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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: puits | well | Brunnen | pozo | pozzo
54 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002780 | Jordanus de Pisis | Esempi : 146 | Trouvaille des Anciens pour observer les étoiles. Les philosophes antiques, pour observer les étoiles durant le jour faisaient construire de profonds puits pour ne pas être gênés par la lumière. | |
TC0011 | TE003024 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 87b-88a-b | L’eau est accessible sous trois formes : soit, cachée au fond d’un puits, elle représente la grâce que les pécheurs doivent chercher avec difficulté; soit, accessible dans une source, elle peut facilement être puisée par les pécheurs qui ne peuvent pas en boire beaucoup ; soit elle coule en abondance dans un fleuve qui abreuve les bienheureux. | |
TC0011 | TE002960 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 57b | L’enfer est un puits où les pécheurs sont placés à la surface, au milieu ou au fond, en fonction de leurs fautes. | |
TC0020 | TE003680 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 155 | Un homme qui refusait les sacrements de la main d’un prêtre indigne voit en songe un lépreux tirant du puits une eau limpide, alors que lui-même meurt de soif. C’est une hérésie de croire que la qualité d’un sacrement dépend de celle du ministre. |
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TC0021 | TE004177 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 199 | Un ressuscité incestueux décrit le puits d’enfer où les luxurieux et les luxurieuses se frappent avec des fouets. |
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TC0030 | TE005333 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 14 | Le renard tombe dans un puits. Il demande au loup de venir le rejoindre, en utilisant un seau. En descendant, le loup permet au renard de remonter jusqu’à la terre ferme. | |
TC0033 | TE006272 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 409 | UN HOMME POURSUIVI PAR UNE LICORNE. Barlaam raconte à Josaphat que poursuivi par une licorne, un homme tomba dans une fosse. Au fond de cette fosse poussait un arbre près d’un puits très profond; un dragon crachant des flammes l’entourait et deux rats, un blanc et un noir, rongeaient ses racines. Quatre vipères étaient également là qui emplissaient la fosse d’un souffle mortifère. Accroché à une branche de l’arbre l’homme oublia le danger en goûtant aux fruits et ne fit pas attention à son ami qui venait le sauver. Il tomba dans la gueule du dragon qui le dévora. |
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TC0033 | TE006239 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 376 | LE CIEL ET LA FANGE. Un philosophe voulait pécher. Prenant conscience de la dignité de l’âme et de l’infamie du péché, il dit: "Rougis de ce que le ciel entre dans la fange." | |
TC0033 | TE006191 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 330 | MORT DE PILATE. Pilate exilé par les juifs à Lyon fut condamné, dit-on, à ne rien manger. Il se suicida là où il était né, dit-on, de douleur. D’autres disent qu’il fut à Lyon condamné à être pendu et qu’il le fut à Vienne où l’on montre encore aujourd?hui un crochet de fer, où il fut pendu. Il aurait été jeté non loin dans un puits à Saint-Chamond. Là quand une pierre y est jeté, une fumée en sort qui provoque la tempête. | |
TC0033 | TE006150 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 289 | DANGER DES PUITS. Alors qu’on vient de creuser un puits, ceux qui y pénètrent tombent morts. Croyant qu’un basilic s’y trouve, un médecin fait descendre une lanterne qui s’éteint. Après évaporation, tous peuvent descendre dans le puits sans danger. | |
TC0033 | TE006247 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 384 | TROIS TACHES INUTILES. Un ange montre à un ancien trois exemples d’occupations vaines: un homme persiste à composer un fagot qu’il ne pourra pas porter; un autre reverse dans le puits l’eau qu’il vient d’en retirer avec peine; le dernier porte une poutre en travers de la porte par laquelle il veut passer. | |
TC0035 | TE006571 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 9v, n° 43g | La grâce de Dieu est à portée de main; il nous suffit de la tendre comme le ferait quelqu’un tombé dans un puits. | |
TC0035 | TE006482 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 4, n° 2 | Un jeune garçon envoyé par un abbé puiser de l’eau, et ne trouvant pas de corde, fait monter l’eau du puits par ses prières. | |
TC0037 | TE006691 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 9 | Saint Patrice, devant l’incrédulité de son public, obtient de Dieu qu’il fasse un miracle. Le cercle qu’il dessine devient un puits où les âmes des pécheurs sont purifiées. |
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TC0038 | TE006728 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 1 | Allégorie des dangers du monde. Un homme (Adam), pour éviter de tomber, s’accroche à un arbre (la vie), dont les racines sont rongées par deux souris, l’une blanche (le jour) et l’autre (la nuit). Pendant qu’il déguste du miel (les plaisirs du monde), les souris terminent de ronger les racines faisant alors tomber l’homme en enfer. | |
TC0131 | TE007819 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 191, 1-8 | LE PUITS DES ROIS. 1 Il est dangereux de conserver une propriété mal acquise. 2 Un roi était considéré comme honnête par tous ceux qui le connaissaient. 3 Quand il fut mort, un ermite eut la vision d’une échelle qui descendaient dans un puits profond; il vit ce roi sur l’échelon du haut et plusieurs rois placés sous lui. 4 L’ermite lui ayant demandé comment il se trouvait, il répondit: "Moi et tous ceux qui sont sur les échelons inférieurs, nous sommes éternellement damnés 5 pour avoir gardé et fait respecter les lois injustes établies par l’ancêtre qui est en dessous de nous. 6 Nos propres actes ne nous auraient pas valu l’enfer, mais il est juste que nous y soyons: 7 En effet les sages nous avaient enseigné que nous devions réparer les torts causés par nos prédécesseurs, car nous sommes leurs héritiers. 8 Il est donc bien vrai ce dicton: "Les héritiers d’un bien mal acquis seront damnés jusqu’à la septième génération". |
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TC0134 | TE013014 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 202b | Un homme est tombé dans un puits. Un autre lui demande comment il a fait pour tomber. L’homme en danger répond qu’il ne s’agit pas pour l’instant de savoir comment il est tombé, mais de trouver le moyen de le tirer de ce puits. | |
TC0137 | TE012560 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 98 | Les cerises. Frère Inverando de Brescia O. P., évêque de Césène, étudiait avec l’accord du pape la nécromancie pour mieux pouvoir la combattre. Se trouvant une fois à table dans l’évêché de Forli, il ordonna de jeter des cerises dans un puits sans poulie ni corde; une heure plus tard les cerises sautèrent seules dans le plat. | |
TC0137 | TE012649 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 164 | Le Landgrave Louis. Le Landgrave Louis fut un grand tyran et juste avant de mourir il ordonna à ses amis de le faire moine cistercien après sa mort. On apprit qu’il fut pris par le diable. Celui-ci lui fit boire une potion bouillante puis il fut jeté dans un puits très profond. |
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TC0137 | TE012676 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 191 | Le rêve du pape. Après avoir rêvé trois fois qu’il y avait trois pendus sous son palais, un pape appela ses serviteurs et ceux-ci trouvèrent sous le plancher la pierre d’un tombeau. Celui-ci fut ouvert et une odeur fétide se fit sentir. Un serviteur entra dans un grand puits sous la pierre, qui arrivait à un port sur un canal où étaient trois pendus. Un esprit lui expliqua alors que les pendus étaient l’Empereur Frédéric avec deux barons. Ramené à la surface, le serviteur raconta ce qu’il avait vu. |
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TC0137 | TE012650 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 165 | La nécromancie fait voir les peines de l’enfer. Louis, frère de Louis Landgrave de Thuringe, voulant avoir des nouvelles de l’âme de son père, fit appel à un frère nécromant. Ayant demandé l’aide d’un démon, celui-ci se rendit en enfer et vit l’âme de Louis dans un puits sulfureux. Pour permettre de le soulager, il fallait restituer toutes les possessions qu’il avait prises illicitement. À son retour, le frère nécromant raconta tout au frère du défunt. Celui-ci donna tous ses biens et entra dans l’Ordre cistercien. |
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TC0137 | TE012680 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 195 | Le prêtre du Château d’Aiano dans l’évêché de Bologne. Un prêtre du château d’Aiano dans la région de Bologne, quand il avait 14 ans, décida de s’enfuir en Catalogne pour échapper à sa mère qui le battait, parce qu’il ne voulait pas aller à l’école. Arrivé en Espagne, il s’embarqua sur un bateau de marchands comme comptable, mais le navire fit naufrage sur les côtes de l’Afrique septentrionale. Un noble ayant demandé au jeune homme d’épouser sa fille, lui promettant en échange grandes richesses et honneurs, ce dernier accepta la proposition. Le jeune homme découvrit rapidement qu’il devait être jeté dans un puits comme sacrifice, parce qu’un dragon qui habitait là avait tué tous les habitants de la cité. Une fois jeté dans le puits, le jeune homme fit semblant d’être mort, échappa au dragon et, ayant trouvé dans une galerie des pierres précieuses, arriva sur une île dite du Dragon et fut sauvé par un navire de marchands avant de pouvoir retourner à Bologne. |
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TC0138 | TE019626 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 502 | Vision d'un lépreux puisant l'eau d'un puits. | |
TC0138 | TE019812 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 670 | La statue de la Vierge mutilée et jetée dans un puits. |
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TC0138 | TE019653 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.8 | Le Livre des Sept Sages de Rome. Du chevalier qui aimait trop sa femme [Puteus]. | |
TC0138 | TE019537 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 435 | Légende de l'unicorne. | |
TC0138 | TE019704 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 562 | Le lépreux, le puits et l’hérétique. | |
TC0138 | TE020234 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 947A | Un ermite est convaincu par le diable sous l'apparence d'un ange de se jeter dans un puits avec la certitude que Dieu le repêchera. Il meurt noyé. | |
TC0139 | TE014220 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 85 p 56 du texte hébreu | Un jour, tout le peuple d’Israël monta à Jérusalem en pèlerinage, et il n’avait pas d’eau pour boire. Nakdimon ben Gurion se présenta devant le gouverneur et lui demanda de lui prêter l’usage de douze puits, qu’il lui rendrait pleins d’eau à une date fixée. Toute l’année il ne plut pas. Le jour dit, le gouverneur lui envoya un message dans l’après-midi exigeant son eau ou un remboursement. Nakdimon fit répondre que le jour n’était pas encore fini. Il entra à la maison de prière et pria Dieu de lui envoyer de l’eau. Les nuages apparurent et la pluie tomba, mais le gouverneur lui fit dire que le soleil était couché, et qu’il devait un remboursement. Nakdimon pria encore, et le soleil réapparut, d’où son nom de Nakdimon, " réapparu" . | |
TC0139 | TE014224 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 89 pp 59-60 du texte hébreu | Histoire du rat et du puits. Une jeune fille de bonne famille se perdit dans le désert. Mourant de soif, elle vit un puits avec une corde et descendit jusqu’au fond pour boire. Ne pouvant remonter, elle commença à crier et à pleurer. Un jeune homme qui passait l’entendit, et après avoir vérifié qu’il ne s’agissait pas d’un démon , il lui demanda de l’épouser et elle accepta; alors il la remonta hors du puits. Comme il voulait coucher avec elle, elle lui demanda qui il était et il lui répondit qu’il était prêtre. Elle lui dit qu’elle était elle-même une juive de bonne famille et qu’ils devaient d’abord se présenter à leurs parents et se marier avec un contrat officiel, et non pas se conduire comme des animaux. Elle exigea donc qu" ils s’engagent l’un à l’autre en attendant. Ce qu’ils firent, et elle dit : " Que le ciel, ce rat qui passe et le puits soient nos témoins !" Puis ils se séparèrent. La jeune fille fut fidèle à son engagement et refusa tous les partis qu’on lui proposait en se faisant passer pour possédée du démon. Le jeune homme, lui, oublia son serment et se maria à une autre femme. Il eut un premier fils qui, à l’âge de trois mois, fut étranglé par un rat. Le deuxième tomba dans un puits et se noya. Alors sa femme lui dit : " Ces morts sont si singulières qu’elles sont certainement une punition pour un de nos péchés." Le mari lui raconta toute l’histoire et elle le pressa de la quitter et de remplir son engagement. Il retrouva alors la jeune fille, se fit reconnaitre d’elle, et ils se marièrent, furent heureux et eurent beaucoup d’enfants qui devinrent des sages. | |
TC0139 | TE016078 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 162 p 116. du texte hébreu | La fille du foreur de puits Nehumia était tombée elle-même dans un puits. On courut chez Rabbi Hanina ben Dossa pour qu’il prie pour elle. La première fois, il dit:" Elle va bien." La deuxième fois, il dit:" Elle va bien," . La troisième fois, il dit:" Elle est sortie du puits." Il s’avéra qu’un prodige avait eu lieu et que des personnages mystérieux l’avaient sauvée. Lorsqu’on demanda à Rabbi Hanina comment il le savait, il répondit que Dieu ne pouvait faire mourir par la noyade la fille du juste qui forait les puits pour donner de l’eau aux pélerins qui allaient à Jérusalem. | |
TC0139 | TE014325 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 114 pp 75-78 du texte hébreu | Le roi Salomon voulait construire le temple, mais il ne savait comment tailler les pierres, l’usage du fer étant interdit par la Loi, comme symbole de destruction. Il tenta donc d’obtenir le Shamir, ver qui coupait tout matériau et qui était en la possession d’Ashmedai, le roi des démons. Il envoya un de ses fidèles généraux Benaya ben Yehoyada, et le munit d’une chaîne avec le nom de Dieu gravé dessus, de son sceau, d’échevaux de laine et de vin. Ashmedai partait chaque matin de chez lui pour aller entendre le choeur des anges au ciel et étudier la Torah et revenait le soir assoiffé chez lui et buvait l’eau de son puits scellé. Arrivé pendant son absence, Benaya creusa un puits au-dessous de celui d’Ashmedai et un au-dessus. Il draina l’eau du puits à l’aide de la laine vers le puits du dessous et emplit le puits d' Ashmedai de vin par le puits creusé en haut. Puis il effaça toute trace de sa supercherie. Ashmedai revint assoiffé, et voulut boire de l’eau, mais reconnut l’odeur du vin et résista à la tentation pendant un certain temps, mais à la fin, il s’enivra et s’endormit. Benaya le saisit alors, le lia avec la chaîne de Salomon et le conduisit au roi. Sur le chemin, le démon se conduisit de façon étrange, aidant un aveugle et un petit garçon, pleurant à la vue d’un mariage, et se moquant d’un homme qui commandait des bottes devant résister 7 ans à l’usure. Arrivé devant le roi Salomon, il jeta par terre un bâton long de 7 coudées et lui dit : " C’est l’espace que tu occuperas une fois mort, et aujourd’hui tu n’es pas satisfait de posséder le monde entier !" Salomon lui expliqua qu’il avait besoin de son aide pour construire le Temple et trouver le Shamir. Ce ver était confié à un oiseau sauvage très rare et Benaya réussit à s’en emparer par la ruse. Ashmedai expliqua au roi Salomon la cause de sa conduite pendant le voyage. L’aveugle était un juste, et s’il l’aidait, il serait récompensé au ciel. Le petit garçon serait un malfaiteur et donc il lui accordait maintenant la récompense des deux seules bonnes actions qu’il ferait dans sa vie, pour qu’il puisse être châtié plus tard. Le jeune marié devait mourir une semaine après son mariage, et la jeune femme devrait attendre 13 ans pour se remarier avec son beau-frère; quant à l’homme qui commandait des bottes, lui aussi devait mourir dans les jours à venir et ne pourrait même pas les porter pendant 7 jours ! Ashmedai ayant promis de révéler au roi les merveilles du monde s’il le délivrait et lui donnait sa bague, il s’envola alors et jeta le roi loin de Jérusalem. Puis il prit sa place sur le trône en empruntant son apparence. Le roi, après avoir erré pendant longtemps, finit par arriver à Jérusalem et prétendit récupérer son trône. Les sages troublés firent une enquête, et comprirent qu'Ashmedai était un imposteur. Ils remirent à Salomon la chaîne avec le nom de Dieu et la bague, et à cette vue Ashmedai disparut. |
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TC0142 | TE019055 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 2 | Le landgrave Louis connu pour être un tyran, se mourait. Il demanda à ses amis de le revêtir de l’habit cistercien dès qu’il serait mort. Cette démarche ne l’aida pas. Après sa mort, quelqu’un vit dans une vision l’âme du landgrave être présentée au prince des démons siégeant sur un puits et tenant une coupe. Le prince l’accueillit avec une grande joie et chargea ses serviteurs de lui montrer les lieux de tortures. Puis il contraignit le landgrave à boire dans sa coupe. Une flamme sulfureuse sortit des yeux, des oreilles et du nez de Louis et il fut jeté dans le puits sans fond. |
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TC0142 | TE017863 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 34 | Un clerc par nécromancie rencontre en enfer l'âme du père de son landgrave plongée dans un puits sulfureux. Le landgrave damné demande que ses fils restituent les biens d’église qu’il avait lui-même spoliés, cela lui ferait le plus grand bien. Les fils restent indifférents à cette demande. Le clerc refuse la récompense promise par le landgrave à celui qui pourrait lui apprendre l’état de l’âme de son père, et se fait moine cistercien. |
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TC0142 | TE019101 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 40 | Un pèlerin vendit son habit pour acheter du vin et s’enivra au point qu’il semblait mort. Son esprit fut conduit au lieu des peines où il vit le prince des Ténèbres siégeant sur un puits. À ce moment, l’âme de l'abbé de Corvey arriva en enfer : le diable le salua, lui versa une coupe sulfureuse, puis le jeta dans le puits. Finalement, le diable réclama le pèlerin. Celui-ci, terrifié, promit au bon ange qui l’accompagnait que plus jamais il ne s’enivrerait, et il fut sauvé. |
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TC0142 | TE019062 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 5,4 | Le comte Guillaume de Jülich se mourait. On lui dit d'appeler sa femme, mais il refusa et finit ses jours sur les genoux de sa maîtresse mariée, sans confession ni pénitence. À sa mort, une moniale de Cologne se vit transportée aux enfers devant un puits sulfureux. Elle questionna son conducteur à propos de ce puits, et il répondit que seulement deux âmes s'y trouvaient : celle de l’empereur Maxence et celle du comte Guillaume de Jülich. Il y avait en effet, beaucoup de ressemblance entre eux : les deux étant des tyrans luxurieux. | |
TC0142 | TE019065 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 6 | En enfer des paroissiens poursuivirent avec des pierres leur curé, qui venait de mourir, en lui reprochant de les avoir négligés et d’être la cause de leur damnation. Ainsi lapidé, le curé tomba dans un puits infernal. | |
TC0146 | TE014265 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : XXIII Exemplum de aratore et lupo iudicioque vulpis | Un laboureur hurle à ses boeufs que les loups les dévorent, puisqu’ils se montrent si peu enclins à collaborer. A la fin de la journée, un loup qui l’avait entendu et l’avait pris aux mots, prétend récupérer ce qui lui a été promis. Chemin faisant, tout en discourant, ils rencontrent un renard; celui-ci, feignant de vouloir régler la dispute, interroge d’abord l’un puis l’autre. Le renard demande ainsi au paysan de lui donner deux poules afin qu’il puisse convaincre le loup de s’en aller sans toucher à ses boeufs, et il raconte au loup que le paysan accepte de lui offrir un énorme fromage, pourvu qu’il renonce à ses boeufs. Le pacte conclu, le renard cherche à distraire le loup, jusqu’à ce qu’ils arrivent à un puits à la nuit tombée. Le renard fait croire au loup que le fromage promis se trouve au fond du puits; il s’agit, au contraire, du reflet de la lune. Le loup demande au renard d’aller le prendre. Le renard, ayant remarqué une poulie avec deux seaux, se jette dans l’un d’eux, se précipitant immédiatement au fond du puits. Il demande au loup de l’aider car le fromage est trop lourd. Le loup saute alors dans l’autre seau, permettant au renard, par contrepoids, de sortir du puits et de s’enfuir. | |
TC0155 | TE016217 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 89 | En enfer des paroissiens jettent des pierres à leur prêtre coupable de luxure et de gourmandise, en lui reprochant de les avoir négligés et d’être la cause de leur damnation. Le prêtre tombe dans un puits infernal. ~ | |
TC0155 | TE016350 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 229 | Un évêque voit en rêve qu’un jeune homme pêche à la ligne dans un puits, d’où il tire une femme très belle. Éveillé, l’évêque voit par la fenêtre le même jeune homme priant devant un tombeau. Convoqué par l’évêque, le jeune homme explique qu’il prie pour sa mère en disant le Notre Père et le psaume cinquante. L’évêque comprend aussitôt que sa mère a été sauvée par ses prières. | |
TC0155 | TE016241 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 117 | Le Landgrave Louis, un grand tyran, ordonne, juste avant de mourir, de le faire moine cistercien. Dans une vision, un clerc pieux apprend que le Landgrave a été pris par le diable qui lui a fait boire une potion bouillante et puis l’a fait jeté dans un puits très profond. | |
TC0157 | TE017451 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 119, p. 373, l. 25 – p. 374, l. 4 et lettre 121, p. 393, l. 8 – p. 393, l. 16 | Un philosophe, alors qu’il était préoccupé par les choses célestes, tomba dans un puits. Sa servante, Iambe, composa un vers (iambique) à son sujet, disant que sans savoir ce qui était à ses pieds, il avait tenté de s’élever au ciel. C’est ce qui arrive à ceux qui visent au-delà de leurs possibilités. | |
TC0158 | TE016662 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 215 | Le pêcheur de perles et ses jeunes enfants qui jouent avec ces joyaux.– Un homme a pris des perles en attirant les huîtres perlières par l'appât de son propre sang; ses compagnons le jettent dans un puits pour le faire périr; il parvient à s'en échapper par un trou latéral que lui révèle un lion venu pour boire; quand il est de retour chez lui, ses deux enfants jouent avec les perles sans se douter au prix de quelles souffrances elles ont été acquises. | |
TC0158 | TE017020 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 478 | La femme et l'homme débauchés.– Une femme suspend son enfant dans un puits pour se livrer au plaisir avec un homme; elle cause ainsi la mort de son enfant. Un homme tue sa mère qui veut l'empêcher de sortir la nuit pour aller se livrer à la débauche; il fait horreur à la courtisane chez laquelle il se rend; à son retour il est mis à mort par des brigands et tombe dans les enfers. |
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TC0158 | TE016616 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 172 | Le roi dont les sujets, devenus fous, assistent tous nus à l'audience royale.– Dans un royaume étranger, des pluies malfaisantes étant tombées, tous ceux qui buvaient de cette eau devenaient fous pendant sept jours. Le roi couvrit son puits pour que la pluie n'y pût pénétrer, mais ses sujets, devenus fous, assistent à une séance de la cour tout nus et la tête couverte de boue; le roi étant seul habillé, ses sujets le croient fou. Celui-ci, craignant une révolte, ôte ses vêtements et se barbouille le visage de boue et ses sujets l'approuvent, ne se sachant pas fous. Sept jours après, ils reprennent leur bon sens et remettent leurs vêtements, puis demandent au roi pourquoi il est nu. Il leur explique ce qui s'est passé. Il en est de même du Tathâgata. | |
TC0158 | TE016811 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 357 | Le chacal et la cruche en bois.– Un chacal casse à plusieurs reprises la cruche qui est placée à côté d'un puits à l’accès gratuit pour permettre aux hommes de se désaltérer; mais on met une cruche en bois dans laquelle le chacal engage sa tête sans pouvoir la retirer et sans pouvoir briser la cruche; il est alors tué à coups de bâton. | |
TC0158 | TE016812 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 358 | Les singes qui veulent retirer la lune du puits.– Des singes veulent retirer la lune du puits afin que le monde ne soit pas plongé dans une profonde nuit. Ils s'accrochent les uns aux autres par leur queue, mais la branche qui les soutenait tous se rompt et ils tombent dans l'eau. | |
TC0158 | TE016998 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 456 | Le puits d'Anâthapindada.– Des marchands qui ont fait naufrage retrouvent dans le puits d'Anâthapindada les caisses d'objets précieux qu'ils ont perdues en mer; Anâthapindada leur explique que, par un effet de ses actes de vertu antérieurs, les objets précieux qui ont été perdus accourent dans son puits. | |
TC0158 | TE016432 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 8 | Le Bodhisattva, précipité dans un puits, sauve ses agresseurs condamnés .– Un maître de maison, nommé Sien-t'an, se ruine en libéralités; pour refaire sa fortune, il va sur la mer; mais au retour ses compagnons, pour lui ravir ses joyaux, le précipitent dans un puits; il réussit à s'en échapper; de retour dans son pays, il reçoit de grandes richesses des marchands, ses compagnons, qu'il a sauvés du châtiment en intercédant pour eux auprès du roi. | |
TC0158 | TE016792 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 338 | Le lion tombé dans un puits et sauvé par un chacal.– Un vieux lion tombé dans un puits tari est sauvé par un petit chacal qui amène de l'eau dans le puits, en sorte que le lion peut surnager et sortir. On a souvent besoin d'un plus petit que soi. | |
TC0158 | TE017011 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 469 | L'homme dans le puits.– Un éléphant furieux est lâché à la poursuite d'un criminel qui en courant tombe dans un puits; en bas étaient trois serpents noirs, aux quatre côtés, des moustiques, sur le flanc de la paroi il y avait une racine d'arbre que rongeaient deux rats; l'homme s'accrocha à cette racine et implora le ciel qui fit tomber deux gouttes d'ambroisie dans sa bouche; les rats se retirèrent ainsi que les serpents; puis à la troisième goutte, l'éléphant; à la quatrième, les moustiques; à la cinquième, l'homme se trouva hors du puits (cf. n° 205). |
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TC0158 | TE016652 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 205 | L'homme dans le puits.– Poursuivi par un éléphant furieux, un homme est tombé dans un puits où des dangers le menacent de toutes parts; une goutte de miel qui tombe dans sa bouche lui fait oublier le péril de la situation où il se trouve. | |
TC0161 | TE017713 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XI, 28 | COMMENT CHISHÔ-DAISHI COMMENCE D' ÉTABLIR SON ÉCOLE AU MII¬-DERA.– Chishô-daishi , moine très vénéré, Grand Maître, désirant établir une Ecole pour transmettre la Loi bouddhique, s’arrête dans un monastère dans lequel se trouvent une grande statue du Bouddha futur et un puits. Un moine explique au Grand Maître que le puits se nomme Mii, « les Trois Puits » Chishô-daishi rencontre un très vieux moine qui ne se nourrit que de poissons, dont les arêtes et les écailles éparpillées au sol, laissent planer une odeur nauséabonde. Interrogé, le vieux moine explique qu’il se tient là depuis cent soixante ans et qu’il n’y a que Chishô-daishi, Grand Maître, digne de maintenir ce monastère après lui. Eploré, le vieux moine s’en retourne. Un homme très distingué survient et annonce au Grand Maître qu’il est le protecteur de la Loi du Bouddha et qu’il lui donne toute sa confiance pour la transmettre. Chishô-daishi apprend que cet homme est un dieu et retourne dans l’habitation du vieux moine où flotte à présent une odeur très parfumée. Les restes des poissons sont devenus d’éclatantes tiges de lotus bouillies. Le Grand Maître apprend que ce vieux moine apparaît dans les rêves comme le Bouddha futur. Chishô-daishi établit son Ecole dans ce monastère avec de nombreux disciples, enseigne et propage la Loi du Bouddha. |
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TC0165 | TE018282 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 42, pp. 81-85 | Un adolescent allemand de 14 ans s'arrête à Clairvaux, sur la route de Paris. Son professeur, dès qu'il voit le lieu et les moines, décide d'entrer dans l'ordre cistercien et l'invite à faire de même. Mais le jeune homme, hostile aux Cisterciens (et qui prie même Dieu de ne jamais lui donner envie d'entrer dans cet ordre), s'obstine à refuser. Cette nuit-là, il fait un rêve dans lequel on lui dit qu'il mourra s'il va à Paris ; le lendemain, il fait un autre rêve dans lequel il se trouve plongé dans laboue d'un puits, avec saint Jean et un autre saint qui lui apparaît sous la forme de saint Bernard et de Gérard, le portier du monastère. Le jeune homme leur promet de devenir moine. Il est libéré du puits et le lendemain il est accueilli par Saint Bernard dans l'ordre, où il reste, malgré le fait que son maître (ayant changé d'avis) tente de l'en détourner. Un confrère voit le Christ descendre de la croix pour embrasser l'adolescent, et raconte sa vision à Herbert. Une autre fois, le jeune garçon rêve qu'il entre dans une pièce où se trouve le Christ crucifié avec sa mère et saint Jean sur le côté. L'odeur de cette pièce l'accompagne pendant trois jours. Un jour, il entend l'harmonie des voix angéliques, ce qui le comble de bonheur pendant longtemps, même après que le son ait disparu de ses oreilles. Un jour de Pâques, alors que la résurrection est célébrée dans le chœur, il a une vision du Christ lui montrant ses mains percées de clous, sur lesquelles il pleure de joie, ne sachant pas que la vision lui est réservée. Dans sa vision la plus importante, un jour de Pentecôte, il voit la Trinité, mais il ne peut l'expliquer avec des mots. Après 26 ans à Clairvaux, le moine décède. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'Herbert peut divulguer les visions que le moine lui a racontées. |
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