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4occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0165
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0165 | TE018384 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 131, pp. 241-243 | Éverard des Barres, maître des Templiers depuis 1148, quitte la vie séculière pour devenir moine à Clairvaux, où il vit pendant vingt-huit ans. Inquiet de ses erreurs passées, il a un jour une vision du Christ annonçant que ses péchés lui sont pardonnés. Il raconte à Herbert un événement mémorable en Allemagne, dont il a entendu parler à son tour par des compagnons fiables. Un noble chevalier meurt, et après un certain temps, rouvre les yeux. Tous lui demandent avec étonnement ce qui s'est passé. Il répond à sa femme et à son frère présents qu'après sa mort, il a été conduit devant un tribunal. Le verdict tombé, il comprend qu'il est condamné - mais grâce à l'intercession de quelques saints, il a la possibilité de revenir à la vie pour compenser deux péchés : des dettes et un mariage illicite. S'adressant à sa femme, il lui dit que puisqu'ils étaient parents de sang, ils n'auraient pas dû se marier ; il lui demande d'entrer au monastère et de prier pour eux deux. Elle accepte volontiers, et le chevalier appelle ses débiteurs, demandant à son frère de leur rembourser ce qu'il leur doit. Un juif arrive et réclame une dette de 300 sous. Éverard lui dit qu'il n'a aucun droit au ciel ou sur terre, mais ne voulant pas le juger avant sa mort, il le paie malgré tout. Après une longue discussion, il meurt. |
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TC0165 | TE018282 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 42, pp. 81-85 | Un adolescent allemand de 14 ans s'arrête à Clairvaux, sur la route de Paris. Son professeur, dès qu'il voit le lieu et les moines, décide d'entrer dans l'ordre cistercien et l'invite à faire de même. Mais le jeune homme, hostile aux Cisterciens (et qui prie même Dieu de ne jamais lui donner envie d'entrer dans cet ordre), s'obstine à refuser. Cette nuit-là, il fait un rêve dans lequel on lui dit qu'il mourra s'il va à Paris ; le lendemain, il fait un autre rêve dans lequel il se trouve plongé dans laboue d'un puits, avec saint Jean et un autre saint qui lui apparaît sous la forme de saint Bernard et de Gérard, le portier du monastère. Le jeune homme leur promet de devenir moine. Il est libéré du puits et le lendemain il est accueilli par Saint Bernard dans l'ordre, où il reste, malgré le fait que son maître (ayant changé d'avis) tente de l'en détourner. Un confrère voit le Christ descendre de la croix pour embrasser l'adolescent, et raconte sa vision à Herbert. Une autre fois, le jeune garçon rêve qu'il entre dans une pièce où se trouve le Christ crucifié avec sa mère et saint Jean sur le côté. L'odeur de cette pièce l'accompagne pendant trois jours. Un jour, il entend l'harmonie des voix angéliques, ce qui le comble de bonheur pendant longtemps, même après que le son ait disparu de ses oreilles. Un jour de Pâques, alors que la résurrection est célébrée dans le chœur, il a une vision du Christ lui montrant ses mains percées de clous, sur lesquelles il pleure de joie, ne sachant pas que la vision lui est réservée. Dans sa vision la plus importante, un jour de Pentecôte, il voit la Trinité, mais il ne peut l'expliquer avec des mots. Après 26 ans à Clairvaux, le moine décède. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'Herbert peut divulguer les visions que le moine lui a racontées. |
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TC0165 | TE018296 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44o, pp. 100-101 | Le pape Eugène III, ancien moine de Clairvaux, demande à saint Bernard de prêcher la croisade pour Jérusalem sur le sol germanique. Au cours de son voyage, Bernard accomplit de nombreux miracles et convainc beaucoup de gens d'entrer à Clairvaux. Un certain Alexandre, célèbre chanoine et médecin de Cologne, plein d'orgueil, dit qu'il n'entrera certainement pas à Clairvaux. La nuit tombée, il rêve de Bernard, qui le guérit d'une maladie, puis qui parvient à lui faire porter son propre habit, qu'Alexandre avait dédaigneusement refusé deux fois auparavant. Lorsqu'il se réveille, son cœur est encore dur, mais au déjeuner Bernard bénit un poisson et le lui donne. A la première bouchée, Alexandre ressent la force de Bernard. Il devient alors un autre homme, et décide de se rendre à Clairvaux où il devient moine. Il deviendra plus tard abbé de Grandselve puis de Cîteaux. Herbert a recueilli l'histoire auprès d'Alexandre lui-même. |
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TC0165 | TE018441 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 4, pp. 305-307 | Saint Bernard prêche la croisade sur le sol allemand. Un jour, il quitte Fribourg et est rejoint par Henry, un jeune noble qui l'invite dans l'une de ses maisons. Henry, ayant décidé de devenir croisé, avance à pied, mais Bernard insiste pour qu'il l'accompagne à cheval. Le serviteur d'Henry, homme démoniaque, ne croit pas Bernard et insulte son seigneur, en lui disant qu'il suit un diable et que le diable l'aura. A ce moment, trois femmes arrivent, dont l'une paralytique, qu'Henry a mis en selle pour l'emmener voir le saint. Son serviteur l'insulte à nouveau, mais Henry lui promet que si la femme n'est pas guérie, il donnera le cheval au serviteur. Bernard bénit la paralytique et la guérit. Le serviteur, faisant de mauvais projets, tente de devancer l'arrivée du saint et d'Henry, mais il est saisi par le châtiment divin et meurt. Henry est affligé et demande l'aide de Bernard, qui le ramène d'abord à la vie, puis lui donne de la force avec sa salive. L'homme, revenu à la vie, dit que dans la mort il avait déjà été condamné et que sans saint Bernard il aurait fini en enfer. Il promet de vivre selon la volonté de Bernard. Il devient croisé et se rend à Jérusalem avec Henry, puis devient moine à Clairvaux. Le narrateur, pensant qu'un tel miracle serait sûrement traité par les écrivains de la vie de Bernard, a d'abord pensé ne pas le raconter, mais il a ensuite changé d'avis en voyant qu'il avait été omis. Il a donc décidé de le raconter, en tant que témoin oculaire. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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