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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: victoire | victory | Sieg | victoria | vittoria
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001426 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 33, 1 | Le pouvoir fruit du péché selon saint Augustin. | |
TC0011 | TE002896 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 25b (1) | Pompée, apres qu’il eut établi ses écuries sous les portiques du temple de Dieu, ne connut plus la victoire. | |
TC0011 | TE003110 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 142a | Alexandre le Grand adore le nom de Dieu par l’intermédiaire du Grand-Prêtre pour obtenir la victoire sur les Perses. | |
TC0020 | TE003611 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 86 | Durant le siège d’Ascalon, les Sarrasins capturent des Templiers et les pendent à la porte de la ville pour décourager les Croisés, mais ceux-ci, exaltés par le maître des templiers, finissent par prendre la ville deux jours plus tard. | |
TC0021 | TE004043 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 114 | Pompée, après qu’il eut établi ses écuries sous les portiques du temple de dieu (64 av. JC), ne connut plus la victoire. | |
TC0031 | TE005475 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre I, chapitre 19, col. 532 C | Le roi Saül avait ordonné que personne ne mange quoi que ce soit jusqu’à sa victoire militaire. Cependant Jonathan, son fils, ne connaissait pas cette injonction, et but une goutte de miel. La victoire ne fut alors pas accordée par Dieu, qui manifestait ainsi son indignation pour le manque de respect envers son nom. Jonathan encourt la mort pour avoir méprisé un ordre de Saül. | |
TC0033 | TE006177 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 316 | UNE ARMEE REDUITE EN CENDRES. L’armée de Sennacherib est réduite en cendres par un ange du Seigneur en l’espace d’une nuit. | |
TC0033 | TE006230 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 369 | LE CERF SOUMIS. Le cerf vaincu par un congénère lui montre sa soumission. | |
TC0034 | TE006289 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : 2, p. 89 | Bien que de petite taille, Godefroi de Bouillon donne de grands coups d’épée. Il déclare que c'est Dieu qui arme son bras car il n'a jamais juré en contradiction avec sa conscience et ne s’est jamais adonné à la luxure. | |
TC0034 | TE006360 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 137 | Alphonse VIII de Castille perd la bataille d’Alarcos car il a péché avec une juive de Tolède et ses fils meurent. Il se repent et fonde le monastère Huelgas de Burgos, il est alors vainqueur à Navas de Tolosa. | |
TC0037 | TE006684 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 2 | Moïse conduisait le peuple vers la Terre Promise. Les Israëlites livrant un combat contre les Amalécites, Moïse âgé se tenait éloigné, en silence. Les ennemis prirent alors le dessus. Voyant cela, il fit appeler deux jeunes pour lui tenir les bras levés et se mit à prier sans s’interrompre jusqu’à ce que son peuple remportât la victoire. | |
TC0124 | TE014653 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXII, 2 [304] | N?ayant pu faire cesser les attaques du roi de Mercie contre son royaume, le roi Oswy fit le v?u de donner sa fille à Dieu et douze terres pour construire des monastères. Vainqueur, il s’acquitta de son v?u. | |
TC0129 | TE007412 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 331b | Les Chrétiens obtiennent la victoire sur les Turcs suite à l’intervention miraculeuse de saint Luc. | |
TC0129 | TE007399 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 294a | L’empereur Héraclius obtient la victoire après l’imvocation à la croix. | |
TC0131 | TE007736 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 013, 1-9 | PRODIGE DE LA BLANCHE GELINE. 1/ Un empereur et sa femme assis dans un jardin s’inquiétaient de leur succession, parce qu’ils n'avaient pas d’enfant. 2/ Alors un aigle qui planait laissa tomber entre eux une poule blanche tenant dans son bec un rameau de laurier. 3/ Cet aigle figurait Dieu le Père et la poule blanche la vierge Marie 4/ qui serait notre mère et notre gardienne contre les tromperies du diable avec la vigilance d’une mère-poule pour ses poussins. 5/ Ce rameau de laurier fut planté et par la suite l’usage s’établit d’en offrir un rameau aux chevaliers qu’on trouvait forts, braves et victorieux: c'était une grande marque d’honneur. 6/ Et ce laurier, dans les vues de Dieu le Père, c'était Notre Seigneur Jésus-Christ vêtu de notre humanité, notre véritable champion qui combat pour nous victorieusement. 7/ Et Dieu le Père, après nous l’avoir promis par ses prophètes, nous l’envoya dans un triple but: pour qu’il soit notre chevalier qui mette en déroute le diable notre ennemi; 8/ et notre véritable frère qui adoucisse la justice de son Père; 9/ et notre avocat contre le diable, lui qui est notre parent depuis qu’il a pris notre condition humaine en sa vierge mère. |
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TC0131 | TE007748 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 097, 1-20 | LE FILS DE ROI QUI EPOUSA UNE DAME VEUVE. 1/ Il était une dame veuve que ses ennemis voulaient dépouiller de son fief. 2/ Le fils du roi, ému de pitié, l’épousa et entreprit de défendre son fief. 3/ Il eut tant à faire qu’il mourut au combat, non sans avoir reconquis ce qu’on lui avait pris et remporté une victoire décisive. 4/ Son écu portait d’argent billeté d’azur à cinq rosettes de gueules. 5/ Quand la noble dame sut que son cher seigneur et époux était mort pour défendre son droit, 6/ elle prit l’écu de son mari et le suspendit avec toutes ses armes devant son lit. 7/ Et chaque fois qu’elle les voyait, elle pensait à la noble conduite de son mari 8/ qui avait trouvé la mort en lui défendant son fief. 9/ Cela la faisait pleurer et elle recommandait à ses enfants de graver dans leur coeur les armes de leur cher père qui avait trouvé la mort en défendant leur héritage. 10/ Cette noble dame veuve, c'est notre mère sainte Eglise qui était au pouvoir des païens 11/ quand le fils du roi du ciel, Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme vint du sein de son Père sur la terre 12/ et pour rendre à sainte Eglise sa noblesse et sa condition libre il voulut l’épouser 13/ quand il reçut le baptême de saint Jean-Baptiste dans le Jourdain à l’âge de vingt-neuf ans et treize jours; 14/ et ensuite, pour restaurer les droits de sainte Eglise, il fut cruellement mis à mort dans sa Passion et lui vainquit tous ses ennemis. 15/ C'est pourquoi notre mère sainte Eglise nous prie, nous ses enfants, de graver cet écu en nos coeurs 16/ et nous garantit que si nous l’y gravons nous vaincrons tous nos ennemis, nous serons victorieux dans tous nos combats. 17/ On y trouve en effet tous les outils qui servirent au crucifiement de Jésus-Christ. 18/ Nous devons nous souvenir de l’écu billeté d’azur aux cinq rosettes de gueules. 19/ Car ce sont les méchants coups qu’on lui donna dont certains lui ont laissé des marques et des bleus. 20/ Et les cinq rosettes sont les cinq cruelles plaies qui doivent être définitivement gravées dans le coeur des vrais fidèles. |
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TC0134 | TE013948 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 275a | Les romains, qui jadis combattaient pour la gloire, la liberté et la république ont toujours connu la victoire; corrompus avec le temps par l’avarice, ils sont toujours vaincus. | |
TC0134 | TE013974 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 292b | Les Macédoniens ne veulent pas d’une victoire malhonnête contre les Athéniens. | |
TC0134 | TE014016 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 66a | Les romains accordent aux vainqueurs trois honneurs et les font souffrir de trois insultes. | |
TC0134 | TE013025 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p.215a | Pompée, après qu’il eut établi ses écuries sous les portiques du temple de Salomon, ne connut plus la victoire. | |
TC0134 | TE014018 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 69b | Alexandre le Grand est vaincu par les trois vices que sont la colère, la cupidité et la violence. | |
TC0137 | TE012597 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 112 | "Aristote demande pourquoi l’empereur Alexandre le Grand était toujours vainqueur. Il y a un poison qui tue en gelant les coeurs des hommes. Si le coeur est brûlé pendant longtemps, il devient dur comme une pierre qu’on dit "humaine", protège des poisons et garantit la victoire dans la bataille pour qui la porte avec soi. L’empereur Alexandre en avait une, mais un jour à cause de la chaleur il prit un bain en laissant sa pierre avec ses vêtements sur le bord de la rivière. Un serpent l’emporta : dans la même année, Alexandre mourut empoisonné." |
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TC0138 | TE020158 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 717A | Un champion vainqueur fait grâce au vaincu : ils deviennent amis. | |
TC0138 | TE019860 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 718 | La dévotion du comte de Poitou pour la messe lui assure une victoire miraculeuse. | |
TC0138 | TE019862 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 720 | Un chevalier remplacé dans la bataille par un ange le temps d'une messe. |
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TC0138 | TE019458 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 382 | Conversion de saint Gallican après une victoire miraculeuse. |
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TC0138 | TE019663 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 522 | La foi soutient Simon de Monfort dans se combats. | |
TC0138 | TE019980 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 839 | Victoire des Chrétiens au siège d'Antioche après une apparition divine à un clerc en fuite. |
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TC0138 | TE019981 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 840 | Victoire des Chrétiens au siège d'Antioche après la résurrection et le discours d'un Chrétien. | |
TC0139 | TE013186 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 25, pp.18-19 du texte hébreu | Nahum Hamadi, également surnommé Nahum-ich-Gamzu, avait l’habitude de dire " ceci est pour le mieux" chaque fois qu’il lui arrivait quelque chose en bien ou en mal. Les juifs ayant à envoyer leurs redevances à l’empereur, il fut choisi pour cette mission, car des miracles se produisaient toujours en sa présence. Pendant la nuit, il fut dévalisé et les brigands remplirent la cassette de terre (poussière ?). Lorsqu’il se présenta devant l’empereur, celui-ci crut que les juifs se moquaient de lui et ordonna de les mettre à mort, mais alors apparut le prophète Elie sous l’apparence d’un conseiller et suggéra qu’il s’agissait peut-être de la terre miraculeuse d’Abraham, qui se changeait en flèches quand on la lançait contre les ennemis. L’empereur l’essaya dans un siège qui durait depuis déjà trois ans, et il obtint la victoire. Nahum fut couvert de présents et d’honneurs. Rencontrant les brigands, il leur raconta les vertus de leur terre; ceux-ci détruisirent leur maison de fond en comble et en apportèrent à l’empereur une grande quantité de terre (poussière ?) mais rien n'arriva et ils furent exécutés. |
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TC0139 | TE016597 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 251 pp.166-167 du texte hébreu | Histoire de Judith et Holopherne: Judith réussit à séduire et à tuer Holopherne par la ruse et à délivrer Jérusalem. | |
TC0139 | TE014185 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 72 pp.46-47 du texte hébreu | La coutume était de présenter aux jeunes mariés une poule et un coq en signe de fertilité. Des soldats romains survinrent, attrapèrent les volailles et les mangèrent. Les juifs les attaquèrent et ce fut considéré comme un signe de rébellion et le siège fut mis à la ville. Le leader de la révolte avait pour nom Bar Daroma et pouvait faire des sauts d’un mille et tuer tout le monde sur son passage. Mais il se rendit coupable de présomption envers Dieu en lui reprochant de les abandonner et en se vantant de pouvoir vaincre par sa propre force. Il fut tué par un serpent. L’empereur, ayant craint d’être vaincu, leva le siège. Cette victoire fut célébrée par les juifs par des fêtes et des feux de camp qui furent de nouveau interprétés par les Romains comme une rébellion. Ils revinrent assiéger la ville et cette fois, la détruisirent avec ses habitants. Suit une discussion sur la taille de la ville qui lorsque les juifs y habitaient était beaucoup plus grande qu’en réalité. | |
TC0140 | TE013533 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), III, 2. | Un ange appraît à Gédéon pour lui dire que son armée avait vaincu à la fin contre les ennemis et le lui montre avec un coup de verge qui brûle immédiatement le chevreau offert comme sacrifice. | |
TC0140 | TE013531 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), II, 2. | Encerclés par les Sarrasins, les Croisés français prient Dieu pendant trois jours car ils sont sans provisions; nourris avec de la manne semblable au miel, ils réussissent ensuite à vaincre les Sarrasins. | |
TC0142 | TE018818 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 47 | Une fois, des Templiers furent attaqués pars des Sarrasins pendant un office. Ils ne s'interrompirent pas et, pour récompenser leur piété, Dieu envoya ses anges qui engagèrent la bataille contre les Sarrasins et les livrèrent, vaincus et étonnés, aux Chrétiens. | |
TC0142 | TE018903 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 66 | À la bataille d'Alcácer do Sal, les chrétiens emportèrent la victoire contre les Sarrasins plus nombreux. Les Sarrasins vaincus assurèrent qu’une armée de guerriers rayonnants portant des croix rouges avait mis beaucoup d’entre eux en fuite. | |
TC0142 | TE018684 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 11 | Un chevalier tournoyeur nommé Albert Scodehart rencontra une fois une jeune fille de douze ans possédée par un démon. Le démon salua le chevalier comme son bon ami. Albert, touché par ces paroles et par les souffrances de la jeune fille, proposa au diable d'aller avec lui au tournoi, où plusieurs personnes allaient être tuées ou capturées. Le démon dit que la proposition lui plaisait et demanda la permission d'entrer dans le corps du chevalier. Celui-ci refusa, mais finalement accepta que le diable entrât dans un feston de son manteau, à condition de ne lui faire aucun mal. À partir de ce moment, le chevalier devint encore plus victorieux aux tournois. Cependant, ému par la prédication de la croisade, il prit lui-même la croix, et le diable fut obligé de le quitter. Deux ans après, le chevalier entra la religion et fonda un hôpital pour les pauvres et les pèlerins. |
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TC0143 | TE014215 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 119 col. B - p. 120 col. A | Victoire des Chrétiens sur les Sarrasins près de Halcar (Alcazar). Les Sarrasins vaincus assurèrent qu’une armée de guerriers rayonnants portant des croix rouges avait mis beaucoup d’entre eux en fuite. | |
TC0148 | TE015553 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1158 | ANTIOCHE PRISE GRÂCE À LA TRAHISON D’UN AMIRAL TURC. — Les croisés assiégeaient Antioche. Plusieurs péchèrent avec des femmes, mariées ou non, qui étaient parmi eux. Une telle famine s’abattit alors sur l’armée que beaucoup prirent la fuite, les uns par voie de terre, les autres par la mer, comme le comte de Blois qui avait une haute réputation parmi les croisés, pour échapper à la misère dans laquelle étaient plongés les assiégeants. Poussés par la faim, ils mangeaient la chair des chiens, des souris, et se nourrissaient aussi de racines et d’herbes. Imputant cette situation à leurs péchés, les croisés se séparèrent des femmes. Un tremblement de terre eut lieu pour réconforter l’armée des croisés. Le ciel rougeoya et un blanc signe de croix se dessina à l’orient. Le Christ apparut alors à un amiral qui avait la garde d’une partie d’Antioche et lui ordonna de livrer la ville aux croisés. L’amiral, informa son chef de sa vision et fut traité d’insensé. Le Christ lui apparut une seconde fois. Le Turc informa son chef et fut pris pour encore plus fou. Le Christ apparut une troisième fois, le menaçant du pire s’il n’exécutait pas ses ordres: ne pas tarder à signifier cela aux croisés, donner sa promesse et fournir des otages, introduire quelques croisés par des échelles de corde, ouvrir les portes de la partie de cité qu’il commandait. Une voix courut dans les rangs de l’armée qui disait: ?Entrez, entrez, car Dieu le veut. — Ils entrèrent et tuèrent les habitants. Ils prirent par la suite l’habitude de toujours crier cela lors des combats. | |
TC0148 | TE015547 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1152 | APPARITION DE SAINT GEORGES À UN PRÊTRE. — Les croisés assiégeaient Jérusalem quand un saint apparut à plusieurs reprises à un prêtre lui demandant de porter avec eux les reliques de cinq saints qui reposaient en l’église Saint-Laurent. Les croisés n’en prirent que quatre, délaissant la cinquième. Un jeune homme très beau apparut au même prêtre, disant être saint Georges, chef de l’armée des chrétiens, et demanda d’emporter ses reliques avec eux: il serait ainsi avec les croisés. Lors du siège de Jérusalem, les croisés n’osaient pas escalader les remparts. Saint Georges leur apparut ainsi que l’évêque du Puy qui les incitèrent à monter. Ainsi encouragés, ils prirent la ville. | |
TC0148 | TE015546 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1151 | APPARITION DE SAINT LUC À UN SYRIEN. — Un Syrien se trouvait à Tripoli dans l’église Notre-Dame. Pendant ce temps-là Antioche était assiégée par les Turcs. Les chrétiens qui s’étaient livrés à la débauche étaient revenus vers le Christ. Saint Luc apparut au Syrien et lui annonça que le Christ avait convoqué la milice céleste pour combattre aux côtés des croisés. Les Turcs furent battus. | |
TC0148 | TE015544 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1149 | LA MISSION DE PIERRE L’ERMITE. — Les Sarrasins avaient occupé après l’époque d’Héraclius la Terre d’outremer. Un normand, un ermite nommé Pierre, visita par dévotion la Terre sainte. Comme il veillait en prière dans le temple du Christ, ce dernier lui apparut se plaignant du fait que les chrétiens toléraient de le voir déshérité depuis si longtemps de cette terre; il lui donna légation pour prêcher et lui enjoignit d’aller voir le pape. Ce dernier, touché par les paroles de Pierre s’en vint à Clermont en Auvergne pour y convoquer un concile d’évêques et de barons qu’il poussa presque tous à faire v?u de pèlerinage. Il y fut décidé que tous ceux qui promettaient de faire ce pèlerinage porteraient la croix sur leur vêtement en signe de v?u. Le Christ libéra la Terre sainte par peu de ceux qui s’étaient croisés; et pourtant tous furent touchés par la voix de Pierre ou d’Urbain. | |
TC0148 | TE015545 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1150 | LES SAINTS MARTYRS AIDENT LES CROISÉS. — Les saints aident les croisés, surtout Georges, Vincent et d’autres que l’on voit fréquemment montés sur des chevaux blancs, précédant l’armée des chrétiens et abattant des multitudes de Sarrasins. | |
TC0148 | TE015524 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1129 | UNE ROSÉE CÉLESTE EST ENVOYÉE AUX CROISÉS. — Godefroy de Bouillon et les croisés avaient pendant longtemps assiégé Antioche et étaient encerclés par Kerboga et une multitude de Sarrasins. Ils étaient victimes d’une telle famine qu’ils n’avaient pas de quoi manger et leurs chevaux dévoraient de faim l’écorce des arbres. Ils firent une sortie quasi désespérée. Le Christ leur envoya alors une rosée qui les réconforta. Ils en mangèrent pendant trois jours. Faisant irruption sur les Sarrasins ils les écrasèrent. | |
TC0148 | TE015527 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1132 | SAINT GEORGES ET LES SAINTS AIDENT LES CROISÉS. — Apparurent à un grand nombre saint Georges et d’autres saints, terrassant les ennemis, portant de blanches armes, signés de la croix rouge et précédant les croisés sur de blanches montures. | |
TC0148 | TE015650 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1250 | THÉODOSE OBTIENT PAR SES PRIÈRES LA VICTOIRE SUR EUGÈNE. — L’empereur Valentinien, arien, s’étant suicidé, Eugène, également arien, lui succéda. Théodose, catholique, prit les armes contre lui, s’armant de jeûnes et de prières. Un saint ermite lui promit la victoire. Théodose passa les Alpes pour voir une multitude qui marchait contre lui. Les siens, terrifiés, se préparaient à fuir. Il se mit à prier. Dieu rendit courage aux siens. Le vent retourna leurs traits contre les ennemis. Eugène, amené aux pieds de Théodose, fut tué. | |
TC0148 | TE015495 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1101 | LES BURGONDES, GRÂCE À LEUR CONVERSION, SONT VICTORIEUX. — Les Burgondes, qui habitaient en deçà du Rhin et qui travaillaient le bois, se voyaient tous les ans envahir par les Huns qui les massacraient ou les emmenaient en captivité. Apprenant que les Romains les avaient vaincus, ils décidèrent après réflexion de se tourner vers ce dieu qui donnait aux Romains la victoire, et non vers un autre. Ils allèrent dans une cité des Gaules où ils furent instruits dans la foi. Ils jeûnèrent pendant neuf jours et reçurent le baptême. Confiants en Dieu et pleins d’ardeur, ils se ruèrent sur les ennemis, en massacrèrent trois mille sur les dix mille qu’ils étaient ainsi que leur roi. | |
TC0148 | TE015330 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 938 | VICTOIRE DES CROISÉS APRÈS LA PÉNITENCE. — Lors du siège de Marra régna une cruelle famine. Saint Pierre et saint André, vêtus pauvrement, apparurent à Pierre Barthélemy en prière. Pour lui prouver sa gloire et les bénéfices de la pauvreté, ils lui apparurent d’une beauté éclatante. Ils lui décrivirent ensuite les désordres moraux dans lesquels étaient tombés les chrétiens qui, s’ils se repentaient, pourraient vaincre les ennemis. Le lendemain, après avoir fait pénitence, les croisés prirent la ville. | |
TC0148 | TE015697 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1296 | CHANTER ALLÉLUIA PERMET DE REMPORTER LA VICTOIRE. — Les évêques de Gaule et saint Germain [d?Auxerre] se réunirent en concile en Grande Bretagne où pullulaient les hérétiques. Les ayant confondus, ils voulurent s’en revenir. Les Pictes et les Saxons se rassemblèrent pendant le carême pour combattre les Bretons. Se voyant en nombre insuffisant ils demandèrent de l’aide aux évêques, qui, leur ayant prêché l’Evangile, les baptisèrent. Le jour de Pâques, armés de leur foi, ils jetèrent leurs armes. Alors que les ennemis, sûrs de la victoire, s’avancaient, ils crièrent après Germain ?Alléluia!?. Les ennemis furent mis en fuite. | |
TC0148 | TE015457 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1063 | JEÛNES ET PRIÈRES DE SAINT AMBROISE. — L’empereur Valentinien et sa mère Justine, qui étaient ariens, envoyèrent des soldats pour se saisir de saint Ambroise afin de l’exiler. Les Milanais s’y opposèrent préférant la mort à la perte d’un tel pasteur. Ambroise lutta par des prières et des jeûnes continus. Maxime s’empara de l’empire. Justine mourut en exil et Valentinien se pendit. Ambroise sauva ainsi l’Eglise. De plus, Théodose tua Maxime, et, une fois empereur, détruisit l’arianisme. |
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TC0148 | TE015496 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1102 | DONAT TERRASSE UN DRAGON. — Un dragon dévorait hommes, chevaux et bêtes de somme. L’évêque Donat s’arma du jeûne et de la prière, et, en état de jeûne, s’approcha du monstre qui ouvrit la gueule pour le dévorer. Donat lui opposa le signe de la croix et lui cracha dans la gueule. Le dragon s’abattit. | |
TC0148 | TE015327 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 935 | LES CROISÉS, UNE FOIS CONFESSÉS, REMPORTENT LA VICTOIRE. — Les croisés, en marche vers la Terre sainte, rencontrèrent 360 000 Turcs qui les bloquèrent dans un fort. Assiégés et sans espoir de s’échapper, ils confessèrent leurs péchés, à qui ils imputaient leur situation, à tous les prêtres qu’ils purent trouver. Les Turcs, effrayés par cette pénitence, se mirent à fuir comme poursuivis par des démons. Les croisés les massacrèrent ou les mirent en fuite, amassant un important butin. | |
TC0148 | TE015648 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1248 | DES SOLDATS CHRÉTIENS OBTIENNENT PAR LEURS PRIÈRES LA FOUDRE ET LA PLUIE. — Sous l’empereur Antoine, son frère Marc Aurèle combattait contre les Germains et autres barbares et son armée souffrait de la soif. Quelques soldats chrétiens se mirent à prier et Dieu envoya une telle foudre et tant de pluie que les ennemis furent mis en fuite. Les soldats chrétiens furent dès lors appelés ?les foudroyants?. | |
TC0148 | TE015548 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1153 | LES CROISÉS DÉSERTEURS RAPPELÉS AU COMBAT. — Lors du siège d’Antioche, la famine poussait les croisés à manger les souris, les chiens ou des racines quand un clerc déserta. L’un de ses frères, mort au combat, lui apparut et lui dit de revenir au combat: Jésus avait été apaisé par les prières de sa mère et se montrait bienveillant envers le pénitent. Avec l’aide du Christ et de ses frères, ils vaincraient les Turcs. De même, le Christ apparut à un déserteur et lui dit de retourner se battre et de dire à ses compagnons de faire pénitence. Il combattrait alors à leur côtés. | |
TC0148 | TE015416 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1022 | VICTOIRE DES CROISÉS APRÈS LEUR CONFESSION. — Les croisés qui allaient en Terre sainte péchèrent en cours de route. Trois cent soixante mille Turcs firent irruption sur eux, alors qu’ils étaient en ordre dispersé et les encerclèrent. Voyant qu’il n’y avait aucun espoir de se dégager, ils imputèrent cette situation à leurs péchés. Ils se confessèrent en pleurant. Les Turcs s’enfuirent sans résistance sérieuse et abandonnèrent tous leurs biens. | |
TC0157 | TE017491 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 153, p. 38, l. 19 – p. 39, l. 4 | L’apôtre renégat, par les larmes, fut sauvé et placé avant les autres. David, par les larmes, échappa au pire et fut élu. Ezéchiel gagna 15 ans de vie par les larmes. Sarah, fille de Rachel, échappa au reproche immérité. Esther sauva les israëlites. Judith put tuer Holopherne. Et que dire du centurion Cornelius, qui reçut la visite d’un apôtre et se convertit ? Et que dire de Susanne, qui fut acquittée grâce à ses larmes ? Les exemples sont innombrables. | |
TC0157 | TE017359 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 100, p. 107, l. 21 – p. 108, l. 5 | L’histoire sainte nous enseigne, dans le livre des Rois, que Nahash l’Ammonite attaqua Yabesh de Galaad. Les habitants de Yabesh dirent à Nahash qu’ils pouvaient s’entendre avec lui et devenir ses sujets. Nahash leur répondit que cela ne se ferait que s’il arrachait leur œil droit et portait le malheur sur Israël. Les habitants de Yabesh répondirent qu’ils envoyaient des messagers dans tout Israël. Si personne ne venait les défendre, ils se rendraient. Quand Saül entendit cela, il vint les défendre et remporta la victoire sur les Ammonites. Nahash est le diable, et Yabesh l’âme chrétienne. |
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TC0158 | TE017033 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 491 | Origine du nom de Çâriputra .– Le brahmane Mathara a une fille nommée Çârî et un fils nommé Kosthila. Il est vaincu dans la discussion par un brahmane étranger nommé Tisya qui est venu avec une lumière sur la tête et une feuille de cuivre sur le ventre; il lui donne sa fille en mariage. Çâriputra est le fils de Çârî; mais son vrai nom est Upatisya, nom qui donne à entendre que cet enfant sera supérieur à son propre père Tisya. Kosthila, vaincu dans la discussion par sa sœur Çârî, quand celle-ci était enceinte, s'exile de peur d'être vaincu plus tard par son neveu; il n'est autre que Dîrghanakha, l'ascète aux longs ongles (cf. 66 et 121). |
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TC0158 | TE016993 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 451 | Les brahmanes hérétiques et le maître bouddhique.– Dans un pays où le roi sert les six maîtres hérétiques et où le prince héritier honore la doctrine bouddhique, un concours est institué entre les brahmanes hérétiques et le maître bouddhique; tandis que les brahmanes apportent chacun un cerf mort, le maître bouddhique présente un merveilleux cerf vivant et une perle surnaturelle. Il est déclaré vainqueur. | |
TC0158 | TE016984 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 442 | Le roi des Yue-tche et son éléphant.– Le roi des Yue-tche, poursuivi par ses ennemis, fait faire à son éléphant la pradaksinâ autour d'un stûpa et remporte la victoire. | |
TC0161 | TE017752 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXXI, 36 | COMMENT UNE CARPE D'ÔMI A COMBATTU AVEC UN REQUIN.– Après avoir perdu un combat au gué de Kokoromi (gué de l’épreuve) contre une carpe du lac, un requin retourne à la mer et se transforme en rocher. La carpe, elle, remonte vers le lac et ne cesse depuis de tourner autour de l’île de Chikubu. | |
TC0161 | TE017732 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXIII, 26 | HISTOIRE DE LA PARTIE DE COURSE ÉQUESTRE DE KANETOKI ET D'ATSUYUKI .– Lors d’une course équestre, Kanetoki est vaincu par Atsuyuki car il a choisi de monter un cheval très rapide mais qui se cabre durement. Kanetoki, vaincu, défile et offre un maintien extrêmement beau et apprécié de la foule. On sait dorénavant que telle est la manière de faire défiler le cheval vaincu et on rapporte depuis que Kanetoki a choisi délibérément ce cheval indocile et a perdu volontairement la course. |
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