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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: bouche | mouth | Mund | boca | bocca
81 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001444 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 40, 6a | Saint Paul enseigne de ne pas communier en état de péché. Ainsi, un prêtre lubrique qui communiait en état de péché voit sa bouche pourrir. | |
TC0001 | TE001435 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 36, 4 | Une jeune fille ayant dansé tout un dimanche est possédée par le diable. Cette danseuse est exorcisée par un jeune enfant. Le diable sort par sa bouche sous la forme d’un ver hirsute qui souille la main de l’enfant qui l’avait saisi. Seule l’eau bénite permit d’enlever les tâches. |
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TC0001 | TE001249 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 47 | A Bologne, alors qu’il célébrait la messe, Jourdain de Saxe, homme pieux, sent que ses mains et sa bouche dégageaient une odeur très douce. Il comprend que ce parfum était un artifice diabolique pour le détourner de la prière; il se débarrasse de cette odeur par un signe de croix. |
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TC0003 | TE001592 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 25(2) | Un clerc qui se vantait de ses propres privilèges en se moquant de l’humilité, meurt foudroyé. | |
TC0003 | TE001589 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 24(1). | L’abbé Agathon garde une pierre dans sa bouche durant trois années pour apprendre à se taire. | |
TC0011 | TE002992 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 77a-b | Au grand scandale des Pharisiens, les disciples de Jésus mangent sans ablutions rituelles. Le Christ répond que la nourriture qui entre par la bouche ne peut souiller l’âme, alors que ce qui sort de la bouche peut souiller l’âme. | |
TC0011 | TE003164 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 188b-189b | Le Christ a dit à trois reprises Pax vobis, pour que les hommes aient la paix dans le coeur, la bouche et leurs oeuvres. | |
TC0011 | TE003104 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 138b | Ceux qui fréquentent les pécheresses sont comme les chauves-souris aveuglées par la lumière, comme les serpents qu’une bonne odeur fait mourir et comme une bouche infectée qui ne distingue plus les saveurs. | |
TC0019 | TE003417 | Humbertus de Romanis | Liber de eruditione praedicatorum [Berthier, 1888-1889] : V, 39 | Deux frères allaient rendre visite à saint Antoine. Un vieillard se proposa de se joindre à eux en cours de route. Alors qu’ils étaient en bateau, les frères disaient beaucoup de sottises. Arrivés, saint Antoine leur demanda si le vieillard avait été un bon compagnon de route. Excellent, répondirent-ils. Et au vieillard: "Ces frères furent-ils de bons compagnons de route?" Excellents mais leur maison n'a pas de porte. Qui veut entrer entre et s’empare d’un âne. Ce qui leur venait à l’idée, ils le disaient. | |
TC0020 | TE003723 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 198 | Un bon prêtre découvre qu’un paysan avare lui a donné une fausse pièce. A Pâques, le prêtre place la pièce dans la bouche du paysan en guise d’hostie. Après la messe, le paysan se confesse au prêtre et reçoit l’hostie. |
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TC0020 | TE003693 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 168 | A sa mort, un usurier divise sa fortune en trois : un tiers pour sa veuve afin qu’elle se remarie, un tiers pour ses enfants et un tiers pour lui dans sa tombe. Désireux de récupérer cet or, les enfants ouvrent le tombeaux et voient des diables verser dans la bouche de leur père mort, l’argent qu’il avait fait enterrer avec lui. |
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TC0020 | TE003805 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 280 | Au cordonnier qui demande à son client moine si les chaussures qu’il lui a fait ont une bonne ouverture (" bonum os" ), le moine répond oui, car elles n’ont prononcé ni médisance, ni malédiction. Le médisant est comparé à l’araignée qui ne prend dans ses proies que la partie venimeuse, et si elle n’en trouve pas, elle transforme en venin ses proies dans son ventre. |
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TC0020 | TE003812 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 287 | Un voleur condamné au gibet demande à embrasser son père : il lui mord les lèvres jusqu’au sang, lui reprochant de ne pas l’avoir assez corrigé lorsqu’il était enfant. |
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TC0020 | TE003758 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 233 | En France, un démon nommé Guinehochet révèle à un homme, par la bouche d’un possédé, qu’un de ses deux fils est en réalité celui d’un prêtre mais refuse de désigner lequel des deux enfants est adultérin. |
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TC0020 | TE003676 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 151 | Par la bouche d’un homme, un démon prêche la vérité; sachant que les auditeurs ne suivront pas ses préceptes, ils seront encore plus coupables. | |
TC0021 | TE003984 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 57 | Saint Macaire, observant deux jeunes novices, voit des flammes monter de la bouche de l’un d’eux : signe de sa perfection. | |
TC0021 | TE003982 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 55 | Des larrons épiaient un moine qui disait son chapelet; ils voient sa bouche produire des roses que recueillent deux jeunes filles. | |
TC0024 | TE004382 | : 1, 11 | Un moine cistercien ayant très mauvaise conscience eut tellement peur de communier un Jeudi Saint, qu'il s'enfuit du monastère. Quand il eut sommeil il se coucha sous un arbre, et un crapaud lui entra dans la bouche ouverte. Saisi par des douleurs atroces, il vagabonda longtemps avant de rencontrer une femme qui put extraire le crapaud, en le leurrant avec des herbes aromatiques. L'apostat retourna alors dans l'abbaye et raconta son histoire à tous. Il se croyait guéri, mais un moine médecin lui donna une potion, et il vomit plus de soixante-dix petit crapauds. |
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TC0028 | TE005039 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 29 §5, p. 564 | Un convers cistercien savait seulement dire l’Ave Maria. A sa mort, un arbre, enraciné dans son coeur et sortant de sa bouche, poussa sur sa tombe, garni de feuilles qui portaient en lettres d’or l’Ave Maria. |
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TC0033 | TE005930 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 79 | TORTURES INFERNALES. Saint Sébastien, d’après les dires de Zoé, décrit les tortures de l’enfer: des dragons dévorent les lèvres des blasphémateurs, des serpents les poitrines des incrédules, des hurlements et des gémissements retentissent; et cela n’aura pas de fin, car celui qui est brûlé sera rétabli pour être à nouveau brûlé. |
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TC0033 | TE005934 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 83 | LA VISION D’UN NOVICE. Un croisé entré dans l’ordre cistercien songea à en sortir. Il fut frappé à mort par le diable sous l’apparence d’un singe. Saint Benoît le conduisit hors de son corps et lui montra les nombreuses demeures des élus et les supplices des méchants. Il vit un prince puissant et luxurieux brûler sur une chaise de feu et torturé par de belles femmes qui introduisaient des torches enflammées dans son corps, de la bouche aux partie sexuelles. Il vit ensuite un conquérant cruel écorché et salé sur une claie. Enfin, un homme ayant volé la chèvre d’une veuve chevaucha un cheval de feu, portant un bouclier enflammé et une chèvre de feu, traînant derrière son cheval un habit de moine. Il vit plusieurs hommes subir un châtiment correspondant à leurs fautes terrestres, ainsi que Judas tournant sur une roue de feu. |
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TC0033 | TE005945 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 94 | LE MOINE GOURMAND. Un moine gourmand, qui mangeait en cachette, cria que le diable avalait son âme comme un dragon, qu’il avait déjà lié ses pieds et ses genoux et qu’il tenait sa bouche dans la sienne. | |
TC0129 | TE007394 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 282b | Vision de saint Bernard qui voit sortir de la bouche de saint Augustin un flot immense innondant toute l’église. | |
TC0129 | TE007266 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 34a | "Le corps de saint Etienne est enterré à Rome près de celui de saint Laurent, à la suite de plusieurs miracles. Les voix des anges se font entendre dans le ciel pour réclamer ce lieu d’inhumation; le démon déclare par la bouche de la fille de l’empereur Théodose qu’il s’en ira quand le corps d’Etienne arrivera à Rome." |
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TC0131 | TE009064 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 157, 1-4 | LES ABLUTIONS RITUELLES. 1 On voit ici qu’un juif demanda à Jésus si c'était péché de tenir le pain sans s’être lavé les mains. 2 Jésus lui répondit: "Ce qui entre dans la bouche ne damne pas l’âme, mais ce qui en sort la damne." 3 Cela signifie que manger en temps et en lieu une nourriture honnêtement gagnée n'est pas péché en dehors des temps de jeûne; 4 mais parler sans respect de Dieu et des saints et proférer des paroles violentes et grossières, c'est le comble de la gloutonnie. |
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TC0131 | TE009065 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 161, 1-16 | CINQ SORTES DE MAUVAISES LANGUES. 1 Il y a cinq sortes de mauvaises langues: 2 Certaines sont si longues qu’à propos d’une sottise elles en disent bien quatre. 3 Certaines sont si courtes qu’elles ne peuvent dire de bien sans mal et même qu’elles relatent le mal en omettant le bien. 4 Certaines sont si aiguës qu’elles blessent les autres et eux-mêmes et critiquent, attaquent et blâment les autres pour se mettre en valeur. 5 Certaines sont grasses et sales, qui racontent des propos orduriers de débauches d’hommes et de femmes, où un chien ne voudrait pas mettre son nez. 6 Et les hommes, d’autant qu’ils ressemblent plus à Dieu que les femmes, doivent d’autant mieux se garder de tout péché et en particulier de parler grossièrement: 7 Nul homme ne devrait dire un mot qu’une honnête femme ne puisse dire sans honte devant tout le monde. 8 Car, de même que l’or est le siège des pierres précieuses, la bouche d’un homme ou d’une femme est faite pour louer Dieu et dire de bonnes paroles et non d’autres. 9 Et celui qui après de mauvaises paroles en prononce quelques bonnes sans s’être repenti et confessé des mauvaises qu’il a dites auparavant, il est semblable au cuisinier qui prépare le repas de son maître dans des plats sales: 10 Pas plus que le repas ainsi présenté ne doit plaire à son maître, ne plairont à Dieu les prières ni les louanges faites d’une bouche souillée. 11 La langue large, c'est celle des flatteurs qui disent toujours: "Monsieur a bien raison" et qui veulent plaire à tout le monde. 12 Mais on ne doit désirer plaire qu’aux bons, car critiquer les méchants, c'est faire l’éloge des bons; 13 de leur côté les méchants blâment ce que font les bons et font l’éloge des méchants. 14 Et l’Ecriture maudit ceux qui appellent le bien mal et le mal bien. 15 Chaque fois que nous disons du mal d’autrui, nous sommes comme le pourceau qui mange son pied coupé. 16 De la même façon nous mangeons notre propre chair quand nous disons du mal d’autrui à tort ou à raison. |
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TC0131 | TE008153 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 698, 1-3 | NOTRE-DAME EMBRASSE UN MOINE SUR LA BOUCHE. 1/ Notre-Dame apparut une nuit à un saint moine qui la pria de daigner lui permettre de lui baiser les pieds. 2/ Elle répondit: "A Dieu ne plaise que la bouche qui si souvent a célébré nos louanges, à mon fils et à moi, me baise les pieds." Et aussitôt elle l’embrassa sur la bouche. 3/ Le moine eut ainsi la meilleure raison d’avoir la plus grande joie qu’il ait eue en sa vie. | |
TC0131 | TE007766 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 138, 1-5 | MIRACLE DU POISSON. 1/ Un pécheur reçut le corps de Notre-Seigneur à Pâques et n'osa l’avaler parce qu’il était en état de péché. 2/ Il le mit dans la bouche d’un poisson et demeura dix ans en état de péché. 3/ Et quand au bout des dix ans il se fut repenti et confessé de son péché, il allait se promener au bord de l’eau. 4/ Et sur la rive il vit le poisson lui rapporter le corps de Notre-Seigneur. 5/ Il y amena son curé, qui porta l’hostie à l’église avec respect. | |
TC0131 | TE008257 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 139, 1-9 | MIRACLE DE LA PAIX DE LA MESSE. 1/ Un chevalier demanda à son écuyer de lui rapporter le baiser de paix qu’il recevrait à la messe, 2/ car il ne pouvait y aller, étant trop malade; l’autre le fit. 3/ Et quand il eut reçu la paix de son écuyer, le chevalier ne tarda guère à rendre saintement son âme à Dieu. 4/ Et à cause de la grande foi qu’il avait eu à recevoir la paix, l’hostie consacrée 5/ apparut à tous les assistants fixée à sa bouche. 6/ Nous pouvons comprendre ici que si nous recevons avec piété le baiser de paix à la messe, 7/ nous recevons Dieu spirituellement avec une participation à tous les mérites de la messe. 8/ Celui qui a conscience d’être en péché mortel ne doit pas recevoir ce baiser de paix 9/ et on ne doit pas le recevoir si on n'est pas à jeun. |
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TC0131 | TE007775 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 147, 1-7 | L’HOSTIE ENTRE DANS LA BOUCHE D'UNE NONNE. 1/ Un moine cistercien, aumônier d’une abbaye de dames, avait consacré à sa messe un certain nombre d’hosties. 2/ Il lui en manqua une au total, car celle qui manquait était entrée par permission divine dans la bouche d’une pieuse soeur qui était dans l’église. 3/ Comme elle avait grand peur que ce soit une ruse du diable, elle s’en confessa à l’aumônier de l’abbaye. 4/ Le moine sut que ce n'était pas de l’imagination, puisqu’il n'avait pas retrouvé son compte d’hosties. 5/ Il y retrouva la paix, car jusque là il en était bien troublé; et il put rassurer la bonne religieuse. 6/ Elle lui demanda de ne le répéter à personne tant qu’elle vivrait; et le moine le mit par écrit, car cela en valait la peine. 7/ Nous savons avec certitude que Dieu nous aime énormément puisque pour nous conserver en sa foi il a voulu faire tant de beaux miracles par son précieux corps au saint sacrement de l’autel. |
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TC0137 | TE012821 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 336 | Frère Bertrand et les messes pour les morts. Bertrand, prieur dominicain de Provence, célébrait toujours la messe pour les pécheurs ; un jour, frère Benoît lui demanda pourquoi il priait plus pour les pécheurs que pour les défunts. Bertrand lui répondit que habituellement on prie plus pour les morts. Benoît lui expliqua alors grâce à un récit que les morts n’ont pas de bouche pour prier par eux-mêmes comme peuvent le faire les pécheurs. Bertrand continua de prier pour les pécheurs, mais des morts lui apparurent qui le menacèrent avec des bâtons, alors Bertrand en pleurant raconta l’apparition à Benoît et se mit ainsi à célébrer des messes pour les morts. |
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TC0138 | TE020102 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 963 | Des démons trouvés dans la tombe d'un usurier. | |
TC0138 | TE019782 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 640 | Châtiment d'une fille qui filait le jour de l'Assomption. |
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TC0138 | TE019855 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 713 | Repentir d'un frère qui avait abjure sa foi pour épouser une païenne. |
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TC0138 | TE014120 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 44 | La langue d’un avocat disparait au moment de sa mort. | |
TC0140 | TE013860 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXXII, 4. | Frère Sylvestre voit un dragon qui assiège Assise; il est chassé par la croix dorée qui sort de la bouche de saint François. | |
TC0140 | TE013861 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXXII, 5. | Frère Pacifique a la vison de deux croix qui transpercent François de haut en bas en traversant la bouche, et d’un bras à l’autre. | |
TC0140 | TE013859 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXXII, 3. | Frère Sylvestre voit sortir de la bouche de saint François une croix dorée. | |
TC0140 | TE013559 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XI, 5. | Une femme commence à hurler à cause de douleurs dans le coeur; peu de temps après, elle meurt : des vers sortent de son nez et de sa bouche. On découvre trop tard que ces vers lui avaient rongé le coeur. |
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TC0142 | TE018664 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 28 | Henri surnommé Raze, chanoine de l’église Sainte-Marie-ad-Gradus de Cologne, plaida auprès d'un cardinal pour l'élection d'un nouveau chanoine en l'absence d'un bénéfice ecclésiastique vacant. Les chanoines s'y opposèrent et furent suspendus par le cardinal des offices divins. Ils ignorèrent la suspension injuste et élurent un prévôt. Henri élit alors un autre prévôt, ce qui donna lieu à de nombreux litiges. Par le jugement divin, Henri mourut la même année et fut enterré la bouche ouverte, car rien ne put la refermer. | |
TC0142 | TE019035 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 46 | En Saxe mourut un avocat. Sa bouche s’ouvrit et on s’aperçut qu’il n’avait plus de langue. Apparemment, il l’avait trop vendue quand il vivait. | |
TC0142 | TE019031 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 42 | Dans le diocèse de Cologne, un chevalier-usurier nommée Thierry se mourait. Il faisait toujours le geste de mâcher. On lui demanda pourquoi et il répondit que des démons lui fonçaient des deniers dans la bouche. Il pria ensuite de l’emmener au monastère de Rolduc, pour chasser les démons, mais une fois arrivé, il hurla qu'il y en avait encore plus. On le ramena chez lui, et le chevalier mourut torturé par les démons. | |
TC0142 | TE018930 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 95 | Un convers de Himmerod sentait, en priant, une douceur inexplicable dans la bouche. Pour cette raison, il négligeait souvent son travail. Réprimandé par le maître de convers, il lui révéla son expérience et, à partir de ce moment, fut privé de cette grâce. | |
TC0142 | TE018969 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 46 | Une pieuse demoiselle laïque voulait recevoir la communion, mais le prêtre le lui refusa en disant: «Vous, les femmes, voulez toujours communier quand il vous plaît ! » Elle fut cependant récompensée par une douceur extraordinaire qu'elle sentit dans sa bouche pendant toute la messe. La même demoiselle ressentit également une fois un parfum très agréable provenant d'une hostie. | |
TC0142 | TE018572 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 29, 2 | Guillaume, abbé du Val-Dieu, commanda au diable de quitter le corps d’une possédée, mais le diable refusa : Dieu ne le voulait encore, de plus, où devait-il aller ? L’abbé lui proposa d'entrer dans sa bouche, puis, dans ses doigts, mais le diable refusa de nouveau, car tant la bouche que les doigts de l’abbé avaient été en contact, ce jour même, avec le Corps du Christ. | |
TC0142 | TE018960 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 37 | En Livonie, un frère-convers récemment converti à la religion chrétienne, vit les moines recevoir la communion. En tant que convers, il ne pouvait pas communier avec eux, mais il le désirait tant que Dieu lui envoya l'hostie miraculeusement dans la bouche. Puis on découvrit qu’une hostie manquait dans la pyxide. | |
TC0142 | TE018963 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 40 | Aleidis, l'abbesse du monastère cistercien Saint Égide à Münster, gardait dans sa bouche le goût du miel quand elle recevait la communion. | |
TC0142 | TE018962 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 39 | Une moniale cistercienne gardait dans sa bouche le goût du miel quand elle recevait la communion. | |
TC0142 | TE018973 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 50 | La servante d'un prêtre fut harcelée par un diable sous la forme de son amant. Il la terrifia tellement qu'elle perdit complètement connaissance. Le prêtre essaya de réveiller la femme en lui administrant une hostie non consacrée, sans résultat. Il mouilla alors de salive son doigt, toucha une hostie consacrée et mit le doigt dans sa bouche. La servante retrouva aussitôt ses esprits. | |
TC0142 | TE018849 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 6 | Un prêtre garda l'hostie dans sa bouche pour l'utiliser ensuite comme charme. Il ne parvint pas à sortir de l’église et, terrifié, ensevelit l’hostie dans un coin. Il finit pourtant par confesser son péché à un autre prêtre : celui-ci déterra l’hostie et la trouva transformée en un petit homme crucifié et saignant. |
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TC0142 | TE018535 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 5, 4 | A l'abbaye de Himmerod, un jeune moine du chœur inférieur se mit, par orgueil, à chanter cinq tons au-dessus du reste du chœur. Le sous-prieur Herwicus conserva le même ton bien que le jeune moine continuait à chanter à sa manière, ceci entraînant une dissonance des voix au point que tous les moines se turent. Aussitôt le moine nommé Hermann vit le diable sortir de la bouche du jeune moine orgueilleux, rouge comme le fer dans la fournaise, et aller vers ceux qui avaient chanté avec lui. | |
TC0143 | TE014298 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 137, col. A | La nuit précédent le jour où l’abbé du monastère de Villiers devait faire un sermon au chapitre, un moine eut la vision de l’abbé touchant les bouches de ses auditeurs d’un charbon ardent. | |
TC0143 | TE014154 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 59-60 | A l’abbaye de Heisterbach, au temps de la Nativité, un prêtre très simple nommé Godescalc vit, après la transsubstantiation, une hostie prendre l’apparence d’un très bel enfant. Godescalc embrassa alors l’enfant et le reposa sur l’autel où il se transforma à nouveau en pain qu’il put dès lors avaler. Ce même prêtre rapporta à Césaire que la Vierge lui était aussi apparue et la lui décrivit. |
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TC0143 | TE014082 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 24 | Un prêtre cistercien menant une vie d’ermite apprit de certaines religieuses que les mots de l’Ave Maria semblaient comme du miel dans la bouche. Entraîné par l’exemple de ces femmes, le prêtre commença à dire l’Ave Maria cinquante fois par jour et, au bout de six semaines, il ressentit pleinement la douceur du nom sacré au point de croire que toute sa salive avait été transformée en miel. |
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TC0152 | TE015104 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : X | Exemple pour les pauvres et pour l’aumône. Histoire de Pierre le percepteur (le Télonier) libéré du jugement à cause de ses aumônes ~ Á l’époque de saint Jean l’aumônier, patriarche d’Alexandrie, il y a dans une ville, un homme très puissant et très riche qui a pour nom Pierre. Il est si dur avec les pauvres qu’il ne veut leur faire du bien : lorsqu’il en voit un à sa porte, il lui jette une pierre ou un bâton ou tout ce qu’il peut trouver. Un jour, les pauvres, assis au soleil, en parlant des bons et des mauvais aumôniers, en arrivent à Pierre et constatent que jamais l’un d’eux ne réussit à obtenir l’aumône auprès de lui. L’un d’eux dit aux autres : « Que me donnerez-vous si j’arrive à obtenir quelque chose de cet homme ? ». Ils lui promettent alors de payer son pari. Celui-ci se rend chez le riche homme et lui demande l’aumône. Lorsque Pierre le voit, il n’a rien sous la main à lui jeter à la tête. Il voit un de ses valets qui porte du pain de seigle pour les pourceaux. Il en prend un et lui jette avec colère. Le pauvre prend le pain qu’il a eu par dépit et le montre à ses compagnons. Deux jours plus tard, Pierre tombe malade et meurt. Il est appelé à son jugement : il voit les diables mettre ses mauvais actes dans une balance et les anges tout tristes, ne sachant que mettre contre les diables. Un ange dit alors : « nous n’avons qu’à mettre le pain de seigle qu’il donna avant-hier au Christ ». Ils posent le pain sur la balance et le pain vaut autant que ses mauvaises actions. Les anges lui disent alors de s’en aller et de faire l’aumône. Revenu à lui, Pierre se dit que si un seul pain de seigle valait autant, tout ce qu’il ferait de bonne volonté pour Dieu vaudrait encore davantage. ~ Une fois guéri, il s’en alla un jour en ville, vêtu de son plus bel habit. Il voit un pauvre tout nu et lui donne son beau vêtement. Le pauvre, qui n’ose porter un si riche habit, le vend. Quand Pierre passe devant la maison de celui qui l’a achetée, il reconnaît aussitôt son vêtement. De retour chez lui, il commence à pleurer et se dit qu’il n’est pas digne car le pauvre a refusé de porter son vêtement. La nuit, une fois endormi, il voit le Christ, une croix sur son épaule et vêtu de l’habit qu’il a donné au pauvre. Le Christ le remercie de l’avoir vêtu car il avait froid. Á son réveil, Pierre décide de devenir pauvre. Il commence à répartir ses biens, fait venir son serviteur et lui demande de le conduire en ville et de le vendre. Celui-ci exécute les ordres de son maître et le vend à un argentier trente deniers qu’il reverse, comme son maître le souhaitait, aux pauvres. Pierre sert alors son seigneur avec grand dévouement et s’occupe des tâches des plus ingrates, ce qui lui vaut le mépris des autres serviteurs. Le Christ lui apparaît souvent pour le réconforter. Un jour, ses anciens voisins viennent à Constantinople et logent chez son maître. Au moment du repas, l’un d’eux le reconnaît et veut l’emmener avec lui. Á ces mots, Pierre se cache derrière la porte et demande au portier, qui est sourd et muet, de lui ouvrir. Á ces mots, le portier retrouve la parole et l’ouïe. Laissant Pierre s’enfuir, il court prévenir le maître et ses invités qui sont ébahis de le voir ainsi. Il explique alors ce miracle : une flamme est sortie de la bouche de Pierre et a touché la langue et les oreilles du portier. Ils sortent tous de la maison et tentent de le retrouver, sans succès. ~ |
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TC0155 | TE016260 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 136 | L'abba Josèphe s’adresse au jeune Agathon comme à un père, en expliquant qu’il est bien digne de cette appellation. En effet, Agathon a gardé une pierre dans sa bouche durant trois années pour apprendre à se taire. | |
TC0155 | TE016207 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 80 | La langue d’un mauvais prêtre consommant l’hostie sans respect se putréfie. | |
TC0155 | TE016157 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 29 | Un clerc très dévot à la Vierge Marie souffre d’une grave maladie de la bouche. Son ange gardien reproche à la Vierge de ne pas l’aider. La Vierge apparaît et allaite le clerc. Celui-ci est aussitôt guéri. | |
TC0155 | TE016082 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 155 | Une jeune fille aimait danser et chanter, même les jours de grandes fêtes religieuses. Un jour, de retour dans sa maison, elle s’endormit. En rêve, elle se vit jetée en enfer, où des diables la torturèrent dans le feu. L’un d’eux lui introduisit un tison brûlant dans la bouche. La jeune fille se réveilla en criant de douleur. Elle raconta tout à ses parents et à un prêtre. Celui-ci ne trouva aucun péché mortel que la fille aurait pu commettre, sauf la danse et les chansons. |
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TC0157 | TE017178 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 365, l. 7 – p. 365, l. 11 | Léon, archevêque de Ravenne, atteint d’une paralysie de la bouche, renonça à son autorité et vécut quatre ans reclus. Durant le règne d’Otton III († 1002), c’est Frédéric qui devint évêque de Ravenne, et alloua à son prédécesseur des biens ecclésiaux amplement suffisants à ses besoins. |
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TC0157 | TE017273 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 481, l. 5 – p. 481, l. 10 | Les abeilles (non plus que les vautours, dont la mention précède, cf. Lettre 86, p. 480, l. 18 – p. 481, l. 4.) ne copulent pas, et ne sont donc pas souillées quand elles donnent naissance. Elles ne conçoivent pas dans leurs entrailles, mais par la bouche, et restent ainsi tout à fait pures : de leurs bouches, elles assemblent leurs petits, qu’elles prennent sur les feuilles, et elles laissent ainsi derrière elles de nombreuses jeunes abeilles. Elles devraient être un exemple pour l’homme. | |
TC0157 | TE017274 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 481, l. 11 – p. 482, l. 6 | La belette conçoit dans sa bouche, mais donne naissance par l’oreille. Elle est comme certains frères qui ne jeûnent pas assez, mais sont par ailleurs obéissants et humbles. La conception dans la bouche représente la nourriture : tout ce qui passe par la bouche ira à l’estomac, et finira à l’égout. Mais ils donnent naissance par l’oreille, en vivant l’obéissance. Ainsi, ces frères qui ne jeûnent pas, soit à cause d’une mauvaise santé, soit par faiblesse de volonté, mais obéissent, sont comme la belette : plus ils mangent, fécondés dans leur bouche par la nourriture, plus ils ont de force pour obéir. Ils prennent plaisir à manger, mais sont fatigués en retour par le travail de l’obéissance, comme un accouchement. |
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TC0157 | TE017367 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 126, l. 3 – p. 127, l. 15 | Un clerc bourguignon était très arrogant et fier. Il vivait, en somme, la vie d’un laïc, et combattait même sur le champ de bataille. Il avait dépouillé l’église de Saint-Maurice de beaucoup de ses terres, et un homme puissant s’opposa à lui. Ils fixèrent le jour de la bataille. Cet homme envoya un espion pour s’informer sur les troupes du clerc. Quand l’espion arriva, le clerc assistait à la messe. L’évangile du jour se terminait par ces mots : « ceux qui s’exaltent seront humiliés, et ceux qui s’humilient seront exaltés » - le clerc osa contredire ces mots. Lorsque l’espion en fit le récit, le puissant seigneur sut qu’il gagnerait le combat. En effet, au jour dit, le clerc monta la jument qui était sa monture habituelle. Elle était plus rapide, croyait-il, qu’aucune autre. Mais pendant la nuit, elle s’était échappée, et avait léché beaucoup de sel. Il arriva donc, au moment de la bataille qu’elle eût soif. Elle se précipita pour boire, et alors que le clerc s’employait à reprendre le contrôle de l’animal, il dut exposer son visage, et fut tué par une épée à travers la bouche. Il mourut par où il avait péché dans son arrogance. |
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TC0158 | TE016924 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 407 [B] | Le lion, l'éléphant et le serpent.– Le lion, monté sur un éléphant, triomphe d'un serpent monstrueux; mais lui et l'éléphant meurent empoisonnés par l'haleine du serpent (cf. n° 70). | |
TC0158 | TE016869 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 395 | Les deux oies et la tortue.– La tortue, que les deux oies portent en volant dans les airs, veut parler et lâche le bâton qu'elle tenait dans sa bouche (cf. nos 131 et 367). | |
TC0158 | TE016882 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [G] | Les mille fils d'Uddiyâna (autre rédaction du conte précédent).– La fille de l'ascète et de la biche donne naissance à mille feuilles de lotus qui, jetées dans le Gange, sont recueillies par le roi d'Uddiyâna; sur chaque feuille, il y avait un petit garçon. Ces mille fils attaquent leur père, et la mère, montant sur une tour, presse ses seins et envoie un jet de lait dans la bouche de chacun d'eux. |
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TC0158 | TE016881 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [F] | Les cinq cents fils d'Udayana.– La fille de l'ascète et de la biche épouse le roi Udayana; elle accouche de cinq cents œufs. De ces œufs naissent cinq cents fils. Le roi Sa-tan-pou, qui les a recueillis, entre en guerre contre Udayana. Celui-ci place sa femme face aux ennemis sur un éléphant blanc, de ses seins sortent cinq cents jets de lait qui tombent dans la bouche de ses fils qui reconnaissent leurs parents et, la guerre prend fin (cf. n° 23). |
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TC0158 | TE016758 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 308 | Celui dont on fendit la joue parce qu'il avait fourré du riz dans sa bouche.– Un homme remplit sa bouche de riz dérobé. Sa femme lui ayant adressé la parole, il ne voulait pas cracher le riz et ne parlait pas; elle, croyant qu'il avait un abcès dans la bouche, le dit à son père qui fit venir un médecin; celui-ci fendit la joue du pauvre homme et le riz s'en échappa. | |
TC0158 | TE016612 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 168 | Le moine qui souille sa bouche pour mettre en évidence la faute d'un autre.– Dans un royaume étranger, un religieux fait une ordure à l'endroit pur où se tiennent les moines ; un autre religieux la lèche afin de la montrer à tous ces hommes, sans comprendre qu'il souille lui-même sa bouche. | |
TC0158 | TE017040 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 498 | Les dix rêves du roi Prasenajit .– Le roi Prasenajit a vu en rêve dix choses : 1° trois jarres réunies; les deux jarres latérales étaient pleines de vapeurs qu'elles se passaient de l'une à l'autre, mais la jarre du milieu restait vide: 2° un cheval qui mangeait par la bouche et par le fondement; 3° un petit arbre qui portait des fleurs; 4° un petit arbre qui produisait des fruits; 5° un homme qui fabriquait une corde; derrière l'homme se trouvait un mouton; le maître du mouton mangeait la corde; 6° un renard assis sur un lit d'or et mangeant dans de la vaisselle en or; 7° une grande vache qui tétait un veau; 8° quatre bœufs qui venaient en mugissant des quatre côtés de l'horizon pour se battre entre eux; 9° un grand étang où l'eau était trouble au milieu et claire sur les bords; 10° un grand torrent qui coulait absolument rouge. Le Buddha explique ces dix rêves et rassure le roi au sujet des présages qu'ils annoncent (cf. n° 359). |
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TC0158 | TE016613 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 169 | Le flatteur et le crachat.– Dans un royaume étranger, des gens de basse condition, servant un homme puissant, désiraient gagner ses bonnes grâces et, quand il crachait, ils se précipitaient sur le crachat en marchant dessus. Pour être le premier à le servir, l'un d'eux lui appliqua son pied sur la bouche au moment où il voulait cracher. | |
TC0158 | TE016743 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 293 | Celui qui écrasa de son pied la bouche du notable.– Dans l'espoir de complaire à un notable, un sot lui écrase du pied le crachat qui allait sortir de sa bouche (cf. n° 169). | |
TC0158 | TE016806 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 352 | Le singe et la tortue.– Un singe a mis ses parties génitales dans la bouche d’une tortue; celle-ci ne veut plus le lâcher; un ermite le délivre. | |
TC0158 | TE016608 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 166 | Lo-yun-tchou (Râhulamani?) était un disciple de Çâriputra; pour avoir dérobé la nourriture d'un Pratyeka Buddha, il endura pendant des kalpas (milliards d’années) illimités la condition de démon affamé, puis étant redevenu homme, il souffrit de la faim pendant cinq cents générations. Maudgalyâyana ayant pitié de lui, mendia de la nourriture et la lui donna, mais elle fut aussitôt enlevée par un grand oiseau; Çâriputra fit le même geste, mais elle fut changée en boue; Mahâkâçyapa également, mais la bouche du disciple de Çâriputra se ferma sans pouvoir se rouvrir. Le Buddha seul réussit à lui faire absorber de la nourriture. |
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TC0158 | TE016652 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 205 | L'homme dans le puits.– Poursuivi par un éléphant furieux, un homme est tombé dans un puits où des dangers le menacent de toutes parts; une goutte de miel qui tombe dans sa bouche lui fait oublier le péril de la situation où il se trouve. | |
TC0159 | TE017659 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Il est dans la nature du poisson, lorsqu’il voit un danger, de prendre ses petits dans sa bouche pour les mettre en sécurité. De même, un prélat qui voit que l'un de ses fidèles est en danger devrait le prendre dans sa bouche, par la prière, et dans les plus intimes parties de son cœur, par la compassion. | |
TC0160 | TE017185 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°2 | Un saint homme voit, lorsque deux ou trois hommes parlent de leurs délits, des ordures sortir de leur bouche. | |
TC0160 | TE017420 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°103 | Un religieux, très luxurieux, honore toujours la Vierge Marie en disant " Ave Maria" . Il meurt sans confession et les moines l'enterrent ainsi hors de leur cimetière où il reste 30 jours. A la fin de ces trente jours, la Vierge Marie apparaît à un clerc de la région et lui demande pourquoi ils n'ont pas enterré son aubépinier dans leur saint cimetière. Le clerc lui demande de quel aubépinier il s'agit. La Vierge Marie lui répond : " celui qui est enterré hors du cimetière dehors et qui meurt depuis 30 jours" . Le clerc s'en va annoncer cela à sa communauté et lorsqu'ils le déterrent, ils trouvent sortant de la bouche du religieux de belles fleurs. Ainsi, ils savent que le religieux a servi par sa bouche la Vierge Marie. |
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TC0165 | TE018315 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 63, pp. 135-137 | Marguerite de Saint-Omer est une jeune femme sage et belle. Ses parents veulent la marier, mais elle ne veut que le Christ comme époux. Pour échapper au mariage, elle se coupe le nez et la lèvre supérieure. Le prétendant s'enfuit. Ses parents l'envoient vivre dans un hospice accueillant les pauvres, où elle reste pendant trois ans dans une parfaite humilité, en assistant les mourants. Frappée par la lèpre, elle ne s'en rend pas compte avant que sa mère le lui fasse remarquer, ce qui lui permet de glorifier et de remercier Dieu. Elle entre au lazaret, y demeure un an, puis prédit sa propre mort. Lorsque sa mère lui rend visite, elle lui annonce qu'elle ne se reverront plus jamais. |
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TC0165 | TE018216 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 20, pp. 50-51 | Un prêtre d'Amiens appelé Robert, fervent défenseur de la chasteté, persuade un grand nombre de ses fidèles de se priver du lit conjugal. A une fidèle qui veut vivre chastement, mais dont le mari s'oppose à l'idée, il propose deux possibilités : soit céder à son mari, soit prier Dieu de le convaincre lui aussi de vivre chastement. Après une semaine de prières, le mari est convaincu. À une autre femme, également d'Amiens, qui vit chastement avec son mari, Dieu permet de voir l'enfant Jésus briller au moment de l'Eucharistie ; puis l'enfant entre dans la bouche du célébrant et dans celle de la femme elle-même. Trois prêtres bénéficient également de cette vision. Mais pour un quatrième, de vie malhonnête, l'enfant apparaît sombre, couvert de sang, et n'entre pas dans sa bouche. |
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TC0165 | TE018348 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 95, pp. 177-178 | Un autre paysan, qui écoute des voix trompeuses, est convaincu que les abeilles seront plus productives s'il souffle dans sa ruche avec une hostie dans la bouche. Lorsqu'il prend l'hostie et commence à souffler, il la fait accidentellement tomber dans la ruche. Lorsqu'il ne la voit plus, le paysan s'en va. Ce n'est qu'au bout de trois ans, malade et mourant, qu'il se repent de son action et se confesse. A l'ouverture de la ruche, l'hostie se présente, au prêtre et à ceux qui l'accompagnent, intacte comme si elle venait d'y être déposée. |
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