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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: faim | hunger | Hunger | hambre | fame
54 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002847 | Jordanus de Pisis | Esempi : 195 | Différence de résistance de l’homme face à la faim et à la soif. Un prisonnier explique que le jêune est plus facile à supporter que le manque d’eau. | |
TC0011 | TE002995 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 78b (2) | Les cigognes prennent soin de leurs parents âgés, alors que les vautours les laissent mourir de faim. | |
TC0011 | TE002886 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 18b (1) | Le diable est assimilé au poisson, au serpent, au loup et au chien. Le crachat d’un homme qui jeûne tue le serpent. La sécheresse de l’abstinence tue le poisson, la faim tue le loup et la prière chasse le diable comme l’eau bouillante chasse le chien de la cuisine. |
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TC0011 | TE002900 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 26a (2) | De même que le roi Midas, qui changeait toute chose en or, mourut de faim, l’avare désire toujours des richesses qui sont cependant la cause de sa mort. | |
TC0020 | TE003542 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 17 | Un roi confie sa fille et son chien à son prévôt. Celui-ci s’occupe mieux du chien que de la fille. | |
TC0022 | TE004204 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 7 | Deux frères, dont l’un était avare, l’autre généreux, vivaient ensemble. Une famine survint et l’avare, à qui l’habitude qu’avait son compagnon de ne rien refuser aux pauvres ne plaisait nulle-ment, se décida à se séparer de lui. Au bout de quelque temps, ayant tout mangé, il vint rejoindre son frère qui, quoiqu’il n’eût pas cessé de nourrir les pauvres, ne manquait cependant pas de vivres. Un jour qu’il n’y avait plus de pain, un pauvre vint en demander. Etant allé le chercher sur la demande de son frère, l’avare fut bien surpris de trouver la huche toute pleine. Dès ce moment, il se mit à aimer les pauvres. | |
TC0027 | TE004884 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 144, chapitre 13 | Les larmes du gourmand. Un gourmand s’approcha un jour de différentes sortes de nourriture avec une avidité et une gourmandise intenses, au point que, une fois bourré et rempli de ces plats , il ne put plus rien consommer d’autre, ce sur quoi il se mit à pleurer. On lui demanda la cause de ses pleurs, et il répondit que c'était parce qu’il pensait qu’il n'était plus capable de manger quoi que ce soit de ce qui était devant lui. | |
TC0027 | TE004885 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 144-145, chapitre 13 | Razi et le gourmand insatisfait. Il y avait à Bagdad un homme qui mangeait avec Razi d’un grand plat de dattes fraîches qui était devant nous. Après en avoir consommé une quantité raisonnable, Razi en resta là. Mais lui s’appliqua à s’attaquer à presque toutes. Razi lui demanda, une fois qu’il s’en fut rempli et qu’il eut arrêté car il voyait qu’il fixait ce qu’on enlevait de devant nous, s’il avait satisfait son appétit et apaisé son désir. Il répondit à Razi « Je n'aimerais rien tant que d’être dans mon état initial et que ce plat nous fût présenté maintenant ! » Razi lui dit : « Si la souffrance et la peine qui viennent de ce que l’on sent la faim ne t'ont pas quitté, même pas dans l’état où tu es, quelle était l’attitude juste ? N?était ce pas de s’arrêter avant d’être repu, pour faire reposer ton âme de la lourdeur et de la dilatation dans laquelle tu te trouves à présent, et de la dyspepsie dont tu n'es pas à l’abri, et qui entraîne pour toi assez de maladies pour te faire souffrir plusieurs fois plus que tu ne jouis de ce que tu as consommé ? » Razi vit qu’il avait compris le sens de son discours, qu’il lui avait profité et avait fait son effet sur lui. | |
TC0029 | TE005218 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : N. Le dit de l’eaue beneoite et du vergier, p. 113-119 | Préambule (v. 1-8) ~ Un convers ne croit pas à la vertu de l’eau bénite (v. 9-36). Un jour, récitant tout seul ses prières dans sa cellule, il est assailli par une foule de porcs qui s’apprêtent à le dévorer (v. 37-52). Dans son effroi, il implore le secours de la Vierge, qui descend dans la cellule pour en chasser les démons (v. 53-70). L’abbé passe avec trois moines, et ils trouvent le convers étendu par terre. Après l’avoir couché et confessé, ils l’aspergent d’eau bénite, et la vision s’évanouit complètement (v. 71-84). Le convers leur raconte l’horrible événement et se garde bien désormais de mépriser l’eau bénite (v. 85 96). ~ ~ Un homme riche et avare ne donne jamais d’aumônes aux pauvres (v. 97-106). Une nuit, il rêve qu’il souffre d’une faim effroyable; il se trouve justement devant un jardin plein d’arbres fruitiers, mais qui est entouré d’un mur et gardé par un ange (v. 107-16). Il demande à l’ange de quoi apaiser, si peu que ce soit, cette pénible faim; mais celui ci lui répond qu’il peut seulement prendre les fruits des arbres qu’il a plantés lui même. L’avare doit reconnaître qu’il n'a jamais rien planté et s’en va bredouille (v. 117-36). Après cette atroce vision, le riche homme devient charitable et distribue généreusement des aumônes aux pauvres (v. 137-54). Après sa mort, il trouve dans le verger une grande provision de fruits (v. 155-56). ~ Conclusion (v. 157 64). Prière (v. 165-68). |
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TC0033 | TE005929 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 78 | PEINES INFERNALES. Description des peines de l’enfer: arbre en feu auquel sont suspendus les damnés; fournaise de feux de sept couleurs; immense roue enflammée; fleuve de feu et de soufre dans lequel diverses bêtes féroces dévorent les pécheurs; femmes enduites de poix et de soufre en flammes; torture de la faim devant de magnifiques fruits inaccessibles; torture pour les oppresseurs des pauvres par le gel sur une moitié du corps, par le feu sur l’autre. |
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TC0037 | TE006685 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 3 | L’aumône enrichit. Un homme riche envie son voisin, un pauvre artisan. Le premier fait vivre sa famille dans le besoin, le second dans l’aisance, en pratiquant l’hospitalité et l’aumône envers tous les pauvres qui se présentent à lui. Le riche s’apauvrit de plus en plus. Le pauvre s’enrichit. Ce dernier marie richement et honorablement ses filles. Le riche marie deux de ses filles aux fils du pauvre, la troisième devient une prostituée et la quatrième entre au couvent, poussée par la faim. |
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TC0123 | TE006947 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 15 | Un pauvre ayant été trouvé mort de faim non loin de chez lui, saint Grégoire s’abstint de célébrer pendant quelque temps, par pénitence. | |
TC0124 | TE014539 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 22 [190] | Un vieillard interrogé pour savoir comment il n’était pas attiré par la fornication répondit que, du fait qu’il était moine, il n’était rassasié ni par le pain, ni par l’eau, ni par le sommeil, ni par toutes ces choses dont on se repaît par instinct. | |
TC0124 | TE015080 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 25 [722] | Saint Malachie détestait tellement la vie que menait sa soeur, qu’il refusa de la voir de son vivant. Mais après la mort de celle-ci, il eut un songe qui la présentait affamée parce que, depuis un certain temps, il n’avait pas offert pour elle l’eucharistie. Dès lors, il ne cessa de le faire jusqu’à ce qu’il ait l’assurance qu’elle était libérée de ses peines. | |
TC0124 | TE014549 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 32 [200] | Saint Bernard pensait à son précédent repas afin de calmer son appétit. Pour se contrôler, il pesait moralement ce qu’il avait mangé. | |
TC0124 | TE014972 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVI, 2 [616] | Dans un pays encore païen, la pluie n’était pas tombée depuis trois ans. Une grande famine sévissait, provoquant une terrible misère et entraînant par dizaine des hommes au suicide. Cependant, évangélisé par l’évêque Wilfrid, ce peuple reçut le baptême. Le jour même, une pluie abondante tomba, ramenant avec elle la prospérité et la joie. |
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TC0124 | TE014682 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIV, 7 [333] | Saint Hilarion supportait tous les jours une multitude de tentations. Des femmes nues dormaient avec lui. Quand il était affamé, des repas somptueux lui apparaissaient. Pendant ses prières, il était dérangé par un renard ou par un loup. Tandis qu’il psalmodiait, il vit un combat de gladiateurs, et l’un d’eux, presque mort, tombant à ses pieds, implora une sépulture. |
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TC0129 | TE007275 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 44b | Le Christ enfant ordonna à un palmier de se pencher pour offrir ses fruits à la sainte famille en voyage. Une source se mit à couler entre ses racines. | |
TC0134 | TE013242 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 254a | Un riche n’ouvre pas son grenier et ne prend qu’un seul pain par jour, pour à peine apaiser sa faim. | |
TC0134 | TE013026 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 215b | De même que le roi Midas, qui changeait toute chose en or, mourut de faim, l’avare désire toujours des richesses qui sont cependant la cause de sa mort. | |
TC0137 | TE012607 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 122 | La communion avec le corps du Christ coupe la faim. Une femme se nourrissait seulement du corps du Christ en communiant chaque jour. Le prêtre lui donna une hostie non consacrée et la femme faillit mourir de faim, car elle n’avait pas reçu le vrai corps du Christ. | |
TC0137 | TE012716 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 231 | Le manque de charité à l’égard des hôtes. L’évêque de Novare était en voyage en Allemagne avec un évêque de la région, mais ils ne trouvèrent pas l’hospitalité pour manger quelque chose. Voyant un vol de grues, l’évêque de Novare pria Dieu pour qu’il les aide ; aussitôt, une grue tomba morte à ses pieds. |
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TC0138 | TE019988 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 847 | Les pèlerins affamés au siège d'Antioche sont nourris par une rosée miraculeuse. | |
TC0138 | TE014104 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 28 | Le monastère des goliards où chacune des neuf chambres représente un vice. |
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TC0138 | TE019540 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 438 | Fable du loup et du chien. | |
TC0138 | TE020089 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 950 | Femme pieuse miraculeusement sauvée de la faim par un lièvre. | |
TC0138 | TE019987 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 846 | Un pèlerin affamé nourri par saint Jacques | |
TC0139 | TE014039 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 69 p.42 du texte hébre | Doeg ben Yossef mourut de faim pendant le siège de Jérusalem, et pourtant il proposait une pleine mesure d’or en échange de pain, mais personne ne lui en vendit. Sa femme qui avait offert le poids d’or équivalent au poids de son unique enfant chaque année au Temple, ne put résister à la faim et dévora cet enfant. C’est sur elle que Jérémie se lamente. (Lamentations,2,20). | |
TC0139 | TE016093 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 170 pp.121-122.du texte hébreu | Rabbi Eliezer ben Horkenos décida de venir étudier à Jérusalem chez Rabbi Yohanan ben Zakkai, alors que sa famille fuyait les soldats romains avec toutes ses possessions. Rabbi Eliezer mourait de faim, mais il n’en parlait à personne, il avait juste une très mauvaise haleine . Rabbi Yohanan comprit ce dont il s’agissait , réussit à retrouver son abri et lui procura son aide. Les fils d’Horkenos tentèrent de persuader leur père de déshériter Eliezer, mais ce dernier décida d’aller prendre conseil de Rabbi Yohanan ben Zakkai, alors président de l’Assemblée des sages, le Sanhedrin. Lorsqu’il comprit que son fils était devenu un grand savant, il le pressa sur son coeur et lui donna le double de l’héritage que ses frères devaient recevoir. | |
TC0142 | TE018500 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 81 | Le démon, prenant l’apparence d’un ange, persuada un moine d’Himmerod de ne manger qu’un demi pain par jour. En peu de temps le moine défaillit et mourut. | |
TC0142 | TE018970 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 47 | Une femme laïque très pieuse avait l’habitude de communier chaque jour. Elle se sentait tellement comblée par le Corps du Christ qu'elle n'avait pas besoin d'autre nourriture. Une fois, son prêtre rapporta ce miracle à un évêque. Celui-ci, sceptique, proposa au prêtre de tenter une épreuve sur la femme et lui donner une hostie non consacrée. Après l'avoir pris, la femme eut une faim si terrible qu'elle croyait en mourir. En pleurant, elle dit au prêtre qu’elle avait perdu la grâce de Dieu à cause de ses péchés. Il rendit grâce à Dieu, lui donna le vrai Corps du Christ, et la faim disparut. | |
TC0148 | TE015553 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1158 | ANTIOCHE PRISE GRÂCE À LA TRAHISON D’UN AMIRAL TURC. — Les croisés assiégeaient Antioche. Plusieurs péchèrent avec des femmes, mariées ou non, qui étaient parmi eux. Une telle famine s’abattit alors sur l’armée que beaucoup prirent la fuite, les uns par voie de terre, les autres par la mer, comme le comte de Blois qui avait une haute réputation parmi les croisés, pour échapper à la misère dans laquelle étaient plongés les assiégeants. Poussés par la faim, ils mangeaient la chair des chiens, des souris, et se nourrissaient aussi de racines et d’herbes. Imputant cette situation à leurs péchés, les croisés se séparèrent des femmes. Un tremblement de terre eut lieu pour réconforter l’armée des croisés. Le ciel rougeoya et un blanc signe de croix se dessina à l’orient. Le Christ apparut alors à un amiral qui avait la garde d’une partie d’Antioche et lui ordonna de livrer la ville aux croisés. L’amiral, informa son chef de sa vision et fut traité d’insensé. Le Christ lui apparut une seconde fois. Le Turc informa son chef et fut pris pour encore plus fou. Le Christ apparut une troisième fois, le menaçant du pire s’il n’exécutait pas ses ordres: ne pas tarder à signifier cela aux croisés, donner sa promesse et fournir des otages, introduire quelques croisés par des échelles de corde, ouvrir les portes de la partie de cité qu’il commandait. Une voix courut dans les rangs de l’armée qui disait: ?Entrez, entrez, car Dieu le veut. — Ils entrèrent et tuèrent les habitants. Ils prirent par la suite l’habitude de toujours crier cela lors des combats. | |
TC0148 | TE015474 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1080 | L’ANACHORÈTE SOIGNÉ PAR UNE BICHE. — Un anachorète fuyant au désert et qui n’avait rien à manger trouva des herbes douces mais si nocives et laxatives que ses intestins en furent retournés. Après sept jours de jeûne, une biche lui apporta un bouquet d’herbes non nocives et lui apprit à distinguer les bonnes des mauvaises. | |
TC0155 | TE016377 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 254 | Deux jeunes moines, chargés d’apporter des dattes à abba Jean, préfèrent mourir de faim dans le désert que de toucher à la nourriture d’autrui. | |
TC0157 | TE017340 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 537, l. 6 – p. 537, l. 16 | Le peuple de Sagunte mourait de faim, avant d’être capturé et mis à mort par Hannibal. On raconte qu’une femme accoucha et que le bébé retourna dans son ventre. C’était un présage du malheur à venir. | |
TC0157 | TE017487 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 151, p. 2, l. 15 – p. 3, l. 13 | Cette histoire a été rapporté par Richard, homme d’une grande probité. Huit hommes revenaient de pèlerinage à Jérusalem, mais durent en chemin rester quatre jours sans manger. Ils prièrent Dieu, et une grande miche de pain leur fut accordée. Cette miche de pain, apparut sur la route et partagée entre eux huit, leur fut un festin tel que plus jamais ils n’en connurent d’aussi satisfaisant. | |
TC0157 | TE017517 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 170, p. 253, l. 14 – p. 254, l. 17 | Richard prieur du monastère [de Saint-Barthélémy à Camporeggiano], fit ce récit. Huit pauvres hommes revenaient de pèlerinage à Jérusalem et, comme ils n’avaient rien à manger, ils jeûnèrent toute une semaine. Ils devinrent très faibles. Alors qu’ils allaient défaillir, un chien apparut, portant du pain dans un tissu. Ils le prirent et le mangèrent, et finirent ainsi leur voyage de huit jours sans s’arrêter. Plus tard, alors qu’ils souffraient encore de la faim, trois Agaréniens (Sarrasins?) vinrent marcher avec eux, ils portaient chacun une miche de pain. Quand vint l’heure du repas, deux d’entre eux mangèrent seuls leurs pains, mais le troisième partagea le sien en neuf morceaux pour nourrir les Chrétiens. Plus tard, ils furent attaqués par des lions, qui se dirigèrent clairement vers ceux qui avaient mangé leur pain tous seuls, sans partager. Ces deux hommes furent dévorés. Ceux qui avaient mangé seuls comme des bêtes furent dévorés seuls par des bêtes. Plus tard, ils trouvèrent sur la grève un énorme poisson. Comme des cavaliers approchaient, ils creusèrent le sable pour le cacher. Mais les cavaliers remarquèrent la terre fraîchement retournée et, curieux, voulurent ôter la terre – mais ils ne virent qu’un homme mort. Après le départ des cavaliers, la providence divine leur permit de faire un bon repas. | |
TC0158 | TE016934 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 408 [G] | L'arhat et le corbeau.– L'arhat Tche-ye-to reconnaît dans un corbeau l'enfant qui, dans une existence antérieure l'a détourné d'entrer en religion; il est témoin des longues souffrances des démons affamés. | |
TC0158 | TE016764 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 314 | Celui qui avait convenu avec son fils de partir de bon matin.– Un homme avait convenu avec son fils de partir de grand matin le lendemain pour aller dans un village. L'enfant, parti seul dès l'aube, arriva exténué au terme de son voyage et, n'ayant rien trouvé à manger, revint sur ses pas et rencontra son père qui lui fit voir l'imprudence de sa conduite. | |
TC0158 | TE016997 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 455 | Récompenses et châtiments de ceux qui favorisent les offrandes et de ceux qui s'y opposent.– Des récompenses merveilleuses sont accordées à un homme et à sa femme qui ont donné des offrandes à un temple bouddhique; le père et la mère deviennent, pour s'y être opposés, des démons affamés; la servante et l'esclave qui ont transmis la donation sont, eux aussi, récompensés. |
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TC0158 | TE016804 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 350 | Le loup qui se livrait au jeûne.– Un loup affamé se décide à observer le jeûne; pour le tenter Çakra prend la forme d'un mouton; mais après avoir constaté par deux fois qu'il est dupe d'une illusion, il recommence à jeûner. |
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TC0158 | TE016609 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 167 | Les différents effets de la pluie envoyée par le dragon.– Un dragon fait descendre une grande pluie, mais cette pluie, en tombant sur les palais des devas, se change en substances précieuses; en tombant parmi les hommes, elle forme de l'humidité; en tombant sur les démons affamés, elle devient un grand feu qui les brûle. | |
TC0158 | TE016972 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 430 | L'ambassadeur du ventre.– Dans une disette extrême provoquée par la sécheresse, le roi est obligé de déclarer qu'il ne donnera plus à manger qu'aux ambassadeurs des pays étrangers. Un brahmane affamé se présente à lui en déclarant qu'il est l'ambassadeur du ventre, la plus grande puissance qu'il y ait au monde. |
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TC0158 | TE016608 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 166 | Lo-yun-tchou (Râhulamani?) était un disciple de Çâriputra; pour avoir dérobé la nourriture d'un Pratyeka Buddha, il endura pendant des kalpas (milliards d’années) illimités la condition de démon affamé, puis étant redevenu homme, il souffrit de la faim pendant cinq cents générations. Maudgalyâyana ayant pitié de lui, mendia de la nourriture et la lui donna, mais elle fut aussitôt enlevée par un grand oiseau; Çâriputra fit le même geste, mais elle fut changée en boue; Mahâkâçyapa également, mais la bouche du disciple de Çâriputra se ferma sans pouvoir se rouvrir. Le Buddha seul réussit à lui faire absorber de la nourriture. |
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TC0158 | TE016745 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 295 | Ceux qui regardaient fabriquer des jarres.– En regardant un potier tourner des vases, un homme oublie d'aller à une réunion où on lui aurait offert de la nourriture et donné des présents. |
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TC0158 | TE016427 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 4 | Le Bodhisattva et la tigresse.– Le Bodhisattva livre son corps pour donner à manger à une tigresse affamée. Il se jette dans sa gueule la tête la première. | |
TC0158 | TE016790 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 337 | Histoire de Kotikarna.– Origine de son nom; Kotikarna devient un chef de marchands; au retour, abandonné par ses compagnons il s'égare et arrive à la ville des démons affamés, puis à la ville des démons altérés; il voit dans d'autres endroits des spectacles qui lui apprennent les tourments que subissent après leur mort d'autres personnes de son pays natal; il entre en religion auprès de Mahàkâtyâyana après en avoir demandé l'autorisation à ses parents. |
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TC0158 | TE016480 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 53 | Le brahmane qui s'accuse d'avoir volé de l'eau dans un étang.– Un brahmane s'accuse d'avoir volé de l'eau dans un étang. Le roi lui dit d'attendre dans son parc le moment d'être jugé et l'y oublie pendant six jours. Quand on va le chercher, le brahmane tombe d'inanition. La reine se moque de lui; le roi lui fait des offrandes. Dans une existence ultérieure le roi devient le Buddha; mais avant d'atteindre à l'illumination, il passe par six années d'abstinence afin d'expier la faute qu'il a commise en oubliant le brahmane pendant six jours; quant à la reine qui est devenue Yaçodharâ, elle est punie de ses moqueries en étant enceinte de Râhula pendant six ans. |
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TC0158 | TE016457 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 31 | La femme adultère et le Bodhisattva.– Le Bodhisattva et ses deux frères aînés étant pressés par la faim, les deux aînés tuent leur femme pour la manger. Le Bodhisattva refuse de faire périr la sienne et la sauve. Plus tard celle-ci tente de précipiter son mari dans un ravin et s'unit à un boiteux. Le Bodhisattva, sauvé miraculeusement, devient roi. Son ancienne femme emportant avec elle le boiteux vient lui demander l'aumône. Reconnue, elle est chassée hors du royaume par la reine, et la trace de ses pas est balayée (cf. n° 12 et t. 111, p. 21-22). |
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TC0158 | TE016875 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : hors numérotation [ 2e récit après le num. 399] | Le jeune garçon qui livre sa chair pour sauver ses parents affamés.– Un roi avait six fils; il est tué avec cinq de ses fils. Le sixième s'échappe avec sa femme et leur jeune garçon; ils souffrent de la faim et l'enfant leur livre chaque jour un peu de sa chair et s'en nourrit lui-même. Abandonné sur la route, il est invité par Çakra transformé en loup, à donner le dernier morceau de sa chair; il le donne et Çakra reprenant la forme humaine lui demande s'il regrette d'avoir livré sa chair à ses parents. Sur la réponse négative du jeune garçon, celui-ci devient tel qu'auparavant. |
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TC0158 | TE016730 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 280 | Celui qui aurait voulu manger une demi-galette.– Le sot qui a mangé six galettes et demie pense qu'il aurait mieux fait de ne manger que la demi-galette après laquelle il se trouve rassasié. | |
TC0160 | TE017242 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°59 | Un roi prie Appolon par avarice et lui demande de transformer en or tout ce qu'il touche. Son souhait lui est accordé et lorsqu'il se met à table le pain et la nourriture qu'il touche se transforme en or. Il finit par mourir de faim | |
TC0161 | TE017720 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XIV, 04 | HISTOIRE DE LA MIRACULEUSE EFFICACE DU KANNON DE NARIAI EN LA PROVINCE DE TANGO.– Durant l’hiver, un moine reclus dans un monastère situé dans la montagne enneigée manque de provisions et ne peut se rendre au village. Affamé, il pense mourir et invoque [la statue de] Kannon de son monastère pour qu’il daigne le secourir. Il voit alors un sanglier mais il hésite à le découper et manger sa chair, car il lui a été enseigné que les êtres vivants sont nos pères et nos mères dans leurs existences antérieures. Mais, ne supportant pas la douleur de la faim, il découpe les cuisses du sanglier, les fait cuire et les mange. Les villageois, sachant le moine seul et sans provisions, viennent au monastère pour lui porter de la nourriture. Le moine, honteux de son péché, tente de cacher les restes de la cuisson du sanglier. Les villageois trouvent des restes de bois cuits et mangés et voient qu’on a coupé les cuisses [de la statue] du Bouddha. Le moine comprend que Kannon s’est transformé en sanglier pour le sauver. Il implore Kannon qui retrouve sa forme primitive. |
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TC0163 | TE018088 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 26. | DU VIEILLARD « PLUS ENCORE » EN PAYS D'ÔMI.– Un vieil homme, mendiant en pays d’Ômi, ne sait que dire « plus encore ». Tous le surnomment « le vieux plus encore » et éprouvent de la compassion à son égard. Or un ascète du pays de Yamato, lors d’une vision, voit que le vieil homme accomplit sa Renaissance. L’ascète s’installe dans la hutte de branchages du mendiant et espère entendre pendant la nuit les exercices pratiqués par le vieillard. Mais le mendiant n’en pratique aucun, et à l’ascète qui le questionne, il répond que sa seule pratique, c’est le « plus encore », ces mots qu’il ne cesse de répéter. Quand il a faim, il se représente des démons affamés, et il se dit qu’ils souffrent plus encore. Ayant trop froid ou trop chaud, il imagine ce que sont l’enfer glacé et l’enfer brûlant. Sa crainte de tomber dans l’une des voies mauvaises s’accroît chaque fois qu’il éprouve de la souffrance. Quand il rencontre des plaisirs de ce monde, mets délicieux, couleur ravissante, chant magnifique, parfum suave, il ne s’y abandonne pas, et pense que le paradis doit être plus merveilleux encore. Le moine, très ému par ces propos s’en va. |
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