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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: fleur | flower | Blume | flor | fiore
39 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002715 | Jordanus de Pisis | Esempi : 85 | Sainte Cécile et Valérien. Un ange portant une couronne de fleurs apparaît à sainte Cécile et Valérien. | |
TC0010 | TE000870 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 105, 1 | Ce ne sont pas les biens de ce monde, mais ceux du paradis, qui sont honorables. À Bourges, des gens qui étaient menés au gibet eurent l’idée saugrenue de demander que leur tête soit couronnée de fleurs. | |
TC0011 | TE002922 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 47a (3) | Malgré les épines des lys, l’homme aime en humer le parfum, tout en évitant ses épines. Ainsi, il faut éviter la vie épineuse du prélat et recevoir la doctrine parfumée de Dieu. Malgré les épines de la richesse, le prélat avare produit des lys quand il profère la parole de Dieu. Ce parfum des lys attire l’homme vertueux, mais fait fuir les serpents et les " hommes pécheurs " (homines serpentini). | |
TC0011 | TE002921 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 47a (2) | Les abeilles butinent les fleurs et délaissent le reste de la plante : il en est ainsi de l’homme qui doit garder la doctrine et laisser de côté la " conversatio ". Ce qui peut s’appliquer au prélat orgueilleux qui est comme une plante produisant une fleur quand il prononce la parole de Dieu. | |
TC0011 | TE002888 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 18b-19a (1) | L’arbre produit des feuilles, des pierres précieuses, des fleurs et des fruits : respectivement les symboles des bonnes paroles, des bonnes pensées, des bonnes volontés et des bonnes oeuvres. | |
TC0021 | TE003982 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 55 | Des larrons épiaient un moine qui disait son chapelet; ils voient sa bouche produire des roses que recueillent deux jeunes filles. | |
TC0036 | TE006660 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 21 | Peu de temps avant la Nativité, Matthieu d’Albano, mourant est le témoin privilégié d’une vision céleste le concernant. Ses compagnons l’entourent en chantant les louanges nocturnes quand l’âme de Matthieu est ravie par le ciel aux choses humaines, le rendant insensible. Le frère Pons, moine clunisien et ami de l’évêque d’Albano, entame alors la lecture de la Passion selon Matthieu, Marc et Luc. Mais alors qu’il achève sa lecture, l’évêque revient à lui et lui enjoint de lire aussi la Passion selon saint Jean. Une fois celle-ci terminée, Matthieu l’en remercie et lui promet de lui raconter le lendemain la vision céleste dont il a été témoin pendant sa brève mort. Au matin, Pons et ses compagnons sont présents. Matthieu leur révèle que la nuit précédente, tandis qu’il était mort, il s’était retrouvé face à la Vierge Marie et son fils Jésus Christ. Celui-ci avait accordé à l’évêque de voir la place qui l’attendait auprès de lui après sa mort. Ses compagnons, émerveillés et curieux de son récit le questionnent d’avantage sur ce qu’il a vu. Mais Matthieu peut difficilement décrire les joies célestes, mais surtout il regrette de ne pas avoir demandé au Seigneur le sort à venir de Cluny. Pons le rassure et lui dit qu’il pourra bientôt intercéder pour la communauté auprès du fils de Dieu. Le soir Mathieu reçoit la visite de Guillaume, évêque de Palestrina. A celui-ci, Matthieu révèle qu’il a été visité la nuit précédente par un homme vêtu de blanc qui l’avait mené à travers une prairie merveilleuse vers le Seigneur. Ensuite, un moine de Cluny, Jean, chapelain du pape, (qui deviendra Jean III, évêque de Pérouse), se présente devant Matthieu. Celui-ci lui dit que son heure n’était pas encore venue : il lui a été accordé de mourir le jour de la Nativité du Christ.Tous ces signes que Dieu lui envoya étaient des récompenses pour sa vie parfaite et des exemples pour les autres. |
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TC0131 | TE008673 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 572, 1-12 | LES FRUITS CUEILLIS EN FLEURS. 1/ Un homme paria qu’il emplirait plus de sacs avec les fruits de son jardin que son voisin. 2/ Quand son jardin fut en fleurs, il mit toutes les fleurs dans un sac parce qu’il avait déjà vu son jardin fleurir sans produire de fruit. 3/ Son voisin prit le risque d’attendre jusque vers la saint Remi, quand les fruits sont gros et mûrs. 4/ Il n'avait pas assez de sacs pour y mettre tous ses fruits, parce qu’il avait attendu leur maturité. 5/ Comprenons que nous sommes tous créés par Dieu pour avoir joie et bonheur, noblesse et richesse, une part légitime et abondante de tous les biens, mais seulement en paradis. 6/ Celui qui ne désire avoir tous ces biens qu’ici-bas et avant sa mort, il ressemble à celui qui cueillit son fruit avant qu’il soit mûr. 7/ Pas plus qu’il ne put emplir son sac le coeur de l’homme ne peut être rempli de plaisirs terrestres. 8/ Celui qui dans le temps prend ces plaisirs terrestres, il gaspille et détruit plus de cent ans des joies éternelles, 9/ comme faisait cet imbécile qui mit les fleurs de son jardin dans un sac où elles se réduisaient à rien à mesure qu’il les y mettait. 10/ Je pense que nous devons refuser pour l’amour de Dieu ces plaisirs passagers; ainsi nous aurons au ciel nos coeurs remplis des joies éternelles; 11/ c'est ce que faisait le sage voisin qui ne put avoir assez de sacs pour sa récolte parce qu’il avait attendu la maturité. 12/ Supportons donc sans murmurer nos épreuves, car ce sont les fleurs qui nous donneront au ciel les consolations éternelles. |
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TC0131 | TE009093 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 401, 1-2 | L’EUPHORIE DU MOURANT. 1/ Ceux qui ne reconnaissent pas leur péché ressemblent le malade qui délire: 2/ Il a le chaperon sur la tête, il se meurt, et ne considère pas qu’il est malade. | |
TC0131 | TE007921 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 289, 1-10 | MARTYRE DE SAINTE DOROTHEE. 1 Celui qui fait pour Dieu ce qu’il peut, Dieu fait pour lui ce qu’il veut. 2 Nous disons cela à propos d’une bonne vierge appelée sainte Dorothée de Cappadoce, qu’un persécuteur voulait forcer à abandonner sa foi et sa virginité, deux vertus qu’elle gardait pour l’amour de Dieu. 3 Elle disait à ce persécuteur que son ami Jésus-Christ la conduirait dans son jardin et lui donnerait des roses et des "pommes grenades". 4 L’un de ses persécuteurs lui dit: "Hé, Dorothée, quand tu seras dans le jardin de ton ami, tu seras gentille de m'envoyer des roses et des grenades". Il disait cela pour se moquer d’elle. 5 Elle répondit: "C'est entendu, je t'en enverrai". Et sur le champ un ange lui apporta trois roses et trois pommes grenades dans un petit panier et elle l’envoya les porter à ce persécuteur. 6 En les recevant, il leva les yeux au ciel avec recueillement et dit qu’il voulait devenir chrétien. 7 Un autre persécuteur lui dit: "Il t'en faut si peu?" Il répondit: "Ce n'est pas peu! 8 As-tu vu souvent des roses fraîches et des pommes grenades en février? 9 Tu vois bien que c'est manifestement un miracle". Et il courut au martyre. 10 C'est ainsi que lui et sainte Dorothée rendirent saintement leur âme à Dieu par le martyre. |
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TC0131 | TE008866 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 686, 1-4 | INVENTION DU CORPS DE SAINT ETIENNE. 1/ Un des compagnons de saint Etienne apparut la nuit à un prêtre par trois fois. 2/ Il le chargea de dire à l’évêque de faire exhumer le corps de saint Etienne et ceux de ses compagnons qui étaient enterrés avec lui. 3/ On trouva son sépulcre plein de roses vermeilles et les autres pleins de roses blanches et de safran. 4/ Dieu montra là qu’il sait assurément honorer ses amis au ciel, puisque sur terre il sait leur faire un tel honneur. |
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TC0131 | TE007947 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 315 | QUATRE SORTES D'ARBRES. 1/ On voit ici quatre sortes d’arbres qui représentent des personnes de quatre sortes correspondant à la nature de ces quatre arbres. 2/ Il y a des arbres qui ne fleurissent ni ne portent de fruit; il y en a d’autres qui fleurissent sans porter de fruit. 3/ Le figuier porte ses fruits sans avoir fleuri; et il y a nombre de bons arbres qui font fleurs et fruits. 4/ L’arbre qui n'a ni fleurs ni fruits représente certains pécheurs qui ne font aucun bien, ni à eux-mêmes ni aux autres. 5/ L’arbre qui fleurit sans fructifier représente les hypocrites, qui font semblant d’être bons et ne le sont pas. 6/ Le figuier qui fructifie sans fleurir désigne les bonnes gens dont le coeur est bon et qui n'en font pas étalage. 7/ Mais les arbres qui produisent fleurs et fruits représentent ceux qui sont bons dedans et dehors, 8/ en moeurs, en manières, en façon de vivre et en propos édifiants, qui amènent les autres à aimer Dieu. 9/ Ces gens-là fleurissent et produisent des fruits qui les feront vivre dans le bonheur éternel avec Dieu. | |
TC0136 | TE009868 | anon. | Rothschild Canticles : 6 | En allant assister au martyre des chrétiens, une jeune fille dit à un sarrasin qu’elle va rendre visite à son bien-aimé. Il lui demande de prier celui-ci de lui faire envoyer un panier de roses. Le bien-aimé est le Seigneur; après le martyre de la jeune fille, il envoie effectivement des roses au sarrasin, qui se convertit et subit à son tour le martyre. |
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TC0137 | TE012464 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 2 | Le moine qui savait seulement l’Ave Maria. Un chevalier se fait moine, mais ne réussit pas à apprendre une autre prière que l’Ave Maria. Après sa mort sur sa tombe pousse un arbre (ou selon d’autres un lys), et sur ses feuilles sont écrites les paroles Ave Maria. Les confrères en creusant découvrent que l’arbre a ses racines dans le coeur du moine et sort par sa bouche. | |
TC0137 | TE012609 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 124 | La couronne de roses. Le roi de France était à table avec ses fils et avec Jean de Vercelle, Maître de l’Ordre des Frères Prêcheurs; le roi posa une couronne de roses qu’il avait sur sa tête sur celle de Jean de Vercelle. À son tour, celui-ci, après l’avoir gardée un moment, la passa au fils aîné du roi, en expliquant qu’il la lui avait passée en respectant la hiérarchie, sans offenser aucune des personnes présentes. | |
TC0138 | TE020075 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 936 | Médisances sur une pieuse femme soignante un vieux moine malade. | |
TC0138 | TE019152 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 100.9 | 12 sages démontrent la sottise de l'avarice. 9. Un fou préfère un denier tiré de la boue à un florin tiré des fleurs. | |
TC0138 | TE020179 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 820A | Vision d'Esdras: un jeune homme donne de palmes contre des fleurs. Ce jeune homme est le Christ accueillant les Élus. | |
TC0138 | TE019922 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 781 | La dévotion apparaît à un jeune homme sous les traits d'une jeune fille. | |
TC0138 | TE019258 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 203 | La fleur de lys offert aux écoliers. | |
TC0148 | TE015499 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1105 | COURONNEMENT DE CÉCILE ET DE SON MARI. — Un ange apporta à Cécile qui avait longtemps jeûné, ainsi qu’à son époux, deux couronnes de roses et de lis qui ne se fanèrent jamais. | |
TC0148 | TE015500 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1106 | COURONNEMENT DE SAINT PIERRE. — Les chrétiens qui assistaient à la passion de saint Pierre en pleurant virent sa croix entourée d’anges portant des couronnes de lis et de roses. | |
TC0155 | TE016158 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 30 | Un pauvre malade est reçu dans le lit d’une noble femme nommée Anne. Au retour du mari, il disparaît en laissant le lit couvert de fleurs en plein hiver. | |
TC0158 | TE016676 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 229 | Le roi qui s'éprend d'une femme d'après son portrait.– Un roi fait prendre une femme mariée dont il est devenu épris après avoir vu son image peinte par un artiste; devenue reine, cette femme fond en larmes en respirant une fleur qui lui rappelle le parfum de son premier mari. Ce dernier est entré en religion : le roi le fait chercher et il est obligé de constater que son corps exhale, en effet, un parfum merveilleux. | |
TC0158 | TE016510 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 83 | Le sûtra du Mânava qui étendit sa chevelure sous les pas du Buddha.– Un jeune étudiant (mânava) triomphe dans une discussion avec des brahmanes en pays étranger; on lui donne cinq cents pièces de monnaie, mais on refuse de lui accorder la jeune fille qui avait été promise au vainqueur. Le Mânava continue sa route; la jeune fille part d'elle-même à sa poursuite, mais elle ne peut le rejoindre et, arrivée dans le royaume de Dipavati, elle entre dans le palais du roi avec la charge d'approvisionner ce palais de fleurs. Le Mânava la rencontre et lui achète cinq fleurs; il offre celles-ci à Dipamkara Buddha en même temps qu'il étend sa chevelure sur le sol pour que le Buddha puisse traverser un endroit humide sans se souiller les pieds; il reçoit ensuite la prédiction qu'il deviendra plus tard Çâkya le Tathâgata. |
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TC0158 | TE017040 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 498 | Les dix rêves du roi Prasenajit .– Le roi Prasenajit a vu en rêve dix choses : 1° trois jarres réunies; les deux jarres latérales étaient pleines de vapeurs qu'elles se passaient de l'une à l'autre, mais la jarre du milieu restait vide: 2° un cheval qui mangeait par la bouche et par le fondement; 3° un petit arbre qui portait des fleurs; 4° un petit arbre qui produisait des fruits; 5° un homme qui fabriquait une corde; derrière l'homme se trouvait un mouton; le maître du mouton mangeait la corde; 6° un renard assis sur un lit d'or et mangeant dans de la vaisselle en or; 7° une grande vache qui tétait un veau; 8° quatre bœufs qui venaient en mugissant des quatre côtés de l'horizon pour se battre entre eux; 9° un grand étang où l'eau était trouble au milieu et claire sur les bords; 10° un grand torrent qui coulait absolument rouge. Le Buddha explique ces dix rêves et rassure le roi au sujet des présages qu'ils annoncent (cf. n° 359). |
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TC0158 | TE017041 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 499 | Sûtra prononcé par le Buddha au sujet de l'Avadâna concernant «Fille de Manguier » (Amrapâlî) et K'i-yu (Jîvaka).– Fille de Manguier, pour avoir, dans une vie antérieure, offert une mangue et un bol d'eau au Buddha Kâçyapa, renaît dans la fleur d'un manguier magique qui porte à son sommet un étang d'eau pure. Sept rois se disputent les faveurs de Fille de Manguier que le brahmane, possesseur de l'arbre, a fait enfermer dans une tour. Le roi Bimbisâra entre dans le jardin par un aqueduc, monte dans la tour, séduit Fille de Manguier et lui laisse, en attestation, son anneau d'or, en lui déclarant que si elle a une fille, elle peut la garder, mais que, si elle a un fils, elle doit le lui apporter. Elle s'enferme dans la tour et, par la suite, met au monde un garçon, Jîvaka, qui tenait dans sa main un sac d'aiguilles à acupuncture. Au moyen de l'anneau, Jîvaka, ayant atteint l'âge de huit ans, se fait reconnaître par le roi Bimbisâra, qui le nomme prince héritier. Il refuse cet honneur et demande à faire des études de médecine avec le fameux Pingala. Il fit partout des cures merveilleuses (cf. n° 189, t. II). |
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TC0158 | TE016872 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 398 | Le cheval intelligent.– Un cheval intelligent, donné d'abord à un maître potier, est ensuite acheté par le roi Brahmadatta; ce cheval sauve le roi en traversant un étang sur des fleurs de lotus. | |
TC0158 | TE016655 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 208 | Le gardien de bœufs tué par un bœuf.– Un gardien de bœufs est frappé à mort par un bœuf au moment où il cueillait des fleurs pour les offrir au Buddha; à cause de sa bonne intention, il renaît comme deva; dans cette nouvelle condition, il se remet à cueillir des fleurs afin d'accomplir son désir primitif; il atteint ainsi la sagesse. |
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TC0158 | TE016491 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 64 | Le sûtra du roi-abeille.– Un religieux qui s'endort toutes les fois qu'il veut se livrer à la méditation est tenu réveillé par un autre religieux qui s'est transformé en abeille et menace de le piquer; mais l'abeille à son tour s'endort après avoir trop mangé du suc des fleurs. | |
TC0160 | TE017420 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°103 | Un religieux, très luxurieux, honore toujours la Vierge Marie en disant " Ave Maria" . Il meurt sans confession et les moines l'enterrent ainsi hors de leur cimetière où il reste 30 jours. A la fin de ces trente jours, la Vierge Marie apparaît à un clerc de la région et lui demande pourquoi ils n'ont pas enterré son aubépinier dans leur saint cimetière. Le clerc lui demande de quel aubépinier il s'agit. La Vierge Marie lui répond : " celui qui est enterré hors du cimetière dehors et qui meurt depuis 30 jours" . Le clerc s'en va annoncer cela à sa communauté et lorsqu'ils le déterrent, ils trouvent sortant de la bouche du religieux de belles fleurs. Ainsi, ils savent que le religieux a servi par sa bouche la Vierge Marie. |
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TC0161 | TE017695 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : IV, 28 | HISTOIRE DU CORPS D'APPARITION D'UN KANNON EN SANTAL BLANC DE L'INDE.– Dans le sanctuaire d’un monastère, le Bodhisattva Kanjizai apparaît aux pèlerins qui prient, après une période de jeûne, devant son icône. Une balustrade est élevée pour ne pas s’approcher trop près de l’image. Les pèlerins lancent des fleurs et savent que leurs vœux sont exaucés quand elles s’accrochent aux membres du Bodhisattva. Un moine forme trois vœux et lancent ses fleurs qui se suspendent à la main, aux bras, au cou et à la tête du Bodhisattva. Le gardien du monastère est émerveillé et prédit que le moine deviendra un Bouddha et lui demande de le conduire plus tard dans le nirvâna. |
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TC0163 | TE018070 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 8. | A)SUKÉKUNI QUI AIME LES FLEURS DEVIENT PAPILLON. B)UN RÉVÉREND QUI AIME SON ARBRE DEVIENT SERPENT.– A) Un homme se rendant au monastère Enjô-ji loue un logis pourvu d’un magnifique jardin. D’innombrables papillons volettent parmi une multitude de fleurs et de plantations d’une indicible beauté. Questionné par l’homme, le maître des lieux répond qu’il a effectué ces plantations pour son père, le célèbre érudit et poète Sukékuni. En effet, son père, passionné de fleurs, a laissé avant sa mort un poème dans lequel il pense être encore amoureux des fleurs dans une autre vie. Il craint que cet attachement ne retienne son père dans la roue des existences. Ayant appris que quelqu’un a rêvé que son père est devenu un papillon, il plante depuis de nombreuses fleurs, pensant que peut -être son père vient s’égarer parmi les fleurs de ce logis. Il répand aussi chaque matin à son intention du sirop de liane ou du miel. B) Ainsi un révérend ayant aimé son mandarinier est devenu un serpent qui niche au pied de l’arbre. Chaque menu attachement nous vaut d’êtres affligés d’une condition mauvaise dans les vies ultérieures ! |
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TC0163 | TE018162 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 93. | A) L’ERMITE AVEUGLE. B) LE PERROQUET QUI PRIE .– A) Un ascète rencontre au pied d’une montagne un moine aveugle qui se rend à Kamakura. Ce dernier dit à l’ascète qu’il n’espère rien, juste trouver pour au moins un jour un moyen de subsistance, au milieu des tourments et des peines qui jalonnent sa route. Tout en le plaignant l’ascète se remémore la parole d’un sage à propos de la marche vers le paradis : « Qu’un homme dépourvu de sagesse aille y renaître, il en est comme d’un aveugle qui va sur un chemin ; mais celui qui connaît le sens profond des saints enseignements est comme un pèlerin qui a la vue claire ». L’ascète demande à l’aveugle s’il n'a pas peur d’échouer, mais celui-ci répond que beaucoup, qui ont tous les moyens à leur disposition, faute de volonté ne sont jamais allés voir ne serait ce que le pays d’Omi ; mais lui, avec ce corps défaillant, une fois sa décision prise, il peut cheminer. B) En Chine un moine récite du matin au soir l’invocation au Bouddha. Un perroquet qui vit près de chez lui imite le moine et répète constamment « Amida le Bouddha ». Quand le perroquet meurt les moines l’enterrent. Par la suite un lotus pousse sur sa tombe et quand on creuse le sol on découvre que le lotus a pour racine la langue du perroquet. C’est sans doute en raison de la générosité du vœu compatissant que, malgré son absence de foi, l’invocation que prononçait le perroquet ne reste pas sans effets bénéfiques. |
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TC0163 | TE018140 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 74. | LE MAJORDOME YÛHÔMON-IN S’EN VA VIVRE EN MUSASHI.– L’ascète Saigyô traverse la lande de Musashi par une nuit de pleine lune quand une voix qui psalmodie un sûtra se fait entendre. Intrigué, le moine découvre une hutte au toit de chaume, entourée d’une multitude de plantes. L’homme qui habite là est un vieillard qui dit avoir été autrefois le majordome d’Yûhômon-in, fille de l’empereur Shirakawa. Après la mort précoce de la princesse, il a décidé de prendre le vêtement monacal et de se retirer. Il s’est établi dans cette lande, charmé par la variété de fleurs qui s’y épanouissent. Saigyô, très ému par les paroles d’Yûhômon-in, lui demande comment il subvient à ses besoins. Celui-ci répond qu’il vit de la compassion des gens, et qu’il lui arrive de rester plusieurs jours dépourvu de tout. De plus, il ne fait cuire aucun repas quotidien pour qu’aucune fumée ne monte au-milieu de ces fleurs. A ce récit Saigyô envie cet homme au cœur si pur. |
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TC0163 | TE018080 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 18. | L’ASCÉTE RAKUSAI DU MONASTÉRE MYÔHÔ-JI AU PAYS DE TSU.– 1) Rakusai décide de se retirer du monde et de vivre en ermite après avoir vu un homme travailler la terre en frappant durement son bœuf. En effet, c’est un horrible péché de jouir sans rien faire des productions dues aux efforts d’hommes et aux souffrances des bêtes. L’ascète parcourt tout le pays et arrive au monastère Myôhô-ji. Il se rend dans l’ermitage d’un moine qui est absent, met quelques fagots dans le feu et se chauffe le dos. Lorsque le moine revient, il est furieux devant les façons intolérables de Rakusai. Ce dernier lui dit être un ascète itinérant qui a éveillé son cœur. Pensant que son hôte est aussi un disciple du Bouddha, Rakusai s’étonne de son avarice. Il propose de lui rendre le bois qu’il a brûlé. Le maître des lieux demande alors à Rakusai de se mettre à l’aise et éprouve de la sympathie au récit de ses intentions. L’ascète défriche un coin de montagne et s’installe dans un ermitage construit avec des branchages. 2) Quelques années plus tard, un ministre entré en religion dépêche le guerrier Moritoshi pour rencontrer Rakusai avec ordre de constater la sainteté de cet homme. Le guerrier remet une lettre très bienveillante à l’ermite ainsi que des présents. Rakusai répond qu’il n’est rien pour bénéficier de telles paroles. Comme il serait malséant de refuser les cadeaux, il les accepte, mais seulement pour cette fois. Il ajoute qu’il n’a rien à demander au ministre et qu’il ne peut aucunement lui être utile. Le messager rapporte ces propos au seigneur qui trouve l’ermite véritablement digne de respect et décide de ne plus s’adresser à lui. Rakusai distribue tous ses présents à ses confrères du monastère sans rien garder pour lui. A un moine qui s’étonne de cette conduite, l’ermite répond que rendre ces offrandes serait, par crainte de convoitise, manquer de compassion. En effet, refuser serait contraire à l’esprit du Bouddha. 3) Près de ce monastère une veuve âgée vit dans un affreux dénuement. L’ermite lui fait constamment des dons provenant des offrandes qu’il reçoit de tous côtés. Un jour, il lui apporte des gâteaux de riz et en chemin laisse tomber son chapelet. L’ayant égaré dans une épaisse végétation, il renonce à le chercher et consulte un fabricant pour lui en commander un autre. Mais un corbeau vient alors se poser sur l’un des toits du monastère avec le chapelet de Rakusai dans son bec. L’ermite récupère son chapelet et depuis l’oiseau devient son familier. Par la suite, à voir ses façons, l’oiseau se fait pour ainsi dire le protecteur de la Loi. 4) De très nombreux lotus poussent dans un étang devant l’ermitage. Or, un été, aucune fleur n’éclot. A ceux qui s’en étonnent, l’ermite répond que c’est cette année qu’il doit quitter ce monde et que les lotus fleuriront dans le lieu où il se trouvera. Il s’éteint en effet cette année là, son esprit restant toujours aussi droit jusqu’à la fin. |
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TC0163 | TE018091 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 29. | GENDAYÛ, DU PAYS DE SANUKI, ÉVEILLE SOUDAINEMENT SON CŒUR ET ACCOMPLIT SA RENAISSANCE.– Gendayû égorge les êtres vivants et cause la perte des humains, inspirant une immense terreur autour de lui. Revenant de la chasse, il passe devant une maison où l’on célèbre l’installation d’une effigie du Bouddha. Trouvant cette cérémonie amusante, il met pied à terre, enjambe le dos des fidèles agenouillés, s’installe près du célébrant et lui demande ce que signifie son homélie. Effrayé, le moine cesse son prêche, et lui explique que le serment d’Amida [le Bouddha sauveur] est digne de confiance, lui décrit les joies du paradis et les souffrances de ce monde, et tout le reste. Gendayû dit qu’il aimerait bien devenir moine et qu’il ignore le chemin pour se rendre dans la contrée où réside le Bouddha. Il demande si le Bouddha lui répondra s’il l’appelle de toutes ses forces. Le moine répond que s’il éveille profondément son cœur, il obtiendra sans nul doute sa réponse. Gendayû demande alors d’être fait moine sur le champ. Mais son serviteur lui suggère de rentrer chez lui pour régler ses affaires avant de se retirer du monde. Gendayû est furieux et le menace de son sabre. Tous sont épouvantés. Mais Gendayû se glisse à genoux devant le célébrant et exige d’avoir le crane rasé immédiatement, menaçant le moine à son tour. Le moine obtempère et fait de lui un moine. Vêtu d’un froc et d’une étole, Gendayû prend le chemin de l’ouest en criant « Hommage au Bouddha Amida ». Tous ceux qui l’entendent sont très émus. Cheminant au fil des jours Gendayû arrive dans un monastère de montagne. Un des moines, suspicieux, est très touché par le récit de ce voyageur, et lui offre un peu de riz séché. Mais Gendayû dit qu’il n’a pas envie de se nourrir et que sa seule pensée est de marcher à travers monts, forêts, lacs et rivières jusqu’à ce que le Bouddha daigne lui répondre. Il reprend sa marche vers l’ouest, suivi par un moine qui le trouve installé sur un rocher à la pointe d’un éperon montagneux dominant la mer. Gendayû explique au moine que c’est ici que le Bouddha répond à ceux qui l’invoquent. En effet, à ses appels, l’auguste voix résonne légèrement du côté de la mer. Gendayû demande au moine de partir et de revenir dans sept jours, pour voir ce qu’il est devenu. Sept jours plus tard le moine, accompagné de nombreux confrères, trouvent Gendayû dans la même position, assis, paumes jointes tourné vers l’ouest, les yeux fermés. Sur la pointe de sa langue a poussé une fleur de lotus bleue. Les moines lui rendent hommage, détachent la fleur et l’offrent au gouverneur du pays qui la donne ensuite au seigneur d’Uji. Même si on n’accumule pas de mérites, on accomplit sa Renaissance quand on met toute sa confiance dans le Bouddha au plus profond de son cœur. |
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TC0165 | TE018202 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 8, pp. 32-33 | Robert, abbé de Clairvaux, voit dans un rêve deux anges ayant pris l'apparence d'adolescents, qui couvrent de fleurs le chœur de l'église de Clairvaux. Il les questionne; ils expliquent qu'ils sont là pour célébrer la mort d'un moine qui vient de mourir. | |
TC0165 | TE018204 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 10, p. 34 | Un moine d'Igny voit deux anges descendre du ciel au cimetière, où ils coupent quatre lys. Le moine demande pourquoi ils font cela, et les anges lui expliquent que les lys leur appartiennent et qu'en temps voulu, ils les prendront tous et les emmèneront au ciel. À ce moment, quatre moines du même monastère meurent, preuve que les lys représentent les moines cisterciens, qui sont tous destinés à aller au ciel. |
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