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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: fille | daughter | Tochter | hija | figlia
116 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001405 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 29 | Une belle et noble femme craignant que sa beauté soit une occasion de pécher, demande par ses prières, à Dieu de devenir d’une laideur repoussante. Elle est aussitôt frappée d’une telle lèpre, que son entourage blasphème Dieu. Son confesseur dominicain la convainc de demander à Dieu de recouvrer la santé. Elle est guérie de la lèpre aussitôt. Après la mort de son mari, elle entre chez les dominicaines avec sa fille unique. |
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TC0004 | TE002783 | Jordanus de Pisis | Esempi : 149 | La femme qui sauva sa mère grâce au lait de son propre sein. Une femme est emprisonnée et condamnée au jeûne par l’empereur; sa fille la maintient en vie en lui donnant son propre lait; en l’apprenant, l’empereur la libère de la condamnation. | |
TC0011 | TE002994 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 78b (1) | Une femme nourrit de son lait en prison sa mère condamnée à mourir de faim. | |
TC0011 | TE002912 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 39a-41b | Jésus délivre la fille de la palestinienne | |
TC0020 | TE003769 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 244 | Le diable marie huit de ses neuf filles à huit sortes de pécheurs. Seule la neuvième, Luxure, est prostituée à tous. |
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TC0020 | TE003806 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 281 | Une femme en pleurs raconte au prêtre que sa fille est diffamée par un voisin car elle a repoussé ses avances; la jeune fille ne trouve plus aucun prétendant. |
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TC0020 | TE003542 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 17 | Un roi confie sa fille et son chien à son prévôt. Celui-ci s’occupe mieux du chien que de la fille. | |
TC0020 | TE003814 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 289 | Après la mort de ses parents, le diable montre à leur fille le sens de leur vie : un père très pieux mais peu fortuné et une mère dépravée mais comblée de biens. La nuit suivante, un ange lui dévoile leur sort dans l’au-delà : la mère en enfer et le père au paradis. La jeune fille choisit de suivre l’exemple de son père et se convertit à une vie d’ascète dans une grotte. |
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TC0021 | TE004173 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 195a | Après avoir vu ses parents dans l’autre monde, une fille choisit de suivre l’exemple de son père malchanceux et non celui de sa mère. |
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TC0029 | TE005223 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : S. Le dit de Flourence de Romme, p. 150-187 | Préambule (v. 1-8). ~ Flourence, fille de l’empereur de Rome, a fait voeu de chasteté à l’âge de dix ans (v. 13-27). Elle repousse, en conséquence, une demande en mariage d’un roi, qui, à la suite de ce refus, entreprend une guerre contre Rome (v. 28-41). Dans une bataille, l’empereur est gravement blessé; avant de mourir, il persuade Flourence de se fiancer avec Esmeré, fils de roi (v. 42-83). Celui ci part en guerre; le vent fait dériver son navire vers la Grèce, et on reste sans nouvelles de lui (v. 84-100). Le frère d’Esmeré, Miles, prétendant que son frère est mort, tente d’épouser Flourence; il est convaincu de trahison et jeté dans une tour (v. 101-86). A la nouvelle du retour d’Esmeré à Rome, Flourence, ayant fait relâcher Miles, va à sa rencontre. Miles réussit à séparer la jeune fille de sa suite et l’emmène loin de Rome afin d’abuser d’elle. Grâce à sa résistance et à l’intervention de Dieu, sa vertu est sauvegardée. Miles l’attache à un arbre et la maltraite; à l’arrivée d’un chevalier, il s’enfuit (v. 187 410). Séjour chez le châtelain Thierry. Vengeance du sénéchal Maquaire qu’elle a éconduit : il tue la fille de Thierry et met le couteau ensanglanté dans la main de Flourence dormante. Elle est chassée du château (v. 411-528). Épisode du larron qu’elle sauve du gibet et qui la vend à des marchands (v. 529-90). Épisode du marinier Cadot (ou Escot) qui essaie de la violer; naufrage (v. 591¬622). Flourence est sauvée et arrive au couvent de Beau¬Repaire où elle trouve refuge; elle acquiert une grande renommée en guérissant miraculeusement des malades (v. 623-48). Tous les autres personnages du Dit tombent malades et arrivent séparément à Beau Repaire afin d’être guéris. Personne ne la reconnaît (v. 649-730). Flourence les oblige à avouer publiquement leurs méfaits (v. 731-93). Elle se fait connaître; Thierry et Esmeré sont guéris, et les quatre criminels sont brûlés vifs (v. 794-818). ~ Conclusion (v. 819-3l) Prière (v. 832) |
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TC0029 | TE005221 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : Q. Le dit de la pecherresse qui estrangla III enfant, p. 135-140 | Préambule (v. 1-12). ~ Sur le point de mourir, un père confie sa fille unique à son frère (v. 13 27). Victime des tentations du diable, elle devient enceinte de son oncle, puis tue l’enfant nouveau né (v. 28 44). Après avoir étranglé un deuxième, puis un troi¬sième enfant, elle se désespère; le diable lui conseille vivement de se suicider. D'abord elle se pend trois fois sans succès (v. 45 72); ensuite elle avale une grosse araignée (v. 73 83); enfin elle se perce le ventre d’un couteau; mais elle ne meurt toujours pas (v. 81 86). En implorant le secours de la Vierge Marie, elle s’endort. Notre Dame des¬cend du ciel pour la guérir et l’exhorter à s’amender (v. 87¬124). Quand l’oncle arrive, peu de temps après, pour pécher de nouveau avec elle, elle s’y refuse, et raconte le miracle et sa promesse de se convertir. Elle entre en religion et devient plus tard abbesse (v. 125 44). ~ Conclusion (v. 145 48). Prière (v. 149 52). |
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TC0029 | TE005204 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : A, Le dit que on clamme respon, p. 3-10 | Préambule et résumé du récit (v. 1-18). ~ Un chevalier normand a dissipé toute sa fortune en tournois, et, abandonné de ses amis, il se résout à partir pour l’Angleterre avec sa femme et sa fille (v. 20-39). Arrivé à Rippon le Chastel, il rencontre un riche chanoine qui s’éprend de sa fille et qui obtient du père, moyennant une grosse somme d’argent, qu’il la lui cède (v. 40-73). Malgré l’opposition de la femme et le désespoir de la jeune fille, qui a fait voeu de chasteté, le chevalier l’emmène chez le chanoine et reçoit l’argent promis (v. 74-106). Ayant appris que la jeune fille s’appelle Marie, le chanoine la renvoie, la nuit même, aux parents (v. 107-32). Trois jours après, il va à la chasse au bord de la rivière et se noie en poursuivant dans l’eau profonde un oiseau atteint par le faucon (v. 133-42). Ses serviteurs, n'ayant pu lui porter secours, préfèrent retourner à la maison se partager ses richesses (v. 143-54). Notre Dame et ses anges sauvent entre temps le chanoine, en récompense de sa conduite envers la jeune fille, et le ramènent dans son lit (v. 154 62). Les serviteurs arrivent dans la chambre et commencent à ouvrir les coffres. Quand le chanoine leur adresse la parole, ils s’enfuient croyant que c'est le diable en personne (v. 163 69). Le chanoine les rassure et leur explique le miracle; il les prie d’aller chercher le chevalier qui reçoit de grands présents. Devant ce miracle, lui aussi décide de s’amender (v. 170 85) |
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TC0032 | TE005680 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 10 | Le diable qui a beaucoup de filles les a toutes mariées sauf une. C'est la luxure, dont il a voulu faire la "commune putain" de toute l’humanité. | |
TC0033 | TE006139 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 278 | MORT DE CELUI QUI DEFLORA SA FILLEULE. Un homme déflora sa filleule le samedi de Pâques. Après un bain, il alla sans confession à l’église. Ayant vu que rien de fâcheux ne lui était arrivé, il fut rasséréné. Il mourut subitement six jours plus tard. Du feu sortit de son tombeau. |
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TC0033 | TE006015 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 161 | LE ROI LEAR ET SES FILLES. Leyr (Lear), roi de Bretagne, demanda à sa première fille si elle l’aimait; elle dit qu’elle l’aimait par dessus tout. Il la maria et lui donna une grande part de son royaume. Il fit de même pour la deuxième. La troisième lui dit que ce qu’il possèdait était la mesure de sa valeur et de son amour pour lui. Le roi indigné l’aima moins que les autres et s’occupa moins d’elle, jurant qu’il ne lui donnerait rien de sa terre. Un roi de France l’épousa toutefois, pour ses moeurs et sa beauté. Les ennemis arrivèrent et il laissa sa terre à ses deux filles et à leurs maris, qui lui promirent de s’occuper de lui. Spolié de sa terre, rejeté par ses deux premières filles, il fut accueilli par la troisième et son époux. Il récupéra ses biens, en deshérita les deux premières filles et les laissa à la troisième. | |
TC0033 | TE005867 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 16 | L’INTENDANT, LA FILLE DU ROI ET LE CHIEN. L’intendant auquel un roi avait confié sa fille afin de la nourrir et son chien pour le garder attaché, laissa dépérir la fille et engraissa le chien. La fille fut tuée par le chien auquel elle ne put résister. | |
TC0033 | TE005853 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 2 | CONVERSION DE JOSAPHAT. Barlaam convertit Josaphat à l’aide de paraboles et d’exemples. |
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TC0033 | TE005868 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 17 | LA VANITE DU POUVOIR. Un philosophe montre à un roi la vanité de son pouvoir passé (il n’est plus), présent (il est momentané) et futur (il est douteux et ne durera pas). |
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TC0033 | TE005978 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 125 | JOSAPHAT TENTE PAR UNE JEUNE FILLE. Josaphat fut tenté par une très belle jeune fille qui lui était envoyée par l’enchanteur Thérodas (Théodas) et qui lui promit de devenir chrétienne s’il consentait à passer une seule nuit avec elle. Il vit en songe le lieu de repos des justes et le lieu de misère des pécheurs: il se détourna de la jeune fille. | |
TC0033 | TE005994 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 140 | UNE JEUNE FILLE EDIFIEE PAR A LA VISION EN GLOIRE DE SON PERE ET DE LA PUNITION DE SA MERE. Une jeune fille prit pour modèle la vie pieuse de son père alors que sa mère menait une vie débauchée. S?étonnant que la mort de son père ait été accompagnée d’un orage tel qu’il fut enseveli à grand peine alors que sa mère le fut dans le calme, entourée d’honneurs grâce à ses aumônes, elle eut la vision des lieux où sa mère était torturée par les démons d’une part, du lieu de clarté dans lequel son père était transporté de joie. Elle lui demanda de pouvoir rester avec lui. Il lui répondit que si elle voulait demeurer avec lui, elle devait mener cette vie et faire cette pénitence qui lui avaient permis d’obternir ces bienfaits. Si elle imitait sa mère, elle serait punie. Après sa vison, elle imita son père. |
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TC0034 | TE006460 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 97 et p. 217 | Octavien fait enseigner à ses filles comment filer et coudre pour ne pas qu’elles restent oisives et que le diable ne jette pas son dévolu sur elles. | |
TC0035 | TE006556 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 8v, n° 39c | Similitude entre la fille du roi et l’âme. Nul n'est à ce point pauvre et malade qu’il ne puisse accomplir une bonne action. Il peut tout au moins faire pénitence et sauver son âme. | |
TC0037 | TE006685 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 3 | L’aumône enrichit. Un homme riche envie son voisin, un pauvre artisan. Le premier fait vivre sa famille dans le besoin, le second dans l’aisance, en pratiquant l’hospitalité et l’aumône envers tous les pauvres qui se présentent à lui. Le riche s’apauvrit de plus en plus. Le pauvre s’enrichit. Ce dernier marie richement et honorablement ses filles. Le riche marie deux de ses filles aux fils du pauvre, la troisième devient une prostituée et la quatrième entre au couvent, poussée par la faim. |
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TC0037 | TE006696 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 14 | Les aumônes des parents sauvent de la mort. Pierre de Cluny (le Vénérable) racontait qu’un marchand qui exploitait des mines d’argent avait été enseveli par accident. Son épouse, le croyant mort, avait déposé du pain et du vin et un cierge en aumône pour le repos de son âme, pendant une année sauf un jour. Retrouvé vivant, l’homme raconta qu’il avait été miraculeusement nourri et éclairé par une jeune fille, sauf un jour. | |
TC0037 | TE006720 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 38 | Une fille ingrate qui injuriait sa mère vient à mourir. Elle apparaît tous les jours sept fois, aux heures canoniques, avec un serpent dans la bouche qui lui dévore la langue. Au bout de sept années la vision disparaît. |
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TC0038 | TE006765 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 38 | La fille d’un comte italien veut rester vierge et s’enfuie à Rome déguisée en garçon. Là, elle connaît un religieux, se confesse à lui et révèle sa vraie nature; finalement, tous deux ont des relations charnelles. Le religieux, plein de repentir, va se confesser, mais pendant son absence, la femme se suicide. La trouvant morte à son retour, le religieux se pend. | |
TC0129 | TE007381 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 272a | Saint Barthélemy défie le démon qui guérissait des malades et libère la fille d’un roi possédée par le diable. |
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TC0129 | TE007232 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 11b | Sainte Lucie, pleine de piété filiale, obtient la guérison de sa mère. | |
TC0129 | TE007336 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 229a | Saint Pierre guérit la fille du prince Bojas en l’embrassant et libère le pape Alexandre emprisonné. |
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TC0131 | TE008310 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 209, 1-11 | LES DEUX FILLES ET LEUR ROBE. 1 Un homme riche qui avait deux filles les fit habiller de même étoffe. 2 Quand il revint d’un lointain voyage, 3 il trouva que l’une de ses filles avait sali, gâté, déchiré sa robe en plusieurs endroits et que l’autre avait gardé la sienne propre. 4 Il leur en donna deux autres: A celle qui avait abîmé la sienne il donna une robe très quelconque; 5 et à l’autre il en donna une magnifique parce qu’elle avait bien pris soin de sa robe précédente de pauvre étoffe. 6 Cet homme riche, c'est Dieu, qui a vêtu nos âmes de ce pauvre corps que nous avons. 7 Si pour l’amour de lui nous veillons à interdire à nos corps les péchés qu’il nous défend, 8 il nous rendra au Jugement nos propres corps, mais renouvelés, nobles, immortels, subtils et glorieux. 9 Quant aux damnés, puisqu’en ce monde ils se seront comportés misérablement, 10 il leur rendra leurs corps laids, méprisables, honteux, tout marqués par les péchés qui auront fait damner l’âme et le corps. 11 Car il n'y a pas de bien qui ne soit récompensé ni de mal qui ne soit puni en ce monde ou après la mort. |
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TC0131 | TE008918 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 016, 1-3 | PRESENTATION DE MARIE AU TEMPLE. 1/ Saint Joachim et sainte Anne conduisirent la petite Marie agée de trois ans au temple pour la présenter à Dieu. 2/ Et sous l’inspiration divine, elle monta des quinze marches du temple et lui offrit son coeur et son corps. 3/ Elle fut la première à consacrer à Dieu sa virginité; et, demeurant avec les jeunes demoiselles au temple, elle apprit à coudre et à travailler la soie. |
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TC0131 | TE008920 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 018, 1-9 | MARIAGE DE NOTRE DAME. 1/ Lorsque la jeune Marie eut grandi dans le temple parmi les demoiselles jusqu’à l’âge de se marier, les docteurs de la loi déclarèrent qu’il convenait de la marier. 2/ Mais elle refusa pour deux raisons: Avant ma naissance, dit-elle, mon père et ma mère ont fait voeu de me consacrer à Dieu et j'ai fait moi aussi le même voeu. 3/ Mais ses arguments ne servirent à rien, car Dieu voulait qu’elle soit mariée. 4/ Et là Dieu consacra la valeur du mariage, puisqu’il l’avait faite pour être sa mère et qu’il voulut naître d’elle en mariage, comme on le verra par la suite. 5/ On convoqua alors les garçons à marier de la tribu de Juda; et Joseph y vint, qui était de cette tribu. 6/ La douce vierge lui fut attribuée, parce que son bâton lui était fleuri dans sa main, alors que celui de ses compagnons n'avait pas fleuri. 7/ Et tout comme Marie avait refusé le mariage, Joseph le refusa aussi. Mais Dieu en avait décidé autrement. 8/ Quand Joseph eut épousé la jeune dame, il la confia aux demoiselles avec qui elle avait grandi au temple pour qu’elle soit en sûreté; 9/ Car les docteurs de la loi au nom de Dieu la lui avaient donnée à garder sous le lien de mariage. |
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TC0131 | TE008102 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 580, 1-4 | L’ERMITE QUI TENDIT L’AUTRE JOUE. 1/ La fille d’un roi était possédée du démon; elle donna deux gifles à un saint ermite. 2/ Comme l’ermite tendait l’autre joue, le diable s’enfuit en disant: "Patience me chasse de céans." 3/ La fille du roi fut guérie par la patience du saint homme: c'est une vertu qui guérit les malades. 4/ Certains sont malades longtemps que la vertu de patience aurait guéris en peu de temps. | |
TC0131 | TE007769 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 141, 1-3 | MIRACLE DE L’HOSTIE DANS LA BOURSE. 1/ Une sotte fille qui n'avait pas osé avaler l’hostie le jour de Pâques parce qu’elle était en état de péché 2/ la mit dans sa bourse, avec laquelle elle alla danser ce même jour: et sa bourse se remplit de sang. 3/ Ce miracle en amena plusieurs à croire davantage au saint sacrement de l’autel. |
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TC0131 | TE007782 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 154, 1-9 | DESTRUCTION DE SODOME. 1 Cinq villes furent détruites dont ce livre parle ailleurs: Sodome, Gomorrhe, Seboïm, Adamas et Segor. 2 Quatre d’entre elles furent foudroyées et Ségor fut détruite par tremblement de terre. 3 Elles furent détruites pour le péché de sodomie qui régnait chez ces gens et parce qu’ils étaient ivres de nourriture et de confort. 4 Comme Loth était dans ces villes le seul juste, les anges lui dirent de s’en aller avec ses filles 5 et de dire à sa femme de ne pas regarder derrière elle; 6 et pour y avoir regardé elle devint un bloc de sel; et au dire de certains maîtres les bêtes la rongent toute la semaine, mais le samedi elle redevient entière. 7 Le fait qu’elle soit devenue un bloc de sel signifie qu’ainsi seraient assaisonnés ceux qui auraient décidé de transgresser les commandements de Dieu. 8 Et si nous regardions bien comment en fut punie cette femme, nous nous garderions de les transgresser. 9 Car autant nous pouvons nous fier en sa miséricorde, autant devons-nous redouter sa justice. |
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TC0131 | TE009290 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 155, 1-6 | 1 Les filles de Loth enivrèrent leur père et, de crainte de voir leur race s’éteindre, se firent toutes deux engrosser par lui. 2 Elles n'avaient aucune autre mauvaise intention; seulement elles trouvaient honteux de laisser s’éteindre leur race. 3 Loth fut plus coupable que ses filles, car c'est un péché de s’enivrer et s’il agit ainsi, c'est par ivresse qui est une variété de gloutonnie. 4 Tout le temps que Loth vécut dans la ville des pécheurs il se garda de pécher, et il succomba quand il en fut sorti. 5 Cela signifie que tel ferait son salut dans le monde, qui se damne au monastère et tel autre ferait son salut en religion, qui se damne dans le monde. 6 Car tel fait son dommage là où un autre ferait son profit. | |
TC0131 | TE009327 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 389, 1-21 | LES TROIS RESURRECTIONS DE L’EVANGILE. 1/ Il ressuscita une fille dans la maison de son père. 2/Bien qu’elle ne fût pas encore sortie de la maison, elle était morte; et en la ressuscitant il dit: "Lève-toi". 3/ Ensuite il ressuscita un jeune homme; à celui-ci qu’on était sur le point de mettre en terre il dit: "Assieds-toi". 4/ Ensuite il ressuscita le ladre qui avait été trois jours en terre et puait déjà et en le ressuscitant il pleura en disant: "Lazare, viens dehors". 5/ Ces trois résurrections nous font comprendre les bontés qu’il a pour nous quand il nous pardonne nos péchés. 6/ Quand il nous pardonne le péché par pensée, il nous fait une aussi belle faveur qu’à la fille qu’il ressuscita dans la maison de son père; 7/ car, bien qu’elle ne fût pas encore sortie de la maison, elle était morte. 8/ Entendons que même si l’intention de pécher n'est pas mise à exécution, on n'en serait pas moins damné, car si le péché imaginé est mortel, le consentement seul est mortel. 9/ S’il Il dit à la fille "Lève-toi", c'est pour indiquer que, bien qu’on doive se confesser de péché mortel, on en obtient facilement l’absolution, car tout prêtre peut la donner. 10/ S’il dit au jeune homme "Assieds-toi", c'est pour indiquer qu’après le péché mortel on doit confesser toutes les mauvaises pensées qu’on a eues avant et après et toutes les circonstances qui aggravent le péché. 11/ Car, de même que la tombe était déjà creusée pour le jeune homme, l’enfer a la gueule ouverte pour nous recevoir si nous devions mourir en cet état. 12/ Il était fils d’une veuve, ce qui signifie qu’en péchant mortellement nous renions notre Père du ciel. 13/ S’il dit au ladre "Lazare, viens dehors!" c'est pour indiquer que Dieu nous tire d’enfer chaque fois qu’il nous pardonne nos péchés d’habitude. 14/ Car de même qu’un homme riche par la seule force de son argent peut faire bâtir une maison dans une cité où il n'est jamais entré, 15/ ainsi un homme ou une femme peut être plein de si grands péchés et les avoir depuis si longtemps 16/ que sa chambre est faite et préparée par les diables en enfer pour le cas où il mourrait dans cet état. 17/ Donc quand Jésus pleura sur le ladre, il ne pleura pas tant sur lui que sur ce que signifiait sa résurrection 18/ car elle signifiait la triste condition à laquelle il nous fait échapper quand il nous pardonne le péché d’habitude, car il nous arrache à l’enfer et au pouvoir des diables. 19/ Les saints disent que, bien que Dieu puisse tout faire, il lui est plus pénible de faire un juste à partir d’un pécheur que de créer le ciel et la terre. 20/ Car il n'a eu qu’à dire "Que cela soit fait" et ce fut fait. Mais ici il nous arrache à l’enfer et au pouvoir des diables et il fait un bon à partir d’un mauvais, un propre à partir d’un crasseux, un tout-blanc à partir d’un tout-noir, un juste à partir d’un pécheur. 21/ C'est pourquoi, en considérant toutes les faveurs qu’il nous fait quand il nous arrache au péché, nous devons faire grande attention à nous gardes des rechûtes. | |
TC0131 | TE008941 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 060, 1-12 | JESUS EST CONDAMNE A MORT. 1/ Il crièrent tous ensemble (à Pilate): Si tu ne le crucifies pas, nous le dirons à César. 2/ En entendant ces mots, il eut peur et leur dit: Jugez-le donc selon votre loi, je m'en lave les mains. 3/ On faisait déjà alors de mauvais jugements par crainte, mais c'est là pour Pilate une mauvaise excuse. 4/ Ils lui chargèrent alors la croix sur ses divines épaules. 5/ Il se tourna vers les filles de Jérusalem qui pleuraient et il leur dit: 6/ Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous et sur vos enfants. 7/ Il disait cela pour le malheur qui allait accabler Jérusalem. 8/ S’il voulut porter sa croix, c'est pour nous dire que personne ne doit prendre la croix de pénitence sans la prendre sur sa nuque. 9/ C'est à dire que n'importe quelle pénitence doit être entreprise pour l’amour de lui qui fit trente-deux ans pénitence pour l’amour de nous: 10/ Celui qui entreprend une pénitence de cette façon, il prend la croix sur la nuque de Jésus, qui la lui porte en partie. 11/ C'est pourquoi il avait dit bien avant sa Passion: Mon joug est doux et mon fardeau léger. 12/ En effet, il aide à porter les fardeaux dont on se charge pour l’amour de lui. |
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TC0131 | TE008031 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 415, 1-2 | LE LARRON QUI DELIVRA UNE JEUNE FILLE. 1/ Trois larrons prirent une jeune fille; mais l’un d’entre eux la laissa aller parce qu’elle lui dit (et c'était vrai) qu’elle avait voué à Dieu sa virginité. 2/ Pour cette bonne action Dieu lui fit prendre conscience de sa situation: aussitôt il se confessa et se repentit de sa vie de brigand. | |
TC0131 | TE008421 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 234, 1-5 | LES COMMISSIONNAIRES INDELICATS. 1 Un garçon et une fille portaient des poires et des cerises pour les offrir au seigneur de leur ville. 2 Ils se mirent d’accord pour échanger leurs cadeaux aux dépens du seigneur. 3 Cela signifie que nos coeurs sont les cadeaux que nous devons offrir à Dieu. 4 Quand deux jeunes gens s’aiment d’amour, ils se donnent les cadeaux qu’ils auraient dû offrir à Dieu. 5 Ils l’oublient souvent pour penser l’un à l’autre et Dieu n'y trouve pas sa part. | |
TC0131 | TE008127 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 644, 1-12 | LEGENDE DE SAINT GEORGES. 1/ Les gens d’une cité donnaient tous les jours une personne à dévorer à un monstre qui habitait dans un lac devant cette cité, pour obtenir qu’il ne leur fasse pas davantage de tort. 2/ Saint Georges, trouvant la fille du roi de la cité qui attendait le monstre, lui demanda ce qu’elle faisait. 3/ "Je suis aujourd’hui livrée au monstre parce que c'est le jour où mon père doit le nourrir; telle est la règle dans cette cité. 4/ Aussi je vous prie de vous en aller, pour que le monstre ne vous dévore pas avec moi." 5/ Mais saint Georges ne voulait pas s’en aller. Quand le monstre sortit de l’eau, saint Georges lui passa autour du cou la ceinture de la demoiselle. 6/ Et le monstre suivait docilement comme un agneau. 7/ Saint Georges le tua devant les gens de la cité et il fallut seize boeufs pour sortir de la ville le cadavre. 8/ Les habitants se convertirent au Christ et à saint Georges; on les appelle les Géorgiens. 9/ Saint Georges s’en alla dans un autre pays. A sa prière Dieu fit reverdir le bois du palais du roi Dacien; 10/ Dieu ressuscita par lui tous les morts d’un cimetière et fit jaillir une fontaine pour les baptiser. 11/ Cependant le roi ne voulait pas se convertir pour autant; il infligea à saint Georges de telles souffrances qu’il mourut deux fois et deux fois Dieu le ressuscita. 12/ A la troisième fois il rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. |
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TC0131 | TE009373 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 648, 1-6 | S. PHILIPPE QUI DEMANDA A VOIR LE PERE. 1/ S. Philippe fut crucifié entre ses deux filles. 2/ Ils furent tous trois crucifiés pour la foi et moururent en saints martyrs. 3/ C'est le bon Philippe qui avait fait cette belle demande à Jésus avant sa Passion, à force de l’entendre parler de son Père du ciel. 4/ Il lui demanda donc: "Seigneur, fais-nous voir le Père et cela suffira." 5/ Jésus lui répondit: "Philippe, ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi? 6/ Philippe, Philippe, celui qui me noit voit le Père." Telle fut la réponse de Jésus à s. Philippe. | |
TC0131 | TE008726 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 612, 1-3 | SAINT NICOLAS DOTE TROIS FILLES. 1/ Saint Nicolas préserva trois filles d’être livrées à la prostitution parce que leur père n'avait pas de quoi vivre. 2/ Il leur jeta trois fois par une fenêtre trois billes d’or, mais à la troisième nuit le père l’attrapa par le pied. 3/ Saint Nicolas le pria de garder le secret tant qu’il vivrait. | |
TC0131 | TE007833 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 205, 1-7 | UN ROI CONFIE SA FILLE ET SON CHIEN A SON BAILLI. 1 Un roi laissa à la garde de son bailli sa fille et son chien. 2 A son retour il jeta le bailli en prison parce qu’il avait mieux soigné le chien que la fille. 3 Cela veut dire que nous appartenons tout entiers, corps et âmes, à Dieu qui est notre souverain roi. 4 Nos âmes sont filles de roi par création, c'est pourquoi nous devons les garder avec soin. 5 Notre corps, c'est le chien qui par le péché voudrait dévorer notre âme et lui-même en même temps. 6 C'est pourquoi il est juste de dire que celui qui fait de sa chair la patronne de son esprit mérite mieux d’être jeté en prison 7 que le bailli qui avait mieux gardé le chien que la fille du roi. |
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TC0134 | TE013230 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 250b | Charité Romaine : la fille qui allaite son père emprisonné. | |
TC0134 | TE013229 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 250b | Charité Romaine : la fille qui allaite sa mère emprisonnée. |
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TC0137 | TE012700 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 215 | Le comte de Montfort. Trente-deux voleurs menaçaient d’enlever la fille du roi ; Gérard, fils du comte de Montfort, les tue et leur coupe à chacun une oreille. Montrant ensuite les oreilles coupées, il prouve qu’il est le libérateur de la princesse et obtient sa main. |
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TC0137 | TE012697 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 212 | Saint André. Un évêque plein de dévotion pour saint André fut tenté par le diable sous la forme d’une jeune fille. Comme il était prêt à céder à la tentation, un pèlerin arrive et on lui posa trois questions : quel fut le miracle le plus important accompli par Dieu ? où la terre était le plus près du ciel ? quelle était la distance de la terre au ciel ? A la fin, le pèlerin (qui était saint André) dévoila ainsi la présence du diable. |
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TC0138 | TE019235 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 180 | Les mésaventures de la chaste fille du comte de Poitou. |
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TC0138 | TE019236 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 181 | Tribulations de la chaste fille de l'empereur de Constantinople et d'un marchand toulousain. |
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TC0138 | TE019828 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 686 | La sainte Vierge prouve la virginité de deux jeunes filles calomniées. |
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TC0138 | TE019973 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 832 | L’allégorie de l'avarice, la gloutonnerie et l’orgueil. | |
TC0138 | TE019972 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 831 | La fille entre le vice maternel et la vertu paternelle. | |
TC0138 | TE019678 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 536 | La fille ingrate damnée. | |
TC0138 | TE020015 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 874 | Habileté d'un évêque de Paris pour annoncer au roi la naissance d'une fille. | |
TC0138 | TE014141 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 70 | Magnanimité d’un prince envers l’amant de sa fille. | |
TC0138 | TE019659 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.13 | Le Livre des Sept Sages de Rome. Le chevalier qui aimait trop sa fille [Filia]. | |
TC0138 | TE019675 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 533 | L’héritage décevant. | |
TC0138 | TE019878 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 736 | L'eau bénite et les messes pour chasser un revenant. |
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TC0138 | TE019598 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 474 | Le marchand de Bordeaux et la jeune fille d'Alexandrie. |
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TC0138 | TE019825 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 683 | L'Ave Maria sauve une jeune fille des griffes du diable. |
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TC0138 | TE019400 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 344 | La fille que son père veut entraîner dans les plaisirs mondains. | |
TC0138 | TE019950 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 809 | Le chevalier qui épouse les sept filles d'un roi. | |
TC0138 | TE019238 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 182 | Histoire d'Assenech et de Joseph. | |
TC0139 | TE016059 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple142 pp.103-104 du texte hébreu | Un homme avait trois filles, l’une voleuse, la deuxième paresseuse, et la troisième médisante. Un homme vint lui demander la main de ses trois filles pour ses trois fils, mais le père le prévint qu’elles avaient chacune un vice. L’autre insista malgré tout, et tous se marièrent. Le beau-père donna à la paresseuse tous les serviteurs qu’elle désirait; à la voleuse il confia les clés de toute la maison et elle n’avait plus besoin de voler; quant à la médisante, il venait chaque matin la saluer et l’embrasser sur le front après le départ de son mari en espérant qu’elle serait heureuse ainsi et n’aurait pas besoin de médire. Un jour, le père vint rendre visite à ses filles. Les deux premières bénirent leur père pour leur mariage et se déclarèrent très heureuses, mais la troisième se plaignit amèrement de son beau-père en l’accusant de vouloir la séduire. Elle proposa à son père de se cacher et de voir la scène le lendemain. Lorsque le beau-père vint à son habitude la saluer et l’embrasser, le père se méprenant sur ses intentions, le tua. Les fils trouvant leur père mort, tuèrent leur beau-père. Entendant sa fille pleurer amèrement, ils la tuèrent également. Voilà où mène la médisance. Elle tue au moins trois personnes, celle qui médit, celle qui entend la médisance, et celle sur qui l’on médit. | |
TC0139 | TE013182 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 21, p.17 du texte hébreu | La fille de l’Empereur fut trouvée assassinée; l’on accusa les juifs de ce crime et l’on ordonna de tous les massacrer. Deux frères habitant à Lud prirent la faute sur eux pour sauver le reste de leur peuple. Ils furent torturés pendant des jours, leurs membres coupés l’un après l’autre jusau'à ce qu’ils rendent l’âme. Ce sont les deux martyrs de Lud, dont il est dit que leur sainteté est telle que nul ne peut prétendre à leur part d’Eden. |
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TC0139 | TE013180 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 19, pp.15-16 du texte hébreu | L’Empereur de Rome émet un décret interdisant aux juifs de respecter le sabbath, de circoncire leurs fils et d’observer les lois rituelles de pureté. Ruben ben Astroboulos, déguisé en conseiller réussit à convaincre le conseil de l’inutilité de ce décret puisque les lois rituelles affaiblissent en réalité les juifs. Il est reconnu comme juif et le décret remis en vigueur. Deux sages sont envoyés comme émissaires, Rabbi Schimon Bar Yohai et Rabbi Elazar ben Yossi. Sur leur chemin se présente un démon du nom de Bar Tamalion qui leur propose son aide et se glisse dans le corps de la fille de l’ empereur. Arrivés au palais, Rabbi Schimon exorcise la jeune fille. L’Empereur alors est prêt à réaliser leurs souhaits en récompense et le décret est déchiré et annulé. |
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TC0139 | TE013190 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 29, pp 21-22 du texte hébreu | Un juif et un non-juif discutaient en chemin quelle était la meilleure des religions et décidèrent de demander l’avis des passants, mettant leurs possessions en jeu. Satan prit la forme d’un passant trois fois de suite, et donna raison au goy, qui s’empara de tout l’argent du juif. Ce dernier très abattu, passa la nuit dans des ruines, et entendit des démons raconter les méfaits de leur dernière journée. Il apprit ainsi comment guérir la fille de l’empereur et comment trouver une source d’eau là où elle était tarie et devint très riche. Rencontrant le goy qui l’avait ruiné, il lui raconta son histoire. Celui-ci voulut en profiter et se rendit au même endroit, mais les démons le tuèrent. |
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TC0139 | TE013189 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 28, pp 20-21 du texte hébreu | Histoire des deux faux-prophètes Achab fils de Kolaia et Zedekiah fils de Maaseya, qui furent déportés avec le peuple pendant l’exil à Babylone. Ils tentèrent de séduire les filles de Nabuchodonozor en leur faisant croire que c'était la volonté de Dieu, mais celles-ci vinrent le raconter à leur père; sachant que ceci était à l’encontre de la loi juive, il fit venir les deux faux prophètes devant lui et leur annon?a qu’il allait les mettre à l’épreuve du feu, comme Hananiah, Michaël et Azariah. S’ils en sortaient vivants, cela prouverait qu’ils étaient des vrais prophètes. Ils répondirent qu’ils n'étaient que deux et que le miracle s’était produit pour trois personnes, demandant de leur adjoindre le grand-prêtre Yoshua, homme très pieux , en espérant qu’il les sauverait. Jetés dans la fournaise, ils brûlèrent immédiatement, et Joshua n'eut que ses vêtements un peu roussis, parce malgré sa piété, il avait laissé ses fils mal se conduire. |
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TC0139 | TE014037 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 67 pp 40-41 du texte hébreu | Martyre de Rabbi Hanania ben Tardion. Tout d’abord il perd son fils qui s’était joint à une bande de voleurs, les avait dénonçés et avait été tué en représailles; en citant des versets de la Torah, il accepte la décision de Dieu. Lorsqu’on vient le conduire au bûcher, et également châtier sa femme et sa fille, parce qu’il a enfreint la loi et étudié la Torah, il cite des versets reconnaissant la justice de Dieu. A sa fille pleurant sur son sort, il assure qu’il vaut mieux brûler dans un feu qui s’éteint que dans le feu éternel. Et lorsque sa fille pleure sur la Torah qui brûle avec lui, il l’assure que même si le parchemin brûle, les lettres et les mots flottent dans l’air et survivent. Car la Torah est elle-même un feu, et un feu ne peut être dévoré par un autre feu. Lorsque le Messie viendra, il punira les hommes d’avoir persécuté la Torah et rachètera le prix de son sang. |
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TC0139 | TE013172 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 11, p.11 du texte hébreu | L’empereur de Rome interrogea Rabban Gamliel sur la résurrection des morts." Comment des morts étant faits de poussière peuvent-ils vivre?" La fille de l’empereur lui répondit : " Il y a deux sortes d’artisans dans notre ville, celui qui crée à partir de l’eau et celui qui crée à partir de la terre, quel est le plus admirable ?" L’Empereur lui répondit :" Celui qui crée à partir de l’eau." Sa fille lui répondit :" Et Dieu a tout créé à partir de l’eau. Combien plus facile est-il de faire revivre des morts faits de poussière !" |
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TC0139 | TE013165 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 5a, pp.8-9 du texte hébreu | Alexandre le Grand arrive au royaume de Katsia, puis à Carthagène gouvernée par des femmes. Elles lui démontrent que vainqueur ou vaincu, la honte le couvrira de toute fa?on ; Admirant cette leçon de sagesse, il continue donc son chemin vers l’Afrique où on lui présente de la nourriture faite d’or, puisque c'est pour l’or qu’il est venu. Il assiste à un litige entre un homme qui a vendu son champ sans y soupçonner la présence d’un trésor et son acquéreur qui veut le lui rendre, le vendeur refusant de le reprendre, puisqu’il a vendu le champ avec tout ce qu’il contenait. Le roi ordonne de marier entre eux les enfants des plaignants et de donner le trésor en dot à l’épousée. Alexandre admire ce jugement: chez lui, le roi aurait fait exécuter les deux plaignants et confisquer le trésor. Le roi local explique alors à Alexandre que la lumière du soleil et la pluie de son pays natal n'existent que pour les animaux et non pour les hommes qui ne le méritent pas. |
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TC0139 | TE013171 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 10, pp 10-11 du texte hébreu | La fille de l’empereur de Rome dit à Rabbi Joshua : " Votre Dieu est un architecte, qu’il nous construise ici une tente ! " Elle devint lépreuse, et selon la coutume à Rome fut placée dans une tente sur la place publique. Elle supplia Rabbi Joshua d’être guérie de sa maladie, mais la réponse fut : " Notre Dieu donne, mais il ne reprend pas" . | |
TC0139 | TE016078 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 162 p 116. du texte hébreu | La fille du foreur de puits Nehumia était tombée elle-même dans un puits. On courut chez Rabbi Hanina ben Dossa pour qu’il prie pour elle. La première fois, il dit:" Elle va bien." La deuxième fois, il dit:" Elle va bien," . La troisième fois, il dit:" Elle est sortie du puits." Il s’avéra qu’un prodige avait eu lieu et que des personnages mystérieux l’avaient sauvée. Lorsqu’on demanda à Rabbi Hanina comment il le savait, il répondit que Dieu ne pouvait faire mourir par la noyade la fille du juste qui forait les puits pour donner de l’eau aux pélerins qui allaient à Jérusalem. | |
TC0139 | TE016051 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 135 p.93 du texte hébreu | Après la destruction du deuxième temple, Rabbi Yohanan ben Zakkai se promenait dans Jérusalem avec ses disciples lorsqu’il vit une mendiante ramasser des grains d’orge de sous les pattes de bêtes de somme. Il s’adressa à elle en lui demandant qui elle était, et elle lui dit qu’elle était la fille de Nakdimon ben Gurion, un homme très riche et très pieux. Il lui demanda où se trouvait l’argent de son père, et elle répondit qu’il l’avait perdu parce qu’il ne donnait pas assez d’aumônes. A sa suite, son beau-père avait perdu également son argent, et elle se retrouvait sans mari et sans ressources. Rabbi Yohanan la reconnut, la prit sous sa protection et la maria à un de ses disciples. | |
TC0142 | TE017903 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 24 | Un clerc séduit une jeune fille juive qui se retrouve enceinte. Par une ruse, le clerc convainc ses parents que son corps vierge va enfanter le messie qu’ils attendent. Il naît une fille qui est tuée immédiatement par un juif en colère. Le clerc ne se soucie pas de convertir la jeune femme. | |
TC0142 | TE018763 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 16, 1 | Le frère Christian de Himmerod, quand il était encore étudiant, fut logé une fois chez une matrone, dont la fille souffrait de la gale [scabies]. L'hôtesse demanda à Christian s'il savait quelque chose contre cette maladie. Il dit que non, mais la matrone insista : les étudiants savaient tant de choses! Vaincu, il lui donna la recette d'une pommade. Malgré le fait que cette pommade était sans utilité contre la gale, la fille retrouva immédiatement la santé, sans doute, grâce à la simplicité de Christian. | |
TC0142 | TE017931 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 6, 3 | Une mère apprend par le diable que sa fille a péché. Chassée par sa mère, elle va se confesser auprès du prêtre qui lui conseille de revenir auprès de sa mère. Purifiée par la confession, le diable ne l’accuse plus d’aucun péché. | |
TC0142 | TE019074 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 15 | Dans l’évêché de Trèves, mourut un chevalier Henri surnommé Nodus qui avait commis plusieurs crimes. Son fantôme apparut de nombreuses fois, en importunant surtout sa fille. Il était impossible de le chasser, ni avec le signe de croix ni avec l’épée. Finalement, on consulta l’évêque de Trèves qui proposa d'asperger la maison de la fille avec l'eau dans laquelle trempait un clou de la Passion. On le fit et le fantôme disparut. |
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TC0142 | TE019102 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 41 | Près de Cologne, un chevalier nommé Rudinger était tellement sous l’emprise du vin qu'il fréquentait les fêtes religieuses juste pour s’enivrer. Il mourut et apparut damné à sa fille, un pichet rempli de liquide brûlant à la main. Il dit que sa boisson était désormais de la poix et du soufre, puis il disparut. | |
TC0142 | TE017891 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 12 | Sur les conseils d’un paysan, un jeune homme ruiné a renié Dieu dans un pacte avec le diable. Il n’a cependant pas renié la Vierge Marie. Entré dans une église pour prier la vierge, la statue de Marie s’anime pour supplier l’Enfant-Jésus qu’elle a déposé sur l’autel. Plein de contrition, elle obtient pour lui le pardon. Témoin de la scène, le chevalier à qui il avait vendu et hypothéqué ses biens, lui propose d’épouser sa fille et de récupérer ainsi son héritage par la dot. |
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TC0142 | TE017933 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 8 | A Bonn, un diable incube séduit la fille d'un prêtre. Celle-ci se confesse à son père et perd la raison. Le pere envoie le fille loin au-delà du Rhin afin de lui refaire une santé. Pour se venger de lui avoir enlevé sa femme, le démon tue le père. | |
TC0142 | TE018568 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 26 | Le démon entra dans le corps d‘une fillette de cinq ans sur un mot de son père qui, irrité de la voir 'mâcher' du lait, l'envoya au diable. La fille n'en fut délivrée que plusieurs années plus tard, déjà adulte, quand on l'eut amenée à S. Pierre de Rome. | |
TC0143 | TE014302 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p.139, col. B - p. 140, col. A | Une fille d’un notable de Babylone était possédée par le démon. Son père, désespéré de la guérir, convoqua chez lui le disciple d’un saint ermite, sous prétexte de lui acheter des paniers. La fille gifla le jeune homme qui lui tendit l’autre joue. Le diable, ne pouvant tolérer une telle humilité, s’enfuit. ~ |
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TC0155 | TE016348 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 227 | Une jeune fille, poussée par le diable, séduit son père. La mère, ayant découvert l’affaire, est empoisonnée par sa fille. Son père découvre le crime et la fille l’empoisonne à son tour. Désespérée, elle devient prostituée. Un jour, elle entend dire par un prêtre que tous les péchés qui pouvaient être commis n’étaient rien si on les comparait à la miséricorde de Dieu. La fille lui demande d’entendre sa confession, mais le prêtre lui dit de venir le lendemain. La fille n'ose pas le contredire, mais se prosterne, en prière, et meurt de contrition. Le prêtre regrettant de lui avoir refusé la confession, prie pour elle quand il entend une voix disant qu’il valait mieux qu’elle prie pour lui. |
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TC0155 | TE016176 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 49 | Le roi Basile, né dans la pourpre, donne sa fille Arguire, très orgueilleuse et vaine, en mariage à un comte des Vénètes. Dieu punit ses péchés: elle commence à pourrir vivante. | |
TC0155 | TE016197 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 70 | Le chevalier Rudingerus s’enivre les jours de fêtes religieuses. Il meurt et apparaît damné à sa fille, un pichet rempli de liquide brûlant à la main. | |
TC0155 | TE016279 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 156 | Une femme très dévote à la Vierge Marie a une fille qui aime danser et s’amuser. Un jour, celle-ci va dans son jardin, où elle rencontre le diable venu pour emporter aux enfers la jeune fille qu'il appelle " sa servante fidèle" car elle a séduit des hommes par sa danse. Effrayée, la jeune fille récite l’Ave Maria et le diable, déçu, disparaît. | |
TC0155 | TE016086 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 98 | Un femme pieuse mourut en laissant une fille, elle aussi très dévote, qui priait beaucoup. Une nuit, la fille pria dans une église. Tout à coup elle eut peur et vit apparaître un cochon écorché crachant du feu. La fille prit la fuite mais entendit le cochon parler avec la voix de sa mère. Celle-ci confirma qu’elle était damnée pour ne pas avoir confessé ses péchés de jeunesse. La fille lui demanda quelles étaient les peines d’enfer. « La douleur de la séparation de Dieu et le désespoir », répondit la mère. La fille demanda ensuite quand le jugement avait lieu. La mère répondit: « Juste après la séparation et de l’âme et du corps ». Après ces paroles, le cochon parcourut l’église en laissant partout les traces de ses sabots et disparut. La fille raconta tout à son père spirituel. Celui-ci aspergea l’église d’eau bénite. | |
TC0155 | TE016327 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 206 | Un homme nommé Jean divise sa fortune entre ses trois filles. Peu de temps après, les filles perdent tout respect pour leur père. Celui-ci emprunte donc à un ami une grosse somme d’argent et en remplit un très beau coffret, en se laissant épier par ses filles. Ensuite, il restitue l’argent et annonce à ses filles qu’il leur laissera le contenu du coffret en héritage, à condition qu’elles prennent soin de lui. Les filles, convoitant le trésor, l’entourent de prévenances. Après sa mort, elles ne trouvent dans le coffret qu’une massue et une lettre avec ces mots : « Que chacun qui se soucie des autres plus que de soi-même soit frappé avec cette massue ! » | |
TC0157 | TE017456 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 123, p. 400, l. 20 – p. 402, l. 11 | L’impératrice Agnès, devenue moniale, fit ce récit à Pierre Damien à l’heure des vêpres. L’empereur Otton prit l’Italie à Bérenger, et il envoya en exil ses deux filles, en Allemagne. Comme elles étaient belles, beaucoup de princes du royaume d’Aldeheid briguaient leur main. Une des deux filles plaça deux jeunes poulets morts contre sa poitrine, et les y laissa pourrir. Quand les prétendants insistaient, elle desserrait son décolleté, et les voyait fuir cette odeur insupportable. À la fin, les deux filles entrèrent en religion. | |
TC0157 | TE017461 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 123, p. 405, l. 27 – p. 406, l. 30 | Agnès raconte cette histoire. Un homme chassait dans les montagnes des régions germaniques, dans la rigueur hivernale. Il trouva une mère et sa fille qui mourraient de froid dans la neige et il les prit pitié. Il convainquit son compagnon de les prendre en croupe, et ils les amenèrent à un moulin. Ils les laissèrent là avec chacune un habit chaud pour se protéger. Plus tard, cet homme se fit moine. Il tomba malade et, alors qu’il était mourant, il se plaignit des nombreux démons qui l’entouraient. Les autres frères priaient, mais rien n’y faisait. Alors, son compagnon lui rappela cette femme, et lui demanda si elle ne chassait pas les démons. C’est alors qu’il se sentit apaisé. Sa compassion passée lui apportait le salut présent. |
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TC0157 | TE017516 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 170, p. 251, l. 33 – p. 252, l. 29 | Richard prieur du monastère [de Saint-Barthélémy à Camporeggiano], fit ce récit. Un homme de la région de Pérouse, en mourant, légua ses possessions à ses deux fils et deux filles de sorte que chaque fils reçut deux sixièmes, et chaque fille un sixième. L’un des fils mourut, et l’autre non seulement récupéra sa part, mais s’attaqua à celles de ses sœurs. Le cas fut porté devant la cour. Un prêtre prit la cause du frère, qu’il savait mensongère, mais au moment où il prêtait serment sur les évangiles, un serpent se présenta et se roula autour du livre, dénonçant de manière évidente la fausseté du serment. Le prêtre abjura immédiatement. Un oncle qui avait aussi pris faussement le parti du frère, en quittant la cour, tomba dans un trou avec son cheval, et fut écrasé par l’animal, de sorte qu’il se trouva aux portes de la mort. La justice divine est évidente dans ce cas. |
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TC0158 | TE016701 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 251 | Le médecin qui donne à la fille du roi une drogue pour la faire grandir subitement.– Un médecin prétend connaître une drogue qui fait grandir instantanément les enfants; sommé de faire grandir la fille du roi, il cache la fille et va chercher la drogue dans des pays lointains; il revient au bout de douze ans et montre au roi sa fille devenue grande. | |
TC0158 | TE016463 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 36 | La tortue qui emmène dans sa demeure un singe pour lui ravir son foie.– La fille d'un roi a été promise en mariage à un homme; mais le frère aîné étant survenu, le roi le préfère à son cadet et veut lui donner sa fille; le frère aîné refuse et la jeune fille s'écrie : «Puissé -je devenir un être démoniaque et malfaisant pour dévorer le foie du frère aîné!»Dans le cycle des naissances et des morts, le frère aîné devient un singe; la fille et le frère cadet deviennent tous deux des tortues. La tortue femelle, étant malade, songe à manger le foie du singe. Son mari va le lui chercher; le singe, afin d'échapper au danger que lui fait courir la tortue en le portant à travers un cours d'eau, déclare qu'il a laissé son foie suspendu à un arbre; la tortue retourne au rivage et le singe sauvé la nargue au sujet de sa crédulité (cf. n° 425). | |
TC0158 | TE016477 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 50 | Un fils de nâga, saisi par un charmeur de serpents, danse pour la foule sous la forme d'un nâga.– Par l'entremise d'une tortue, la fille du roi Angada épouse un roi nâga. Le fils de cette union renonce à monter sur le trône à la mort de son père et mène une vie ascétique sous la forme d'un serpent; il est saisi par un charmeur de serpents qui l'oblige à danser pour amuser la foule; il est délivré par son grand-père maternel le roi Angada. |
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TC0158 | TE017033 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 491 | Origine du nom de Çâriputra .– Le brahmane Mathara a une fille nommée Çârî et un fils nommé Kosthila. Il est vaincu dans la discussion par un brahmane étranger nommé Tisya qui est venu avec une lumière sur la tête et une feuille de cuivre sur le ventre; il lui donne sa fille en mariage. Çâriputra est le fils de Çârî; mais son vrai nom est Upatisya, nom qui donne à entendre que cet enfant sera supérieur à son propre père Tisya. Kosthila, vaincu dans la discussion par sa sœur Çârî, quand celle-ci était enceinte, s'exile de peur d'être vaincu plus tard par son neveu; il n'est autre que Dîrghanakha, l'ascète aux longs ongles (cf. 66 et 121). |
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TC0158 | TE016893 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 402 [B] | La fille qui se vante de devoir à ses actes antérieurs tout ce qui lui arrive d'heureux.– Une fille du roi Prasenajit se vante de devoir son bonheur à ses actes antérieurs. Irrité, son père la marie à un mendiant qui se rend avec elle à l'endroit où vivaient autrefois ses parents. La terre se creuse et un trésor apparaît (cf. n° 95). |
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TC0158 | TE016892 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 402 [A] | La fille très laide du roi Prasenajit devient très belle après avoir invoqué le Buddha.– Une fille très laide du roi Prasenajit a été mariée à un jeune homme pauvre de bonne famille; sa laideur est cause de plusieurs ennuis pour son mari; elle invoque le Buddha qui lui apparaît; elle l'admire et aussitôt elle devient d'une beauté merveilleuse. |
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TC0158 | TE016672 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 225 | L'épouse stérile qui tue le fils d'une concubine.– Une épouse stérile est jalouse d'une concubine qui a eu un fils; elle tue ce dernier en lui enfonçant subrepticement une aiguille dans le crâne. La concubine meurt de chagrin après avoir fait un vœu destiné à assurer sa vengeance; à sept reprises donc, elle renaît comme fille de l'épouse et meurt prématurément causant ainsi à sa mère un profond chagrin. Elle se transforme enfin en un serpent qui veut faire périr l'épouse; mais un çramana les réconcilie. |
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TC0158 | TE016818 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 364 | Les cinq fils de devas et la fille de devî.– Cinq fils de devas expriment en gâthâs de plus en plus enflammées le trouble que leur amour pour une fille de devî a jeté dans leur cœur. | |
TC0158 | TE016614 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 170 | La fille du notable qui devint une truie.– Le Buddha ayant rencontré une truie et ses petits qui se vautraient dans une fosse expose à Ananda que cette truie avait été jadis une jeune fille curieuse d'apprendre le sens de la destinée humaine, mais que nul maître compétent n'avait pu l'instruire. | |
TC0158 | TE016807 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 353 | Le brahmane et sa fille.– Un brahmane se livre à des attouchements obscènes sur sa propre fille; désespoir de celle-ci. | |
TC0158 | TE016988 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 446 | Le chien qui renaît dans la condition de fille du roi des Parthes.– Un chien est devenu l'ami d'un çramana; il renaît dans la condition de fille du roi des Parthes; cette fille épouse l'ambassadeur du roi des Yue-tche et persuade à son mari de favoriser la religion bouddhique. | |
TC0158 | TE016989 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 447 | La fille du roi qui voulait qu'on lui fît un diadème avec les bulles de l'eau.– La fille du roi ayant déclaré qu'elle se tuerait si on ne pouvait lui faire un diadème avec les bulles de l'eau, son père obtient d'un artisan qu'il accomplisse ce travail; mais celui-ci prie la jeune fille de choisir les bulles elle-même. Comme elle ne parvient pas à les saisir, elle renonce à sa fantaisie et demande une couronne d'or. |
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TC0158 | TE016814 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 360 | L'esclave devenu brahmane.– Un esclave fugitif se fait passer pour un brahmane et épouse la fille d'un savant docteur. Mais son ancien maître le reconnaît et enseigne à la femme du faux brahmane une gâthâ qui mettra instantanément son mari à la raison quand il se plaindra de la nourriture qu'on lui donne. |
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TC0158 | TE017012 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 470 | L'homme qui comprend le langage des animaux.– L'homme qui comprend le langage des animaux fait trouver dans le nid d'une hirondelle le cheveu d'une fille de nâga. Par le stratagème de la flèche lancée, il s'empare du chapeau qui rend invisible, des souliers qui permettent de marcher sur l'eau, du bâton qui frappe à mort; il peut alors aller chercher la fille du nâga, puis tuer le roi, s'emparer de son trône et épouser la fille (cf. n°s 277 et 477). |
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TC0158 | TE016525 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 95 | L'horoscope de Fille-lune.– La fille d'un roi qui était si belle qu'on l'avait surnommée «Fille-lune» se vante de devoir tout ce qui lui arrive d'heureux à son propre karma , et non à son père. Irrité, celui-ci la chasse après l'avoir mariée à un mendiant. Le mari et sa femme arrivent dans un royaume dont le roi vient de mourir. Leur horoscope étant bon, on leur offre la royauté. Le père de la femme étant allé rendre hommage au nouveau roi, trouve, à sa grande stupéfaction, que la reine n'est autre que sa propre fille; il reconnaît qu'elle avait raison d'attribuer son heureuse chance à l'effet de ses actes antérieurs. | |
TC0160 | TE017238 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°55 | C’est de sainte Eufrosine. Un prudhomme se marie à une femme de haut lignage, très pieuse mais stérile. Très malheureux, ils prient Dieu de leur donner un fils pour tenir leurs biens après leur mort. Ils entendent parler d'un saint abbé et lui demande de prier pour eux. Dieu entendit la prière et leur donna une fille, appelée Eufrosine. A l'âge de 12 ans, sa mère meurt et son père la met à l'école. Elle devient une si bonne clergesse que sa renommée grandit et que tous les jeunes hommes souhaitent l'épouser. Lorsqu'un homme puissant désire l'épouser, Euphrosine demande à un moine de rentrer dans son abbaye. Il lui propose alors de la cacher en lui changeant ses vêtements et en lui coupant les cheveux. Une fois, dans l'abbaye (elle dit venir du palais de l'empereur Théodose, on la confie à un frère nommé Agapitus. Son père la fait chercher partout, sans succès. Il va alors trouver l'abbé pour lui demander de prier Dieu afin de retrouver sa fille. Ils prient et jeûnent une semaine entière mais Dieu ne leur annonce rien. Alors le père rentre chez lui et suit les conseils de l'abbé, à savoir vivre de bonnes œuvres et de charité afin que Dieu lui envoie un signe. Mais il retourne voir l'abbé car sa souffrance est trop forte. Celui-ci lui propose de discuter avec un moine très spirituel. Le père accepte sans savoir qu'il s'agit de sa fille. Elle lui promet qu'il reverra sa fille avant qu'elle meure. Cette visite la touche tant, qu'elle tombe malade. Un jour, son père se rend de nouveau à l'abbaye et demande à voir le moine. On lui annonce qu'il est malade et celui-ci se désole de voir que les promesses qu'il lui a faites n'ont pas été encore exaucées. A ces mots, elle lui demande de réfléchir sur Jacob qui a perdu son fils Joseph et de revenir 3 jours après. Elle lui dévoile alors son identité et lui dit : " Vous êtes Panuce, mon père" . Elle lui demande de l'enterrer. |
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TC0160 | TE017428 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°112 | A Laon, une femme, qui aime l'enfant de sa fille comme sa propre fille, est mal vue de ses voisines. Ne supportant plus les diffamations de sa voisine, elle tue l'enfant. Elle souhaite se repentir de son crime et se confesse à un prêtre. La chose est dénoncée au représentant temporel de l'abbé et elle est condamnée à être brulée vive. Mais avec l'aide de la Vierge Marie, elle demeure vivante au milieu des flammes alors que tout brûle autour d'elle. Le feu est ravivé mais Jésus Christ la protège à son tour. Devant ce miracle, la femme est ramenée à l'église mais elle meurt peu après. Cet exemple montre que c'est noble vertu de se confesser et de servir la Vierge Marie. | |
TC0160 | TE017214 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°31 | La Vierge Marie, accompagnée de demoiselles, apparaît à une jeune fille. Elle lui demande si elle souhaite rester avec elle et vivre pour la servir. La jeune fille répond positivement et Marie lui prodigue de ne pas vivre légèrement et de se garder des danses et des rires du monde. Elle lui annonce que dans 31 jours sa compagnie de demoiselles viendra la chercher. Les parents de la jeune fille la trouvent bien changée et s’en émerveillent. Au 25ème jour, une fièvre la prend et au 30ème jour, Marie apparaît et l’emmène avec elle. | |
TC0162 | TE017760 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XX, 37 | COMMENT DES PARENTS, POUR AVOIR CONVOITÉ DES RICHESSES, PLEURENT LEUR FILLE QUI A ÉTÉ DÉVORÉE PAR UN DÉMON.– La fille d’un miroitier, charmante et en âge d’être mariée, est courtisée par tous les fils de familles respectables des environs. Mais les parents n’acceptent aucune demande de mariage. Cependant, un prétendant envoie chez eux trois voitures chargées d’immenses richesses. Les parents, dévorés par la soif de l’or, accèdent à la demande de l’homme. Lors de sa première visite, celui-ci se rend dans l’alcôve de la jeune fille, et la possède. Vers minuit, elle crie plusieurs fois qu’elle a mal. Ses parents l’entendent, mais pensent que lors d’une première union, la douleur est normale, et ils se rendorment. Le lendemain, quand ils viennent réveiller leur fille, ils ne trouvent sur le lit que sa tête et un seul doigt au milieu d’une mare de sang. Les parents éplorés découvrent que le trésor du mari est devenu un amoncellement d’os de chevaux et de bœufs, et que les voitures se sont transformées en arbres à poivre. Ils comprennent que leur fille a été dévorée par un démon métamorphosé en humain et pleurent amèrement. Plus tard on célèbre le rituel bouddhique pour cette jeune fille. Ainsi il ne faut pas convoiter les richesses et être dévoré par la cupidité ! |
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TC0163 | TE018114 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 50. | UNE MÈRE QUI JALOUSE SA FILLE VOIT SES DOIGTS SE TRANSFORMER EN SERPENTS.– Une femme qui a déjà eu une fille d’un premier mari vit avec un homme dans la force de l’âge. Mais la femme, d’un âge plus avancé, décide de se retirer dans une petite chambre pour invoquer paisiblement le Bouddha. Elle demande à l’homme de ne pas se lier à quelqu’un du dehors, mais de vivre avec la fille de son premier lit. L’homme est stupéfait, mais devant l’insistance de sa femme, il l’installe au fond de la maison, et vit avec la fille. De temps à autre, il va voir sa femme pour subvenir à ses besoins. Il vit ainsi avec sa nouvelle femme pendant des années. Un jour, alors que le mari est sorti pour ses affaires, l’épouse vient trouver sa mère, et converse tranquillement avec elle. Mais la mère semble très préoccupée. Elle avoue à sa fille qu’elle souffre de sa situation. En effet, elle se retrouve seule, elle épie son mari et sa fille pendant le jour, et supporte difficilement de voir son mari se comporter comme un étranger. Elle a conscience que c’est elle qui a engendré cette situation. Et c’est sans doute suite à sa mauvaise conduite que les pouces de ses deux mains se sont transformés en serpents. A cette vue, sa fille tressaille, et sans un mot coupe ses cheveux et se fait nonne. Quand l’homme revient et voit cela, il se fait moine à son tour. Sa première femme abandonne son état et se fait nonne également. Ainsi vivent-t-ils tous les trois, s’adonnant à de pieux exercices. La mère, grâce à ces supplications, voit peu à peu les serpents disparaître et ses mains redevenir comme avant. Plus tard elle vit en mendiant dans la capitale. Quand les femmes éprouvent de la jalousie envers les autres, elles subissent fréquemment la rétribution de ce grave péché. Mais un traité dit que, commettrait-on de graves péchés, la moindre pensée de la repentance suffit pour qu’ils ne deviennent pas des actes à la rétribution inéluctable. |
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TC0163 | TE018161 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 92. | LA FILLE DE TACHIBANA NO ISSÉI SE REND SUR LES LIEUX DE SON EXIL.– La fille de Tachibana no Isséi ne supportant pas le départ de son père en exil veut partir avec lui. Malgré le refus catégorique des officiers de l’escorte, la jeune fille suit le cortège secrètement chaque nuit, relais après relais. Après un voyage très difficile, affaiblie et amaigrie, elle finit par rejoindre son père. Peu de temps après son arrivée son père meurt et la jeune fille s’acquitte jour et nuit de ses derniers devoirs. Tous éprouvent compassion et chagrin à son égard et nombreux sont ceux qui la vénèrent et nouent un lien [Un lien de salut que l’homme cherche à établir avec le Bouddha par l’intermédiaire d’un saint homme] avec elle. Après quelque temps, la jeune fille dit au gouverneur qu’elle veut obtenir la grâce de l’empereur pour son père défunt, rapporter à la capitale ses restes et lui rendre les derniers devoirs de piété filiale. Le gouverneur, ému par l’exposé des faits, donne son consentement. Pleine de joie, la fille remonte à la capitale avec la boîte contenant les cendres de son père suspendue à son cou. Ainsi on parvient toujours, hier comme aujourd’hui, à réaliser ce que l’on a sincèrement conçu avec une ferme volonté. |
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TC0163 | TE018093 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 31. | UNE DAME SE REND AU TENNÔ-JI ET SE JETTE À LA MER.– Une mère et sa fille sont dames de compagnie chez une personne de naissance princière. Après quelques années, la fille meurt. Sa mère est extrêmement affligée et sa douleur ne fait que croître au fil des ans. La femme ne peut restreindre les manifestations de sa tristesse, même lorsque les circonstances l’exigent. Or, au début de la troisième année, la dame d’atour, sans avertir quiconque, quitte la ville avec sa jeune servante qui se charge de son sac dans lequel se trouvent quelques vêtements et un coffret. Elles finissent par arriver toutes deux au Tennô-ji. Elles logent chez un habitant à qui la dame explique qu’elle a l’intention de rester sept jours pour accomplir l’invocation au Bouddha, et offre à son hôte un vêtement. Chaque jour la dame d’atour fait ses dévotions, et fait offrande au reliquaire du coffret et de deux vêtements. La septaine accomplie, l’hôte pense que la dame va repartir, mais celle-ci se sentant merveilleusement purifiée, décide de rester encore sept jours. Après ce temps écoulé, elle dit à son hôte qu’elle veut encore prolonger son séjour d’une semaine. Elle lui donne de nouveau un vêtement. Mais l’homme tente de refuser son cadeau, disant qu’il en a suffisamment mais elle le force à accepter. Elle invoque ainsi le Bouddha pendant trois semaines. Puis elle demande à son hôte de la conduire, avant son départ, à la baie de Naniwa. L’homme la guide sur la plage. Là, ils embarquent et tout en ramant, l’hôte mène la dame ça et là. Se trouvant loin au large, la dame reste tournée vers l’ouest, en invoquant le Bouddha, et d’un bond se jette dans la mer. L’homme horrifié tente de la sauver, mais la dame a coulé comme une pierre. Une nuée apparaît alors et recouvre la barque, accompagnée d’un parfum suave. Profondément ému l’homme rejoint le rivage, où des gens se sont assemblés, intrigués par un nuage violet au large. A son retour, l’homme trouve dans son logis des écrits de la dame dans lesquels elle décrit des songes. A la fin de chaque semaine, elle a vu des Bodhisattvas venir la chercher. Ainsi, le septième jour de la troisième septaine, elle a vu Amida avec le cortège des bodhisattvas venir la chercher. |
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TC0163 | TE018133 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 67. | LA FILLE DE SAIGYÔ QUITTE LE MONDE.– Avant de quitter le monde, le moine Saigyô donne sa fille à son frère cadet et lui demande de veiller sur elle. Quelques années plus tard, le moine, ayant à faire près de la capitale, vient observer discrètement la fillette et est ému à la vue de sa fille habillée d’une vilaine robe et jouant dans la cour de la maison du frère cadet avec quelques garnements. Mais celle-ci est effrayée lorsqu’elle aperçoit le moine et se réfugie dans la maison. Bien plus tard Dame Renzei, fille du seigneur de la neuvième avenue, propose à la mère de la fillette de l’adopter. Celle-ci accepte et Saigyô est rassuré de savoir sa fille entourée de tendres soins. A l’âge de quinze ou seize ans, la jeune fille devient chambrière au service d’un gouverneur, époux d’une sœur cadette de la mère adoptive. Saigyô se rend secrètement dans une maison proche de la résidence du gouverneur et fait mander sa fille. La jeune fille juge la demande du messager suspecte, mais, curieuse de rencontrer son père, elle quitte la résidence et suit le messager jusqu’au lieu de rendez-vous. Là, émue par l’aspect misérable du moine, elle vide son cœur et s’entretient avec lui. En voyant sa fille aussi belle et épanouie, il lui demande de l’écouter. Il dit qu’il l’a choyée dès sa naissance et a toujours espéré pour elle de la voir entrer au service d’une impératrice ou à quelque personne de naissance princière. Il ne pensait pas la voir ainsi préposée à l’entretien dans une maison de deuxième ordre. Alors il souhaite maintenant que sa fille devienne nonne, qu’elle s’établisse près de sa mère, et qu’elle se consacre au service du Bouddha. La fille de Saigyô réfléchit longuement, puis accepte. Elle n’informe personne de sa décision et la veille de son départ, elle dit qu’elle veut se laver les cheveux. Dame Renzei s’étonne mais pense que celle-ci prépare sans doute un pèlerinage, et la laisse faire. Le lendemain la fille du moine prétexte une affaire urgente chez sa nourrice. Dame Renzei fait préparer une voiture pour l’y conduire. Au moment d’y prendre place la fille du moine revient sur ses pas et regarde intensément le visage de la Dame avant de partir. Sans nouvelle depuis plusieurs jours, la Dame finit par apprendre la vérité par la nourrice. Elle verse des larmes de dépit car elle a toujours traité cette enfant comme sa propre fille. Mais elle est malgré tout attendrie quand elle se rappelle que la jeune fille est revenue la dévisager longuement avant de partir. Sans doute avait-elle le cœur serré de cette séparation. La jeune fille se fait nonne et rejoint sa mère qui a déjà renoncé au monde et elle pratique l’ascèse avec elle. Par la suite Dame Renzei pratique la voie de façon admirable en peignant quotidiennement. On dit qu’elle a réalisé une image du Bouddha, figure qui apparaît dans le ciel quand la vie de la Dame touche à sa fin. |
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