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55 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001445 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 40, 6b | Saint Paul enseigne de ne pas communier en état de péché. Ainsi, en Gaule, la main d’un enfant posée sur l’autel durant la messe, est brûlée par le feu divin. | |
TC0001 | TE001460 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 44, 2 | Un dominicain, ancien duc de Hongrie, est martyrisé par les Tartares. A leur retour dans le couvent, les frères trouvent son corps décapité; l’un d’eux prie trois jours et a la vision du défunt qui le rassure sur les jugements de Dieu. |
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TC0003 | TE001684 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 74 (3) | Au cours d’une messe à Bazas, trois gouttes d’eau venant du ciel tombent sur l’autel et forment une pierre précieuse que l’on place sur un crucifix. Cette pierre apparaît obscure aux pécheurs et lumineuse aux vertueux. | |
TC0003 | TE001599 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 30(1) | Un parjure est contraint de venir jurer d’abord sur l’autel de saint Pierre, puis sur celui de saint Pancrace. | |
TC0010 | TE000829 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 32, 3 | La grande dame ne voulait pas perdre sa réputation en confessant un péché honteux qu’elle avait commis. A sa mort, l’évêque fit ensevelir son corps devant l’autel. La nuit suivante, le vacarme des démons alarma les sacristains, qui firent venir l’évêque. Le corps fut alors rejeté hors de l’église. | |
TC0011 | TE003184 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 207b (2) | Les Athéniens élèvent un autel au dieu inconnu. | |
TC0011 | TE003149 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 173a (2) | Le Vendredi-Saint, l’autel est nu comme le Christ qui a été dépouillé de ses vêtements matériels et spirituels. | |
TC0021 | TE003960 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 34 | L’empereur Auguste consulte la Sibylle : une vierge dite Ara coeli lui apparaît dans le cercle du soleil. | |
TC0031 | TE005491 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 32, col. 577 C | Un diacre de mauvaise réputation voit la châsse contenant l’hostie lui échapper des mains et revenir sur l’autel. |
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TC0031 | TE005512 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 28, col. 573 C - D | Les miracles s’arrêtent à l’église de Sainte-Gualburgis. La sainte apparaît à un infirme et lui explique que ses reliques sont posées sur l’autel où seule l’Eucharistie doit être célébrée. Une fois les reliques retirées de l’autel, les miracles se produisent à nouveau. |
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TC0032 | TE005677 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 07 | Un conflit oppose des laics aux prêtres lévites, qui se voient contester leur droit exclusif de s’approcher de l’autel afin d’offrir l’encens à Dieu. Les laics révoltés s’emparent des encensoirs. Dieu les punit aussitôt en les engloutissant en terre. | |
TC0032 | TE005675 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 05 | Un prêtre dont les mains sont impures arrive devant l’autel. Il est aussitôt frappé de paralysie jusqu’à sa mort. | |
TC0033 | TE005966 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 114 | UNE MONIALE CHASTE MAIS QUERELLEUSE, BRULEE. Le gardien d’une église vit une moniale chaste mais querelleuse, insolente et bavarde, conduite, pendant la nuit devant l’autel et brûlée sur la moitié du corps. | |
TC0033 | TE005963 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 111 | GREGOIRE LE GRAND ET TRAJAN. Saint Grégoire passa devant le palais de Trajan. Se souvenant de la clémence de cet empereur, il se mit en prière devant l’autel de saint Pierre, jusqu’au moment où une voix lui dit, alors qu’il s’était endormi, que Trajan était libéré, mais qu’à l’avenir il ne devrait plus prier pour un infidèle défunt. |
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TC0123 | TE007031 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 99 | Un prêtre a rapporté qu’il avait vu des anges autour de l’autel pendant la messe. Un autre a vu de pieux défunts emportés à leur mort par les anges. | |
TC0123 | TE006987 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 54 | Un diacre indigne prit sur l’autel une pyxide contenant le corps du Christ, mais celle-ci lui échappa, et revint se poser sur l’autel. | |
TC0123 | TE006989 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 56 | Un brigand fut tué alors qu’il tentait d’attaquer deux voyageurs. On l’apporta à l’église pour l’enterrer. Au moment où le prêtre s’apprêtait à célébrer l’eucharistie, l’autel se fendit jusqu’à sa base. | |
TC0123 | TE006964 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 31 | Lanfranc raconte que lorsqu’il était enfant, en Italie, un prêtre vit réellement sur l’autel la chair et le sang du Christ. Son évêque les fit insérer dans l’autel comme reliques. | |
TC0124 | TE015032 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXI, 2 [676] | Quand on lui demandait des reliques d’apôtres ou de martyrs, le pape Léon célébrait des messes en l’honneur de ces saints et, divisant ensuite le corporal qui avait servi durant ces messes, en distribuait les morceaux comme reliques. Devant ceux qui exprimaient des doutes, il piquait les étoffes et en faisait jaillir du sang. | |
TC0124 | TE014870 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVII, 4 [514] | Dans une abbaye cistercienne, un moine qui priait la nuit à la chapelle vit apparaître un moine défunt entré au ciel après un séjour de sept jours en purgatoire pour avoir supporté les plaisanteries d’un autre. Il lui demanda pourquoi il avait vu une lumière autour du tabernacle. « Il y a toujours, dit l’autre, de la lumière et des anges là où est le corps du Seigneur. Mais, à cause de la fragilité humaine, il vaut mieux qu’on ne les voie pas. » | |
TC0129 | TE007296 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 67b-68b | Une femme pécheresse se rend à la dédicace d’une église que l’on consacre à saint Sébastien. Elle est tourmentée par le diable dès son entrée dans l’oratoire. Saint Sébastien laisse alors souffrir le prêtre qui avait couvert la pécheresse avec le linge d’autel et les démons prendre possession du corps de la femme. Par l’intercession des saints Sébastien et Fortunat, elle est enfin libérée. |
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TC0129 | TE007310 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 129a | "Alors qu’Abraham faisait un sacrifice des oiseaux de proie volaient autour de lui; il dut les chasser, à l’instar des mauvaises pensées qui nous assaillent alors que le prêtre fait le sacrifice à l’autel." | |
TC0129 | TE007361 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 267b | "On raconte qu’Antiochus avait demandé qu’on adore une idole abominable et qu’on cesse de célébrer le sabbat. Placée sur l’autel, l’idole est comme avoir le coeur soumis à de mauvaises pensées; adorer l’idole, c'est consentir au péché et ne pas célébrer le sabbat, c'est priver son esprit de repos." | |
TC0131 | TE008932 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 050, 1-6 | LA CENE. 1/ Saint Jean l’Evangéliste dormit au giron de Jésus le soir du Jeudi Saint à la Cène; 2/ et là lui furent révélés les saints secrets du ciel pendant qu’il dormait sur sa poitrine. 3/ A ce repas Jésus mangea de l’agneau rôti avec ses disciples comme il était prescrit dans l’Ancien Testament, 4/ où cet agneau avait été prévu dès l’origine pour figurer son précieux corps. Après quoi il institua le saint sacrement de l’autel. 5/ Comprenons que, de même que le soir est la fin du jour, ce précieux Testament institué au soir durera jusqu’à la fin du monde. 6/ Et si quelqu’un le reçoit indignement, il reçoit son jugement. |
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TC0131 | TE007753 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 103, 1-10 | PRODIGES A LA MORT DE JESUS. 1/ Le jour où Jésus mourut sur la croix, il faisait beau temps et il de devait pas normalement y avoir d’éclipse de soleil. 2/ Et comme à l’heure de cette cruelle mort le soleil perdit sa clarté, les pierres se fendirent et les ténèbres s’étendirent sur la terre, 3/ quand le bon philosophe saint Denis d’Athènes vit ce prodige et que plusieurs maîtres lui demandaient ce qui pouvait s’être passé, 4/ il leur répondit: Ou bien les quatre éléments mentent, ou bien le dieu de la nature souffre. 5/ C'est alors qu’il fit faire un autel dans son oratoire, qu’il dédia au dieu inconnu. 6/ Et quand il avait pratiqué l’adoration des dieux à la façon d’alors, il venait faire ses dévotions à cet autel. 7/ Saint Paul, ou plutôt Dieu par son intermédiaire, le convertit quand il alla en Grèce et Dieu lui donna si grande connaissance de sa perfection que peu après il nous apporta en France la lumière de la foi. 8/ Nous devons bien ressentir en nous ce que Jésus sentit en lui pour nous, 9/ quand le soleil en perdit sa clarté, que les pierres se fendirent, que les sépulcres s’ouvrirent, que plusieurs morts ressuscitèrent, 10/ et que le bon saint Denis qui était païen fut converti par les prodiges qu’il vit. |
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TC0131 | TE008880 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 736, 1-11 | SAINT DENIS L’AREOPAGITE, EVEQUE DE PARIS. 1/ Saint Paul demanda à saint Denis d’Athènes pourquoi il avait deux autels dans son oratoire. 2/ Il répondit: "Il y en a un que j'ai fait quand le soleil perdit sa clarté et que les pierres se fendirent; je l’ai dédié au dieu inconnu. 3/ Alors saint Paul lui enseigna la foi chrétienne. Il le baptisa, lui, sa femme et toute sa maisonnée. 4/ Saint Paul l’envoya alors là où habitait Notre-Dame; saint Jean l’Evangéliste la lui montra par une fenêtre. 5/ Saint Denis dit: "J'ai failli m'égarer: car si je n'avais pas su que c'était là une créature, j'aurais pensé que c'était le créateur. 6/ Il la trouva si belle, si gracieuse, si merveilleuse en regard, en contenance et en toutes choses 7/ que pas un instant par la suite il ne cessa de s’en trouver plus fervent, plus brûlant d’amour de Dieu, plus fort contre le péché et plus solide dans la foi chrétienne. 8/ Il s’en vint alors à Rome, puis de Rome à Paris, où il prêcha la foi chrétienne. 9/ Il fut mis en prison, où Jésus lui apparut et lui donna la communion. 10/ Peu de temps après il fut tiré de prison et martyrisé; on lui coupa la tête. 11/ Il fut gardé par les anges jusqu’à ce qu’il ait rendu son âme à Dieu par le martyre. |
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TC0131 | TE009062 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 126, 1-7 | RAISONNEMENT DE S.GREGOIRE SUR LA FOI. 1/ Saint Grégoire demanda à un garçon 2/qui ne voulait pas croire au saint sacrement de l’autel : De qui es-tu le fils ? Il répondit : Voici mon père et ma mère. 3/ Qu'en sais-tu ? dit saint Grégoire. - Je le crois parce que je les ai entendus le dire. 4/ Saint Grégoire lui dit : Alors tu devrais encore mieux croire au saint sacrement de l’autel, 5/ puisque Dieu le Tout-puissant, tous les saints et sainte Eglise te portent témoignage 6/ que c'est le corps de Jésus-Christ aussitôt que les saintes paroles ont été dites. 7/ Alors le garçon crut fermement au saint sacrement de l’autel et persévéra dans la foi. |
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TC0131 | TE007770 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 142, 1-8 | CONVERSION D'UNE PECHERESSE. 1/ Une pécheresse dans un élan de piété posa cette question à un prêtre qui portait Notre-Seigneur: 2/ Seigneur, celui que vous portez est-il celui qui pardonna à Marie Madeleine ses péchés? 3/ Le prêtre plein de foi lui répondit: Oui, en vérité. 4/ Alors la pécheresse fondit en larmes, et dans ses larmes elle disait à Dieu: 5/ Ah, Seigneur, vous qui avez pardonné ses péchés à Marie-Madeleine, je vous supplie de me pardonner les miens. 6/ Tous les assistants entendirent la voix de Dieu sortant du vase sacré que le prêtre portait: 7/ Aujourd’hui tes péchés te sont pardonnés et que la paix soit avec toi. 8/ Ainsi peut-on connaître la bonté de Dieu et la grande confiance que nous devons tous avoir dans le saint sacrement de l’autel. |
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TC0131 | TE008898 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 760, 1-10 | SAINT MARTIN ET L’AUTEL DU FAUX MARTYR. 1/ Saint Martin ne tarda pas à être sacré archevêque quand il revint de son pays. 2/ Devenu archevêque de Tours, il visita les autels de sa cathédrale. 3/ Il demandait à quel saint chacun était dédié, mais il y en eut un pour lequel on ne put lui répondre. 4/ Il célébra la messe à cet autel et demanda à Dieu de lui montrer à quel saint il était dédié. 5/ Aussitôt lui apparut un brigand pendu, noir et enfumé; saint Martin lui demanda qui il était. 6/ "Il répondit: "Je suis celui qu’on adore à cet autel. J'ai été pendu pour mes crimes. 7/ Mes amis m'ont dépendu et m'ont fait enterrer ici en disant que j'étais un martyr. 8/ Mais je suis damné en enfer et tous les miracles qui se font ici, c'est le diable qui les fait." 9/ Saint Martin le fit alors exhumer et y fit honorer Notre-Dame. 10/ C'est ainsi que Dieu par saint Martin supprima ce faux culte. |
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TC0133 | TE009424 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 11 | Un certain Robert, par ambition, se parjura d’un serment qu’il avait fait sur l’autel de Saint-Pierre-le-Vif de Sens, devant l’abbé Regnald et d’autres témoins dignes de foi. Il mourut trois jours plus tard. Souvent les gardiens trouvaient les lampes miraculeusement allumées devant l’autel. | |
TC0133 | TE009426 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 13 | A la fête de saint Pierre, lors des 3e calendes de juillet (29 juin), l’autel (de l’église Saint-Pierre-le-Vif de Sens) fut entouré de tissus précieux et d’ornements. La nuit suivante, le vent renversa la cire et le feu détruisit tous les tissus sauf ceux posés sur la table de marbre consacrée par Dieu et les anges. |
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TC0133 | TE009429 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 16 | Durant la translation des saints martyrs Savinien et Potencien et de leurs compagnons, à l’autel majeur de Saint-Pierre (Saint-Pierre-le-Vif de Sens), organisée par le sire Wenilo, archevêque de Sens, au temps de l’abbé Anastase, en 847, les saints se levèrent de leurs sarcophages et une odeur très suave envahit le monastère durant quinze jours. La nuit même de la translation des voix angéliques résonnèrent et de nombreux malades guérirent durant toute la semaine suivante alors qu’une pluie bienfaisante arrosa toute la région. |
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TC0138 | TE014145 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 76 | Un prélat ne confie pas un panier de poires à son neveu, mais lui donne charge d’âmes |
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TC0138 | TE019762 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 620 | Le démon édifie un autel dédié au jeu. | |
TC0142 | TE018510 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 90 | Un cellérier cistercien, tenté par le diable, décida d’aller boire après les Complies, contre la Règle. En passant par l'oratoire, il fit une révérence rapide devant l’autel, puis revint pour s'incliner comme il le fallait. Il se leva et vit le diable qui lui annonça que s'il n’était pas revenu, il serait devenu sa proie. Après ces paroles, le diable disparut et la tentation cessa. | |
TC0142 | TE018891 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 52 | Un chanoine de Bonn nommé Jean visitait souvent des moniales de Dietkirchen mais n’inclinait jamais la tête devant l’autel de saint Jean-Baptiste et saint Pierre, patrons de l’église. Une nuit, saint Jean-Baptiste lui apparut et le frappa au ventre. Le chanoine qui s’était réveillé de terreur et de douleur, développa une maladie et mourut quelques jours après. |
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TC0142 | TE018846 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 4 | Un évêque de Livonie vit de ses yeux le Christ sur l'autel. | |
TC0142 | TE018809 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 11, 3 | Le père Daniel de Himmerod vit le Christ à trois reprises: sur la croix devant le sanctuaire, puis vêtu en blanc devant l'autel, enfin sous la forme du feu au-dessus de l'autel. Le Christ lui demanda s'il avait un vœu quelconque, et Daniel répondit: « Non, sauf pleurer chaque fois quand je pense à Ta Passion. » A partir de ce moment, il ne pouvait retenir ses larmes quand il entendait parler de la Passion ou qu'il y pensait. |
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TC0142 | TE018772 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 17 | Le sacristain de l'abbaye de Loccum vit la Vierge Marie siégeant sur l'autel. Une autre fois, il vit le diable sous la forme d'un homme laid couché sur un brancard funéraire. Le sacristain approcha et le phantasme disparut. Alors, pour confondre le diable, le moine se couc | |
TC0142 | TE018943 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 19 | Un laïc de Hildesheim qui doutait de la transsubstantiation vit, lors de la messe, le sang déborder du calice et couvrir l'autel. | |
TC0142 | TE018562 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 21, 4 | A Toulouse, un hérétique déféqua devant l'autel de la cathédrale et s’essuya avec la nappe sacrée. Les autres, encouragés par son exemple, amenèrent une prostituée et en abusèrent sur l'autel, puis mutilèrent un crucifix | |
TC0142 | TE018987 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 65 | A Buschbell, un village situé non loin de Cologne, un prêtre, après avoir lu l’évangile, posa l’hostie sur le corporal. Elle sauta de l'autel et le prêtre la ramassa. Elle sauta de nouveau. Le prêtre, terrifié, mit l'hostie de côté et en consacra une autre. Comme on découvrit plus tard, cette hostie avait été cuite avec une punaise de lit. | |
TC0142 | TE018544 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 6, 3 | Christian, moine à l'abbaye cistercienne de Himerrod, se prosterna devant un autel et vit, tout près de sa bouche, le diable sous la forme d'un crapaud géant. Terrifié, le moine se leva d'un saut et s'enfuit. | |
TC0142 | TE018744 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 69 | Dans le village de Königswinter, près de l'abbaye de Heisterbach, les Juifs se couvrirent de ridicule en trouvant un gros crapaud dans les nappes de leur autel lors de la célébration de la fête de Souccot. | |
TC0142 | TE018783 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 24 | Adam, moine de l'abbaye de Loccum, quand il était encore enfant, souffrait de la gale [scabies] qui lui couvrait la tête. Il fréquenta à l’époque une école à Münster. Pour rejoindre l’école, il lui fallait passer par une église dédiée à la Vierge Marie où il s’arrêtait toujours et faisait trois génuflexions avec trois Ave Maria. Une nuit, il pensa que la cloche sonnait pour les Matines et alla à l’école. Il trouva l’église fermée, mais y fit toutefois les génuflexions habituelles. En se levant, il vit l’église ouverte et dedans sept matrones d'une beauté extraordinaire siégeant devant l'autel. La plus belle – la Vierge Marie – loua sa dévotion et lui révéla comment on pourrait guérir sa maladie. En plus, elle lui promit qu'il n'aurait plus jamais de maux de tête. |
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TC0142 | TE018839 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 37 | Au Te Deum laudamus, Henri, frère-convers à Himmerod, vit une colombe toute blanche descendre de la croix sur la tête du prieur Hermann et y reposer pendant qu’il surveillait le chœur des convers. Cette vision revint pendant la lecture de l’évangile. Le convers affirma, par ailleurs, avoir eu une telle vision chaque fois qu'Hermann, en passant par le chœur des convers, baissait humblement la tête devant l’autel de saint Jean Baptiste. |
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TC0142 | TE017868 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 37 | Un chevalier nommé Walewan (encore vivant lors du récit) entre tout armé dans le choeur du monastère de Himmerod et dépose ses armes sur l'autel de la Vierge. Devenu novice, il choisit ensuite le statut de convers par humilité. |
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TC0142 | TE018726 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 52 | Dans le diocèse de Trèves, un homme fut bloqué au fond d'une mine d'argent suite à un éboulement. Son épouse, le croyant mort, fit célébrer une messe pour lui. Comme elle était pauvre et ne pouvait commander plusieurs messes, elle brûla un peu d’encens devant l'autel chaque jour pendant une année, en ne s’interrompant que trois jours. Après un an, quand la mine fut dégagée, on trouva le mineur qui raconta que tous les jours, sauf trois, il avait senti une odeur très suave qui l'avait tant comblé qu'il n'avait pas besoin de nourriture. Sa femme comprit alors qu’il avait été nourri par ses offrandes. | |
TC0157 | TE017065 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 443, l. 16 – p. 444, l. 3 | Un prêtre était très malhabile en rhétorique, et maladroit dans les affaires du monde. Un soir, un faucon vola sa poule, et il en conçut une telle colère qu’il s’en prit au saint à qui l’église était dédiée. Il menaça, si la poule ne lui était pas rendue, de ne plus officier, et il frappa l’autel d’un bâton. Le lendemain, sa poule lui fut retournée, seulement plumée sur la tête et les ailes. La Providence accède même aux prières déraisonnables; le faucon n’avait pu dévorer l’oiseau. | |
TC0157 | TE017512 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 168, p. 246, l. 10 – p. 246, l. 16 | Rainaldus, évêque de Côme († 1084), rapporta aussi cette histoire. Un moine passait tous les jours devant l’autel de la Vierge, et récitait l’antiphon qui commence par « réjouis-toi, Vierge Immaculée et Mère de Dieu », et après chaque vers répétait « Réjouis-toi ! ». Un jour qu’il passait, il entendit une voix venue de l’autel lui répondre : « Tu me souhaites la joie. Réjouis-toi aussi. » | |
TC0160 | TE017207 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°24 | Du temps de saint Louis, un prêtre célèbre la messe à Paris et doute du fait que l’hostie peut devenir le corps de Jésus Christ. A ces mots, l’hostie prend la forme d’un enfant qui pleure sur l’autel. Ce miracle, vu par plus de mille personnes, est raconté à saint Louis. Il explique alors que ce miracle s’est produit pour ceux qui doutent de leur foi. |
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TC0165 | TE018198 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 4, pp. 13-20 | Avant d'entrer à Clairvaux, Guillaume a été un moine bénédictin à Saint-Aubain d'Angers, où il était tenu en grande estime par l'abbé et ses confrères. Avec certains d'entre eux, il a vécu pendant des années presque en ermite, dans une dépendance du monastère. Il mangeait très peu, grâce à l'aide de Dieu, et malgré une tentation forte. Un jour, un frère arrive et lui ordonne de manger de la viande en raison de sa faiblesse physique. Après un premier refus, il cède et mange un peu, pour ensuite le regretter amèrement. C'est alors qu'apparaît un homme vêtu de blanc scintillant, qui se présente comme un pèlerin venu lui rendre visite. Il lui reproche d'avoir cédé à la tentation et lui raconte l'histoire suivante. Une religieuse en Espagne, habituée à ne manger que du pain et de l'eau, cède à la tentation et lui demande de préparer de la viande. Avant de manger, elle prie Dieu de l'empêcher d'en manger si cela peut nuire à son âme. La viande se transforme en trois poussins de corneille, sans plumes. Lorsqu'il est confirmé qu'il n'y avait que trois petits morceaux de viande dans l'assiette, la religieuse jette les corbeaux dans la rivière ; et depuis ce jour ils n'ont pas cessé de flotter. Conforté par la vision, Guillaume accepte la pénitence et demande qui est le pèlerin, qui lui répond qu'il ne peut pas le dire ; il n'a pas besoin de nourriture humaine et sa seule préoccupation est la santé de Guillaume. Il le salue et disparaît sans laisser de trace, démontrant ainsi sa nature angélique, comme Guillaume le raconte à Herbert plus de vingt ans plus tard. En entrant à Clairvaux, attiré par la renommée de Saint Bernard, il a de nombreuses visions, mais n'en raconte que peu, à très peu d'auditeurs. Durant l'une d'elles, lorsqu'il chante les psaumes à prime, il voit saint Malachie, vêtu en évêque, le jour de l'anniversaire de sa mort. Il est accompagné par saint Bernard, également coiffé d'une mître mais ne portant pas la bague épiscopale, qui lui fait un grand honneur et observe avec attention Malachie, les moines de la communauté ainsi que l'autel. La vision s'achève sur la fin du psaume. Dans une autre vision, Guillaume demande à saint Bernard de lui révéler s'il sera sauvé. Bernard lui reproche de faire une trop grande demande, mais lui répond malgré tout, (mais Herbert ignore la réponse). Dans une troisième vision, alors qu'il est malade à l'infirmerie, Guillaume voit entrer un diable habillé en prostituée qui se déplace lascivement entre les lits des moines malades, jusqu'à s'arrêter devant le lit d'un jeune moine. Le diable dit au moine de le suivre et d'amener son compagnon, qui les attendrait dehors, alors il s'en va. Le lendemain, Guillaume raconte sa vision à l'abbé Robert, qui va parler au jeune moine, mais celui ci nie vouloir quitter l'ordre. Cependant après quelques jours, il quitte le monastère avec son compagnon ; au moment où Herbert écrit, il s'est installé dans un autre monastère. Guillaume a beaucoup d'autres visions qu'Herbert ne raconte pas pour ne pas ennuyer ses lecteurs. Il meurt dans la sainteté, comme il a vécu. |
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TC0165 | TE018408 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 155, pp. 277-279 | Pierre, archevêque de Tarentaise, raconte l'histoire vraie d'un sage stupide qu'il connaît bien : il est stupide parce qu'il n'a aucun sens pratique, sage parce qu'il craint Dieu et a une prédilection particulière pour saint Nicolas. Il a aussi cinq sous qu'il veut donner aux clercs et aux prêtres pour ses funérailles et, comme un idiot, il le leur dit. Un jour, un clerc rusé décide de voler son argent et, se faisant passer pour saint Nicolas, parle à l'idiot qui prie ; il prophétise sa mort pour dans sept jours et lui dit que pour assurer le salut éternel, il devra laisser l'argent sur l'autel. L'idiot laisse l'argent, raconte à tout le monde ce qui s'est passé et, malgré les moqueries de ceux qui comprennent qu'il a été volé, continue à croire au miracle. Après sept jours, comme l'a prédit le voleur (prophète involontaire), il meurt après s'être confessé. |
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TC0165 | TE018337 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 85, pp. 168-169 | Huit ans plus tôt à Dommartin-lès-Toul, la veille de Pâques, une bougie négligemment posée sur une planche de bois tombe et le feu brûle tout ce qui se trouve près de l'autel. Le lendemain, le prêtre constate que tout a été réduit en cendres, à l'exception de l'hostie et du tissu de soie qui recouvre la pyxide en bois et le corporal, tous deux intacts. Personne ne se plaint des dégâts de l'incendie, ayant reçu en retour un tel miracle et tant de reliques. Le neveu du prêtre, plus tard devenu moine à Clairvaux, a allumé la bougie qui a donné naissance à l'incendie. De plus, il a pu être témoin de l'incendie lui même. | |
TC0165 | TE018332 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 80, pp. 161-162 | Dans le diocèse de Meaux, un enfant laissé seul tombe dans une rivière boueuse. Sa mère, occupée à une activité quelconque, ressent une certaine tristesse et, ne trouvant pas son fils à la maison, le cherche partout. Elle finit par le trouver la tête en bas dans la boue du fleuve. Elle se précipite vers lui, mais le tire mort et gonflé d'eau. Les voisins arrivent, prennent l'enfant des mains de sa mère, et le voyant mort, ils veulent le ramener à la maison pour l'enterrer, mais la mère insiste quatre fois pour qu'ils l'emmènent d'abord à l'église. Ils cèdent à l'insistance de la mère et l'enfant est placé sur l'autel de Saint-Pierre. Après une prière, l'enfant ouvre les yeux et appelle sa mère qui le prend et lui donne immédiatement le sein. Tout le monde se réjouit et les parents prévoient pour l'enfant une vie cléricale. Après le pèlerinage du père à Rome, le fils prend les ordres et entre dans un monastère cistercien, où il vit encore actuellement. |
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