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65 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001405 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 29 | Une belle et noble femme craignant que sa beauté soit une occasion de pécher, demande par ses prières, à Dieu de devenir d’une laideur repoussante. Elle est aussitôt frappée d’une telle lèpre, que son entourage blasphème Dieu. Son confesseur dominicain la convainc de demander à Dieu de recouvrer la santé. Elle est guérie de la lèpre aussitôt. Après la mort de son mari, elle entre chez les dominicaines avec sa fille unique. |
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TC0011 | TE003055 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 109a | Les femelles sont plus tendres (plus faibles) que les mâles, excepté l’ourse et la léoparde, dit le Philosophe; c'est pourquoi, la mère est plus touchée que le père par la mort de son fils. | |
TC0011 | TE002996 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 78b (3) | Les Scytes déclarent à Darius qu’ils défendront jusqu’à la mort les tombeaux de leurs parents. | |
TC0011 | TE002995 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 78b (2) | Les cigognes prennent soin de leurs parents âgés, alors que les vautours les laissent mourir de faim. | |
TC0011 | TE002963 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 62a (1) | Parabole de l’enfant prodigue. | |
TC0012 | TE003399 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 2 | Un novice dominicain supporte de bon gré la sévérité de l’ordre afin d’éviter les châtiments de l’enfer. | |
TC0020 | TE003694 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 169 | Un usurier lègue une somme à faire fructifier trois ans afin de constituer une dotation importante pour le salut de son âme. | |
TC0020 | TE003693 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 168 | A sa mort, un usurier divise sa fortune en trois : un tiers pour sa veuve afin qu’elle se remarie, un tiers pour ses enfants et un tiers pour lui dans sa tombe. Désireux de récupérer cet or, les enfants ouvrent le tombeaux et voient des diables verser dans la bouche de leur père mort, l’argent qu’il avait fait enterrer avec lui. |
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TC0020 | TE003631 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 106 | La famille d’un mourant veille à l’empêcher de restituer ses biens mal acquis et déclare au curé vouloir faire des aumônes après sa mort; malgré ces déclarations d’intentions, le curé recommande son âme aux diables. | |
TC0020 | TE003603 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 78 | Un roi accompagné d’un de ses officiers aperçoit un pauvre en haillons, sa femme chantant, dansant et louant son époux. L’officier explique la scène par une allégorie de la vie terrestre et de la vie céleste : ceux qui aiment cette dernière, méprisent la première. | |
TC0020 | TE003649 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 124 | Un croisé fait durer les adieux à sa famille pour agumenter sa peine et son mérite devant le Christ. | |
TC0020 | TE003703 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 178 | Seuls des usuriers parviennent à soulever le cadavre d’un usurier. Dans cette ville, ce sont les membres de la même profession qui accompagnent leur confrère à son inhumation. | |
TC0027 | TE004883 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 136, chapitre 12 | La femme craignant de concevoir. Razi a entendu une femme intelligente dire qu’elle avait vu un jour une femme à ce point dévorée de douleur par la perte d’un enfant qu’elle se gardait d’approcher de son mari par peur de concevoir un enfant pour lequel elle s’affligerait autant qu’elle le faisait. | |
TC0029 | TE005224 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : T. Le dit des annelés, p. 188-216 | Préambule (v. 1-20). ~ L’exemple du roi Antiochus (v. 21-62). L’exemple du paysan qui avait promis une vache et un veau à saint Michel (v. 63-84). ~ Une dame du Boulonnais part en pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle avec son mari (v. 85-108). Celui ci la surprend un soir dans une auberge au moment où elle se met au lit avec un chevalier qu’ils avaient rencontré en route et qui lui avait fait la cour (v. 109-211). Dans son égarement, elle va jusqu’à renier son mari, qui doit prouver sa qualité dans un combat judiciaire. Finalement la femme se repent, mais son époux ne veut pas lui pardonner (v. 212-360). Revenu dans son pays, le chevalier trompé convoque les parents de la femme et leur raconte l’aventure sans nommer les personnages. Tous sont d’avis que la coupable mérite d’être brûlée (v. 361-457). Le mari se contente pourtant d’exposer l’épouse infidèle, au large de Wissant, dans un bateau sans agrès, après avoir jeté son anneau d’or dans la mer et enfoncé dix anneaux de fer (les "annelés") dans ses doigts (v. 456-83). La femme est emmenée par le courant jusqu’à une île déserte; elle est recueillie par un riche et généreux seigneur qui aborde par hasard en ce lieu. Elle repousse une offre de mariage (v. 484-610). Le seigneur l’établit avec douze béguines sur le chemin de Saint Jacques (v. 611-38). Un jour, le mari retrouve, l’anneau d’or de sa femme dans un poisson préparé pour' sa table. Troublé par ce signe de Dieu, il part en pèlerinage à Compostelle dans l’espoir d’obtenir du saint des renseignements sur le sort de son épouse (v. 639-70). Ils se rencontrent, et les anneaux de fer, qui lui avaient causé de violentes souffrances, tombent d’eux mêmes au moment où le mari lui pardonne (v. 671-771). ~ Conclusion (v. 772-80). |
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TC0029 | TE005222 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : R. Le dit de Merlin Mellot, p. 141-149 | Préambule (v. 1-4). ~ Deux pauvres bûcherons mènent une vie misérable; l’un d’eux a même une grande famille à nourrir (v. 15-27). Celui-ci est resté un jour seul dans le bois, se lamentant sur son sort malheureux (v. 28-40). Une voix: c'est Merlin Mellot qui lui exprime des sentiments de pitié et lui dit d’aller chercher un grand trésor caché dans la cour de sa propre maison (v. 41-61). Le bûcheron trouve la fortune annoncée, et tout d’un coup il a de nombreux amis (v. 62-83). Au bout d’un an, il retourne dans le bois demander au "seigneur Merlin" de devenir prévôt; son voeu est réalisé. Malgré le conseil de la voix, il méprise les pauvres et se fait remarquer par sa dureté de coeur (v. 84-108). Encore une année passe, et il retourne demander à "sire Merlin" que son fils soit évêque de Blanqueberque; sa demande est satisfaite (v. 109-24). De nouveau il retourne demander à "Merlin" que sa fille épouse le fils du grand prévôt d’Aquilée; le voeu est réalisé (v. 125-36). Comblé, il décide de ne plus aller au bois, mais sa femme exige qu’il prenne au moins congé de la voix. Il s’y rend à cheval avec deux écuyers et s’adresse à la voix (qui a dû se réfugier dans un arbre) en l’appelant orgueilleusement "Mellot" tout court (v. 137-60). Merlin Mellot lui annonce qu’il sera précipité de nouveau dans la misère ainsi qu’il l’a mérité (v. 161-76). Peu à peu il est dépouillé de ses biens, et son fils et sa fille meurent (v. 177¬208). Le vilain bûcheron finit par se retrouver dans la même situation qu’au début du récit (v. 209-12). ~ Conclusion (v. 213-24) |
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TC0029 | TE005210 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : F. Le dit de l’enfant rosti, p. 55-61 | Avant de mourir, un bourgeois très pieux recommande à, son fils de loger et de nourrir tous les jours deux pauvres (v. 6-40). La femme du jeune homme a accouché d’un fils huit jours avant Noël (v. 41-52). La veille de Noël, le diable frappe à la porte de la maison sous les apparences d’un pauvre malade; il est bien reçu (v. 53-56). Peu de temps après, le Christ, également sous l’aspect d’un pauvre, s’y présente à son tour; les deux malheureux sont bien servis (v. 56-66). Le lendemain, le jeune bourgeois se propose d’aller à la messe; le Christ tient à l’y accompagner, le diable reste dans la maison sous prétexte d’une maladie (v. 67-80). Il envoie la servante chercher de l’eau fraîche à une source lointaine; pendant son absence, il jette le petit enfant dans le brasier allumé et disparaît (v. 81-100). La servante, effrayée à la vue de l’enfant à moitié brûlé, court à l’église prévenir le père (v. 101-112). Celui ci, ayant imploré le Seigneur de le secourir, ordonne à la servante de ne faire semblant de rien et de cacher les restes de l’enfant dans un drap blanc (v. 113-31); puis il rentre à la maison avec son hôte et fait préparer le repas (v. 132-43). Le Christ refuse la nourriture offerte en disant qu’il préfère le mets enveloppé dans le drap; le bourgeois fort étonné et attristé le lui apporte (v. 144-59). Le Christ ressuscite l’enfant mort et le bourgeois comprend qu’il a reçu la visite du Seigneur (v. 160-72). ~ Conclusion (v. 173-78). Prière (v. 179-80). |
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TC0033 | TE006263 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 400 | LE JONGLEUR REPOUSSE PAR SA FAMILLE. Le pécheur est semblable à un jongleur, qui rentrant chez lui est accueilli par les murmures de désapprobation de ses proches et s’en voit très affecté; rien n’est pire pour lui que son foyer. | |
TC0033 | TE005858 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 7 | LE RIRE DU PHILOSOPHE. Un philosophe perdit tous ses biens durant le siège d’une ville. Conduit nu devant le roi vainqueur, il se mit à rire. On lui demanda la cause de cette hilarité. Il déclara n’avoir rien perdu car il avait conservé le sens et les biens intérieurs. A la question: "Et ta femme, tes fils, tes biens?", il répondit: "Ce n’est pas tien ce que la fortune a fait tien." | |
TC0033 | TE005861 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 10 | LES DEUX CORDONNIERS. Saint Jean l’Aumônier raconte que de deux cordonniers, l’un, bon artisan et sans lourdes charges de famille, était pauvre, alors que l’autre, moins bon artisan et ayant la charge d’une nombreuse famille, était riche. Le premier objectant au second qu’il était impossible qu’il fût prospère alors que lui-même, meilleur artisan, ne l’était pas, celui-ci, s’estimant heureux, proposa à son compagnon de lui révéler la source de sa richesse. Il le conduisit à l’église où, après avoir entendu matines et messes, il lui enjoignit de se rendre à son atelier pour travailler. Au terme de plusieurs nuits passées ainsi, il lui dit qu’il lui a fait connaître le trésor royal source de sa prospérité, en priant et en écoutant l’office divin. Il lui conseilla de faire de même. |
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TC0033 | TE006169 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 308 | DISPUTE DES HERITIERS AUTOUR D’UN CADAVRE. Un homme riche sort de table, joyeux et en bonne santé, en compagnie de ses deux fils qu’il avait eus de deux épouses, et tombe mort. Ce que voyant, les fils se précipitent vers les coffres, se battant pour leur possession et poussant les membres de leur famille à se battre. | |
TC0033 | TE006040 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 186 | UN PERE DE FAMILLE LIBERE DES DEMONS PAR TROIS PAUVRES PUIS PAR LA VIERGE. Un très brave homme et fort honnête, dont Etienne de Bourbon a bien connu le nom, la maison et la famille, lui dit que ce qu’il rapportait - la Vierge libère ses fidèles du purgatoire - était arrivé à son père. Alors que son père s’était couché en excellente santé, on le trouva le matin prostré sur le sol de sa chambre, rigide et froid comme une pierre. On tenta pendant presque un mois de le ranimer par des bains chauds: ces soins firent que sa chaleur première s’en revint presque complètement. Mais comme, bien que toujours en vie, il souffrait beaucoup et était sur le point de succomber, il fit venir son fils ainsi qu’un prêtre auquel il rapporta ces choses, demandant à son fils d’imiter la dévotion paternelle. Il dit en effet que la nuit précédente, quand on l’avait trouvé nu dans sa chambre et quasiment mort, une voix lui était parvenue, lui disant de se lever et l’appelant par son nom. Quelqu’un qu’il ne connaissait pas le conduisit dans un champ d’une grandeur infinie, à ce qu’il lui semblait, où il le laissa seul. Il entendit alors une multitude infinie d’esprits les plus noirs et les plus horribles, poussant les cris les plus atroces, lui reprochant ses fautes et disant qu’il leur appartenait et ne pourrait plus leur échapper. Terrorisé, il cherchait à s’enfuir, quand il vit devant lui une maison où il y avait deux portes. Il entra par la première et la ferma. Les démons, rejoints par une multitude d’autres, la brisèrent. Ce père de famille avait l’habitude de recevoir chaque jour dans sa maison un pauvre. Or, peu de temps auparavant, la veille de la Toussaint, il avait rencontré en chemin un pauvre qui lui avait demandé l’hospitalité: il lui avait dit de venir. Un autre miséreux avait demandé la même chose à sa femme, qui lui avait dit aussi de venir. Un troisième enfin avait demandé l’hospitalité pour la nuit à ses gens, qui la lui avaient accordée. Et le soir, tous trois s’en vinrent. Alors que dans cette maison l’homme était dans la plus grande affliction, ne sachant où se tourner et comment s’échapper, et que la présence et la violence des démons le faisaient hurler de terreur, un jeune homme se tint tout à coup près de lui et lui dit de ne pas avoir peur. Il garderait cette porte et le protègerait contre ces démons. Il était l’un de ceux qu’il avait accueilli, la veille de la Toussaint. Il verrouilla la porte et se battit contre les démons, les mettant en fuite. Les démons tentèrent de fracasser l’autre porte et s’apprêtaient à enlever l’homme quand apparut un autre jeune homme, qui avoua être le second hôte; et il chassa les démons de cette porte. Ceux-ci escaladèrent la maison et en arrachèrent le toit, voulant ensuite descendre pour se saisir de l’homme, quand survint le troisième. A eux trois ils chassèrent les démons. L’homme s’en revint. Alors qu’il passait par le champ, il entendit les démons qui, en nombre infini, se précipitaient sur lui en vociférant atrocement. Il s’enfuit et se retrouva au bord d’un fleuve très large et repoussant: il était plein de soufre, d’affreuses bêtes, de dragons et de serpents qui crachaient du feu. Ils lui criaient d’entrer dans le fleuve sinon c'étaient eux-mêmes qui le jetteraient au milieu. Il aperçut alors un pont très haut et très étroit - d’à peine un demi-pied de large - qui paraissait atteindre le ciel. Poussé par la nécessité, il se mit à monter sur ce pont et s’éleva peu à peu. Les démons le poursuivaient, mais difficilement et non sans chutes. Après être arrivé au sommet, le pont disparut. Il pleurait, ne sachant que faire, quand il vit d’un autre côté de l’eau, une dame très belle, grande jusqu’au ciel, qui lui dit être sainte Marie: comme il avait récité à telle époque - et elle le lui indiqua -, chaque jour, à genoux, cinquante Ave Maria, elle désirait le sauver de ce mauvais pas et le ramener chez lui. Elle le prit par la main, le ramena dans sa chambre, lui conseillant de mieux se comporter à l’avenir. Resté nu et seul dans sa chambre, il s’écroula, quasiment mort de terreur. Celui-ci, à l’article de la mort, assura devant son curé à son fils que tout était vrai, au péril de son âme, l’encourageant à accueillir les pauvres ainsi qu’à saluer et prier la sainte Vierge. Le fils savait bien que l’on avait découvert son père tout nu, mais en ignorait la cause. |
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TC0033 | TE006286 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 423 | UN ERMITE QUITTE LE DESERT. Un ermite était resté longtemps à l’endroit qu’un aigle envoyé par Dieu lui avait montré. Le diable sous la forme d’un messager vint lui annoncer la mort de son père et les disputes qui s’ensuivaient. L’ermite retourna chez les siens pour régler l’affaire et trouva son père vivant. Se complaisant dans la société de ses parents, il mourut misérablement dans les vices. | |
TC0035 | TE006564 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 9, n° 43 | Un jeune homme accomplit un service de trois fois quarante jours chez les Albigeois, et gagne des indulgences pour sa famille et pour lui-même. | |
TC0036 | TE006643 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 4 | Matthieu d’Albano est issu d’une riche lignée de renom de la province de Reims. Mais cette noblesse du siècle n’était rien en comparaison de la richesse spirituelle que Matthieu manifesta dès son enfance. Il faisait déjà preuve d’un comportement exemplaire, plein de vertu et de ferveur religieuse, tandis qu’il s’adonnait à l’apprentissage des lettres et de la religion. Ilse tenait à l’écart des clercs et des écoliers dépravés. | |
TC0038 | TE006755 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 28 | Le Christ montre à ses disciples que s’ils veulent le suivre, ils doivent lui obéir au-delà de ce que peuvent dire leurs familles. | |
TC0129 | TE007294 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 67a | Un jour saint Sébastien brisa plus de trois cents idoles et baptisa le préfet d’une ville et mille quatre cents hommes de sa famille. | |
TC0129 | TE007275 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 44b | Le Christ enfant ordonna à un palmier de se pencher pour offrir ses fruits à la sainte famille en voyage. Une source se mit à couler entre ses racines. | |
TC0129 | TE009407 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : Sermones De sanctis, [éd. Maggioni, en cours], 463a - 1 | Saint Gervais et saint Protais sont les fils des martyrs Vital et Valérie; ils ont passé leur vie à jeûner, prier et faire des aumônes. | |
TC0130 | TE007562 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 189-196 | Un jeune homme qui veut se marier avec 3 femmes suit les conseils de ses parents et commence par en épouser une. Au bout d’un mois, il veut partager sa femme avec son frère car il est épuisé. | |
TC0131 | TE009344 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 533, 1-6 | ABRAHAM EUT DEUX FILS. 1/ Abraham eut deux fils, l’un de sa servante et l’autre de son épouse. 2/ Le fils de la servante ne fut pas son héritier, il reçut des biens meubles; le fils de l’épouse fut son héritier. 3/ Comprenons que les fils de l’Eglise seront héritiers au ciel 4/ et les fils du monde (ceux qui recherchent de toutes leurs forces les plaisirs terrestres) seront payés en meubles: 5/ Beauté, richesse, santé, certains avantages matériels, c'est les biens meubles qui leur seront accordés. 6/ Au contraire Dieu donne en ce monde peines et épreuves à certains qu’il aime particulièrement, afin qu’ils en aient plus grand mérite au ciel. | |
TC0131 | TE008926 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 035, 1-8 | LA FUITE EN EGYPTE. 1/ Joseph et Notre-Dame emportèrent l’enfant en Egypte au commandement d’un ange pour fuir la terre du roi Hérode. 2/ Ils rencontrèrent un certain nombre de bêtes sauvages qui leur faisaient fête en reconnaissant la puissance de leur créateur, et qui auraient étranglé n'importe qui d’autre. 3/ Ils se reposèrent sous un bel arbre chargé de bons fruits et Notre-Dame dit à Joseph qu’elle en mangerait volontiers. 4/ Il répondit: Le plus ennuyeux c'est que nous manquons d’eau pour nous et pour nos bêtes. 5/ Aussitôt l’arbre abaissa ses branches pour que Notre-Dame prenne du fruit et il fit jaillir une source entre ses racines. 6/ Ils eurent donc abondamment de tout ce qu’ils désiraient. Et tout cela fut accompli pour obéir à l’enfant. 7/ Ensuite ils cheminèrent par les déserts plus en un jour que les autres gens en trois. 8/ Et pourtant ils marchaient tranquillement, mais le Tout-Puissant qui était avec eux leur raccourcissait la route à son gré. |
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TC0131 | TE007780 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 152, 1-9 | IVRESSE DE NOE. 1 Quand Noé eut planté cette vigne et qu’il en eut bu du vin, il fut ivre. 2 Cham, l’un de ses fils se mit à rire quand il le vit découvert; mais Sem, un autre fils, eut la délicatesse de le recouvrir. 3 A son réveil Noé félicita son fils qui l’avait recouvert; il lui dit qu’il avait le coeur noble et que de lui naîtrait une noble race 4 (et il dit vrai, car de sa race naquit le doux Jésus-Christ); 5 et il réprimanda l’autre et il lui dit que de lui naîtrait une race vile et mauvaise. 6 (cependant de sa race naquit la bonne cananéenne dont parle l’Evangile: 7 Cela signifie qu’il arrive parfois que les méchants naissent des bons et les bons des méchants.) 8 Quand Noé se fut levé après ce sommeil, il se fit faire un pantalon. 9 On peut donc dire que pantalon et délicatesse furent inventés le même jour. |
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TC0131 | TE008897 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 759, 1-12 | JEUNESSE DE SAINT MARTIN. 1/ Saint Martin, tout chevalier qu’il fût, aidait son serviteur à se déshabiller quand il était trop fatigué; 2/ il lui lavait les pieds et voulait faire autant de travail que son serviteur. 3/ Il donna la moitié de son manteau à la porte d’Amiens, comme nous l’avons déjà raconté. 4/ Puis il se fit baptiser et ordonner sous-diacre par saint Hilaire évêque de Poitiers. 5/ Dès lors, il refusa de se battre. L’empereur lui dit qu’il n'était devenu chrétien que par lâcheté. 6/ Saint Martin lui répondit: "Pour réfuter votre accusation, j'irai demain me battre avec la croix pour seule arme." Il tint parole et aussitôt la paix fut conclue. 7/ Sur le conseil de saint Hilaire, saint Martin retourna alors en son pays et subit beaucoup d’épreuves dans ce voyage. 8/ Il ne réussit à convertir que sa mère; son père resta dans ses erreurs. 9/ On voit ici qu’il peut y avoir des parents sauvés dont les enfants sont damnés et inversement des enfants sauvés dont les parents sont sauvés. 10/ Car il est écrit: "Le fils ne portera pas les péchés du père ni le père ceux du fils: à chacun son propre fardeau. 11/ C'est pourquoi ils sont fous et méchants, ceux qui se damnent l’un pour l’autre. 12/ On en voit parfois, et c'est grand dommage pour eux. |
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TC0131 | TE009247 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 011, 1-6 | NAISSANCE DE SAINTE ANNE. 1/ Il était un honnête homme nommé Joachim et sa femme Agar. 2/ Ils eurent de leur mariage deux filles, sainte Anne et Emerie sa soeur. 3/ Sainte Anne fut mariée à un honnête homme nommé Joachim comme son père. 4/ Emerie fut mère de sainte Elisabeth qui était donc cousine germaine de Notre-Dame, puisqu’elles étaient filles de deux soeurs. 5/ Il n'y a donc rien de sérieux dans la tradition qui fait naître sainte Anne de la cuisse de Phanuel: 6/ C'est une hérésie de le croire, car elle eut père et mère comme tout le monde. | |
TC0131 | TE007849 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 221, 1-12 | LE SERPENT FAMILIER. 1 Un riche personnage défendit à sa maisonnée de faire du mal à une mère-serpent qui habitait chez lui et il lui faisait donner à manger. 2 Elle conduisait ses serpenteaux derrière elle comme une poule sa couvée. 3 Un serpenteau mordit au doigt un enfant de la maison; aussitôt la mère tua son petit et suça le venin du doigt de l’enfant. 4 Elle pondit ensuite ses oeufs dans un fumier. Pour voir ce qu’elle ferait le maître de maison les fit enlever. 5 Aussitôt qu’on lui eut ôté ses oeufs, elle alla vomir son venin dans la marmite de la cuisine. 6 Et dès qu’on les lui eut rendus, elle alla renverser la marmite pour que personne ne soit empoisonné. 7 Le maître put ainsi établir que le serpent ne ferait pas de mal si on ne lui en faisait d’abord. 8 On peut en déduire que bien des gens sont moins dignes d’estime que le serpent, quand ils font du tort à ceux qui ne leur en ont jamais fait; il y a même des gens qui rendent le mal pour le bien. 9 On peut distinguer mauvais, plus mauvais, très mauvais: 10 Est mauvais celui qui rend le mal pour le mal; est plus mauvais celui qui sans motif fait du tort. 11 Est très mauvais celui qui rend le mal pour le bien. 12 Et dans ces trois degrés il y en a qui se font ainsi bien du tort. Puisse Dieu dans sa bonté leur permettre de s’en rendre compte. | |
TC0131 | TE009069 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 206, 1-21 | CEUX QUI MAL FONT, MAL ONT, MAL AURONT. 1 Il existe une sorte de gens qui agissent mal, qui ont mal et qui auront mal; 2 il y en a d’autres qui agissent mal, qui ont bien et qui auront mal; 3 d’autres qui agissent bien, qui ont mal et auront bien; 4 D'autres enfin qui agissent bien, qui ont bien et qui auront bien. 5 Les premiers, ce sont les ribauds qui par leur bêtise indisposent père et mère, soeurs, frères et amis; 6 ils vivent pauvrement, ils sont froidement vêtus, ils couchent à la dure et dans la crasse. 7 L’idéal de leur ordre, c'est la gloutonnerie, les jeux de dés et la débauche. 8 Ainsi ils agissent mal, ils ont mal, et ils auront mal dans l’autre monde si à la mort ils ne reconnaissent Dieu. 9 Les seconds, ce sont les usuriers qui par leur métier agissent mal; et cependant ils sont bien logés, bien vêtus, bien nourris. 10 Ainsi ils agissent mal, ils ont le bien et ils récolteront le mal s’ils ne reconnaissent Dieu à la mort. 11 Les troisièmes, ce sont les pauvres gens honnêtes qui gardent les commandements de Dieu et vivent de leur travail. 12 Ceux-ci agissent bien, ils ont mal et ils auront pour l’éternité le bien. 13 Les quatrièmes, c'est ceux qui aiment Dieu par dessus toute chose: 14 Pour son amour ils placent le monde sous leurs pieds; peu leur importe combien Dieu leur coûte pourvu qu’ils l’aient. 15 Ceux-ci agissent bien, ils ont le bien et ils auront éternellement le bien. 16 Ils ont deux paradis: En effet, le paradis, c'est d’être avec Dieu; et Dieu est avec tous ceux qui l’aiment. 17 Leur coeur en est tout rempli, car de même que le soleil est placé pour éclairer toute la terre, 18 ainsi Dieu est disposé à habiter par sa grâce dans tous les coeurs du genre humain 19 s’ils n'y mettent pas d’obstacle; car lui-même n'en met pas; c'est eux-mêmes qui s’y opposent quand ils ne veulent pas recevoir ni garder sa paix en eux. 20 Il est d’ailleurs plus ennuyé de leur dommage qu’ils ne le sont eux-mêmes, 21 car il nous aime chacun plus que nous n'aimons lui ni nous. |
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TC0131 | TE008181 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 755, 1-6 | VIE DE SAINT EUSTACHE. 1/ Notre-Seigneur apparut à saint Eustache sur les bois d’un cerf qu’il chassait. 2/ Il lui enseigna la foi chrétienne qu’Eustache garda avec tant de soin qu’elle l’amena au port du salut. 3/ Des marins lui enlevèrent sa femme, un ours et un lion lui emportèrent ses deux enfants. 4/ Après de pénibles aventures que Dieu leur imposa pour augmenter leurs mérites, ils eurent la joie de se retrouver tous les quatre. 5/ Ils furent tous les quatre mis à bouillir dans un boeuf de cuivre pour la foi chrétienne. 6/ C'est ainsi qu’ils rendirent tous quatre leur âme à Dieu par le martyre. | |
TC0131 | TE009249 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 014, 1-7 | LE PROCES DES QUATRE VERTUS. 1/ On voit ici illustré ce que dit le Saint-Esprit par le prophète: Miséricorde et Vérité se rencontrèrent et Justice et Paix s’embrassèrent. 2/ Ce sont les quatre vertus qui règnent en Dieu, ses quatre filles, dont la reine est Miséricorde, qui procure le salut du genre humain. 3/ Les théologiens imaginent une discussion au ciel entre ces quatre vertus: 4/ Justice et Vérité avaient de leur parti Dieu en la personne du Père. 5/ Miséricorde et Paix avaient de leur côté Dieu en la personne du Saint-Esprit. 6/ Dieu en la personne du Fils en fut juge et partie et il en paya pour nous les dépens quand il souffrit la mort sur la croix; 7/ car selon Justice et Vérité nous avions mérité d’être damnés, mais Miséricorde et Paix obtinrent de la Trinité notre salut. | |
TC0131 | TE008915 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 001, 9-11 | DIEU CREE LE MONDE. 9/ De même que les grands seigneurs envoient leurs fils au tournoi pour qu’ils y fassent leurs preuves, de même Dieu permet que les diables nous tentent parce qu’il veut que nous entrions au ciel en vainqueurs. 10/ Et quiconque n'aura pas fait ses preuves contre les diables, il a peu de chances d’être jamais couronné parmi les anges, si ce n'est ceux que leur innocence excuse, faute d’âge ou de raison; 11/ car bien que le diable ne puisse les faire pécher aussi gravement que les gens sensés, ils sont sauvés par la force de leur baptême. | |
TC0131 | TE008309 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 208, 1-12 | LA REINE QUI PRETENDAIT GOUVERNER. 1 Un roi en mariant son fils avec une riche héritière 2 lui donna des pierres précieuses de grande valeur mais de peu d’apparence. 3 La riche épouse, qui était dans son pays et dont les richesses étaient voyantes, prétendait tout diriger et gouverner. 4 Mais il avait tort de l’accepter, car il devait être le maître, comme le conseil des sages le lui fit savoir. 5 Le roi, c'est Dieu, qui a marié notre esprit à notre corps et nous a donné en cadeau nos cinq sens qui sont plus précieux qu’aucune pierre précieuse. 6 Et parce qu’elle est en son pays la chair veut gouverner et être maîtresse absolue. 7 Mais notre esprit a grand tort de le permettre, car il est plus puissant qu’elle; 8 Il peut agir sans elle, mais elle ne peut rien faire sans qu’il le permette. 9 Donc si elle agit mal parce qu’il ne l’en a pas empêchée, il doit en être blâmé et puni sévèrement. En effet, quelque faute que commette la chair, il en est le seul responsable. 10 Car il doit la garder et administrer et elle ne doit rien faire sans sa permission. 11 Ainsi pour les péchés qu’elles ont accordés à leur chair les âmes souffrent plus longtemps le châtiment parce que c'est à elles qu’il appartient d’en rendre compte. 12 Car c'est le consentement qui fait le péché et le consentement vient de l’esprit. |
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TC0136 | TE009865 | anon. | Rothschild Canticles : 3 | Un ermite se voile les mains pour éviter le contact de la chair féminine, même dans le cas de sa mère, qu’il porte sur son dos pour lui faire traverser une rivière. | |
TC0137 | TE012474 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 12 | Le partage d’une oie selon la logique. Un père demande à son fils étudiant à Bologne de diviser une oie selon la logique. Le fils donne la tête au père, qui est le chef de la famille, les pattes aux frères, parce qu’ils doivent soutenir la maison, le cou à la mère qui est la personne la plus unie au père, les ailes aux soeurs parce qu’elles sont destinées à quitter la maison, et garde pour lui tout le corps de l’animal. | |
TC0138 | TE019261 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 206 | Partage astucieux d'une oie et de 5 perdrix par un clerc. | |
TC0138 | TE019516 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 414 | Chagrin d'un père de famille prenant la croix. | |
TC0138 | TE014144 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 74 | Dieu refuse des fils aux prélats, le diable leur donne des neveux |
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TC0138 | TE014145 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 76 | Un prélat ne confie pas un panier de poires à son neveu, mais lui donne charge d’âmes |
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TC0140 | TE013682 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XVII, 5. | A Milan une mère fachée contre son fils lui dit qu’il n'est pas le fils légitime pour qu’il n'hérite pas. Celui-ci demande alors à sa mère de prouver son affirmation mais elle n'est pas en mesure de le faire. | |
TC0142 | TE018739 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 65 | Près d'Aix-la-Chapelle, des loups s’emparèrent successivement de trois enfants de la même famille. | |
TC0142 | TE019052 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 63 | Deux chevaliers nommés Gunther et Hugues habitaient à Stammheim avec leurs familles. Une nuit, une servante emmena les enfants de Gunther (lui-même absent à ce moment-là) dans la cour pour faire leur besoins. Du coup, elle vit une personne toute blanche regarder les enfants. Puis, l'apparition se tourna et alla vers la maison voisine de Hugues. Peu de temps après, les enfants de Gunther, leur mère et la servante moururent, Hugues et son fis les suivirent. |
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TC0142 | TE019045 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 56 | Dans le diocèse de Cologne, deux familles de paysans étaient des ennemis mortels. Il arriva que les deux chefs de famille moururent le même jour et furent enterrés dans la même tombe. Tout de suite, les deux corps se tournèrent le dos et se heurtèrent. Ils se battaient si violemment, qu'on fut obligé de mettre chacun des deux dans des tombes séparées. Cette bataille des morts convainquit les vivants de faire la paix. |
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TC0143 | TE014168 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 90 | Un adolescent de bonne famille devint novice à Heisterbach, mais ses parents le persuadèrent de retourner dans le monde afin de règler ses dettes. Le jeune homme y consentit et plongea dans le vice. |
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TC0152 | TE015087 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : II | Histoire d’un père de famille libéré des démons par trois pauvres puis par la Vierge. Un très brave homme et fort honnête a pour habitude de recevoir chaque jour un pauvre en sa maison. La veille de la Toussaint, le prudhomme et sa famille offrent l’hospitalité à trois pauvres. Alors que l’homme s’était couché en excellente santé, on le retrouve le matin prostré sur le sol de sa chambre, rigide et froid comme une pierre. Il est alors baigné chaque jour afin de le réchauffer. Au bout de sept mois, l’homme se réveille mais pensant qu’il va bientôt mourir, convoque son fils ainsi qu’un prêtre auquel il rapporte son aventure, et demande à son fils d’imiter la dévotion paternelle. La nuit, il entendit une voix qui lui ordonna de se lever et qui le conduisit dans un champ d’une grandeur infinie où il fut laissé seul. Il entendit alors une multitude de diables pousser des cris des plus horribles et des plus effrayants, lui reprochant ses fautes et disant qu’il leur appartenait et qu’il ne pouvait s’échapper. Terrorisé, il tenta de fuir et vit devant lui une maison où il y avait deux portes. Il entra par la première et la ferma. Les diables arrivèrent et brisèrent la première porte. Il ne savait où aller. Á ce moment-là, il vit à ses côtés le premier pauvre qu’il avait recueilli la veille de la Toussaint. Ce dernier était là pour l’aider. Les démons brisèrent la deuxième porte et voulurent emporter le brave homme. Mais le deuxième pauvre apparut et le chassa les démons de cette porte. Ceux-ci escaladèrent la maison et en arrachèrent le toit. Vint alors le troisième pauvre qui, avec l’aide des deux autres, chassa les diables. L’homme en profita pour s’enfuir mais il entendit les diables le poursuivre. Il se retrouve au bord d’un fleuve très large et rempli de dragons et de serpents crachant du feu. Les démons lui crièrent d’entrer lui-même dans le fleuve sinon c?étaient eux-mêmes qui le jetteraient au milieu. Il aperçut alors un pont très haut et très étroit (à peine un demi-pied de large) qui paraissait atteindre le ciel. Poussé par la nécessité, il se mit à monter sur ce pont et s’éleva peu à peu, poursuivi par les démons. Arrivé au sommet, le pont disparut et l’homme se mit à pleurer ne sachant que faire, quant il vit de l’autre côté de l’eau, une dame très belle, grande jusqu’au ciel, qui lui dit être la Vierge Marie. Comme il avait récité à telle époque ? et elle lui indiqua ? chaque jour, à genoux, cinquante " Ave Maria" , elle désirait le sauver de ce mauvais pas et le ramener chez lui. Elle le prit par la main et le conduisit dans sa chambre. Resté tout nu et seul dans sa chambre, il s’écroula quasiment mort de peur. Il assura au prêtre et à son fils que son récit était vrai et encouragea ce dernier à accueillir les pauvres ainsi qu’a prier Notre Dame. |
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TC0155 | TE016328 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 207 | Sur son lit de mort, un père de famille dit à ses proches qu’ils pleurent par pitié pour eux-mêmes, et non pas pour lui. | |
TC0155 | TE016180 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 53 | Un diable ne parvient pas à brouiller un couple et se plaint de son échec. Une vielle femme lui propose son aide. Elle réussit facilement et le diable l’emporte aux enfers auxquels elle appartient. | |
TC0155 | TE016327 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 206 | Un homme nommé Jean divise sa fortune entre ses trois filles. Peu de temps après, les filles perdent tout respect pour leur père. Celui-ci emprunte donc à un ami une grosse somme d’argent et en remplit un très beau coffret, en se laissant épier par ses filles. Ensuite, il restitue l’argent et annonce à ses filles qu’il leur laissera le contenu du coffret en héritage, à condition qu’elles prennent soin de lui. Les filles, convoitant le trésor, l’entourent de prévenances. Après sa mort, elles ne trouvent dans le coffret qu’une massue et une lettre avec ces mots : « Que chacun qui se soucie des autres plus que de soi-même soit frappé avec cette massue ! » | |
TC0157 | TE017347 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 550, l. 16 – p. 550, l. 23 | Dieu promit à Juda que lui et sa famille règneraient jusqu’à la venue du sauveur. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé. Les promesses de Dieu sont souvent amoindries car les hommes n’en sont pas dignes. | |
TC0157 | TE017481 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 149, p. 552, l. 8 – p. 552, l. 16 | Depuis trente-deux ans, Pierre Damien a abandonné sa carrière d’étudiant pour l’habit monacal. Depuis, il ne s’est jamais laissé persuader de retourner à la maison familiale, sauf une fois où, on lui écrit, sans qu’il sache pourquoi, de s’y rendre tard dans la nuit et d’en passer le seuil. Une seconde fois, il en franchit la porte, car sa sœur Rosalinda, comme une seconde mère pour lui, était gravement malade – mais alors, ses yeux étaient si voilés de modestie qu’il n’y vit rien du riche mobilier ou de la maison. | |
TC0157 | TE017366 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 124, l. 4 – p. 125, l. 12 | Un important citoyen de Fano, nommé Hugo, entra dans l’église en armes pendant la nuit du vendredi saint, y fit prisonnier un de ses ennemis et l’emmena. Pour cela, il fut condamné par Dieu sévèrement : tous l’évitaient, et le tenaient pour fou, alors qu’il était sain d’esprit. Sa femme et sa belle-fille le traitaient sans respect. Son fils ne partageait plus ses repas. Ses serviteurs détournaient le regard et ses amis se moquaient de lui. Toute la ville, tout le clergé, pendant douze ans, le traitèrent comme un fou, comme un possédé du démon. Quoique riche, il portait des vêtements abîmés et sales, et lui-même était négligé. Lorsqu’il apprit que Pierre Damien était dans les environs, il voulut le voir et raconta ce qu’il subissait. Pierre Damien le trouva raisonnable dans son discours. Mais tout le monde, dans la ville, quoique sans arguments précis ni exemples concrets, s’accorda à le considérer comme dérangé d’esprit. Celui qui avait délibérément agi comme un fou était maintenant traité comme tel. |
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TC0158 | TE016842 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 368 | Le roi qui donne la même maison à deux rsis.– Un roi, ayant donné successivement la même maison à deux rsis, a agi sans justice; il est lapidé avec toute sa famille. | |
TC0158 | TE017029 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 487 | L'oie sauvage aux plumes d'or.– Un homme est né, après sa mort, sous la forme d'une oie sauvage qui a des plumes d'or; par compassion pour son ancienne famille il revient chaque jour auprès d'elle et lui abandonne une de ses plumes d'or. Par cupidité, les gens de sa famille se saisissent de lui et lui arrachent toutes ses plumes d'or, mais leur calcul a été mauvais, car ce sont des plumes ordinaires qui repoussent à la place des anciennes. |
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TC0159 | TE017565 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Un père de famille avait apprivoisé un serpent si bien qu’il venait chaque matin à la table familiale quémander de la nourriture avant de retourner dans son terrier. Lorsque le serpent eut deux petits, il les amena également chaque matin à table jusqu’au jour où l’un d’eux mordit le fils du père de famille. Alors qu’on le tuait pour punir son ingratitude, la mère serpent et son autre petit disparurent conscients de leur faute. |
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TC0162 | TE017778 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XVI, 17 | COMMENT KAYA NO YOSHIFUJI DE LA PROVINCE DE BICHÛ, DEVENU LE MARI D’UNE RENARDE, EST SAUVÉ PAR KANNON.– Yoshifuji, de nature libertine, se trouvant seul après le départ de sa femme pour la Capitale, sort se promener un soir aux alentours de sa demeure. Il rencontre une femme splendide, la courtise, et la raccompagne chez elle. Il arrive dans un véritable palais, empli de serviteurs et de gens de tous rangs qui accueillent la femme comme la fille de la maison. Il s’unit à elle, et le lendemain, le maître de céans l’invite à rester. Il devient le mari de cette femme pendant de longues années, sans se soucier du sort de son ancienne famille. Inquiets de son absence, ses proches le cherchent, sans pouvoir le trouver. Pendant ce temps, l’épouse de Yoshifuji met au monde un enfant. Les mois et les années continuent de passer et Yoshifuji vit très heureux auprès de cette femme dont il est éperdument amoureux. Dans sa maison d’avant, chacun se lamente, le pensant mort et, espérant retrouver son corps, on décide d’édifier une statue de Kannon. Ses proches abattent un arbre qu’ils façonnent à la taille du disparu, et se prosternent et prient devant la statue. Dans la demeure où se trouve Yoshifuji, un homme entre alors en marchant avec une canne. Tous les habitant sont terrifiés et s’enfuient. L’homme frappe Yoshifuji sur le dos et le fait sortir par un trou étroit. Dans son ancienne maisonnée, c’est le treizième soir à l’heure même de sa disparition, et ses habitants se lamentent. Soudain une créature bizarre et noire surgit et se dirige vers eux en rampant. Ils reconnaissent Yoshifuji qui leur dit avoir eu un fils dans cette nouvelle vie, et vouloir en faire son premier héritier, avant le fils de sa première union. Quand on lui demande où est cet enfant, Yoshifuji désigne la grange. Tous sont saisis d’horreur devant l’aspect de cet homme décharné et portant les mêmes vêtements que le jour de sa disparition. Quand on soulève le plancher de la grange, une bande de renards s’en échappe, et l’on voit c’est là que Yoshifuji avait sa couche. Tous comprennent qu’il a été trompé par une renarde, qui en a fait son mari. Yoshifuji retrouve difficilement la raison, malgré de nombreuses incantations et purifications. Honteux, il comprend qu’il a vécu treize jours sous le plancher de cette grange alors qu’il pensait avoir vécu dans un palais pendant treize années. C’est la déesse Kannon, sculptée et implorée qui a pris la forme de l’homme à la canne. C’est toujours à Kannon qu’il faut adresser ses prières. |
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TC0163 | TE018157 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 88. | LE FILS DU CONTRÔLEUR SURNUMÉRAIRE DE L’IMPÔT NARIKIYO VA VIVRE SUR LE KOYÂ.–Le fils du collecteur d’impôt Narikiyo qui s’adonne la chasse et la pêche, conçoit l’esprit de la Loi lors d’un pèlerinage et désire ardemment réduire son corps à néant pour pratiquer la Voie du Bouddha. Ses parents s’opposent farouchement à ce désir et le garçon garde secrète son intention. Plus tard il se rend à la capitale et rend visite à un révérend à qui il confie son intention de raser sa chevelure. Le révérend le questionne sur ses motivations, et le jeune homme répond qu’il est fortuné, qu’il a une femme et des enfants auxquels il est attaché, mais devant la précarité de ce monde, tout lui paraît dépourvu de sens. Il lui semble plus sage de se lancer à corps perdu dans la Voie du Bouddha. Le révérend, très ému par ces paroles s’apprête à raser le crâne du jeune homme, lui ôte sa coiffe et voit sa chevelure tomber en désordre sur ses épaules. Le garçon explique que par crainte de revenir sur sa décision, il a coupé, avant de venir, le toupet de ses cheveux. Le révérend n’a plus alors aucun doute sur le sérieux des intentions du jeune homme. Ce dernier reçoit la tonsure et se mêle aux disciples du révérend, et pendant trois ans travaille le jour, et la nuit prononce sans relâche l’invocation au Bouddha. Le révérend, émerveillé devant la conduite exemplaire de ce disciple qui ne se soucie aucunement de son corps ni de sa vie, lui suggère malgré tout de mettre son corps au repos en s’établissant au monastère du Kôya, pour prononcer sans relâche l’invocation au Bouddha. Le jeune homme répond qu’il pense encore parfois à sa femme et ses enfants, et que s’il s’établit dans les profondeurs de la montagne, il n’aura plus ces pensées et se sentira beaucoup mieux. Et c’est ainsi qu’il monte sur le Kôya et mène une vie exemplaire dans le groupe des vingt-quatre du monastère de la Renaissance. Tous ses proches, bouleversés par sa disparition, le recherchent, vivant ou mort. Ses parents finissent par apprendre qu’il vit sur le Kôya. Ils lui écrivent une lettre dans laquelle ils expriment leur respect pour son entrée en religion mais aussi leur mécontentement devant son silence et le choix de son monastère. Devant la position inflexible de leur fils, les parents l’invitent à une entrevue au pied du Kôya et sont bouleversés de le voir ainsi, amaigri et vêtu de haillons. Malgré le grand désarroi de ses parents, l’homme dit que c’est à contrecœur qu’il a quitté son monastère pour les rencontrer. Il ajoute que cette rencontre sera la dernière. S’ils souhaitent le revoir, ils doivent éveiller leur cœur et aspirer à la Voie du Bouddha. Sa femme venue elle aussi, l’observe discrètement par l’interstice d’une cloison et éclate en sanglots. Tous repartent, encore plus éplorés qu’auparavant. Plus tard ils envoient à leur fils toutes sortes de choses. Celui-ci accepte ces dons comme moyen d’effacer les péchés de ces donateurs et il les distribue à ses compagnons. Ses parents construisent pour lui un grand ermitage, mais il le cède à quelqu’un d’autre. Lui-même vit alors sans abri fixe, ne se lave plus, ne lave plus ses vêtements. Il ne pense qu’à méditer, attendant que le Bouddha vienne l’accueillir à l’heure de sa mort. C’est lui qui s’occupe de la crémation des morts, recueille les restes et accomplit les rites avec grand soin. Chaque jour il se rend dans un sanctuaire, été comme hiver, sans chapeau ni cape, souvent trempé jusqu’aux os ou glacé jusqu’à la moelle. A ceux qui s’en étonnent, il dit qu’il ne ménage pas sa vie car il a éveillé son cœur et désire à présent accomplir sa Renaissance. Ainsi il meurt au bout de sept ou huit ans après avoir renoncé au monde, assis sur ses talons, prononçant sans relâche l’invocation au Bouddha. |
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TC0163 | TE018121 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 57. | LE MINISTRE DE GAUCHE, DU PARC FLEURI, FAIT PÈLERINAGE AU SANCTUAIRE DE YAHATA ET Y PRIE POUR SA RENAISSANCE.– Le ministre de gauche, du Parc Fleuri, apparenté à l’empereur possède toutes les qualités. Mais, regrettant de n’être qu’un simple sujet, il n’éprouve nul plaisir et gronde ceux qui rient dans sa maison marquée d’un si mauvais destin. Au printemps, c’est dans la résidence de ce ministre que les jeunes gens se réunissent pour s’adonner à la poésie et à la musique. Et malgré le grand train mené dans sa maison, le ministre dégage toujours une profonde tristesse. Il se rend alors à pied au sanctuaire de Yahata, en accomplissant une septaine de veilles. L’intendant du sanctuaire s’apprête à le recevoir dignement, mais le ministre dit qu’il veut faire pèlerinage sans se loger nulle part. Sur le chemin du retour il reçoit un poème de l’intendant dans lequel celui-ci exprime son désir de voir les vœux du ministre exaucés. Le ministre ne répond pas, mais considérant ce poème comme parole divine, il le met dans son sac, et donne son cheval à l’intendant. Le ministre se rendait régulièrement au sanctuaire sans doute pour prier car sa lignée s’était éteinte. | |
TC0163 | TE018068 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 6. | LE RÉVÉREND DU TSUKUSHI QUITTE LE MONDE ET MONTE SUR LE KÔYA.– Un homme très vénérable et fortuné, propriétaire de nombreuses rizières, décide de renoncer à ses biens et à sa famille, et de pratiquer la Voie du Bouddha. Il part vers la capitale, et sur son chemin, il rencontre sa fille éplorée qui tente de le retenir. Mais, refusant tout obstacle à sa décision, il se coupe les cheveux pour preuve de son entrée en religion. Puis il monte sur le mont Kôya et s’adonne à l’ascèse. Sa fille se fait nonne, s’installe au pied de la montagne, nettoie et coud les vêtements de son père jusqu’à sa mort. Le saint homme, apprécié de tous, fait construire une chapelle et, ne trouvant pas d’officiant pour la consécration, voit en rêve un homme qui lui prédit l’arrivée d’un pieux laïc pour célébrer la cérémonie. Au jour dit, un moine de piteuse apparence paraît et le révérend lui demande de consacrer sa chapelle. Le moine est réticent mais accepte après avoir entendu le récit de la prédiction. En réalité, cet officiant est le maître instructeur Myögen, de l’école du Tendai, venu secrètement vénérer la sainte montagne. Le révérend, gardant son esprit droit jusqu’à sa dernière heure, devient très renommé, et le Kôya commence à connaître un éclat particulier. Selon les enseignements des sages, la cupidité engendre les souffrances en cette vie comme dans la prochaine. |
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