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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: famine | famine | Hungersnot | escasez | fame
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001338 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 25, 7 | En 1195, en Teutonie et en Gaule, de nombreux miracles eurent lieu. En Brabant, une dame qui donne sans compter de la farine aux pauvres en période de disette, retrouve ses coffres pleins alors qu’elle les avait vidés pour les pauvres. Ce miracle convertit toute sa famille. | |
TC0001 | TE001282 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 3, 8 | A Beauvais, lors de la famine de 1191, Saint Pierre demande à un ermite de célébrer successivement trois messes. Au milieu de chacune d’entre elles (offertoire), saint Pierre lui offre des épis pour annoncer la fin de la famine, des petits fagôts marqués de croix pour signifier les croisades et un crâne humain ensanglanté pour annoncer les guerres à venir. | |
TC0004 | TE002854 | Jordanus de Pisis | Esempi : 202 | Ignorance des habitants de la campagne. S’il est d’usage d’attaquer l’ennemi en temps de disette pour profiter de sa faiblesse, les démons attaquent les gens en période de " disette spirituelle ". | |
TC0006 | TE003370 | Jacobus Vitriacensis | Historia occidentalis : 8 (2) | Foulques de Neuilly était le marteau des hommes cupides, confondant les usuriers et les avares, en période de pénurie. Souvent il s’exclamait : " Rassasie celui qui meurt de faim; si tu ne l’as pas nourri, tu l’as tué. " Un jour où il disait dans son sermon que les hommes maudits qui cachaient leur froment devraient le vendre à un prix raisonnable avant la moisson suivante, car dans peu de temps la disette prendrait fin, tous eurent foi en ses paroles, comme si le Seigneur lui-même avait parlé et ils se hâtèrent de mettre en vente les provisions qu’ils avaient cachées. Le résultat fut que, conformément à ses paroles, on trouvait partout des vivres à prix honnête. | |
TC0008 | TE002589 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 26 | Parmi les cultivateurs, ceux qui passent pour plus sagaces ont l’habitude de conjecturer si l’année à venir sera stérile et de le prédire aux autres. L’un d’entre eux, interrogé par un paysan sur ce qu’il estimait devoir arriver, répondit qu’il y aurait une grande famine, des guerres, le désordre et le renversement des rôles sociaux (serfs et paysans seront rois, etc.). | |
TC0021 | TE004082 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 151 | Il vaut mieux donner à son prochain pour être admiré que ne rien donner du tout. Suit une parabole développant cette sentence. |
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TC0022 | TE004208 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 11 | Il y avait à Rome un évêque qui, par un temps de famine, s’était complètement dépossédé en faveur des pauvres. N?ayant rien de plus à leur donner, il se mit à vendre les calices et les vases de l’église pour avoir de quoi satisfaire à leurs besoins, et attira ainsi sur lui la colère et les reproches de ses ouailles, qui craignaient que les saints ne se vengeassent de ce sacrilège. Il arriva un jour dans le port trois navires chargés d’or, de froment et de fromages. Aussitôt débarqués, les matelots coururent chez l’évêque, et, se jetant à ses pieds, le remercièrent de les avoir sauvés et le prièrent d’accepter leurs marchandises. Comme l’évêque leur demanda de quoi il s’agissait, l’un d’eux raconta qu’ils avaient été surpris par une tempête affreuse et qu’ils allaient abandonner tout espoir lorsqu’un homme leur était apparu et leur avait commandé de se diriger vers Constantinople et de faire offrande de leur cargaison à jean, son serviteur. La mer s’était apaisée alors et ils avaient pu continuer leur voyage. |
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TC0028 | TE005054 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 81 §7, p. 945 | Saint Sabas dissuade ses moines d’aller chercher leur nourriture au lieu de prier, alors que la disette sévit pendant la semaine sainte; des marchands de la ville leur apportent le nécessaire. |
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TC0037 | TE006688 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 6 | Le prophtète Elie, en pleine famine, parvient à la maison d’une pauvre veuve qui ne dispose que d’un peu d’huile et de farine. Elle lui offre l’aumône et le dîner. Miracle : pendant toute la durée de la famine ni l’huile ni la farine ne vinrent jamais à lui manquer. | |
TC0124 | TE014818 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXIX, 1 [463] | Etienne, abbé d’un monastère cistercien se rendit à la ville voisine accompagné d’un convers pour demander l’aumône, car les frères n’avaient rien à manger. Le convers reçut d’un prêtre une aumône qu’Etienne jeta parce que c?était l’aumône d’un simoniaque. | |
TC0124 | TE014949 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 10 [593] | En temps de disette, le comte Charles de Flandre faisait distribuer le pain quotidien aux pauvres de ses domaines. En outre, dans toute cité où il passait, les pauvres affluaient vers lui et il leur distribuait de ses propres mains argent, vêtements et nourriture ? jusqu’à sept mille huit cents pains, un jour à Ypres. Avant même de se rendre à l’église, il commençait ses journées en distribuant l’aumône. En temps de famine, il interdisait la fabrication de cervoise et de boisson et avait décrété que quiconque faisait un pain pour le vendre, devrait en fabriquer deux petits, dont un gratuit pour les pauvres démunis d’argent. | |
TC0124 | TE014970 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 31 [614] | Une disette survint en Gaule et sur ses confins. Le Seigneur avait rempli les greniers de Clairvaux. Mais, une fois la récolte rentrée, les moines virent qu’elle leur suffirait à peine jusqu’à Pâques. Néanmoins, dès le temps du Carême, ils donnèrent aux pauvres qui se présentaient de quoi subsister en puisant dans leur réserve, laquelle, avec la bénédiction de Dieu, dura jusqu’à la moisson. | |
TC0131 | TE008063 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 491, 1-9 | LA MAIN QUI NE POURRIT PAS. 1/ Il était un roi qui voulait que tous les pauvres soient nourris et aidés par ses aumônes dans toutes les villes où il s’arrêtait pour manger ou dormir. 2/ Et comme c'était la famine dans une ville où il était, il commanda qu’un plat d’argent soit découpé par morceaux et distribué aux pauvres. 3/ Par la voix d’un de ces pauvres le Saint-Esprit cria: "Puisse ne jamais pourrir la main qui a distribuée une si généreuse aumône!" 4/ Et depuis cette main n'a jamais pourri et on la garde avec respect à Constantinople. 5/ Nous pouvons croire que son âme est au paradis, puisque Dieu a fait en sa main un si beau miracle. 6/ Il récolte maintenant le bien qu’il a distribué aux pauvres, car personne ne peut faire de sa richesse un placement plus sûr. 7/ Ce qu’on a dans son coffre, on peut le perdre par l’incendie ou par un cambriolage; mais ce qu’on place dans la main des pauvres n'est jamais perdu sans être rendu sur terre ou au ciel. 8/ Car si ceux qui donnent aux pauvres sont damnés à cause de quelque péché, Dieu trouvera moyen de les récompenser sur terre d’une manière ou d’une autre. 9/ Et même ils ne seront pas damnés aussi sévèrement que s’ils n'avaient fait aucun bien. |
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TC0133 | TE009428 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 15 | Au temps de l’abbé Regnaldus, un homme religieux, nommé Letrannus, s’occupait de la gestion des biens du monastère de Saint-Pierre-le-Vif de Sens. Il faisait de nombreuses aumônes. Un jour, il demanda à son serviteur Constancius d’aller dans le grenier chercher la mesure habituelle. Ce serviteur revint paniqué car les réserves étaient vides alors qu’une famine ravageait la province. Letrannus supplia saint Savinien de les aider et trouva alors les greniers remplis. | |
TC0137 | TE012878 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 393 | Le diable emmène en enfer le prévôt de Paris. Le magistrat de Paris, responsable d’une grande famine dans la cité, fut abordé par un diable sous forme humaine. Pendant qu’ils chevauchaient ensemble, on entendit un pauvre demander l’aumône à une pauvre femme et celle-ci maudire celui qui avait causé la famine. Le diable dit que pour cette raison le prévôt était en son pouvoir et il le traîna en enfer corps et âme. |
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TC0138 | TE019320 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 265 | Des deux meurtriers condamnés au bûcher, seul le pénitent est miraculeusement sauvé. |
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TC0139 | TE016821 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 264 pp.174-175 du texte hébreu | Rabbi Jehuda Hanassi était fortuné et aidait les pauvres pendant les années de famine. Mais il ne voulait nourrir que ceux qui étudiaient la Torah et repoussait les ignorants après les avoir interrogés. Un de ses disciples, Rabbi Jonathan ben Amran se déguisa et vint implorer de la nourriture en prétendant ne rien savoir. Jehuda lui demanda alors pour quelle raison il devrait le nourrir, et il lui répondit : " Pour la même raison que tu nourris un chien ou un corbeau" . Emu, Rabbi Jehuda le prit en pitié et le nourrit. Lorsqu'il découvrit qu'il s'agissait de son disciple qui n'avait pas voulu profiter de son savoir, il changea sa façon de voir et dit à tous de venir recevoir leur part. | |
TC0139 | TE014236 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 100 p. 69 du texte hébreu | Benjamin le juste était responsable de la caisse communautaire de charité. Pendant une année de famine une veuve vint lui demander de la soutenir financièrement elle et ses sept enfants. Il lui répondit qu’il n’y avait pas assez d’argent de réserve dans la caisse communautaire, mais il s’engagea à la soutenir par lui-même de peur qu’elle ne meure de faim. Il arriva peu après qu’il tomba malade et était près de sa fin. Alors les anges se groupèrent autour de son lit et intercédèrent en sa faveur auprès du Créateur. Il lui fut accordé encore 22 années de vie en récompense de son acte de charité. | |
TC0142 | TE018488 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 67 | Au terme d'une famine les moines cisterciens qui avaient abattu leur bétail et même avaient donné en gage leurs chaussures et leur livres pour nourrir les pauvres reçurent un don en or qui valait le double des frais qu'ils avaient engagés. | |
TC0142 | TE017910 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 30 | Le frère Simon a une vision apocalyptique : cinq brebis grasses, trois bœufs maigres, des loups hurlants, éclipse du soleil, un démon hideux, armé, crachant du feu. Simon demande explication de cette vision, et une voix celeste lui répond qu'il s'agit des les famines dans le diocèse de Cologne, de la séparation de l'empire romain germanique, et de la destruction de de Jérusalem. Les calamités qui ont accablé Cologne, ajout la voix, sont dues non seulement à un mauvais évêque, mais aux péchés de tous. Ce mauvais évêque était, comme l'explique Césaire, Adolf de Cologne, partisan de Philippe de Souabe, excommunié et déposé par le pape. D’autres signes qu'il ne peut interpréter se vérifieront à la venue de l'Antéchrist. |
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TC0142 | TE018486 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 65 | Pendant la famine de 1197, les moines de Heisterbach firent de leur mieux pour nourrir les pauvres. L’abbé Gévard, de peur que la farine ne manque bientôt, reprocha à un moine-boulanger de faire des pains trop grands. Le boulanger répondit que pour ces pains il ne prenait qu'un petit peu de farine. Il sembla, en effet, que la quantité de farine s’accroissait non seulement quand on en faisait du pain, mais aussi dans les sacs. | |
TC0142 | TE018487 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 66 | Les moines d’Himmerod qui nourrissaient les pauvres pendant une famine reçurent un legs providentiel de six cent livres, dont une partie fut immédiatement utilisée par le moine-portier pour acheter de la farine pour les pauvres. | |
TC0157 | TE017343 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 538, l. 18 – p. 538, l. 27 | L’antipape surpasse en barbarie le roi Totila, chef des Goths. Ce dernier avait assiégé Rome, et les habitants mourraient de faim. Les mères en arrivaient au point où elles mangeaient la chair de leurs enfants. Mais il entra dans la ville en faisant sonner les trompettes toute la nuit afin que les habitants puissent trouver des refuges et être épargnés. L’antipape aurait dû suivre cet exemple au lieu de massacrer les habitants. | |
TC0157 | TE017396 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 110, p. 236, l. 19 – p. 237, l. 10 | Gerard de Farvaldo, citoyen de Ravenne, était déjà vieux lorsque Pierre Damien, enfant, le vit. Lors d’une famine, il fit couper ses récoltes et vendit même ses biens pour fournir de la nourriture à autant de personnes que possible. Et lorsque tout fut consommé, et que rien ne resta pour nourrir ceux qui avaient encore faim, il pleura. Aujourd’hui, ses descendants sont riches, et possèdent un patrimoine plus grand que celui de leur grand-père. | |
TC0157 | TE017181 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 79, p. 399, l. 5 – p. 399, l. 24 | Dans l’Historia Tripartita, on lit qu’une famine éclata dans la province de Jérusalem. Le peuple attendit de Cyril, évêque de Jérusalem, qu’il leur fournisse de la nourriture dans la nécessité. Comme il n’avait pas d’argent, il vendit des objets sacrés. Il put ainsi nourrir la foule. l’Empereur Constance en fut fâché, d’autant plus qu’il savait qu’Acace, évêque de Césarée, en Palestine, complotait contre ledit Cyril. Acace prétendait, en effet, que Cyril avait vendu le vêtement liturgique offert par Constantin à Macaire, alors évêque de Jérusalem. C’était un vêtement de soie et d’or. Il fut acheté par un danseur de théâtre. Mais lorsque celui-ci le mit pour exécuter sa danse habituelle, il tomba mort. Acace força alors Cyril à démissionner. Pierre Damien a lui aussi perdu le vêtement épiscopal. Il s’attend donc, de même, à être démis. |
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TC0157 | TE017060 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 437, l. 4 – p. 438, l. 4 | On lit dans les Gestis Pontificalibus que Polichronius, évêque de Jérusalem, tomba dans l’hérésie simoniaque et n’ordonnait des prêtres qu’en échange d’une somme d’argent. Pour une dédicace de basilique, il percevait au moins dix livres d’or. L’évêque de Rome, Sixte, réunit un concile, et le condamna à être déchu de son titre. Pour son revenu, il ne reçut alors que trois propriété ecclésiastiques en usufruit. L’évêque Theodolus assura le vicariat de son évêché. Mais neuf mois plus tard, lorsque Jérusalem fut dévastée par la famine, Polichronius vendit ce bien et utilisa l’argent gagné pour venir en aide aux pauvres. Le diacre Priscus l’accusa alors d’avoir vendu indûment des biens de l’Église. C’est ainsi que l’histoire vint aux oreilles de Sixte. Le souverain pontife avertit alors l’empereur, et dans un concile dans lequel ils siégeaient tous deux, ils comparaient Polichronius à la veuve de l’évangile. Ils décidèrent, pour sa charité, de le rétablir dans sa charge épiscopale. | |
TC0158 | TE016894 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 402 [C] | La femme qui, sauvée par son mari, prend pour amant un estropié.– Une femme qui a été sauvée de la famine par son mari, prend pour amant un estropié. Elle essaie vainement de tuer son mari et revient dans le pays où celui-ci a été nommé roi, portant l'estropié sur ses épaules. Le roi lui pardonne. |
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TC0158 | TE016857 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 383 | La mangouste, le rat et le serpent.– Une mangouste, un rat et un serpent se sont réfugiés dans le même trou; le rat sort pour chercher de la nourriture; en son absence, la mangouste déclare qu'elle le mangera s'il revient sans rien rapporter; le serpent envoie une lettre au rat pour l'avertir du danger qui le menace. La morale est que, en temps de disette, il faut avoir un cœur bien accroché pour n'être pas poussé au crime. |
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TC0158 | TE016749 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 299 | Le comédien déguisé en démon.– Dans le royaume de Gandhâra, une bande de comédiens voulant échapper à une disette, traversaient la montagne Balasena infestée de raksas, dévoreurs d'hommes. Ils allumèrent un feu et s'endormirent. L'un deux, souffrant du froid, revêtit le costume de raksa qu'il portait sur la scène; ses compagnons s'étant réveillés, s'enfuirent effrayés; pour les rejoindre, leur camarade leur courut après et tous se précipitèrent dans un ravin où, blessés, ils reconnurent enfin leur méprise. |
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TC0158 | TE016972 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 430 | L'ambassadeur du ventre.– Dans une disette extrême provoquée par la sécheresse, le roi est obligé de déclarer qu'il ne donnera plus à manger qu'aux ambassadeurs des pays étrangers. Un brahmane affamé se présente à lui en déclarant qu'il est l'ambassadeur du ventre, la plus grande puissance qu'il y ait au monde. |
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TC0158 | TE016426 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 3 | Le Bodhisattva, les poissons et les courges pleines de riz. – Pour faire acte de libéralité, le Bodhisattva se jette dans la mer afin de nourrir les poissons. Plus tard, étant un grand poisson, il s'échoue sur le rivage afin de nourrir les hommes. Plus tard, étant prince héritier d'un royaume, ses vertus attirent cinq cents Buddhas qui sauvent le peuple de la famine en lui faisant semer des céréales qui se transforment en courges pleines de riz. | |
TC0158 | TE016444 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 19 | Le cygne femelle et ses petits.– En un temps de disette, un cygne femelle se déchire le corps pour nourrir ses petits de sa propre chair. | |
TC0161 | TE017691 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : I, 31 | COMMENT LE NOTABLE SHUDATSU A CONSTRUIT LE MONASTÈRE DU GI-ON.– Le notable indien Shudatsu devient pauvre pour la septième fois de sa vie. Pour ne pas mourir de faim il vend un boisseau de bois et rapporte du riz que sa femme met à cuire. Des disciples du Bouddha viennent mendier leur nourriture. L’épouse offre son riz aux deux disciples, et prend la résolution de garder le riz restant pour elle et son époux, pour continuer à vivre .Le Bouddha Shaka se présente à son tour et l’épouse emplie de joie lui offre le riz qui reste. Au retour de son époux, grâce à la générosité de sa femme, les greniers de sa maison se remplissent miraculeusement de trésors. Shudatsu décide alors de fonder une demeure pour la Communauté des moines et d’y faire offrande chaque jour .Il couvre d’or la place d’un magnifique site cédé par un prince. Il installe le Bouddha, des Bodhisattva et les cinq cents disciples dans cette merveilleuse demeure appelée le monastère de Gi-on. |
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TC0161 | TE017703 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : IX, 02 | COMMENT MÔSÔ, DE CHINE, FILIAL ENVERS SA VIEILLE MÈRE, OBTIENT EN HIVER DES POUSSES DE BAMBOUS.– Môsô nourrit sa vieille mère qui ne mange que des pousses de bambou. Mais pendant un hiver très rude, il n’en trouve plus et se lamente, craignant que sa mère ne meure. Trois pousses de bambou surgissent alors du sol. Môsô pense que le Ciel a récompensé sa sollicitude filiale. |
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TC0165 | TE018373 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 120, pp. 223-225 | Pendant deux mois, une tempête ravage le Portugal. Des démons apparaissent : à Porto on en voit un sous la forme d'un énorme cochon volant. Les maisons et les villes sont détruites, les habitants de la région désespèrent et oublient leurs préoccupations ordinaires, se consacrant aux prières et au jeûne. Beaucoup meurent de faim dans la rue, sans sépulture, dévorés par les loups qui s'attaquent ensuite aux vivants, de sorte que peu d'entre eux n'osent aller seuls dans les champs à cause de leur férocité et de leur ruse. |
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