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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: chasseur | hunter | Jäger | cazador | cacciatore
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002805 | Jordanus de Pisis | Esempi : 165 | Chasse au sanglier dans la campagne romaine. Les chasseurs des campagnes romaines disent que si l’on gratte le sanglier avec la main, il se blottit de plaisir, et qu’il est ainsi aisé de le tuer. Le diable use également de ce stratagème avec les hommes. | |
TC0011 | TE003112 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 145a | Le Christ est comparable à un porteur d’étendard, à un chasseur et à un vigile. La toile de son étendard est blanche, rouge et noire. Comme un chasseur, il monte sur l’arbre de la croix, présente des chairs sanglantes et siffle les oiseaux (les pécheurs). Comme vigile, il se tient en hauteur et lance des cris. | |
TC0020 | TE003815 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 290 | La mère d’un petit chevreuil, laissant seul son petit pour aller chercher de la nourriture, trace une croix sur le sol avec son sabot et lui fait promettre de ne pas quitter cet endroit jusqu’à son retour. Le petit chevreuil est si obéissant que lorsque les chasseurs viennent le capturer, il préfère se laisser faire plutôt que de désobéir à sa mère. | |
TC0020 | TE003799 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 274 | Un cerf qui buvait dans une fontaine aperçoit son reflet dans l’eau. Il admire ses cornes mais méprise ses pattes. Ces dernières lui permettent pourtant d’échapper aux chasseurs. |
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TC0033 | TE006000 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 146A-D | A. UN IVROGNE LIBERE PAR SAINT NICOLAS. Un saint homme, abîmé en prières du Vendredi saint jusqu’à Pâques vit au purgatoire un homme qui s’était beaucoup adonné à la pénitence, mais qui avait l’habitude de boire avec excès. Comme il était mort pris de boisson, le diable l’avait étouffé, sous la forme d’un crapaud comprimant son coeur. Tandis que le diable le traînait en enfer, saint Nicolas, qu’il avait beaucoup honoré, était accouru et l’avait conduit devant Dieu qui lui avait donné une très lourde peine de purgatoire. B. UN CHEVALIER LACERE PAR UN PETIT OISEAU. Il vit aussi au purgatoire un chevalier généreux, courtois, hospitalier, chaste dans son mariage, ayant acquis beaucoup de grâces. Il avait toutefois toujours beaucoup aimé le jeu des oiseaux et la chasse: c'est pourquoi il tenait dans la main un petit oiseau qui, du bec et des griffes, la lacérait. C. LA CROISADE PERPETUELLE. Il vit aussi un jeune homme qui avait été frivole et corrompu, et avait déserté la croisade. Le jour, des démons le torturaient sur un bûcher; la nuit, il accomplissait un voyage Outre-mer, mais l’obscurité et la tempête rendaient sa progression difficile; le jour suivant, les démons le replaçaient à son point de départ. D. UN SIMONIAQUE RECEVANT DES DENIERS DE FEU. Il vit aussi un chevalier, patron d’une église et qui en avait confié la cure à un clerc contre vingt-cinq marcs. En proie au repentir au cours d’un pèlerinage Outre-mer, il avait demandé à son épouse de rendre la somme et de faire dire des messes. Au purgatoire, il recevait quotidiennement, de la main des démons, des deniers enflammés. Il disait qu’il pourrait être entièrement délivré par la célébration de cinq trentains. Sa peine fut réduite du fait de ces messes. |
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TC0033 | TE006281 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 418 | LES COLOMBES COMME LEURRES. L’oiseleur met des colombes aux paupières cousues dans ses pièges: les autres colombes ne se méfient pas et sont capturées. | |
TC0035 | TE006525 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 7v-8, n° 37 | Le cerf est charmé par les aboiements des chiens qui le poursuivent, et se laisse ainsi rattraper par les chasseurs. Ainsi l’homme est retenu prisonnier par le plaisir et tombe dans le péché. |
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TC0130 | TE007569 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 270-275 | L’aigle découvre que les arbalétriers utilisent ses plumes pour fabriquer les flèches qui le tuent. | |
TC0138 | TE019156 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 101 | Le rossignol et l'oiseleur. | |
TC0138 | TE019539 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 437 | Fable du cerf. | |
TC0157 | TE017392 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 107, p. 187, l. 29 – p. 188, l. 4 | Le castor, sachant qu’il est poursuivi pour ses testicules aux propriétés médicinales, les coupe lui-même. Puis, il montre au chasseur les organes manquants, afin de lui signifier qu’il ne sert à rien de le poursuivre. | |
TC0157 | TE017327 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 501, l. 13 – p. 502, l. 2 | Cette histoire a été rapportée directement par un chasseur de singes. Si on veut chasser un singe, il faut se munir de chaussures rouges. Bien en vue du singe, on se chausse de ces chaussures. Puis on les laisse là afin que le singe soit tenté d’imiter le chasseur. Pendant qu’il est occupé à se chausser, on peut facilement l’attraper. Ainsi, le démon peut profiter de ce qu’on suit un mauvais exemple. Il faut donc se garder d’imiter les habitudes des autres. | |
TC0157 | TE017268 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 476, l. 25 – p. 478, l. 12 | La tigresse, lorsqu’elle trouve son foyer vide et que ses petits ont été dérobés, retrouve à l’odeur la trace du chasseur. Elle court si vite qu’elle a tôt fait de le rattraper. Mais celui-ci lui jette une boule de verre, et la tigresse croit y reconnaître son petit, et s’arrête pour s’en occuper. Lorsqu’elle s’aperçoit qu’il ne s’agit que d’une image vide, elle se remet à la poursuite du chasseur, mais elle est immédiatement trompée de nouveau par le même stratagème ! C’est ainsi qu’elle se laisse voler ses petits. La tigresse, c’est le diable, et le chasseur, c’est le prédicateur. Ce dernier doit dérober au diable ceux qui le suivaient, et les en protéger en trompant le démon, et en lui montrant ses propres adorateurs. Le prédicateur doit prendre garde de conserver bien à l’abri ceux qu’il a sauvés : on ne doit pas lui reprocher d’avoir secouru une âme pour la laisser ensuite retomber dans les flammes de l’enfer. |
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TC0157 | TE017283 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 488, l. 6 – p. 488, l. 15 | La gazelle, chèvre sauvage, vit dans les hauteurs. Elle voit très bien et distingue les objets de loin : ainsi, elle peut reconnaître un voyageur d’un chasseur. Nous aussi, une fois haussés à la hauteur des Écriture, nous gagnons en discernement, et nous savons quel esprit nous dirige vers le salut, et lesquels veulent nous piéger. | |
TC0157 | TE017257 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 467, l. 1 - p. 468, l. 4 | L’antilope est si forte et sauvage que le chasseur ne peut pas l’approcher. Elle a des cornes comme des scies, qui lui permettent de trancher les troncs de grands arbres et de les faire tomber. Mais quand l’antilope va au fleuve Euphrate pour y boire, elle s’approche du buisson nommé gericina. Celui-ci possède de petits filaments, par lesquels il agrippe les cornes de l’antilope, et alors elle ne peut plus s’échapper. Dans sa détresse, elle pousse de grands cris, mais ils ne font qu’avertir le chasseur qui vient alors, sans mal, la mettre à mort. De même, le chrétien armé des deux Testaments est comme doté de cornes pour combattre le mal et le Malin. Mais si, après s’être abreuvé à la parole divine, il se laisse prendre aux jeux du plaisir charnel, tendus là comme des filaments, alors il est fait prisonnier, et il ne reste plus aux démons qu’à venir le cueillir. Ces cris produits dans la passion sont comme la clameur qui montait de Sodome et Gomorrhe et avertit Abraham d’aller voir les actions délictueuses qui s’y déroulaient. | |
TC0157 | TE017259 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 468, l. 13 – p. 469, l. 20 | Le castor est chassé pour ses testicules, aux usages médicinaux. Quand il sait qu’il est poursuivi par un chasseur, il s’arrête et coupe lui-même, de ses dents, ses testicules, qu’il abandonne derrière lui au chasseur. Si, plus tard, il est poursuivi par un autre chasseur, il lui suffit de s’exposer, afin de montrer qu’il ne possède plus ce pour quoi il est recherché. De même, l’homme doit s’efforcer de couper en lui tout attrait des plaisirs charnels, et se trouver comme castré. Quand le démon veut le tenter, il suffira de montrer qu’en lui, toute semence de désir est éteinte. Il est comme un eunuque qui doit non pas avoir honte de sa condition, mais s’enorgueillir, car le Seigneur le récompensera. |
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TC0157 | TE017316 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 492, l. 1 – p. 492, l. 3 | La licorne échappe à tout chasseur à moins que, humblement, elle ne vienne d’abord s’étendre sur les genoux d’une vierge. | |
TC0158 | TE016476 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 49 | Les animaux reconnaissants et l'homme ingrat.– Un religieux sauve un chasseur, un corbeau et un serpent qui sont tombés dans un gouffre. Le corbeau vole une pierre précieuse sur la tête de la reine et l'apporte au religieux; celui-ci en fait don au chasseur qui le dénonce: le religieux est sauvé par l'intervention du serpent qui lui fournit un remède grâce auquel il guérit le fils du roi piqué par le serpent. |
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TC0158 | TE016883 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [H] | Saddanta jâtaka.– L'éléphant blanc à six défenses est tué par le chasseur qui s'est revêtu d'un kâsâya ( cf. n° 28). | |
TC0158 | TE016567 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 127 | Le chasseur auquel le Buddha refuse d'expliquer les livres saints.– Le Buddha refuse des enseignements à un chasseur de peur de frapper d'effroi cet homme qui est, malgré les apparences, un bodhisattva. | |
TC0158 | TE016798 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 344 | Le chasseur revêtu d’un kâsâya et l'éléphant.– Un éléphant à la mort de son père et de son grand-père enterre leurs défenses, sachant que c'est pour s'en emparer que les chasseurs tuent les éléphants. Survient un chasseur, il lui donne les défenses de son grand-père; mais le chasseur va boire et perd chez le marchand de vin la valeur de son ivoire. Il retourne dans la forêt et l'éléphant lui donne les défenses de son père. L'homme s'enivre de nouveau. La troisième fois, pour surprendre l'éléphant, il se revêt d'un kâsâya (vêtement religieux) et décoche une flèche empoisonnée entre les yeux de l'éléphant qui, par respect pour le kâsâya, ne se venge pas avant de mourir. (Cf. n° 28.) |
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TC0158 | TE016795 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 341 | Le roi des cerfs couleur d'or.– La première épouse du roi Ta-ming-tch'eng (Grande renommée) a vu un cerf couleur d'or qui volait du Sud au Nord et elle exprime le désir d'avoir sa peau pour en faire un coussin. Le chasseur Chanchö s'engage à retrouver la trace du cerf et à le ramener. Un ermite qu'il rencontre dans la forêt lui indique le lieu où le cerf vient manger les feuilles d'un très grand arbre; mais les flèches ne pouvant atteindre le sommet de l'arbre où se tient le cerf, le chasseur revient auprès de la reine et lui demande par quel moyen il pourrait le prendre. La reine lui dit d'enduire de miel les feuilles jusqu'au pied de l'arbre; il exécute son conseil; le cerf mange ces feuilles et il est pris dans un filet. Quand il est amené devant la reine, celle-ci, dans sa joie, embrasse le roi des cerfs qui perd aussitôt sa couleur d'or. |
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TC0158 | TE016619 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 175 | Le roi-chasseur, les deux rois-cerfs et la biche.– Deux rois des cerfs conduisent cinq cents cerfs. L'un de ces rois est le Bodhisattva . Le roi du pays voulant chasser, ces deux rois-cerfs le supplient à genoux de se contenter des deux cerfs par jour qu'ils lui enverront pour ses cuisines. Le pacte étant conclu, c'est le tour d'une biche pleine d'aller à la mort. Plein de compassion pour elle, le Bodhisattva se présente à sa place au palais sous la forme d'un roi-cerf. Le roi des hommes, honteux d'être moins généreux qu'un cerf, interdit la chasse dans son royaume et concède cette forêt aux cerfs sous le nom de Forêt des cerfs (Mrgadâva) [cf. n° 18]. | |
TC0158 | TE016454 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 28 | L'éléphant à six défenses et le chasseur.– Un éléphant à six défenses abandonne son épouse pour une autre femelle. L'épouse négligée meurt de rage. Elle renaît dans la condition de femme d'un roi et exige qu'on lui apporte les six défenses de l'éléphant. Un chasseur, revêtu d'un kâsâya, s'approche de l'animal. L'éléphant, apprenant ce que le chasseur désire, arrache lui-même ses défenses et les lui donne. Il lui conseille de se retirer à reculons de peur que le troupeau des éléphants ne le suive d'après la trace de ses pieds. L'éléphant meurt et la reine tombe foudroyée en regardant les défenses (cf. le n° 344, t. II, p. 289-293). |
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TC0158 | TE016455 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 29 | Le jeûne du roi-perroquet.– Étant roi-perroquet, le Bodhisattva fut pris par un chasseur et enfermé dans une cage. Comprenant qu'on ne recherche les perroquets pour les manger que lorsqu'ils sont gras, il jeûna, maigrit et put ainsi s'échapper entre les barreaux de sa cage. Il conseille aux autres perroquets de renoncer à leur avidité. |
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TC0158 | TE016445 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 20 | La folie du paon, du chasseur et du roi.– Un paon (le Bodhisattva), séduit par un petit oiseau bleu, est capturé; le chasseur qui l'a pris, confiant dans les promesses du roi, refuse de le relâcher, quoique le paon soit prêt à lui donner pour prix de sa liberté une montagne d'or; le paon, emprisonné dans le palais du roi, se révèle un grand médecin qui guérit tous les maux; le roi le laisse partir. Folie du paon, folie du chasseur, folie du roi (cf.n°90). |
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TC0159 | TE017608 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Une femme peut capturer un homme par le toucher comme on capture une licorne au moyen d’une jeune vierge laissée dans la forêt sur les genoux de laquelle la licorne imprudente vient s’endormir. Dépourvue de sa férocité, les chasseurs capturent alors la licorne. Capable de cet acte abominable, une femme peut corrompre le cœur d’un homme. C’est endormi sur les genoux de Dalila que Sanson se fait crever les yeux. |
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TC0159 | TE017594 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | A la chasse, pour localiser les proies, on commence par envoyer de petits chiens (furetus) avant d’envoyer de plus grands chiens pour que, à la fin, les chasseurs abattent le gibier avec des lances. De la même manière, le diable envoie d’abord ses petits chiens (furetus) parcourir les villes et les villages à la recherche de proies. Ces petits chiens sont les yeux chastes des jeunes hommes et leurs proies sont les belles femmes attirantes. Quand le diable les a localisées, il envoie de plus gros chiens, c’est-à-dire des idées impures, et finalement, le chasseur en personne arrive, c’est-à-dire le diable, et tue l’âme avec la lance du consentement ou l’acte lui-même. | |
TC0159 | TE017610 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Les singes reproduisent et imitent ce qu’ils voient. Après que des chasseurs aient fait semblant de s’étaler de la glue sur les yeux, les singes le font réellement et se font facilement capturer. De la même manière, une femme sans gêne se couvrira les yeux de maquillage pour se faire capturer par un homme. | |
TC0161 | TE017712 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XI, 25 | COMMENT KÔBO-DAISHI COMMENCE DE CONSTRUIRE LE MONT KÔYA.– Kôbo-daishi, le Grand Maître de la Propagation de la Loi, à l’aube de sa vieillesse, part en quête de la Grotte merveilleuse de la concentration d’extase, indiquée par la masse à trois pointes que Kôbo-daishi a lancée dans l’espace. Il rencontre deux divinités : un chasseur avec ses deux chiens qui lui dit connaître le lieu, puis, près d’une rivière, le roi de la montagne qui l’emmène à l’endroit où se trouve la masse à trois pointes et la Grotte merveilleuse. Le Grand Maître donne ses monastères, construit des maisons, des sanctuaires et des stûpas, dont un très grand, dans les montagnes, ainsi qu’un lieu pour l’entrée en concentration. Il prend la pose des jambes croisées et entre en concentration. On ouvre régulièrement la Grotte pour le raser et changer son vêtement. Puis on arrête de le faire. Un recteur monacal venu en pèlerinage à la Grotte entre et voit apparaître le Grand-Maître. Il lui coupe les cheveux, renfile les grains de son rosaire, et l’habille d’un vêtement purifié, puis repart très triste. Depuis, lors des nombreux pèlerinages (interdits aux femmes), la porte de la Grotte s’entrouvre d’elle-même et des bruits retentissent dans la montagne gardée par les deux divinités. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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