Le serviteur d'Henry, homme démoniaque, ne croit pas Bernard et insulte son seigneur, en lui disant qu'il suit un diable et que le diable l'aura. A ce moment, trois femmes arrivent, dont l'une paralytique, qu'Henry a mis en selle pour l'emmener voir le saint. Son serviteur l'insulte à nouveau, mais Henry lui promet que si la femme n'est pas guérie, il donnera le cheval au serviteur. Bernard bénit la paralytique et la guérit. Le serviteur, faisant de mauvais projets, tente de devancer l'arrivée du saint et d'Henry, mais il est saisi par le châtiment divin et meurt. Henry est affligé et demande l'aide de Bernard, qui le ramène d'abord à la vie, puis lui donne de la force avec sa salive. L'homme, revenu à la vie, dit que dans la mort il avait déjà été condamné et que sans saint Bernard il aurait fini en enfer. Il promet de vivre selon la volonté de Bernard. Il devient croisé et se rend à Jérusalem avec Henry, puis devient moine à Clairvaux. Le narrateur, pensant qu'un tel miracle serait sûrement traité par les écrivains de la vie de Bernard, a d'abord pensé ne pas le raconter, mais il a ensuite changé d'avis en voyant qu'il avait été omis. Il a donc décidé de le raconter, en tant que témoin oculaire. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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