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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: âne | donkey | Esel | asno | asino
88 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001316 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 10, 35 | Un chanoine ennemi des dominicains et des franciscains, refusant de s’amender, meurt sans confession et est enterré hors du cimetière. |
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TC0001 | TE001273 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 1, 21 | A Freisach, au cours d’un chapitre, le prieur dominicain Helger dit que son âne l’accuse de ne pas être digne de sa fonction qu’il remplit cependant saintement. | |
TC0001 | TE001254 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 55 | Jean le Teutonique ne possède pas de cheval et marche à pied en compagnie des frères dominicains. Seul un âne porte ses livres et ses insignes épiscopaux. Il devient maître de l’ordre des frères prêcheurs. |
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TC0010 | TE000824 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 12, 3 | Saint Martin n'était pas orgueilleux. En voyage vers Rome, il n'a pas demandé de bête de somme ni d’escorte à cheval, mais il est parti seul sur un âne sans selle, allant jusqu’à Rome en ce modeste équipage. Quel prélat en ferait autant aujourd’hui ? | |
TC0011 | TE002955 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 56a (1) | La sépulture de l’âne sera celle de l’usurier et de l’impie : sa peau revient à son maître, ses chairs aux chiens, ses os à la pluie. | |
TC0011 | TE003123 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 153b (1) | Si on touche un cheval il se cabre, tandis qu’un âne reste calme. Le premier représente les orgueilleux et le second les patients. | |
TC0019 | TE003417 | Humbertus de Romanis | Liber de eruditione praedicatorum [Berthier, 1888-1889] : V, 39 | Deux frères allaient rendre visite à saint Antoine. Un vieillard se proposa de se joindre à eux en cours de route. Alors qu’ils étaient en bateau, les frères disaient beaucoup de sottises. Arrivés, saint Antoine leur demanda si le vieillard avait été un bon compagnon de route. Excellent, répondirent-ils. Et au vieillard: "Ces frères furent-ils de bons compagnons de route?" Excellents mais leur maison n'a pas de porte. Qui veut entrer entre et s’empare d’un âne. Ce qui leur venait à l’idée, ils le disaient. | |
TC0020 | TE003650 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 125 | De même que les flèches des paroles divines ne peuvent pénétrer la peau des crocodiles, de même certains résistent aux arguments et aux exemples. Ils sont semblables à l’âne du meunier qui est tellement habitué à rester au moulin qu’il ne veut pas le quitter, même quand il brûle. | |
TC0020 | TE003651 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 126 | Ce monde est en proie au feu des vices. Les pécheurs endurcis ne sentent pas la morsure du loup infernal, comme l’âne qui est si paresseux et endurci qu’il semble ne pas sentir que le loup le dévore jusqu’aux poumons. | |
TC0020 | TE003540 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 15 | Un âne, voulant suivre l’exemple des chiens de son maitre, se montre prévenant envers ce dernier; mais si les chiens sont récompensés par le maître, l’âne, lui, est puni. | |
TC0020 | TE003541 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 16 | Les prêtres amateurs de banquets sont comme l’âne du lépreux engraissé grâce aux aumônes que reçoit son maître (16a). ~ Clergé et laïcs sont comme les deux soeurs Olla et Ooliba (prostituées) de la prophétie d’Ezéchiel (16b). |
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TC0020 | TE003580 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 55 | Un pénitent mange de l’herbe par humilité; il se demande de quel ordre d’anges il est l’égal; une voix répond : l’ordre des ânes. |
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TC0020 | TE003581 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 56 | Un prêtre chantant avec une voix d’âne fait pleurer une femme qui, en l’entendant, se rappelle de son âne mort. |
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TC0020 | TE003802 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 277 | Un homme et sa femme font la promesse de ne plus boire de vin, excepté les jours de marché, ou s’ils concluent une affaire. Après quelques jours d’abstinence, le mari vend à son épouse leur âne, et le lendemain, la femme revend l’âne au mari; ainsi, ils peuvent recommencer à boire du vin. |
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TC0020 | TE003578 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 53 | Un chevalier devenu moine ne sait plus vendre les ânes du monastère car il refuse de mentir. |
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TC0020 | TE003558 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 33 | Un renard, poussé par la curiosité, veut connaître le lignage d’un mulet. Celui-ci l’invite alors à regarder sous son sabot l’inscription mentionnant son lignage. Le renard reçoit un coup de sabot. | |
TC0020 | TE003702 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 177 | Un prêtre refuse d’enterrer le cadavre d’un usurier, mort sans avoir fait restitution. Il décide alors de placer le corps sur le dos d’un âne et de le laisser choisir l’endroit où l’usurier sera enterré. L’âne dépose le cadavre au pied d’un gibet. | |
TC0020 | TE003713 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 188 | Des hommes se pressant vers Paris cassent la roue de leur chariot et ne parviennent pas à leur destination, tandis que saint Martin, sur un âne, atteint la ville avant la nuit, commé prévu. |
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TC0021 | TE004092 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 161 | Nistéron, un ermite, dit que n'étant qu’un âne il doit obéir. | |
TC0030 | TE005347 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 27 | Une brebis blanche vante son honnêteté. La brebis noire exprime son renoncement au monde. L’âne vante la croix qu’il porte sur les épaules. Le bouc porte le cilice et a une longue barbe. Cisterciens, prémontrés, bénédictins, hospitaliers, templiers, Grandmont. |
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TC0030 | TE005356 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 35 | L’âne est jaloux du porc que l’on gave, à l’aproche de la saint Martin. Il feint d’être malade. On le nourrit alors comme le porc. Voyant qu’on tue le porc et craignant de subir le même sort, l’âne reprend le travail interrompu. | |
TC0030 | TE005341 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 22 | Les ânes revêtent la peau d’un lion pour faire peur à leur maître. Celui-ci les reconnaît à leur cris, à leur queue et à leur pattes. Ils sont punis. | |
TC0032 | TE005673 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 03 | En voyage vers Rome, saint Martin ne demande pas de bête de somme ni d’escorte à cheval, mais il part seul sur un âne sans selle et il va jusqu’à Rome en ce modeste équipage. | |
TC0033 | TE006072 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 218 | RESURRECTION D’UN ANE. Saint Germain d’Auxerre, reçut l’hospitalité de la reine, à Ravenne. Son âne mourut. Refusant le palefroi que la reine lui offrait, il ressuscita son âne. | |
TC0033 | TE005870 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 19 | LA PRIERE TROUBLEE PAR UN ANE. Quelqu’un pense plus à son âne qu’à lui-même. |
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TC0033 | TE006136 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 275 | LE CENTROCOTA. La mort est semblable à l’animal nommé centrocota qui court très vite, a un corps d’âne, une croupe de cerf, un poitrail et des pattes de lion, des pieds de cheval, une immense corne bifide, une gueule immense fendue jusqu’aux oreilles, des cris presque humains. | |
TC0033 | TE005950 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 99 | LE DIABLE SOUS FORME DE BETES FEROCES, CONFONDU. Dace (Datius), évêque de Milan, se trouvait à Corinthe dans une maison peuplée de démons, où, la nuit, il entendait rugissements de lions, bêlements de troupeaux, sifflements de serpents, braiments d’ânes, cris de porcs et de souris. Il interpella vertement le diable qui se retira, comme honteux. | |
TC0035 | TE006568 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 9-9b, n° 43d | A quelqu’un qui lui demandait ce qui est nécessaire pour entrer au cloître, saint Bernard répondit qu’il lui fallait être comme un âne, prêt à accepter n'importe quel fardeau. | |
TC0129 | TE007246 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 23a | A la naissance du Christ, le boeuf et l’âne ont reconnu leur Seigneur. | |
TC0129 | TE007362 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 267b-268a | Lorsque Salomon a reçu l’onction royale, il a été placé sur une mule née d’un cheval (symbole de férocité) et d’une anesse (symbole de simplicité). De la même manière, les prélats devraient allier la férocité de la droiture à la simplicité de la mansuétude. | |
TC0130 | TE007585 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 1401-1408 | Un âne qui veut bénéficier du même traitement qu’un chien se comporte comme lui avec la maîtresse de maison. Il met ses pattes sur les épaules de la femme, il est battu. | |
TC0130 | TE007580 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 893-903 | Lors d’une fête, l’âne étourdit tous les animaux. Le lion le fait ramener et le tue. Il demande ensuite au loup de l’apprêter pour le repas, ce dernier mange le coeur et les oreilles et prétend que l’âne est dépourvu de ces organes à la naissance, s’il les avait, il ne serait pas retourné chez le lion. | |
TC0130 | TE007572 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 311-316 | Tous les animaux qui ont été pourchassés par le lion lorsqu’il était jeune et fort se vengent quand le roi des animaux est sur le point de mourir. Il se tue de colère. | |
TC0130 | TE007565 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 237-245 | Un orgueilleux destrier renverse un âne lourdement chargé. Il est blessé au cours d’un combat et se trouve relégué aux mêmes travaux que l’âne qu’il avait dédaigné. | |
TC0131 | TE008930 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 046, 1-20 | LE TRIOMPHE DES RAMEAUX. 1/ Quand les deux disciples amenèrent l’ânesse et l’ânon, Jésus monta d’abord sur l’ânon; 2/ mais il en descendit parce qu’il ruait. Il savait bien avant de monter qu’il allait ruer; 3/ mais cela voulait dire qu’il se donnerait aux bons comme aux méchants, comme le soleil qui ne refuse à personne sa lumière. 4/ Qu'il soit monté d’abord sur l’ânon, cela signifiait que sous ce Nouveau Testament qui est le nôtre et qu’il instaurait 5/ il donnerait son précieux corps dans l’eucharistie à Pâques en premier aux jeunes gens. 6/ Mais quand ceux qui l’ont reçu retombent dans les péchés dont par repentir et confession ils s’étaient débarrassés, ils désarçonnent Notre-Seigneur, comme l’ânon qui ruait. 7/ Ensuite il monta sur l’ânesse et fit mettre les manteaux de ses disciples derrière lui; et elle le porta avec dignité; 8/ cette ânesse représente ceux qui s’appliquent à garder les commandements de l’Eglise. 9/ Les manteaux de ses disciples placés derrière lui signifiaient que par sa Passion qu’il commençait ici 10/ il voulait rendre au genre humain la robe d’innocence qu’Adam avait perdue pour lui et pour nous. 11/ Alors il regarda les petites gens de Jérusalem qui tous acclamaient son arrivée, et en regardant Jérusalem il dit en pleurant: 12/ Cité, si tu savais à quoi tu en es, tu pleurerais! Il disait cela pour le triste sort qui attendait Jérusalem. 13/ Bien que les petites gens de Jérusalem lui aient fait grande fête en étendant leurs manteaux sous ses pas, et en portant des branches d’oliviers devant lui, 14/ ils lui furent cependant si hostiles avant la fin du jour que personne, pauvre ni riche, ne l’invita et qu’il s’en retourna à Béthanie chez Marthe et Marie. 15/ Les rameaux d’olivier que les enfants et les petites gens tenaient en main représentent un sceptre de roi, car nous sommes tous faits pour devenir rois au ciel. 16/ Les manteaux qu’ils déposaient signifiaient que nous devons tous déposer le manteau de nos péchés pour l’amour de Dieu chaque fois que nous voulons le recevoir corporellement ou spirituellement. 17/ Sainte Eglise observe cette bonne coutume tous les ans au jour de Paques Fleuries. 18/ Car quiconque se conduit selon la sagesse, il est roi, et c'est la plus haute royauté dessous le ciel de se bien gouverner soi-même. 19/ Celui qui ne s’est pas confessé pendant le carême n'a pas le droit de porter ces rameaux, 20/ car nous devons être nous aussi fleuris et renouvelés pour accueillir Notre-Seigneur. |
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TC0131 | TE008071 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 503, 1-8 | L’ANE COMMUN AUX TROIS FRERES. 1/ Trois frères avaient un âne en commun et chacun l’avait à son tour une journée. 2/ Le premier frère lui donnait peu à manger; il disait: "Tu mangeras assez demain chez mon frère." 3/ Le second frère quand il l’avait à son tour lui donnait peu à manger; il disait: "Tu as mangé assez hier chez mon frère." 4/ Le troisième frère quand il l’avait pour sa journée lui donnait encore moins à manger que les autres; il disait: "Tu as été bien traité chez mes deux frères et demain tu le seras encore." 5/ Ainsi le laissaient-ils mourir de faim parce qu’ils comptaient les uns sur les autres. 6/ C'est ainsi que les pauvres sont chassés, car les gens de la classe moyenne les envoient chez les riches, les riches les envoient aux abbayes et chez les chanoines et les chanoines les envoient gagner leur vie. 7/ Il y en a beaucoup qui ne demanderaient pas mieux que de travailler, mais ils ne trouvent pas d’emploi; il y en a certains qui s’ils trouvaient un emploi sont devenus trop faibles pour travailler. 8/ C'est ainsi que les chassent ceux qui ne veulent rien leur donner. Et cependant un trésor ne peut être plus en sécurité que dans leurs mains, car c'est un gage de prospérité et on gagne la vie éternelle. |
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TC0131 | TE007812 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 184, 1-9 | FABLE DU JUGEMENT DE L’ANE. 1 Fable : Dan Noble le lion blâmait les animaux qui vivent de proie, au sujet desquels il lui revenait de méchants commentaires. 2 Et pourtant aucun ne fut puni de ses nuisances, si ce n'est un malheureux âne qui avait mangé un pied de persil. 3 Pour ce petit méfait tout le monde lui tomba dessus : ils le frappèrent tant qu’ils le laissèrent quasi mort. 4 Cela signifie que les grands voleurs qui à la cour des rois et des seigneurs détournent des centaines et des milliers, 5 les juges et les avocats marrons et les méchants usuriers, qui tous vivent aux dépens des pauvres gens, s’en tirent sans être punis; 6 Et quand un pauvre se met en tort quelque part, tout le monde lui tombe dessus parce qu’il ne peut pas verser de pot-de-vin. 7 Mais quand ils viendront devant le haut juge, là leurs oeuvres seront rendues publiques. 8 Ils regretteront alors de n'avoir pas été punis en ce monde plutôt que par-delà, où les punitions sont éternelles. 9 Ainsi on ne saura pas avant la mort qui se comporte avec sagesse. |
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TC0131 | TE008300 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 180, 1-7 | UNE FOLIE: COUCHER SON ANE DANS SON LIT. 1 On trouverait qu’un homme est fou s’il couchait son âne dans des draps blancs et s’il allait lui-même se coucher dans l’étable de l’âne. 2 Mais ils sont encore bien plus fous ceux qui dorlotent leur corps autant qu’ils peuvent et enfouissent leur âme en enfer. 3 Car ils font grand cas de ce qu’ils devraient mépriser, leur corps que les vers mangeront, 4 et ils méprisent leur âme qui est créée à la ressemblance de la sainte Trinité, 5 quand ils refusent les commandements de l’Eglise qui devraient servir à leur salut et qui y sont nécessaires. 6 De telles gens mériteraient raisonnablement le titre de fous, mieux que le fou qui porte sa massue de fou. 7 Car le fou peut faire son salut s’il se garde de pécher; mais ceux qui recherchent les plaisirs n'ont aucune chance de le faire. |
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TC0131 | TE009085 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 375, 1-11 | L’ANESSE DE BALAAM. 1/ Balaam ne s’émut pas quand il entendit parler son ânesse, 2/ parce qu’étant prophète il avait appris à entendre des choses plus surprenantes; 3/ il avait appris à entendre des secrets de Dieu de manières diverses. 4/De même non seulement un prêtre ne s’étonne pas de tout ce qu’un pécheur peut lui dire en confession; 5/ mais il est indispensable que nous dévoilions le fond de nos coeurs en confession 6/ comme les malades montrent le plus horrible de leurs plaies pour recevoir les aumônes de ceux qui voient leurs plaies. 7/ Et c'est ainsi que nous obtiendrons la grâce de Dieu, en mettant à nu le plus laid de nos coeurs quand nous disons toutes nos fautes en confession. 8/ Car si on porte vingt péchés en confession et qu’on en retient un, on en rapporte vingt-et-un. 9/ Ou bien Dieu nous pardonne tout, ou bien il ne nous pardonne rien. 10/ Celui qui cache un péché en confession, il le publie au monde entier, car tous ceux qui seront au Jugement dernier le verront. 11/ Et celui qui le dit en confession, il le cache au monde entier. |
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TC0131 | TE008176 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 728, 1-7 | LE LION DE SAINT JEROME. 1/ Un lion se présenta devant saint Jérôme, dans un couvent de moines où il était, avec l’air de se chercher un maître. 2/ Saint Jérôme lui confia un âne à mener au bois et en pâture. 3/ Les marchands d’une caravane de chameaux lui volèrent son âne pendant qu’il dormait. 4/ On le soupçonnait de l’avoir mangé. Mais tous les jours il allait à l’endroit où il l’avait perdu, jusqu’au jour où il entendit les marchands qui revenaient avec son âne. 5/ Il les amena malgré eux à l’abbaye avec leurs marchandises. 6/ Les marchands demandèrent pardon à genoux à saint Jérôme. 7/ Ils versèrent une rente à l’abbaye sur leurs biens pour l’amour de Dieu et en expiation de leur vol. |
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TC0131 | TE008145 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 682, 1-8 | VERTUS DE SAINT GERMAIN. 1/ Saint Germain était à la cour d’une grande dame qui le connaissait bien. 2/ Elle fit tuer son âne parce qu’elle voulait lui donner un cheval. 3/ Il refusa de l’accepter, et Dieu à sa parole ressuscita son âne qui était mort. 4/ Il revint à Auxerre dont il était évêque et y termina saintement sa vie. 5/ Saint Germain mérite spécialement nos louanges: il avait été dans le monde un grand personnage, étant né duc de Bourgogne; 6/ quand il fut évêque d’Auxerre, où les vins sont réputés, il ne but du vin qu’aux quatre grandes fêtes de l’année, et encore bien peu. 7/ Il ne s’alimentait que de pain d’orge pétri avec une lessive, avec un peu de poireaux. 8/ Toute sa vie il coucha dans sa haire et dans la cendre. C'est ainsi qu’il rendit saintement son âme à Dieu. |
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TC0131 | TE009263 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 045, 1-8 | L’ANESSE ET L’ANON DES RAMEAUX. 1/ Jésus envoya deux de ses disciples à Jérusalem chercher l’ânesse qui était à la disposition du public et l’ânon avec elle; 2/ et il leur dit: Si on vous demande ce que vous en voulez faire, dites que le seigneur en a besoin. 3/ Il était le seigneur, mais il ne le montra pas dans les événements qui suivirent, 4/ quand il se fit obéissant jusqu’à la mort à ceux qui le traitèrent avec le plus grand mépris et qui n'étaient pas dignes de son regard. 5/ Cette ânesse qui était à la disposition de tous signifiait la loi que Dieu donna à Moïse, qui recevait tous ceux qui voulait la suivre fidèlement. 6/ L’ânon qui se faisait traîner derrière sa mère signifiait le Nouveau Testament 7/ qui s’en venait si péniblement que Jésus qui l’instaurait voulut être mis à mort honteusement en l’instaurant. 8/ Et certains disent que c'est pour signifier cela que l’ânon se laissait traîner derrière sa mère. | |
TC0131 | TE007981 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 348, 1-19 | LE PREUDOMME, SON FILS ET L’ANE. 1/ Un preudomme et son fils allaient au marché et ils menaient un âne. 2/ Les gens se moquèrent d’eux parce qu’il était sur l’âne et le fils à pied. 3/ Devant les commentaires, il fit monter son fils sur l’âne; mais ils rencontrèrent d’autres gens qui se moquèrent d’eux plus que les premiers. 4/ Alors ils montèrent tous les deux sur l’âne; mais les passants se moquèrent d’eux encore plus fort que les autres. 5/ Alors ils chassèrent leur âne sans charge devant eux; on se moqua d’eux autant qu’avant. 6/ Ils s’arrêtèrent à l’entrée de la ville et le preudomme demanda à son fils ce qu’avaient dit les gens qu’ils avaient rencontrés. 7/ Il répondit: "Les premiers ont dit que c'était affreux que vous soyez sur l’âne et moi à pied. 8/ Les seconds ont dit que c'était affreux que je sois sur l’âne et vous à pied. 9/ Les troisièmes se sont moqués en nous voyant tous les deux sur l’âne. 10/ Les quatrièmes se sont moqués également, en nous voyant patauger dans la boue pendant que notre âne allait à vide. 11/ -Or, beau fils, fit le preudomme, il n'y a qu’une lieue d’ici à chez nous: remarque que nous n'avons rien pu faire qui n'ait été critiqué; 12/ et malgré leurs moqueries nous sommes arrivés au marché. 13/ Aussi je te recommande que dorénavant tu ne renonces à aucune entreprise pour les critiques des gens 14/ du moment que tu vois que c'est à l’honneur de Dieu et à ton profit". 15/ Personne, si sage soit-il, ne peut se conduire si honorablement en ce monde qu’il n'y ait quelqu’un pour en faire son dommage; 16/ car l’un fait son profit de ce dont un autre fait son dommage. 17/ Bien que Dieu soit tout-puissant, il ne pousse jamais sa puissance jusqu’à faire plaisir à tout le monde: 18/ il ne fait jamais de temps qui plaise aux uns sans déplaire à d’autres. 19/ Mais quand on est au paradis, là Dieu sert ses serviteurs à leur gré, car tout ce qu’il fait leur plaît et rien ne leur déplaît excepté le péché. | |
TC0131 | TE008044 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 440, 1-6 | L’ANE DU CIMETIERE. 1/ Un homme riche était mort excommunié. 2/ Ses amis demandaient au curé de l’accepter au cimetière; le curé n'osant le faire leur dit: 3/ "Mettez-le sur cet âne qui passe toutes ses journées à manger les chardons du cimetière: 4/ et là où il l’aura porté nous l’enterrerons; nous pourrons ainsi jurer qu’aucun de nous ne l’y aura apporté." 5/ Mais l’âne, qui venait habituellement au cimetière pour y manger les chardons, quand il eut sur son dos le corps de l’excommunié, par la volonté de Dieu le porta tout droit au gibet. 6/ Il montrait ainsi que certaines personnes sont enterrées au cimetière qui devraient être au gibet et d’autres sont au gibet qui auraient leur place au cimetière. | |
TC0131 | TE008687 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 595, 1-5 | QUAND UN ANE EST MORT. 1/ Quand un âne est mort, son cuir revient alors à son maître, sa chair aux chiens, ses os à la terre. 2/ Le maître n'échangerait pas son cuir contre la chair et les os; ni les chiens n'échangeraient la chair contre les os et le cuir; ni la terre n'échangerait les os contre le cuir et la chair. 3/ Ainsi en est-il de nous après notre mort: notre avoir revient à nos amis, notre chair aux vers du tombeau et notre âme à qui doit l’avoir. 4/ Alors les amis n'échangeraient pas l’argent contre notre corps et notre âme, ni les vers contre l’argent et l’âme; et celui à qui échoit l’âme, il y tient plus qu’à tout le reste. ~ 5/ C'est donc intelligent de vivre sagement: ~ les bonnes oeuvres font vivre éternellement, ~ mais la chair et l’argent feront le détriment ~ de qui n'a pas vécu sur terre sagement. | |
TC0134 | TE014021 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p.99a | Le Christ est monté sur une ânesse. | |
TC0134 | TE012975 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 147a | Quelqu’un dit à Aristote que tout le monde le méprise. Le philosophe répond : " moi aussi je les méprise; ils ne font pas attention aux ânes, et moi je ne fais pas attention à eux" . | |
TC0137 | TE012615 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 130 | Le seigneur Eximerio. Eximerio de Vincence voyageait avec des amis : lui montant un mulet, les autres des chevaux. En passant par un chemin où se trouvait un aveugle qui demandait l’aumône, il paria avec ses amis que l’aveugle demanderait l’aumône à tous sauf à lui. Tous passèrent devant l’aveugle qui demanda aux seigneurs sur les chevaux de lui donner quelque chose. Eximerio étant sur un mulet gagna ainsi son pari. | |
TC0137 | TE012467 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 5 | L’âne de saint Regulus. Saint Regulus délivre un enfant du diable, mais celui-ci entre dans le corps de l’âne du saint. L’animal trace avec sa patte le signe de la croix et est délivré du diable. | |
TC0138 | TE019221 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 165 | Le chant d'un curé comparé aux cris d'un âne. | |
TC0138 | TE020112 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 972 | Cadavre d'un usurier porté à la potence par un âne. | |
TC0138 | TE019356 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 301 | Un âne brutalisé préfère ses tribulations à la mort. | |
TC0138 | TE019347 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 292 | Les parents d'un mourant s'apitoient plus sur leur sort que sur celui de l'agonisant. 2 exempla pour le prouver à une veuve éplorée. 1-Des moines pleurent la mort de leur âne car il portait toutes leurs charges. 2-Un chevalier à l'agonie entend sa famille s'apitoyer sur elle-même et non sur sa mort prochaine. Il change alors son testament et donne la moitié de ses biens aux pauvres. |
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TC0138 | TE019385 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 330 | Parabole du procès entre un âne et un chevalier. |
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TC0138 | TE019876 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 734 | Le marchand qui se fait voler son âne sans s'en apercevoir. | |
TC0138 | TE020186 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 856A | Une vielle femme oppose au palefroi de prédicateur l’âne des Rameaux. | |
TC0138 | TE014147 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 78 | Parce qu’il ne parvient pas à la séduire, un homme fait se transformer une femme en ânesse pour pouvoir la posséder. Elle est libérée par la messe de saint Macaire. |
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TC0138 | TE020208 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 912B | Un âne pourrait porter la patience de tous les religieux. | |
TC0138 | TE019264 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 209 | Un saint homme vend son âne, cause de distraction dans la prière. |
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TC0138 | TE019892 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 751 | Fable de l’âne et de cheval. | |
TC0138 | TE019893 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 752 | Un père et son fils sur un âne ne peuvent plaire à personne. | |
TC0138 | TE019164 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 108 | Le cheval de luxe et l’âne. | |
TC0138 | TE014092 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 15 | La véritable abstinence, voie royale pour le paradis. |
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TC0138 | TE019210 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 154 | L’âne qui voulait voler avec des plumes. | |
TC0139 | TE016555 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 244 pp 161-162 du texte hébreu | Moïse et Aaron se présentent devant le Pharaon et lui annoncent que Dieu exige qu'il libère le peuple d'Israël. Le Pharaon est comparé à un âne chargé de ramasser l'argent du péage. Un lion et un renard arrivent et l'âne exige son dû malgré les avertissements du renard. Le lion le met en pièces. Le renard s'empare secrètement du cœur de l'âne et le mange, et quand le lion a fini de dévorer toutes les autres parties du cadavre et cherche le cœur, le renard lui rétorque que l'âne ne pouvait avoir de cœur puisqu'il avait eu la bêtise d'exiger quelque chose du roi des animaux. Le lion représente Dieu, l'âne représente Pharaon et le renard Moïse. A la fin de l'histoire, l'on raconte que Moïse va se plaindre à Dieu de l'avoir envoyé chez un être sans cœur ni intelligence, incapable de comprendre qui est le vrai Dieu. | |
TC0139 | TE016045 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 129 pp.88-90. du texte hébreu | Rabbi Pinhas ben Yaïr était en chemin pour payer la rançon de prisonniers, il arriva à une rivière du nom de Ginaï, et lui ordonna de s’ouvrir pour le laisser passer, mais la rivière refusa. Il la menaça de tarir à jamais ses flots et elle s’ouvrit, puis à sa demande deux fois encore pour deux de ses compagnons de voyage. Rabbi José dit de lui qu’il était encore plus grand que Moïse pour lequel la mer ne s’ouvrit qu’une seule fois et pour tout le peuple d’Israël. Arrivé à une auberge avec son âne, ce dernier refusa de manger l’avoine qu’on lui servit. Rabbi Pinhas dit alors à l’aubergiste qu’il n’avait pas payé la dîme sur l’avoine et que l’âne refusait de le manger pour cette raison. ~ Rabbi Pinhas avait pour principe de ne jamais manger à la table des autres de crainte de les faire dépenser un argent qu’ils ne possédaient pas. Mais il promit à Rabbi (autre rabbin connu) sur sa route de dîner chez lui à son retour. Il vit alors des mules blanches dans son étable, et pensant qu’elles étaient dangereuses, il tenta de se désister. Dieu fit pousser une montagne entre Rabbi et lui, pour qu’ils ne puissent se rencontrer. |
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TC0140 | TE013888 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989],, XXXVII, 2. | Les habitants de trois régions s’entendent pour acheter ensemble un âne pour servir à porter le grain au moulin qui se trouve à la frontière entre les trois contrées ; cependant personne ne le nourrit après l’avoir utilisé et le quatrième jour l’âne est épuisé. | |
TC0140 | TE013865 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXXII, 9. | Pour aider l’âne qui mourrait de soif, saint François se mit à prier et fit sortir l’eau de la pierre. | |
TC0140 | TE013536 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), III, 5. | Un âne sort de la route pour manger les haies dont les épines déchirent les sacs de farine. L’ânier le bat en utilisant une exclamation proverbiale : "Tu est sorti du droit chemin, tu es allé à la haie, tu as rompu le sac et tu as versé le contenu. Reçois donc, reçois donc." | |
TC0140 | TE013778 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], VII, 1. | Un saint père et son disciple marchent dans la rue avec un âne. Quelle que soit leur façon d’utiliser l’âne, la foule se rit d’eux. | |
TC0140 | TE013797 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XVII, 1. | Le lion, fait roi par les animaux, les convoque au jugement et donne des sentences injustes : il condamne durement l’âne et la brebis pour des fautes mineures, et absout les méfaits du renard et du loup. | |
TC0142 | TE018521 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 98, 3 | Everchard, un vieux curé de l’église Saint-Jacques de Cologne, porta un jour le saint-sacrement à un malade. Dans la rue trop étroite et insalubre, il fut coincé par une file d'ânes portant des sacs de blé. Saisi de peur d’être renversé et de faire tomber le saint sacrement, Everchard se confia à Dieu et ordonna aux ânes de lui céder le pas. Les animaux obéirent. | |
TC0155 | TE016304 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 182 | Un novice ne sait plus vendre les ânes du monastère car il refuse, selon le précepte de son abbé, de mentir. | |
TC0155 | TE016173 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 45 | Le roi Olkhon d’Aragon aide un pauvre à retirer son âne de la boue. | |
TC0157 | TE017345 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 539, l. 8 – p. 540, l. 8 | Dans une époque proche, l’évêque de Piacenza fit porter devant lui une crosse d’argent. Il était plein d’ambition. Il eut une relation avec l’impératrice de cette époque. Puis, après diverses mauvaises actions, il prit Rome. Il chassa Grégoire, un parent de l’empereur Otton. Mais le peuple de Rome se révolta rapidement. Ils l’attaquèrent, lui crevèrent les yeux, lui coupèrent le nez et les oreilles. Il fut puni par la colère divine. Et les habitants de Rome le placèrent sur un âne, dont il tenait la queue dans sa main. Il fut forcé de chanter « voilà la punition de ceux qui s’attaquent au pape de Rome.» |
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TC0157 | TE017151 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 337, l. 10 – p. 338, p. 21 | L’archevêque Humbert raconta cette histoire à propos du pape Benoît, neveu de Benoît, et qui succéda à Jean. Il avait occupé Rome de force. Un seigneur, passant près d’un moulin, vit un monstre et prit peur. Ce monstre avait les oreilles et la queue d’un âne, mais pour le reste était un ours, mais il parlait avec une voix humaine. Il dit qu’il était Benoît et que pour avoir vécu comme un animal, il avait été puni par cette apparence animale. Il était puni d’ores et déjà, mais condamné, de plus, après le jour du Jugement, aux flammes de l’Enfer. Cet homme avait été changé en âne, animal charnel, et en ours. En effet, l’ours, quand il donne le jour, ne donne pas le jour à un petit tout formé, comme les autres animaux. Il met bas un morceau de chair, puis, en le léchant, forme une créature à sa semblance. Cet homme aurait mieux fait de renoncer à sa charge épiscopale et de faire pénitence. | |
TC0157 | TE017314 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 491, l. 12 – p. 491, l. 16 | À l’équinoxe, l’âne braie une fois par heure, le jour et la nuit, soit douze fois le jour et douze fois la nuit. Faculté étonnante. | |
TC0158 | TE016850 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 376 | Le bœuf et l'âne.– Le bœuf et l'âne s'en vont de nuit manger les haricots du roi; l'âne se met à braire d'aise, il est pris et cruellement puni. | |
TC0158 | TE017025 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 483 | L'âne docile qui devient rétif.– Un âne docile devient rétif parce qu'on lui a laissé voir un autre âne qui lui a donné de mauvais conseils. | |
TC0158 | TE016717 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 267 | Louer les services d'un potier.– Un sot qui a été chargé de louer les services d'un potier achète l'âne qui a détruit en un instant les ustensiles que le potier avait mis beaucoup de temps à fabriquer; il croit l'âne plus habile que le potier. | |
TC0158 | TE017036 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 494 | L'homme qui donnait ses aumônes à des gens indignes.– Des religieux bouddhiques feignent d'être des imposteurs afin de convertir un brave homme qui donne ses aumônes à des gens indignes; par le moyen d'apologues (la flèche qui atteint toujours son but quand ce but est la terre, l'homme métamorphosé en âne qui trouve la plante lui permettant de recouvrer sa forme primitive, en mangeant successivement toutes les plantes), ils lui prouvent que les dons doivent être faits à la communauté des religieux. |
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TC0158 | TE016763 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 313 | Traire l'ânesse.– Les habitants d'un royaume de la frontière ne connaissaient pas les ânes, mais ils avaient entendu dire que le lait d'ânesse est excellent. Ils se mirent donc à traire un âne, qui par l'oreille, qui par la tête, qui par le pied, qui par la queue, etc., et furent la risée de tout le monde. | |
TC0158 | TE016808 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 354 | Le brahmane, l'acheteur de pois et l'âne.– Un homme qui a échangé de vieux pois immangeables contre un âne croit avoir fait un bon marché, mais il s'aperçoit que l'âne est vicieux; ne pouvant le mater par la sévérité, il le gagne par de douces paroles. | |
TC0158 | TE016731 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 281 | L'esclave qui garde la porte.– L'esclave chargé de garder la porte de son maître et de surveiller l'âne, s'en va en mettant la porte sur le dos de l'âne. La maison est dévalisée. | |
TC0160 | TE017310 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°85 | Un ermite s'abstient de manger du pain et du vin pour se nourrir uniquement d'herbes, de racines et de pommes sauvages depuis 30 ans mais à toute heure de la journée sans respecter aucune règle. Il prie NS afin qu'il lui révèle qu'elle sera son mérite pour cette période d'abstinence. Un ange lui répond alors qu'il recevra le mérite d'un âne car il se conduit comme tel. A ces mots, l'ermite s'abstient et ne mange qu'une fois par jour. |
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TC0165 | TE018361 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 108, pp. 205-207 | Herbert apprend de l'abbé de Saint-Anastase, auquel il s'est secrètement confessé, l'existence de Balsamo, un moine cistercien du même monastère. Envoyé par saint Bernard à Clairvaux pour une commande, il souhaite rester dans ce monastère. À son retour à Saint-Anastase, il fait réciter une messe pour chaque moine de Clairvaux dont la mort est connue et douze autres messes par an, pour tous ceux dont la mort n'a pas été signalée. Très dévoué, pendant huit ans, il récite quotidiennement le psautier en entier et, au moins une fois, s'est flagellé. À l'approche du jour de sa mort, qu'il ne connaît pas, il retourne à Clairvaux pour demander à l'abbé de désigner le nouvel abbé de Saint-Anastase, dont le siège est actuellement vacant. À Clairvaux, il assiste aux funérailles d'un des moines et, pris d'un désir de mourir sur place, il prie Dieu d'exaucer son souhait. Il est immédiatement pris d'une forte fièvre. Le lendemain soir, il a une vision de Dieu, de Notre-Dame et de saint Bernard avec de nombreux saints. Pris dans la vision qui lui donne l'impression d'être parmi eux, il meurt le dixième jour. On se souvient aussi de Balsamo, pour l'époque où, alors qu'il était en route pour rencontrer le pape Alexandre III, il fut capturé par les partisans de l'antipape Octavien, qui le firent tomber de sa mule et le mirent en prison. L'un des ravisseurs tenta alors de monter sur la mule, mais l'animal inoffensif refusa d'être monté ou de bouger, comme s'il se battait pour son maître. Après avoir tout essayé (y compris de frapper l'animal), les partisans du schisme se rendirent compte qu'ils étaient confrontés à un miracle. Ils libérèrent Balsamo et lui ordonnèrent de monter sur la mule qui le reconnut, et sous les yeux de tous redevint obéissante. |
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TC0165 | TE018394 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 141, pp. 256-258 | Un petit vendeur du village de Lizy-sur-Ourcq, près de Meaux, qu'Herbert aurait préféré ne pas connaître, a toujours le nom du diable à la bouche. Il maudit fréquemment son âne et l'envoie au diable. Un jour, le diable le fait tomber de son âne et l'homme meurt. Quelques jours plus tard, vieux et mince tel qu'il l'était dans sa vie, il apparaît dans la rue et tente d'étouffer Winterus, un forgeron du même village, jeune et fort. Winterus fait le signe de croix, le jette à terre, et le vendeur prend la fuite. Winterus rentre alors chez lui, fou de terreur, ne recouvrant la raison qu'après de nombreuses prières. |
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TC0165 | TE018294 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44m, p. 97. | Un jour, saint Bernard, monté sur un âne pour des raisons de santé, rend visite à ses moines qui travaillent dans les champs. L'un d'eux a une crise d'épilepsie juste devant lui. Bernard prie et obtient que le moine, dès lors, ressente toujours à l'avance l'arrivée de la crise, mais ne demande pas qu'il soit complètement guéri (ce qu'il aurait pu faire), au vu des défauts du moine et de son besoin d'être toujours poussé et corrigé. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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