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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001511 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 9 | Un faucheur dévot arrête de travailler quand sonnent les cloches pour les vêpres la veille d’une fête. Ses compagnons se moquent de lui quand il reprend le travail, c'est alors qu’il trouve une pièce d’or dans la moisson, il rend grâce à Dieu et fait l’aumône. | |
TC0001 | TE001188 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 12, 2-3 | Les intendants du comte oublient de nourrir et de soigner le pauvre chargé de prier pour le comte durant son voyage. En conséquence, le comte subit des tribulations nombreuses ; à son retour, il envoie les intendants coupables demander leur absolution au pape. | |
TC0003 | TE001718 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 91 | Une fois saint Ignace mort après son martyre, on trouve dans son coeur le nom du Christ en lettres d’or. | |
TC0003 | TE001600 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 30(2) | Un Chrétien qui devait de l’argent à un Juif, cache les pièces dans un bâton qu’il fait tenir au Juif en lui disant qu’il lui a rendu ce qu’il lui devait. Peu après, ce dernier est tué par un char. |
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TC0003 | TE001699 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 82 (3) | Un disciple de l’abbé Or, pour répondre à son appel, cesse immédiatement de couper son poisson. | |
TC0010 | TE000892 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 134, 1 | Le Christ invite ceux qui veulent être parfaits à le suivre (Matth 19, 21). Quand Socrate étudiait à Athènes, il avait un lingot d’or qui le gênait dans ses études. Il décida de s’en défaire. Mais il ne fut pas sauvé pour autant, car il faut, pour être sauvé, suivre le Seigneur en agissant bien. | |
TC0011 | TE002954 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 55a-b | Socrate, ayant accumulé une grande masse d’or, la jeta dans la mer en disant : " Je vous noie, pour ne pas être noyé par vous ". | |
TC0011 | TE002933 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 49b (4) | Néron, dans son bain d’or bouillant aux enfers, convoque ses avocats. | |
TC0011 | TE002920 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 47a (1) | Doit-on mépriser l’or à cause de la boue où il se trouve ? La boue représente la mauvaise vie des prélats et l’or la parole de Dieu qui protège l’homme de la putréfaction du péché. | |
TC0011 | TE003140 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 167a | Un homme avait quatre marcs d’or : son premier lui est volé, il donne le deuxième à un ingrat, il place le troisième dans de mauvaises affaires et jette le quatrième dans les latrines. | |
TC0011 | TE002900 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 26a (2) | De même que le roi Midas, qui changeait toute chose en or, mourut de faim, l’avare désire toujours des richesses qui sont cependant la cause de sa mort. | |
TC0011 | TE002914 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 42b (2) | Les épreuves sont pour le juste ce que le feu est pour l’or, la lime pour le fer, le fléau pour le grain. | |
TC0020 | TE003561 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 36 | Néron, dans son bain d’or bouillant aux enfers, convoque ses avocats. | |
TC0020 | TE003717 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 192 | Certains trichent sur le poids de l’or en y adjoignant du vif-argent. | |
TC0022 | TE004199 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 2 | Un ermite, qui refuse de recevoir un prêtre venu pour dire la messe à cause d’une accusation portée contre lui, est tourmenté par un rêve. Il lui semble avoir très-grand soif et, cherchant de l’eau, il n’en trouve que dans un puits étroit et profond. Au bord du puits se trouve un lépreux qui, au moyen d’un seau d’or suspendu à une chaîne également d’or, se désaltère de l’eau pure du puits. Malgré sa soif extrême l’aspect du lépreux répugne tellement à l’ermite qu’il se trouve incapable de lui demander à boire, lorsqu’il entend une voix lui adresser les paroles suivantes : ~ ~ Dan mestre, tis pensers t?afole. ~ Dunb n’est de fin or cele seille ~ E l’ewe clere a grant merveille ~ E la chaine de or resplent ~ E li puiz trestut ensement. ~ E est dunc Fewe malurée ~ Pur li ki l’ad amunt levée? | |
TC0022 | TE004208 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 11 | Il y avait à Rome un évêque qui, par un temps de famine, s’était complètement dépossédé en faveur des pauvres. N?ayant rien de plus à leur donner, il se mit à vendre les calices et les vases de l’église pour avoir de quoi satisfaire à leurs besoins, et attira ainsi sur lui la colère et les reproches de ses ouailles, qui craignaient que les saints ne se vengeassent de ce sacrilège. Il arriva un jour dans le port trois navires chargés d’or, de froment et de fromages. Aussitôt débarqués, les matelots coururent chez l’évêque, et, se jetant à ses pieds, le remercièrent de les avoir sauvés et le prièrent d’accepter leurs marchandises. Comme l’évêque leur demanda de quoi il s’agissait, l’un d’eux raconta qu’ils avaient été surpris par une tempête affreuse et qu’ils allaient abandonner tout espoir lorsqu’un homme leur était apparu et leur avait commandé de se diriger vers Constantinople et de faire offrande de leur cargaison à jean, son serviteur. La mer s’était apaisée alors et ils avaient pu continuer leur voyage. |
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TC0028 | TE005039 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 29 §5, p. 564 | Un convers cistercien savait seulement dire l’Ave Maria. A sa mort, un arbre, enraciné dans son coeur et sortant de sa bouche, poussa sur sa tombe, garni de feuilles qui portaient en lettres d’or l’Ave Maria. |
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TC0032 | TE005700 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 30 | Julien l’Apostat s’initie a la magie, et il s’aperçoit que les démons qu’il a évoqués par son art s’enfuient quand il se signe. Devenu moine noir, il se voit confier par une matrone partant en pèlerinage un (ou trois) pot(s) de terre, où de l’or est enfoui sous la cendre. Il découvre l’or, puis il vient à Rome et devient sénateur. Il apostasie, et il fait alors effacer dans tout l’Empire romain les signes de croix qui s’y trouvent. La Vierge apparaît à un bon chevalier défunt, qui ressuscite sur son ordre et qui tue Julien l’Apostat. |
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TC0033 | TE006002 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 148 | LE CADEAU DU DEMON ET LES QUATRE HOMMES ENLEVES SUR LES CHEVAUX NOIRS. Un homme cherchait le cheval de son maître dans une montagne proche de l’Etna (le purgatoire y est, dit-on, près de la ville de Catane). Il arriva à une cité pourvue d’une petite porte de fer. Le portier, interrogé au sujet du cheval, lui enjoignit d’aller jusqu’à la cour de son maître et de prendre garde de ne pas manger les mets qui lui seraient offerts. Ce qu’il fit. On lui montra quatre lits: l’un était préparé pour son maître, les autres pour trois usuriers; le jour de leur venue était déjà fixé. Le prince lui donna une coupe d’or fermée par un couvercle. Il ne devait pas l’ouvrir mais la présenter à son maître pour qu’il en bût le contenu. Le cheval lui fut rendu. Il retourna près de son maître. La coupe ouverte, une flamme en jaillit, le tout fut projeté dans la mer qui s’enflamma. Les quatre hommes, bien qu’ils se fussent confessés, furent enlevés sur quatre chevaux noirs. | |
TC0033 | TE005992 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 138 | LES BATONS ET LE SABLE TRANSFORMES EN OR ET EN PIERRES PRECIEUSES. Des riches se dépouillèrent de tous leurs biens pour suivre saint Jean l’Evangéliste mais regrettèrent leur geste par la suite. Jean transforma des bâtons en or et du sable en pierres précieuses et leur rendit leurs biens. Mais un jeune homme ressuscité par Jean leur dit que leur attitude avait fait pleurer les anges et se réjouir les méchants: ils renoncèrent au monde et aux richesses. | |
TC0033 | TE006284 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 421 | UN RICHE REFUSE DE DONNER UNE RECOMPENSE. Un riche perdit un sac d’or et promit une récompense à qui le rendrait. Un pauvre qui l’avait trouvé le rapporta contre l’avis de sa femme. Le riche ne voulut rien lui donner et l’accusa d’avoir gardé la moitié du contenu du sac. Le philosophe dit qu’il fallait garder ce sac, car ce n’était pas celui du riche. Entendant cela, le riche dévoila sa ruse. | |
TC0034 | TE006461 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 221 | Devant saint Jean, un magicien, Tracho, donne l’ordre de détruire or, argent et pierres précieuses en mépris des biens de ce monde. Le saint lui dit qu’il faut plutôt montrer ce mépris en le distribuant aux pauvres. Il lui cite les quatre remèdes pour l’âme : le jeûne, la continence, le gémissement (signe du repentir) et les pleurs (comme l’eau éteignent le feu des péchés). |
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TC0038 | TE006745 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 18 | Un frère qui ne savait que dire l’Ave Maria meurt. Ses compagnons, le considérant comme un ignorant, refusent de l’enterrer dans un lieu sacré. Quand on découvre que de sa bouche sort un lys avec l’Ave Maria ecrit en lettres d’or, on reconnaît que son âme est au paradis. | |
TC0106 | TE015959 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 217 | MORT D’UN USURIER. — Un usurier, mourant, se fit apporter vases d’or et d’argent, les promettant à son âme pour qu’elle restât dans son corps. Comme aucune amélioration ne se faisait sentir, il rendit son âme aux démons et mourut ainsi. | |
TC0106 | TE015867 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 129 | PURETÉ DE L’OR. — L’or semble un métal pur; le feu y décèle pourtant des impuretés. | |
TC0123 | TE006935 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 7 | Les mots « Ave Maria » apparurent en lettres d’or sur la langue d’un défunt moine qui, de son vivant, ne manquait jamais, en passant devant l’autel de la Vierge, de prononcer cette salutation. | |
TC0123 | TE007009 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 76 | On lit que saint Bernard, absent du monastère, visita les moines en esprit pendant qu’ils chantaient les psaumes et que des anges, debout parmi les moines, notaient tout ce qu’ils chantaient en lettres d’or, d’argent, d’encre ou d’eau, selon la ferveur des frères. |
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TC0129 | TE007387 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 273b | Un roi veut donner à saint Barthélemy des chameaux chargés d’or et de pierres précieuses. Celui-ci refuse car il ne désire rien de terrestre. | |
TC0131 | TE008851 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 660, 1-15 | LEGENDE DE SAINT ELOI. 1/ Un roi de France commanda deux arçons d’or pour une selle de cheval. 2/ On en confia l’exécution à saint Eloi qui était alors orfèvre sur le Grand Pont à Paris. 3/ Alors qu’il devait en faire deux, il en fit quatre; on les apporta devant le roi et on les fit peser. 4/ Deux ensemble pesaient autant que l’or qu’on lui avait fourni; quand ils étaient tous les quatre ils ne pesaient pas plus que les deux et quand on les séparait les deux pesaient autant que les quatre. 5/ En voyant ce miracle le roi et la reine eurent de l’amitié pour saint Eloi. 6/ Comme il était suffisamment instruit et que c'éyait un saint homme, le roi le fit évêque de Noyon en Picardie et lui donna un cheval pour voyager. 7/ Après le lui avoir donné, il le renvoya chercher parce qu’il le portait agréablement; et il en envoyait en échange un autre de même valeur au moins. 8/ Mais quand ce cheval fut revenu devant le roi, il était si maigre qu’il n'avait que la peau sur les os. 9/ Le roi le renvoya à saint Eloi; et sitôt devant saint Eloi, il redevint plus beau et plus gras que jamais. 10/ L’écuyer raconta au roi que le cheval avait retrouvé sa bonne forme. 11/ C'est pourquoi on appelle saint Eloi maréchal: parce que le cheval redevint beau quand il fut devant lui. 12/ On le dit aussi expert en toutes manières de forger. Car il aurait bien su ferrer un cheval s’il avait voulu et fabriquer n'importe quoi en fer ou en acier comme un bon forgeron, encore qu’on ne lise pas en sa Légende qu’il ait jamais ferré un cheval, 14/ malgré ce que les forgerons et les peintres lui attribuent sur leurs peintures où ils lui font couper le pied du cheval. 15/ Certes, Dieu aurait été capable de faire pour lui de plus grands miracles, mais on ne les trouve pas dans sa Légende. |
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TC0131 | TE007735 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 010a, 1-3 | ESTHER SAUVE SON PEUPLE. 1/ Voici maintenant la bonne Esther, à qui le roi Assuérus tendit son sceptre d’or: elle procura l’amitié du roi à son peuple qui jusque là en était mal vu. 2/ C'est ainsi que nous fûmes délivrés par la vierge Marie et par son fils que figurait le sceptre d’or. 3/ Car tout comme l’or est purifié par le feu, il est venu du sein du Père sur la terre pour nous purifier au feu du véritable amour. | |
TC0131 | TE008553 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 425, 1-3 | LE ROI QUI DONNE OR POUR FUMIER. 1/ Si un roi donnait de l’or pour du fumier, on lui en porterait de pleines hottées. 2/ Dieu nous propose un marché encore plus avantageux: quand nous lui apportons nos péchés en confession, il nous donne la vie éternelle. 3/ Aux yeux de Dieu et de sa compagnie du ciel, il est plus choquant de voir un homme en état de péché que dans notre monde il serait choquant de voir un homme qui porterait partout une hotte de fumier sur son dos, à la messe et ailleurs. | |
TC0131 | TE007845 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 217, 1-13 | LE DIT DES COFFRETS. 1 Un roi descendit respectueusement de son char en rencontrant deux ermites et il bavarda familièrement avec eux. 2 Ses courtisans lui en firent reproche: un roi n'avait pas à bavarder avec des gens de cette sorte. 3 Le roi fit faire quatre coffrets, deux plaqués d’or et deux de pauvre bois. 4 Ceux qui étaient plaqués d’or, il les fit emplir de charogne puante et les deux autres de riches essences et parfums. 5 Alors il demanda à ses courtisans lesquels de ces quatre coffrets étaient les plus précieux. 6 Ils répondirent tous: "Ceux qui sont couverts d’or." -Je savais bien, dit le roi, que vous les préféreriez." 7 Il les fit alors ouvrir devant eux et on trouva les dorés pleins de puanteur et les autres pleins d’épices précieuses. 8 Alors le roi dit à sa cour: "Vous êtes bien des gens du monde, vous ne savez juger que sur l’extérieur. 9 Vous m'avez hier reproché d’avoir parlé à deux religieux. 10 Ils étaient couverts de pauvres habits, mais ils étaient remplis d’épices précieuses; 11 car le Saint-Esprit régnait en eux et par leur voix il m'enseignait à faire mon salut. 12 Et tout le temps que je passe avec vous, vous ne me recommandez que chasses, raffinements, plaisirs éphémères, vanités mondaines qui font du tort à mon âme et aux vôtres. 13 C'est ainsi que vous vous damnez avec moi et moi avec vous. | |
TC0131 | TE008726 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 612, 1-3 | SAINT NICOLAS DOTE TROIS FILLES. 1/ Saint Nicolas préserva trois filles d’être livrées à la prostitution parce que leur père n'avait pas de quoi vivre. 2/ Il leur jeta trois fois par une fenêtre trois billes d’or, mais à la troisième nuit le père l’attrapa par le pied. 3/ Saint Nicolas le pria de garder le secret tant qu’il vivrait. | |
TC0131 | TE008296 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 176, 1-10 | INVENTION DU DE A JOUER. 1 Le diable donna à un chevalier de Rome deux dés d’or pour l’y faire jouer avec ses compagnons. 2 Il lui expliqua les différents points: "Le premier point est mépris de Dieu le Tout-Puissant; le second point mépris de Dieu et de sa douce Vierge mère; 3 le trois est contre la sainte Trinité; le quatre contre les quatre évangélistes; 4 Le cinq contre les cinq plaies de Notre-Seigneur Jésus-Christ; le six contre les six jours où Dieu créa le monde. 5 C'est pour cela que je veux que tu y joues et que tu l’enseignes à tes compagnons", dit le diable au chevalier. Il obéit, et à ses propres dépens: car il fut tué en jouant et plus d’un l’a été depuis tout comme lui. 7 Quand une maison a été construite sur de mauvaises fondations, tout le bâtiment ne vaut guère. 8 De même on peut dire que les dés ne peuvent rien produire de bon, puisqu’ils viennent du diable. 9 On ne peut obtenir l’absolution pour les gains qu’on y fait (ni à nul autre jeu qui fasse sortir argent de bourse) 10 si on ne les restitue ou si on ne les donne aux pauvres. |
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TC0134 | TE012993 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 161a | Le philosophe Crates jette dans la mer son argent en disant : " je te noie avant que tu le fasses avec moi." | |
TC0134 | TE013949 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 275ab | Les envoyés des Samnites offrent à Fabricius beaucoup d’or. Il les renvoie en disant qu’il trouve plus beau de vaincre ceux qui ont de l’or que d’en avoir lui-même. | |
TC0134 | TE013026 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 215b | De même que le roi Midas, qui changeait toute chose en or, mourut de faim, l’avare désire toujours des richesses qui sont cependant la cause de sa mort. | |
TC0134 | TE013239 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 253b | Néron, dans son bain d’or bouillant aux enfers, appelle ses avocats à le rejoindre. | |
TC0134 | TE013933 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 261a | Denis le Tyran dépouille trois statues de leurs ornements dans le temple de Jupiter pour se moquer des dieux. | |
TC0137 | TE012639 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 154 | Le feu ne fait pas de mal à une femme grâce à la confession. Un clerc jeune et pauvre dit à un orfèvre de se rendre à sa maison pour lui acheter des vases en or. Quand l’orfèvre arriva à la maison du clerc celui-ci et sa soeur le tuèrent et le découpèrent, jettant ensuite le corps dans un égout. Arrêtés, la soeur se confessa, tandis que le clerc refusa et nia son crime. Condamnés au bûcher, le clerc fut brûler vif tandis que sa soeur ne fut pas touchée par les flammes. |
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TC0137 | TE012518 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 56 | L’hypocrite. En Grèce il y avait un oracle; son démon accomplissait tout ce qu’on lui demandait. Le gardien du temple, au début, ne lui demanda rien car il se disait intéressé seulement par les choses spirituelles; dans un deuxième temps, il demanda au démon que tout ce qu’il touche se transforme en or. Se pensant riche, il alla trouver sa femme mais celle-ci effrayée s’échappa avec ses fils de crainte d’être transformée en or. Le gardien du temple demanda au démon de lui enlever ce pouvoir. | |
TC0137 | TE012686 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 201 | Le Calife des Sarrasins. Le Calife de Bagdad, plutôt que de dépenser ses richesses pour défendre la cité, la laisse conquérir par le Grand Khan. La cité prise, le Grand Khan trouve une tour pleine d’or et y renferme le Calife pour le punir de son avarice. | |
TC0137 | TE012753 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 268 | Le songe du trésor. Un homme rêva qu’il devait aller au pont de Narbonne pour trouver un trésor. Il y alla et trouva une statue de pierre sur la poitrine de laquelle était écrit que le premier juillet il aurait la tête d’or. L’homme revint le jour fixé et creusa à l’endroit où se trouvait l’ombre de la tête de la statue et là trouva une tête en or. | |
TC0137 | TE012620 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 135 | Le tripode en or donné au dieu Apollon. Deux pêcheurs trouvèrent dans un filet un tripode d’or et demandèrent à l’oracle d’Apollon à qui il devait être donné. L’oracle répondit qu’il devait être donné au plus sage. Aucun des sept sages ne considérant qu’il le méritait, le tripode fut remis au sanctuaire d’Apollon. | |
TC0137 | TE012556 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 94 | La pomme d’or qui devait appartenir à la plus belle. Les déesses grecques de la richesse, de la sagesse et de la beauté se réunirent pour un banquet; la déesse de la discorde, n’étant pas invitée, donna une pomme d’or sur laquelle était inscrite une phrase précisant que la pomme était déstinée à la plus belle. Après en avoir débattu, les trois déesses se tournèrent vers Zeus pour qu’il décide; celui-ci laissa au fils de Priam le soin de choisir. Chaque déesse promit de lui donner le meilleur de ses pouvoirs afin d’être élue. Pâris decida de donner la pomme à la déesse de la beauté et celle-ci, en échange, lui donna Hélène comme épouse. Et ainsi commença la guerre de Troie. |
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TC0138 | TE014117 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 41 | Un prince dans les tourments de l’enfer maudit ses avocats. | |
TC0138 | TE019183 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 128 | Les quatre coffrets du roi. | |
TC0138 | TE019191 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 136 | Le riche et le serpent d'or. |
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TC0138 | TE019640 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 516 | Les aventures d'Atalanta. | |
TC0138 | TE019668 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 526 | La foi comparée aux feuilles d'un arbre d'or. | |
TC0138 | TE019931 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 790 | L’invité qui crache au visage de son hôte. | |
TC0138 | TE019198 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 143 | Allégorie de l'hameçon d'or. | |
TC0138 | TE014091 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 14 | La maison pleine de paille et celle pleine d’or (métaphores du corps et de l’âme) |
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TC0139 | TE013194 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 33, p 24 du texte hébreu | Un non-juif demanda à Rabbi Yohanan ben Zakkai la raison du rituel de la vache rousse en lui disant que cela ressemblait à de la sorcellerie. Il lui répondit :" Comment libérez-vous une personne possédée par le diable ?" Le non-juif lui répondit:" Nous utilisons des herbes et des fumigations et le démon s’enfuit." Rabbi Yohanan lui dit :" Si ceci est efficace pour faire fuir le démon, notre rituel l’est encore bien plus pour faire fuir le démon de l’impureté." Lorsque le non-juif sortit, ses élèves lui demandèrent une véritable explication. Il leur expliqua que les morts ne rendaient pas impurs par eux-mêmes, ni l’eau ne purifiait par elle-même, mais tout dérivait des décisions de Dieu. Il leur raconta l’exemple de la femme dont l’enfant avait sali le palais du roi, et le roi exigea qu’elle vienne nettoyer les excréments du fils. Ainsi la vache (rousse) purifie-t-elle du péché du veau (d’or) | |
TC0139 | TE013184 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 23, p .18 du texte hébreu | Lorsque les païens conquérirent le Temple, ils demandèrent à Joseph Meshita d’y pénétrer le premier, en lui promettant que ce qu’il y prendrait serait à lui; il en sortit une menorah en or, mais les païens lui dirent que ce ne pouvait être le bien d’un simple particulier, et lui ordonnèrent de pénétrer de nouveau dans le Temple. Malgré toutes les tentations qui lui furent offertes, il refusa en arguant qu’il n'offenserait pas le Seigneur une seconde fois. Finalement il fut ordonné de scier son corps en deux, et il rendit l’âme en criant qu’il avait offensé le Seigneur. | |
TC0139 | TE014039 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 69 p.42 du texte hébre | Doeg ben Yossef mourut de faim pendant le siège de Jérusalem, et pourtant il proposait une pleine mesure d’or en échange de pain, mais personne ne lui en vendit. Sa femme qui avait offert le poids d’or équivalent au poids de son unique enfant chaque année au Temple, ne put résister à la faim et dévora cet enfant. C’est sur elle que Jérémie se lamente. (Lamentations,2,20). | |
TC0139 | TE013187 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 26, p 19 du texte hébreu | L’empereur Hadrien rencontra un vieil homme en train de planter des arbres. Il le blâma, lui disant que s’il n'avait pas travaillé dans son jeune âge, pourquoi travaillait-il alors qu’il était déjà vieux ? Le vieil homme lui répondit qu’il avait travaillé autant qu’il le pouvait et que le reste dépendait de Dieu. L’empereur lui dit alors :" S’il advient que tu récoltes des figues de ces arbres, apporte-m'en quelques-unes. Ainsi advint-il et le vieil homme lui apporta un panier plein de figues. L’empereur lui remplit son panier de pièces d’or en récompense. Une voisine envieuse dit à son mari que visiblement l’empereur aimait les figues et qu’il devrait lui aussi lui en apporter. Lorsqu’il se présenta devant lui, Hadrien ordonna de le placer devant la porte du palais et que chaque passant lui jette une figue au visage. Rentré chez lui, sa femme lui dit:" Remercie le Créateur que l’on t'ait lancé des figues et non des cédrats, qu’elles aient été mûres et non pas dures !" | |
TC0139 | TE013160 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 2a, p. 2 du texte hébreu | Nemrod se déclare un dieu et construit une tour en pierre; il y place sept trônes l’un sur l’autre, en cèdre, en fer, en cuivre, en argent, en or et en pierres précieuses . Lorsqu’on lui apprend la nouvelle de la naissance d’Abraham, il tente de se saisir de l’enfant. Térach son père le cache dans une grotte. Abraham grandit et retourne chez lui. Son père est marchand d’idoles. Abraham réussit à persuader les clients de son père de l’inanité des idoles, puis les détruit à la hache. Il dépose la hache dans la main de la plus grande idole et raconte à son père qu’elle a détruit les autres. Térach, furieux, le dénonce à Nimrod. |
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TC0139 | TE013217 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 55, p 34 du texte hébreu | L’Empereur discutait avec Rabban Gamliel et lui dit : " Votre Dieu est un voleur : il a endormi Adam et lui a volé une côte dans son sommeil pour créer la femme." La fille de l’Empereur qui était présente lui dit : " Père, aide-moi! Des voleurs sont entrés dans ma chambre hier , ont volé des coupes en argile et ont mis à la place des coupes en or." L’Empereur rit et lui dit : " Qu" ils viennent chaque jour !" Alors elle lui répliqua : " Dieu n'est pas un voleur, puisqu’il a pris une côte et a mis à sa place une femme qui est une servante !" L’Empereur lui dit : " Mais il l’a fait comme un voleur, puisqu’ Adam dormait !" Sa fille lui dit : " Si Adam l’avait vu agir, il aurait probablement été dégoûté, et n'aurait pas pris Eve comme épouse." | |
TC0139 | TE016390 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 205 pp.136-137 du texte hébreu | La force spirituelle de Rabbi Shimon Bar Yohaï était si grande qu’il réussit à sauvegarder le monde de désastres et donc on ne vit pas d’arc-en-ciel tant qu’il fut vivant. Il refusa de rencontrer Rabbi Joshua ben Levi, qui n’avait pas lui réussi à protéger le monde. Grâce à cette même force, il fut capable de remplir une vallée d’or, en lui ordonnant: " Emplis-toi d’or!" | |
TC0139 | TE013188 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 27, p 20 du texte hébreu | Une matrone demande à Rabbi Elazar :" Pourquoi ceux qui ont adoré le veau d’or ont-ils été punis de trois morts différentes ?" Rabbi Elazar refusa de répondre à une femme, car elles ne doivent pas étudier la Torah, mais il accepta de répondre à ses élèves; et leur expliqua que la faute du veau d’or avait eu plusieurs degrés de gravité et que chacun était puni selon ce qu’il avait commis: par exemple, celui qui avait effectivement offert le sacrifice ne mourait pas de la même manière que celui qui avait seulement dansé autour du veau d’or. |
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TC0139 | TE013163 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 4, pp 6-7 du texte hébreu | Hiram, roi de Tyr se considère comme un dieu. Il construit sept cieux artificiels posés sur des piliers de fer: le premier fait de verre, de soleil, de lune et d’étoiles. Le second de fer séparé du premier par une couche d’eau. Le troisième d’étain, avec des pierres précieuses roulant sur lui, le quatrième de plomb, le cinquième de cuivre, le sixième d’argent et le septième d’or et de pierres précieuses tous séparés par une couche d’eau. Lorsque Hiram monte jusqu’en haut et s’assoit, tout scintille merveilleusement, et les hommes se prosternent devant lui. Envoyé à lui par Dieu, le prophète Ezéchiel l’avertit qu’il ne vivra pas éternellement. |
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TC0139 | TE014225 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 90 p.60 du texte hébreu. | Rabbi Akiba répondit à celui qui venait lui deemander quel était le salaire de l" étude de la Torah que chaque mots valait des milliers de pièces d’or et d’argent. Ceci pour enseigner qu’il n’y a pas de limites à la récompense que reçoit celui qui étudie la Torah. | |
TC0139 | TE013165 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 5a, pp.8-9 du texte hébreu | Alexandre le Grand arrive au royaume de Katsia, puis à Carthagène gouvernée par des femmes. Elles lui démontrent que vainqueur ou vaincu, la honte le couvrira de toute fa?on ; Admirant cette leçon de sagesse, il continue donc son chemin vers l’Afrique où on lui présente de la nourriture faite d’or, puisque c'est pour l’or qu’il est venu. Il assiste à un litige entre un homme qui a vendu son champ sans y soupçonner la présence d’un trésor et son acquéreur qui veut le lui rendre, le vendeur refusant de le reprendre, puisqu’il a vendu le champ avec tout ce qu’il contenait. Le roi ordonne de marier entre eux les enfants des plaignants et de donner le trésor en dot à l’épousée. Alexandre admire ce jugement: chez lui, le roi aurait fait exécuter les deux plaignants et confisquer le trésor. Le roi local explique alors à Alexandre que la lumière du soleil et la pluie de son pays natal n'existent que pour les animaux et non pour les hommes qui ne le méritent pas. |
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TC0139 | TE014326 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 115 p. 78 du texte hébreu | Le trône du roi Salomon était entièrement recouvert d’or. Il comprenait 33 marches et de chaque côté on pouvait monter 6 marches. Sur chaque marche se tenaient des animaux en or. Au milieu il y avait une chaîne en or à laquelle était suspendue une colombe en or qui tenait en son bec une couronne en or sur laquelle brillait une pierre qui illuminait le monde. Lorsque le roi montait sur la première marche, un mécanisme se mettait en marche et les animaux aidaient le roi à monter les marches et à s’asseoir sur le trône. Alors la colombe ouvrait un petit coffre d'où l’on sortait un rouleau de la Torah, et on le plaçait devant le roi pour lui rappeler qu’il devait juger selon la Loi. Et c’est ainsi que le roi Salomon jugeait le monde entier. | |
TC0140 | TE013527 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), LVII, 2. | Saint Ignace avait une telle dévotion pour le nom de Jésus, qu’après son martyre on trouva ce nom écrit en lettres d’or dans chaque partie de son coeur. | |
TC0140 | TE013564 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XII, 5. | Les Hébreux, ne voyant plus Moïse revenir du mont Sinaï, pensèrent qu’il était mort et construisirent le veau d’or comme une nouvelle idole à adorer. Quand Moïse revint et le vit, il brisa les tables de la loi. | |
TC0157 | TE017496 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 155, p. 72, l. 10 – p. 73, l. 12 | Ce récit a été rapporté par le duc Godefroy, à propos de l’oncle de Pierre Damien, également nommé Godefroy. C’était un homme très attentif à rendre la justice auprès de ses sujets. Il vérifiait toujours que tous les cas avaient été résolus en demandant trois fois « que ceux qui veulent un jugement présentent leur cas ici » avant de s’en aller, laissant les gens en paix les uns avec les autres. Après sa mort, un homme visita l’Enfer en rêve. Il y vit Richard de Verdun, qui était puni d’avoir consacré trop de temps de sa vie à la construction de bâtiments. L’oncle Godefroy y présidait sur un trône d’or, rafraîchi par des anges, et incarnait la justice-même. |
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TC0157 | TE017335 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 534, l. 7 – p. 534, l. 11 | Néron s’en fut pécher avec des filets d’or et les sortait de l’eau avec des cordes teintes à la pourpre. Mais rien ne put le sauver de la mort qui l’attendait. Quand les Romains se révoltèrent contre ses excès, il fut terrifié et se tua lui-même aux environs de la ville. | |
TC0157 | TE017334 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 534, L. 1 – p. 534, l. 6 | Ptolémée, roi d’Égypte, qui était riche, combattit Jules César. Sa richesse lui servit seulement à être reconnu parmi les autres morts, car il portait une cuirasse d’or. Mieux aurait valu vivre sans richesses que de mourir dans l’or. | |
TC0157 | TE017336 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 534, l. 12 – p. 534, l. 15 | L’Empereur Justin avait tant de richesses que sa femme fit construire des coffres en or pour les contenir. Mais plus tard, il mourut affligé de maladie mentale. Et il perdit ainsi le pouvoir. Son or ne put rien pour lui. | |
TC0158 | TE016677 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 230 | Le fils qui croit voir de l'or dans une fontaine.– Un père et son fils vont dans une forêt et le fils y découvre de l'or dans l'eau d'une fontaine; il demande à son père sa part d'héritage et s'en va recueillir cet or; mais il n'y parvient pas. Son père le rejoint et lui montre que l'or qu'il voit dans l'eau n'est que le reflet de l'or qui est au sommet d'une montagne. | |
TC0158 | TE016461 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 35 | L'oncle qui refuse et le neveu qui accepte d'échanger ses perles contre un bassin en or.– L'oncle du Bodhisattva déprécie le bassin en or d'une veuve qui veut l'échanger contre des perles parce qu'il espère l'acquérir plus tard à bon compte; le Bodhisattva, dans sa condition de marchand, reconnaît la valeur de l'objet et donne en échange toutes ses perles. L'oncle court après son neveu pour obtenir de lui le bassin en or et dans l'excès de son émotion meurt en crachant le sang. Ainsi l'avidité peut être une cause de malheur. | |
TC0158 | TE017030 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 488 | Voleur de grains et Essence du joyau d'or.– « Voleur de grains » a vidé le silo d'un homme riche; c'est un être qui n'a ni mains, ni pieds, ni tête, ni yeux. Quand l'homme riche l'a déposé sur le chemin, trois jours après il y reçoit la visite d'un homme jaune dont les chars et les serviteurs sont jaunes et qui s'appelle «Essence du joyau d'or». «Voleur de grains» explique au maître de maison que cet homme habite à trois cents pas de là et qu'il trouvera sous un arbre, à cet endroit, cent jarres pleines d'or, puis il disparaît. | |
TC0158 | TE016921 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 405 | Le don offert au Buddha par les cinq frères.– Quatre frères, voyant que leur plus jeune frère a obtenu des avantages considérables (des moissons de céréales d'or) pour avoir donné un bol de riz au Buddha vont lui présenter leurs offrandes; chacun d'eux reçoit l'enseignement d'une phrase qui en elle-même n'a pas un sens complet; mais en rapprochant ces quatre phrases, ils obtiennent la stance qui résume la doctrine bouddhique sur les samskâras. |
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TC0158 | TE017009 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 467 | Les pierres, la terre et l'eau changées en or.– Pour avoir donné une pièce d'or à un çramana, trois hommes ont le privilège, dans une existence ultérieure, que les pierres, la terre et l'eau se changent pour eux en or; quand le roi veut s'emparer de cet or, il se mue de nouveau en pierres, en terre et en eau. |
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TC0158 | TE016922 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 406 | Le perceur de perles, les deux frères désunis et le cadavre changé en or.– Le çramana Mi-le (Maitreya) se revêt d'un vêtement en fils d'or qui a été tissé par Mahâprajâpatî, la nourrice du Buddha. Il reçoit de la nourriture d'un perceur de perles qui, en écoutant ses enseignements, néglige son métier et perd une somme importante. Mais le gain que cet artisan a obtenu, en entendant l'explication de la Loi, est infiniment plus considérable; pour le prouver, Aniruddha raconte une histoire des temps passés. Deux frères se sont désunis malgré le conseil contraire que leur avait donné leur père mourant. Après diverses vicissitudes, le frère aîné devient Pratyeka Buddha. Le frère cadet lui fait l'aumône sans le reconnaître; pour cette raison, il est récompensé d'une singulière façon, grâce à un cadavre qui se mue en or. |
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TC0158 | TE016937 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 408 [J] | Le roi Kaniska et l'anneau d'or.– Le roi Kaniska montre à ses courtisans l'utilité des bonnes œuvres en les invitant à retirer son anneau d'or d'une marmite bouillante .Le roi réplique que ses mauvaises actions antérieures sont comme la marmite d’eau bouillante, mais que, par repentance et par les bonnes œuvres, il éteint l’ardeur du feu, supprime les trois voies mauvaises et obtient la condition d’homme ou de deva. (cf. n° 100). | |
TC0158 | TE016466 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 39 | Sûtra de Mi-lan (Maitrakanyaka), l'homme insatiable.– Mi-lan étant allé en mer avec cinq cents marchands échappe seul au naufrage; il arrive successivement dans une ville d'argent où il est reçu par quatre femmes, dans une ville d'or par huit femmes, dans une ville de cristal par seize femmes, dans une ville de vaidûrya par trente-deux femmes. Il arrive enfin dans une ville de fer où une roue brûlante se pose sur sa tête. |
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TC0158 | TE016777 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 326 | Celui qui trouva par terre des pièces d'or.– Un pauvre homme trouve une bourse pleine de pièces d'or; avant qu'il ait pu les compter, le propriétaire de la bourse vient lui faire rendre cet argent. L'homme regrette de n'être pas parti plus vite. | |
TC0158 | TE016947 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 411 [C] | Le roi Canda Pradyota et les chars chargés de grains d'or.– Cinq cents chars chargés de bols pleins de grains en or sont amenés au roi Çanda; c'est, dit Kâtyâyana, pour récompenser le roi d'avoir donné cinq bols pleins d'eau à un Pratyeka Buddha dans une existence antérieure. | |
TC0158 | TE016946 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 411[B] | Le roi Canda Pradyota et les cruches pleines d'or.– Le roi Canda trouve un chat d'or et des cruches pleines d'or par groupes de trois; c'est, dit Kâtyâyana, pour récompenser le roi d'avoir donné trois pièces de monnaie à un bhiksu dans une existence antérieure. | |
TC0158 | TE016639 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 194 | Çakra envoie la roue d'or à un roi.– La roue d'or de Çakra est confiée à un yaksa (être céleste) pour qu'il la tienne sur la tête d'un roi bienfaisant au cours de toute la vie de celui-ci : à sa mort, elle est replacée parmi les joyaux de Çakra. | |
TC0158 | TE016956 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 419 [B] | Les huit religieux transformés en autant de monceaux d'or.– Huit religieux se transforment en autant de monceaux d'or quand on leur assène un coup de bâton sur la tête. | |
TC0158 | TE016606 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 164 | Histoire de Kâçyapa– Un brahmane et sa femme n'ayant pas d'enfant menacent un arbre sacré de le couper et de le brûler s'il ne leur fait pas avoir un fils. Le dieu de l'arbre, effrayé, obtient, par l'entremise de Vaiçramana, puis par celle de Çakra, que le roi des devas, Brahma, envoie un de ses subordonnés naître en qualité de fils de brahmane. Ainsi vient au monde Kâçyapa; son corps est couleur d'or. Kâçyapa, devenu grand, refuse de se marier avec toute autre qu'avec une fille ayant un corps couleur d'or. Des brahmanes font alors une déesse en or et la transportent de lieu eu lieu en invitant toutes les jeunes filles à venir la voir; ils découvrent ainsi une fille plus belle encore que la déesse et on la donne pour femme à Kâçyapa. Kâçyapa et sa femme conviennent de n'avoir aucun rapport entre eux et, malgré les efforts qu'on fait pour les rapprocher, restent fidèles à leur promesse. Ils finissent par entrer l'un et l'autre en religion. La femme de Kâçyapa fait observer pendant un jour l'abstinence à tout le harem du roi Prasenajit qui, pour se venger, l'oblige pendant quatre-vingt-dix jours à satisfaire ses désirs sensuels. |
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TC0158 | TE017040 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 498 | Les dix rêves du roi Prasenajit .– Le roi Prasenajit a vu en rêve dix choses : 1° trois jarres réunies; les deux jarres latérales étaient pleines de vapeurs qu'elles se passaient de l'une à l'autre, mais la jarre du milieu restait vide: 2° un cheval qui mangeait par la bouche et par le fondement; 3° un petit arbre qui portait des fleurs; 4° un petit arbre qui produisait des fruits; 5° un homme qui fabriquait une corde; derrière l'homme se trouvait un mouton; le maître du mouton mangeait la corde; 6° un renard assis sur un lit d'or et mangeant dans de la vaisselle en or; 7° une grande vache qui tétait un veau; 8° quatre bœufs qui venaient en mugissant des quatre côtés de l'horizon pour se battre entre eux; 9° un grand étang où l'eau était trouble au milieu et claire sur les bords; 10° un grand torrent qui coulait absolument rouge. Le Buddha explique ces dix rêves et rassure le roi au sujet des présages qu'ils annoncent (cf. n° 359). |
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TC0158 | TE016773 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 322 | Le père qui prend les pendeloques des oreilles de son fils.– Un père, voyageant avec son fils, rencontre des brigands; craignant que ceux-ci ne prennent les pendeloques d'or attachées aux oreilles de son fils, il tire ces oreilles avec ses mains; comme elles ne cèdent pas, il coupe la tête de son fils, et les brigands étant partis, il veut la remettre sur les épaules du décapité. |
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TC0158 | TE017041 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 499 | Sûtra prononcé par le Buddha au sujet de l'Avadâna concernant «Fille de Manguier » (Amrapâlî) et K'i-yu (Jîvaka).– Fille de Manguier, pour avoir, dans une vie antérieure, offert une mangue et un bol d'eau au Buddha Kâçyapa, renaît dans la fleur d'un manguier magique qui porte à son sommet un étang d'eau pure. Sept rois se disputent les faveurs de Fille de Manguier que le brahmane, possesseur de l'arbre, a fait enfermer dans une tour. Le roi Bimbisâra entre dans le jardin par un aqueduc, monte dans la tour, séduit Fille de Manguier et lui laisse, en attestation, son anneau d'or, en lui déclarant que si elle a une fille, elle peut la garder, mais que, si elle a un fils, elle doit le lui apporter. Elle s'enferme dans la tour et, par la suite, met au monde un garçon, Jîvaka, qui tenait dans sa main un sac d'aiguilles à acupuncture. Au moyen de l'anneau, Jîvaka, ayant atteint l'âge de huit ans, se fait reconnaître par le roi Bimbisâra, qui le nomme prince héritier. Il refuse cet honneur et demande à faire des études de médecine avec le fameux Pingala. Il fit partout des cures merveilleuses (cf. n° 189, t. II). |
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TC0158 | TE016568 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 128 | L'homme qui voulait dérober la marmite d'or.– Un homme s'introduit dans l'assemblée des religieux avec l'intention de voler une marmite d'or appartenant au temple; mais il est converti par les enseignements bouddhiques et considère dès lors la marmite comme son maître. | |
TC0158 | TE016795 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 341 | Le roi des cerfs couleur d'or.– La première épouse du roi Ta-ming-tch'eng (Grande renommée) a vu un cerf couleur d'or qui volait du Sud au Nord et elle exprime le désir d'avoir sa peau pour en faire un coussin. Le chasseur Chanchö s'engage à retrouver la trace du cerf et à le ramener. Un ermite qu'il rencontre dans la forêt lui indique le lieu où le cerf vient manger les feuilles d'un très grand arbre; mais les flèches ne pouvant atteindre le sommet de l'arbre où se tient le cerf, le chasseur revient auprès de la reine et lui demande par quel moyen il pourrait le prendre. La reine lui dit d'enduire de miel les feuilles jusqu'au pied de l'arbre; il exécute son conseil; le cerf mange ces feuilles et il est pris dans un filet. Quand il est amené devant la reine, celle-ci, dans sa joie, embrasse le roi des cerfs qui perd aussitôt sa couleur d'or. |
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TC0158 | TE016989 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 447 | La fille du roi qui voulait qu'on lui fît un diadème avec les bulles de l'eau.– La fille du roi ayant déclaré qu'elle se tuerait si on ne pouvait lui faire un diadème avec les bulles de l'eau, son père obtient d'un artisan qu'il accomplisse ce travail; mais celui-ci prie la jeune fille de choisir les bulles elle-même. Comme elle ne parvient pas à les saisir, elle renonce à sa fantaisie et demande une couronne d'or. |
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TC0158 | TE016545 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 115 | Les trois brahmanes qui s'entretuent pour la possession d'un monceau d’or.– Trois hommes s'entretuent pour la possession d'un monceau d'or; le Buddha avait eu raison de comparer ces pièces d'or à des brigands. | |
TC0158 | TE016784 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 333 | Celui qui, attaqué par des brigands, perdit son manteau.– Deux hommes sont attaqués par des brigands; l'un se réfugie dans les herbes; l'autre, dépouillé de son manteau, offre aux brigands de le leur racheter avec une pièce d'or, laquelle est cousue a l'intérieur du manteau, et il ajoute que son compagnon est un excellent essayeur d'or, s'ils veulent s'assurer que la pièce est en or. Ce sot perdit donc à la fois son manteau, sa pièce d'or et son compagnon. | |
TC0158 | TE016746 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 296 | Le reflet de l'or aperçu au fond de l'eau.– Un jeune homme a vainement tenté de prendre l'or qu'il aperçoit dans un étang; son père lui raconte qu'il a pris un reflet pour la réalité (cf. n° 230). |
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TC0158 | TE016495 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 68 | Le roi qui accapare tout l'or de son royaume.– Un roi accapare tout l'or de son royaume, car il veut en avoir le plus possible pour racheter ses fautes après sa mort. Pour être assuré que personne de ses sujets ne détient plus d'or, il promet sa fille en mariage à qui lui en apportera. Afin d'obtenir la fille, un jeune homme va reprendre dans la bouche de son père défunt la pièce d'or qu'on y avait mise au moment de l'enterrement. Le roi comprend alors qu'il est impossible de faire aucun cadeau au dieu des enfers et que seule la vertu assure le bonheur dans les existences futures. |
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TC0158 | TE016848 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 374 | L'épouse infidèle du faux Brahmadatta, l'oiseau aux ailes d'or et le fils de la kinnarî.– A la suite d'un naufrage, la femme d'un marchand aborde dans une île où elle est prise pour épouse par l'oiseau aux ailes d'or; elle met au monde deux fils, l'un qui est le fils du marchand, l'autre qui est le fils de l'oiseau; quand ils sont devenus grands, le second emporte le premier et le substitue au roi Brahmadatta sur le trône de Vârânasî. Le pseudo-Brahmadatta, constatant qu'une bergère est plus vertueuse que les femmes de son harem, prend pour épouse Miao-jong, fille de la bergère, et la donne pendant le jour à son frère l'oiseau aux ailes d'or qui l'emporte quotidiennement dans une île. Un homme s'unit à une kinnarî qui le retient dans une caverne. Chou-tsi, le fils né de cette union, réussit à déplacer le rocher qui fermait la caverne et à s'enfuir; la Kinnarî lui envoie une guitare merveilleuse qui, lorsqu'on touche la première corde, met en danse hommes et choses. Chou-tsi est jeté par un naufrage dans l'île où est gardée Miao-jong, il s'unit à elle. Grâce à un subterfuge de Miao-jong qui s'est chargée de pierres pour augmenter graduellement son poids, l'oiseau aux ailes d'or transporte sans s'en apercevoir Chou-tsi en même temps que Miao-jong à Vârânasî. Chou-tsi est frappé de cécité. Le pseudo-Brahmadatta s'apercevant que Chou-tsi est l'amant de Miao-jong, les chasse tous deux. Miao-jong sacrifie son mari aveugle pour suivre un chef de brigands. Elle est abandonnée par celui-ci après avoir été dépouillée de tout ce qu'elle possédait. Miao-jong raille le chacal qui a lâché sa proie pour tenter vainement de prendre un poisson. Le chacal se moque de Miao-jong et de son impudicité. Il consent cependant à la faire rentrer en grâce auprès du roi (cf. n° 108). |
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TC0158 | TE016445 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 20 | La folie du paon, du chasseur et du roi.– Un paon (le Bodhisattva), séduit par un petit oiseau bleu, est capturé; le chasseur qui l'a pris, confiant dans les promesses du roi, refuse de le relâcher, quoique le paon soit prêt à lui donner pour prix de sa liberté une montagne d'or; le paon, emprisonné dans le palais du roi, se révèle un grand médecin qui guérit tous les maux; le roi le laisse partir. Folie du paon, folie du chasseur, folie du roi (cf.n°90). |
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TC0158 | TE017029 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 487 | L'oie sauvage aux plumes d'or.– Un homme est né, après sa mort, sous la forme d'une oie sauvage qui a des plumes d'or; par compassion pour son ancienne famille il revient chaque jour auprès d'elle et lui abandonne une de ses plumes d'or. Par cupidité, les gens de sa famille se saisissent de lui et lui arrachent toutes ses plumes d'or, mais leur calcul a été mauvais, car ce sont des plumes ordinaires qui repoussent à la place des anciennes. |
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TC0158 | TE016530 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 100 | Le roi qui fait le tour d'un stûpa.– En faisant la pradaksinâ autour d'un stûpa, un roi neutralise les fâcheuses conséquences de ses mauvaises actions, de même qu'en jetant de l'eau froide dans une marmite bouillante un homme peut prendre sans se brûler l'or qui est dans la marmite. | |
TC0158 | TE016718 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 268 | Le trafiquant qui déroba de l'or.– Un voleur met un lingot d'or brûlant dans une pièce d'étoffe; il abîme l'étoffe et se fait prendre. | |
TC0158 | TE017003 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 461 | L'homme qui a acheté la sagesse.– Pour mille onces d'or, un homme a acheté la sagesse qui consiste dans le conseil de ne pas agir avec précipitation; quand il rentre chez lui, il croit voir un étranger couché avec sa femme et veut le tuer, mais, après un examen plus attentif, il s'aperçoit que la personne qu'il aurait mise à mort s'il s'était laissé aller à son premier mouvement n'est autre que sa propre mère. |
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TC0159 | TE017632 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Quand Socrate était en route pour Athènes pour y étudier, il jeta à la mer une quantité importante d’or, la noyant pour ne pas être noyé par elle. | |
TC0159 | TE017656 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Lors d’une visite à l’abbaye de Clairvaux, l’archevêque Pierre de Sens demanda à un moine, qui était souvent transporté en extase, de lui rapporter une de ses visions. Ce dernier, avait vu en vision une jeune femme au visage très beau, orné d’or et de bijoux. « Qui suis-je ? » lui demanda la vision. « La Vierge Marie » répondit le moine. « Non, je suis l’Église » répondit-elle. À l’image de cette dernière elle était belle par devant, orné des apôtres, martyrs et confesseurs, mais laide et repoussante par derrière, comme les prélats contemporains, elle était pourrie, corrompue et pleine de honte. Elle avait, en effet, le dos couvert de vers. |
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TC0160 | TE017242 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°59 | Un roi prie Appolon par avarice et lui demande de transformer en or tout ce qu'il touche. Son souhait lui est accordé et lorsqu'il se met à table le pain et la nourriture qu'il touche se transforme en or. Il finit par mourir de faim | |
TC0162 | TE017788 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 15 | COMMENT UN HOMME QUI VÉNÈRE KANNON EST CONDUIT AU PALAIS DU DRAGON ET OBTIENT LA FORTUNE.– Un pauvre servant respecte les commandements, sert Kannon avec ferveur et vénère Bouddha. Lors d’un pèlerinage, il rencontre un homme qui porte un petit serpent enroulé au bout d’un bâton. Celui-ci explique qu’il a capturé ce serpent pour extraire son huile, utile pour la fabrication de gratte-dos en corne de bœuf qu’il vend. Le servant, pris de pitié, échange sa veste contre le serpent. Puis il dépose le serpent dans un trou près de l’étang où il a été attrapé, et il le voit disparaître dans l’eau. Après s’être éloigné de deux cents pas, il rencontre une ravissante fillette qui le remercie en lui disant qu’il lui a sauvé la vie. Elle le ramène près de l’étang, lui demande de fermer les yeux, et ils se retrouvent tous deux devant le portail magnifique d’un palais fabuleux. Il suit la fillette de pavillon en pavillon, tous emplis de trésors, jusqu’à une salle ornée de pierres précieuses où siège un splendide trône. Un homme à l’allure imposante et majestueuse apparaît, et exprime toute sa gratitude au servant, car il a sauvé sa fille cadette qui, lui ayant désobéi, est allée jouer près de l’étang et a été capturée. Le servant comprend que cet homme est le père du serpent. Il est ensuite convié à un succulent banquet par son hôte qui dit être le Dragon, roi de ce palais. Le roi lui remet un coffret dans lequel se trouve un gâteau de riz en or. L’homme le brise en deux et en donne une moitié au servant en lui recommandant d’en casser un petit bout à chaque fois qu’il en aura besoin. Et ainsi il ne manquera jamais plus de rien. La fillette le raccompagne près de l’étang et disparaît. Il retourne chez lui, et, pensant qu’il a été absent un court moment, il apprend avec surprise que bien des jours ont passé. Par la suite, secrètement, il brise la moitié du gâteau en petits morceaux qu’il échange contre les choses dont il a besoin Et c’est parce qu’il vénère Kannon qu’il a pu voir le palais du roi dragon et devenir prospère. |
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TC0163 | TE018066 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 4. | SENKAN, CHAPELAIN IMPERIAL, RENONCE AU MONDE ET VIT EN RECLUS.– Le chapelain impérial Senkan, grand érudit, rencontre le révérend Kûya et lui demande que faire pour assurer son salut dans sa prochaine vie. Devant l’insistance du chapelain, le révérend lui conseille le renoncement. Le chapelain se dépouille de ses ornements, renvoie les gens de son escorte, part seul et devient un reclus. Encore insatisfait, il aperçoit une nuée couleur d’or vers laquelle il se dirige. Il construit un ermitage en ce lieu, se retire du monde et pratique l’ascèse. On dit que ce chapelain est apparu en songe comme l’avatar de Kannon et que le nom de Senkan est la forme abrégée de ce Bodhisattva. |
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TC0165 | TE018349 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 96, pp. 178-180 | En Sardaigne, un prêtre d'une église, isolé et hors de la ville, trouve l'hostie qu'il avait laissée intacte, cassée en deux. Après la messe, resté seul, il sort de l'église et en s'appuyant le dos à l'abside, regarde vers l'est, en pensant à ce qui s'est passé. Au bout d'un certain temps, il se sent horrifié et raidi au point de ne plus pouvoir bouger. Ouvrant les yeux, il voit une grande multitude d'âmes, à pied et à cheval, des deux sexes et de divers états sociaux. Il en reconnaît certaines, dont une qui s'approche, s'arrête et lui parle familièrement. Elle lui explique qu'il s'agit des âmes qui errent sur la terre à cause de leurs fautes. Le prêtre reconnaît Baudouin, évêque de Pise, qui, malgré sa sainteté, n'est pas encore au Paradis car c'est à cause de lui que les habitants de Pise et de Lucques sont en guerre. Il voit alors un chevalier autoritaire et pervers, ralenti par le poids de l'or qu'il avait apporté en pèlerinage à Jérusalem pour les pauvres, mais qu'il avait ensuite ramené pour le dépenser à des œuvres malfaisantes. Puis une colonne très lumineuse apparaît, dirigée vers l'âme de Constantin, juge de Torrès, qui après avoir purgé sa peine est emmenée au ciel. Après la vision de beaucoup d'autres qui prendrait beaucoup de temps à raconter, Herbert dit qu'à la fin le prêtre demande à son ami s'il y a quelque chose pour lui. L'ami répond que le prêtre mourra la même année et qu'il sera récompensé en fonction de ce qu'il aura fait. Puis il disparaît. Le prêtre vit une vie encore plus chaste à partir de ce moment, puis meurt comme prévu, avant la fin de l'année. |
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