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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: apôtre | apostle | Apostel | apóstol | apostolo
46 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001271 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 1, 19 | Les apôtres Pierre et Paul viennent réconforter à Paris, un étudiant de Pierre le Chantre. Une fois réconforté, ce dernier écrit des vers en l’honneur de la Vierge : Felix mater ave, qua mundus solvitur a vae... | |
TC0004 | TE002766 | Jordanus de Pisis | Esempi : 133 | L’Islam et la transcendance de la religion chrétienne. La foi chrétienne s’est propagée par son origine divine et non humaine; Mahomet, affirma sa religion par la force et par la propagation des péchés; la supériorité de la foi chrétienne est démontrée par l’exemple de pauvreté, d’humilité et de sacrifice des apôtres et des martyrs. | |
TC0011 | TE003150 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 173b-174a | Le Vendredi-Saint les cloches se taisent. Le Christ, les apôtres, la Vierge et toutes les créatures sont comparées à des cloches. | |
TC0033 | TE005884 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 33 | MORT DE L’ABBA SYSOI. Sysoi mourant voyait Abraham, le choeur des prophètes, les apôtres et les anges; ces derniers vinrent chercher son âme. Il demanda à faire pénitence. Ils répondirent qu’il n’en avait pas besoin. Sysoi reconnaît ne pas oublier le principe de pénitence. Ils reconnurent qu’il était parfait dans la crainte de Dieu. Alors qu’il mourait, l’endroit fut rempli d’une odeur admirable. | |
TC0036 | TE006631 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 19 | Un Teuton nommé Eppo qui avait pris l’habit de moine à Cluny et vivait dans la dévotion tomba malade. Il fut dès lors emmené à l’infirmerie. Tandis qu’il approchait de la mort, il vit une foule de démons se répandre dans l’infirmerie, puis être repoussés par l’arrivée des Apôtres venus protéger les malades, qui pouvaient les entendre mais pas les voir. ~ A l’approche de son dernier soupir, le moine Eppo, pris d’une crainte inconsidérée, redoute d’être emmené au lieu où les moines expirent sur la cendre et le cilice. Mais voici qu’un ange se joint aux Apôtres et bénit l’endroit. La crainte du mourant disparaît et il peut ainsi rendre l’âme en toute quiétude. | |
TC0037 | TE006710 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 28 | Corneille bien qu’il fut païen, offrait souvent de généreuses offrandes aux apôtres et assistait à leurs sermons : Dieu lui envoie un ange. Il se convertit. | |
TC0038 | TE006741 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 14 | L’épisode du lac de Tibériade. | |
TC0038 | TE006755 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 28 | Le Christ montre à ses disciples que s’ils veulent le suivre, ils doivent lui obéir au-delà de ce que peuvent dire leurs familles. | |
TC0123 | TE007096 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 153 | On peut lire sur saint Dunstan le récit suivant : une nuit, Dunstan alla prier dans l’église des apôtres Pierre et Paul à Cantorbéry. Il entendit chanter, dans l’oratoire de la Vierge, l’antienne : Gaudent in celis anime sanctorum. S?approchant, il aperçut un ch?ur d’êtres vêtus de blanc, baignés d’une lumière éblouissante. Une autre nuit, il se rendait de nouveau à l’oratoire de la Vierge, lorsque celle-ci vint en personne à sa rencontre, entourée de nombreuses vierges chantant l’hymne : Cantemus Domino socie, cantemus honorem. | |
TC0124 | TE015217 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 22 [846] | Lorsqu’il était encore novice un frère de Clairvaux parvenu à l’extase vit apparaître saint Paul revêtu des ornements sacerdotaux, qui l’assura de son salut. Plus tard, la Vierge lui apparut aussi et le prenant par la main le conduisit jusqu’à une demeure de lumière où elle pénétra le laissant à la porte. Elle lui apparut encore pour lui assurer qu’il la rejoindrait. | |
TC0129 | TE007287 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 50b-51a | Les donations de Constantin à l’Eglise : douze églises à la ville de Rome, l’Italie en dot, le droit d’asile et les symboles de la dignité impériale au pape Sylvestre (couronne et cheval blanc). |
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TC0129 | TE007266 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 34a | "Le corps de saint Etienne est enterré à Rome près de celui de saint Laurent, à la suite de plusieurs miracles. Les voix des anges se font entendre dans le ciel pour réclamer ce lieu d’inhumation; le démon déclare par la bouche de la fille de l’empereur Théodose qu’il s’en ira quand le corps d’Etienne arrivera à Rome." |
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TC0129 | TE007414 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 333a | Simon ressuscite soixante-dix personnes noyées rejetées par les flots de la mer. Avec Juse, ils avaient le pouvoir d’expulser le démon du corps des hommes, de pacifier deux tigresses meurtrières, etc. |
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TC0129 | TE007415 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 333b | Comme des mages avaient rendu des avocats muets, aveugles et paralysés, Simon et Jude les guérissent par un signe de croix. | |
TC0131 | TE009379 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 689, 1-21 | LEGENDE DE L’ASSOMPTION. 1/ Le saint archange Gabriel apporta la palme à la vierge Marie en disant: 2/ "Ma chère Dame, je vous salue de la part de Dieu qui vous fait dire de vous préparer à rejoindre dans trois jours sa précieuse compagnie." 3/ La douce Dame répondit: "Ce qui plaît à Dieu ma plaît aussi. Je demande seulement que le diable ne soit pas présent à ma mort et que mes frères y soient." Le saint archange le lui promit. 4/ Peu de temps après arrivèrent tous les apôtres sauf s.Thomas; une nuée les apporta et s.Jean était à l’avant. 5/ Quand ils eurent salué Notre-Dame, s. Jean leur défendit de pleurer sur la mort de Notre-Dame, étant donné qu’ils prêchaient la résurrection générale. 6/ Ensuite Jésus vint au milieu d’eux, dans la chambre où Notre-Dame était couchée. 7/ Après les avoir salués, il demanda à s. Pierre: "Pierre, que vais-je faire de ma mère?" 8/ S. Pierre répondit: "Seigneur, vous avez prescrit que l’on honore prère et mère. Je vous conseille de l’emmener avec vous." 9/ Alors il l’emmena, leur laissant son précieux corps. Ils l’emportèrent en chantant dans la vallée de Josaphat. 10/ S.Jean l’Evangéliste portait la palme en tête du cortège; mais il la donna à porter à un juif qui venait de se convertir : 11/ car il avait voulu les arrêter, mais ses mains étaient restées collées sur la bière, et quand il crut que c'était la vierge mère de Dieu elles se détachèrent. 12/ Comme il était nouveau dans la foi, on le chargea de porter cette palme qui signifiait la virginité et la pureté de la très haute dame. 13/ Après que les apôtres l’eurent gardée en bière trois jours, les anges rapportèrent son âme du ciel et il l’emportèrent corps et âme au ciel à l’insu des apôtres. 14/ Le bon s.Thomas, qui par la volonté de Dieu venait du lointain pays d’Inde, la vit pendant que les anges l’emportaient au ciel en grand cortège et au milieu des chants. 15/ Il demanda à Dieu et à la haute Dame qu’il voyait emporter qu’il puisse lui rester quelque chose de cette vision. 16/ Alors Notre-Dame lui laissa couler la courroie dont les apôtres l’avaient liée pour l’ensevelir. 17/ Quand s.Thomas eut rejoint les apôtres, ils lui dirent: "Hélas, Thomas, tu n'as pas assisté à la mort de Notre-Dame! - Je ne suis pas prêt à croire qu’elle soit morte, répondit-il. 18/ - Tu as toujours été long à comprendre, lui dirent-ils. Tu ne voulais pas déjà croire que Notre-Seigneur était ressuscité si tu ne voyais pas ses plaies." Alors il leur montra la courroie et ils lui demandèrent tous pardon. 19/ S.Thomas dit alors: "Que c'est donc agréable de se retrouver ensemble avec ses frères!" 20/ A peine avait-il dit cela, chacun se retrouva dans la pays d’où le nuage l’avait apporté. 21/ Ils avaient tous une raison de plus de louer Dieu et la Dame pour l’amour de qui Dieu avait fait parmi eux de tels miracles. |
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TC0131 | TE008895 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 754, 1-8 | MORT DE SAINT SIMON ET SAINT JUDE. 1/ Des magiciens luttaient autant qu’ils pouvaient contre l’enseignement de nos deux apôtres. 2/ Voulant faire valoir leurs fausses doctrines et ruiner l’enseignement des apôtres, 3/ ils les faisaient attaquer par des couleuvres et des serpents. 4/ Mais les apôtres commandèrent aux reptiles d’aller attaquer leurs maîtres; ils y allèrent et les blessèrent si bien qu’ils étaient tout enflés sous l’effet du venin. 5/ Les apôtres commandèrent aux serpents d’aller resucer le venin qu’ils leur avaient injecté; ils le firent et cette opération fut très douloureuse. 6/ A cette vue, tous les spectateurs et tous les habitants de la cité se convertirent à la foi chrétienne. 7/ Les magiciens gagnèrent alors un autre pays, où les apôtres ne tardèrent pas à les suivre; et les magiciens les tirent tuer à coups d’épée par les pontifes de la religion du pays. 8/ Ainsi les deux saints apôtres rendirent leur âme à Dieu par le martyre; et les méchants magiciens restèrent dans leurs fausses croyances. |
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TC0131 | TE009287 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 148, 1-5 | SEPARATION DES APOTRES. 1/ Les saints apôtres de Notre-Seigneur, après avoir reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, se séparèrent pour aller prêcher la foi de Notre-Seigneur à travers le monde. 2/ A chacun fut attribuée la contrée où il devait aller; ils ne se revirent plus jamais tous ensemble sur terre sinon à la mort de Notre-Dame. 3/ Par eux Dieu nous a construit la sainte foi qui est la nôtre, qui nous ouvre, si nous la gardons, l’accès du ciel. 4/ Nous leur devons tous honneur, amour, louange car ce qu’ils ont souffert, ils l’ont souffert pour nous. 5/ Ils auraient bien pu faire leur salut à moindres frais s’ils n'avaient pas voulu nous édifier cette glorieuse foi dont l’excellence ne peut être mesurée sur la terre ni au ciel. | |
TC0131 | TE009335 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 444, 1-4 | POURQUOI LES DISCIPLES NE JEUNAIENT PAS. 1/ Un juif demanda à Jésus pourquoi ses disciples ne jeûnaient pas comme les disciples de Jean-Baptiste. 2/ Il répondit: "Il n'est pas coutume de jeûner aux noces; mais quand les noces sont finies, jeûne qui veut." 3/ Ils étaient avec l’époux mystique de notre mère sainte Eglise; c'est pourquoi Jésus ne voulait pas qu’ils jeûnent; mais quand il fut monté au ciel, ils jeûnèrent. 4/ Cela indique que tous ceux qui seront éternellement en sa compagnie verront tous leurs désirs accomplis, rien ne leur manquera. | |
TC0131 | TE009295 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 279, 1-10 | LA TEMPETE APAISEE. 1 Jésus était dans une barque en mer et il paraissait dormir (car selon sa nature humaine il pouvait dormir). 2 La mer se mit à s’agiter et les disciples l’éveillèrent en disant: "Seigneur, sauvez-nous, nous périssons." 3 Alors il s’éveilla et commanda au vent et à la mer d’arrêter la tempête et ils obéirent aussitôt. 4 Les anges, les diables, le ciel et toutes les planètes, la terre, les mers, les vents obéissent tous à son commandements. 5 Et nous autres du genre humain qui sommes doués de raison, nous pour qui ont été faites toutes ces créatures qui n'en sont pas douées, nous refusons parfois d’y obéir. 6 Il reprocha à ses disciples d’avoir eu peur, en leur disant: 7 "Il y a encore peu de lumière en vous. Avez-vous peur que je vous aie abandonnés?" 8 Cela signifie que si nous l’aimons par dessus toute chose rien ne pourra nous faire peur, excepté l’idée de faire chose qui lui déplaise. 9 C'est pourquoi le prophète dit que la crainte de Dieu est le commencement de la sagesse: Car si nous craignions vraiment Dieu, nous n'oserions jamais pécher. 10 Chaque fois que nous péchons, c'est par manque d’amour et de crainte. | |
TC0131 | TE009281 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 117, 1-14 | LA PENTECOTE ET LE DON DES LANGUES. 1/ Comme les descendants de Noé avaient construit cette tour pour se garantir contre un nouveau déluge, 2/ le Saint-Esprit descendit le jour de la Pentecôte sur les soixante-douze disciples de Notre-Seigneur sous l’apparence de langues de feu 3/ pour nous embraser, eux et nous, de l’amour de Dieu; et il leur apprit à parler et à comprendre les soixante-douze langages 4/ qui par la volonté de Dieu avaient été créés à l’occasion de cette tour. 5/ Cela voulait dire que de la même façon que ces ouvriers avaient fait cette tour pour se protéger des déluges, 6/ Dieu a placé ses soixante-douze disciples pour nous construire la tour de la foi 7/ par laquelle nous nous garantirons des horribles déluges de l’enfer 8/ monterons jusqu’à l’héritage que Notre-Seigneur Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme nous a conquis par sa Passion. 9/ Les disciples parlaient les soixante-douze langages de telle manière que, lorsque des étrangers de diverses langues étaient rassemblés, 10/ chacun d’eux en les entendant parler croyait qu’ils étaient de sa région. 11/ Ce miracle avait été annoncé par la manne dont Dieu avait nourri matériellement son peuple au désert: chacun lui trouvait la saveur du mets qu’il souhaitait. 12/ Ainsi Dieu nous a nourris spirituellement de la théologie que ses disciples nous ont enseignée dans la langue du Saint-Esprit, 13/ puisqu’ils comprenaient toutes les langues et qu’on les comprenait dans toutes les langues. 14/ Dieu montrait par là qu’il est celui qui comprend tout et que tout le monde doit comprendre. | |
TC0131 | TE009336 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 445, 1-4 | VOS NOMS SONT ECRITS DANS LE CIEL. 1/ Jésus donna à ses disciples le pouvoir de faire des miracles. 2/ Quand ils en eurent fait plusieurs, ils s’en réjouirent fort devant lui; et alors, montrant sa grande bonté, il leur dit: 3/ "Ne vous réjouissez pas pour cela, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans le livre de vie." 4/ Nous avons bien lieu d’aimer Dieu, car si nous évitons ce qu’il défend et faisons ce qu’il commande nos noms peuvent être écrits pour l’éternité dans ce bienheureux livre de vie. | |
TC0131 | TE009313 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 369, 1-5 | DEVENIR COMME LES PETITS ENFANTS. 1/ Les apôtres demandèrent à Notre-Seigneur Jésus-Christ qui serait le plus grand dans le royaume des cieux. 2/ Il prit un enfant et leur dit: "Personne ne peut entrer au royaume du ciel s’il n'est aussi petit que cet enfant (il voulait dire: par vraie humilité); 3/ et qui reçoit un tel enfant en mon nom, il me reçoit (c'est à dire celui qui nourrit les pauvres et éleve les orphelins); 4/ celui qui scandalisera le plus petit d’entre les miens qui croit en moi, il vaudrait mieux pour lui se trouver au fond de la mer avec une meule au cou; 5/ son ange gardien s’en plaindra devant Dieu". | |
TC0133 | TE009423 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 10 | L’abbé du monastère Saint-Pierre-le-Vif de Sens confia à un religieux nommé Théobald le soin des reliques. Une nuit, il vit en extase la Vierge et les apôtres devant l’autel, accompagnés de saint Savinien qui se conduisait comme le procurateur du monastère. Le lendemain, il annonça cette vision à ses frères et mourut trois jours plus tard. |
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TC0134 | TE014011 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 38b | La soeur de Moïse est exclue du camp pendant sept jours. Cette exclusion signifie l’excommunication comparable à une médecine, à l’exemple de l’apôtre qui excommunia un fornicateur. | |
TC0134 | TE014031 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 114b | Saint Thomas vaincu par le diable. | |
TC0138 | TE019974 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 833 | Un saint abbé mourant demande aux Prophètes et aux Apôtres de prolonger son temps de pénitence. | |
TC0140 | TE013534 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), III, 3. | Alors qu’ils sont sur un bateau, les apôtres, surpris par une tempête, demandent alors de l’aide au Christ. | |
TC0142 | TE018895 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 57 | René, le chanoine de Saint André de Cologne (puis moine à Heisterbach), demanda à deux marchands de lui apporter de Norvège une peau d'ours blanc pour la placer comme tapis devant l'autel de saint André. Lors du retour des marchands, leur bateau fut surpris par une forte tempête. Ils prirent alors la peau et la dressèrent vers le ciel. La tempête s'apaisa. |
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TC0142 | TE018894 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 56 | Il y avait une coutume dans la province de Cologne, pratiquée surtout par des femmes, à savoir de tirer au sort un apôtre comme protecteur et comme l'objet d'une dévotion particulière. Une matrone reçut ainsi saint André qu'elle n'aimait pas. Elle essaya encore une fois, avec le même résultat. Finalement, elle obtint celui qui lui plaisait et l’honora pendent toute sa vie. Cependant, c’était saint André qu'elle retrouva au moment de mourir. | |
TC0142 | TE018897 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 59 | Dans la village de Holbach, un démon ayant pris l’apparence d’un pauvre fut accueilli dans la maison du chevalier Gérard, ayant une grande dévotion pour l’apôtre Thomas. Le diable, qui avait demandé de l’accueillir au nom de saint Thomas, disparut le jour suivant avec un bon manteau que le chevalier lui avait donné, sans doute pour provoquer la colère de Gérard contre l’apôtre : en vain ! Peu après, Gérard ayant décidé de partir en pèlerinage pour le pays de saint Thomas, coupa en deux son anneau d’or et en laissa la moitié à son épouse en lui disant de l’attendre cinq ans. Il lui fallut plusieurs années pour arriver dans la ville de saint Thomas. Pendant qu’il priait devant le tombeau, le démon voleur apparut et lui dit qu’il avait été puni pour ce vol, et qu’il devait le ramener d’urgence chez lui, car sa femme allait se remarier. Le démon le ramena d’Inde en Allemagne juste à temps. |
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TC0142 | TE018900 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 62 | Au temps de l’archevêque Adolphe, un grand incendie se déclara dans la ville de Cologne. Une femme qui fabriquait de la cervoise habitait près de l’église des saints Apôtres. Elle ferma sa maison et alla à l’église demander aux Apôtres de la protéger. Le feu épargna sa maison. | |
TC0142 | TE018901 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 63 | Un riche bourgeois de Cologne apprit que les apôtres devraient juger le monde selon l'équité (Act. 17, 31), et se dit : « Les péchés sont lourds mais les pierres du soubassement sont encore plus lourdes ». Il fit alors apporter d'énormes pierres et les offrit à l’église des saints Apôtres en prévision d'une reconstruction éventuelle. | |
TC0142 | TE018899 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 61 | Il y avait une coutume dans la province de Cologne, pratiquée surtout par des femmes, à savoir de tirer au sort un apôtre comme protecteur et comme l'objet d'une dévotion particulière. Une matrone reçut ainsi saint Jude qu'elle n'aimait pas. Furieuse, elle jeta son cierge avec le nom de l’apôtre par terre. La nuit suivante, l’apôtre lui apparut en songe, la blâma et la frappa. Le femme resta paralysée pendant un an. |
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TC0148 | TE015366 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 974 | LA CONVERSION SUBITE DE PAUL. | |
TC0155 | TE016372 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 249 | Un homme emprunte un denier et refuse de l’acquitter tout en niant sa dette. Quand il jure devant le tombeau des apôtres, il perd la vue puis il meurt. | |
TC0155 | TE016085 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 164 | Une mère dépravée essaya de séduire son fils. Celui-ci lui refusa. Fâchée, la mère l’accusa de ce même crime. Le fils vint chercher l’aide de l’apôtre André. Le jour du jugement, l’apôtre fut confronté à la mère. Elle l’accusa d’avoir incité son fils à commettre ce crime. Le juge ordonna de mettre à mort le fils et l’apôtre. Alors, l’apôtre demanda à Dieu qu’Il leur fasse miséricorde. Tout-à-coup, il se fit un orage et un tremblement de terre si violents que les bâtiments furent ébranlés si bien que la femme périt. Stupéfié, le juge demanda à l’apôtre de le baptiser, ainsi que toute sa famille. |
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TC0155 | TE016287 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 165 | Un vieillard, nommé Nicolas, qui a vécu soixante-dix ans dans la débauche, vient voir saint André pour se confesser à lui. Le saint lui donne l’Evangile à porter sur sa poitrine. Poussé par le désir, le vieillard va chez les prostituées. L'une d'elles refuse de le recevoir car elle voit une lumière merveilleuse autour de lui. Se souvenant de l’Evangile, il s’en revient vers saint André implorer ses prières. André jeûne et prie durant cinq jours. Il entend alors une voix disant que le vieillard doit jeûner et prier durant six mois. Le vieillard Niolas le fait. Quand il meurt, une voix dit à l’apôtre que Nicolas est sauvé. |
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TC0157 | TE017350 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 553, l. 32 – p. 555, l. 20 | Paul, comme Pierre, suivit parfois la loi hébraïque afin de ne pas choquer les juifs convertis au christianisme, et de ne pas les rebuter. Ainsi, il circoncit Timothée. De même, il suivit des préceptes juifs quant à ses cheveux. Il recommanda à Jean et aux anciens qui l’accompagnaient de ne pas brusquer les juifs en leur demandant d’abandonner la loi mosaïque. Lui-même alla pieds nus et offrit des sacrifices au temple. On voit bien qu’il fut parfois très sévère envers ceux qui gardaient la loi juive, mais que parfois, par discrétion, il l’appliqua lui-même. | |
TC0157 | TE017090 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 54, p. 145, l. 24 – p. 147, l. 25 et lettre 89, p. 552, l. 28 – p. 553, l. 13 | Lorsque Paul écrit aux Galates, il formula des reproches contre l’apôtre Pierre. Il raconte que lors de leur rencontre à Antioche, Pierre mangeait d’abord avec les chrétiens gentils, mais après la venue d’un émissaire de Jacques, il commença à se tenir à l’écart, lui et les autres chrétiens juifs, de sorte que même Barnabé crut à ces apparences. Cette condamnation semble très rude, alors que Pierre, à qui fut confiée la direction de tous les royaumes, ne peut pas être si coupable. Paul ajoute qu’il exprima même publiquement à Céphas sa critique des chrétiens juifs et de leur comportement. Or, est-ce que Paul peut se permettre ainsi de faire des reproches à son supérieur, qui a reçu le privilège de diriger l’Église entière ? Quand un frère commet un péché, il convient de le corriger d’abord en privé, et seulement s’il ne s’amende pas, de l’accuser publiquement. Or, Paul n’a pas formulé sa critique en privé, et il raconte même toute l’histoire par écrit. Mais si, publiquement, Pierre sembla s’opposer à Paul, dans sa conscience il poursuivit ses desseins : en présence de chrétiens juifs, il ne s’attablait pas avec les gentils, car il ne voulait pas ébranler les premiers dans leur foi encore neuve. Il ne voulait pas leur faire courir le risque de perdre leur foi. Mais il est indéniable que sur le fond, les deux apôtres étaient d’accord : les chrétiens gentils n’avaient pas à suivre le rite juif. De plus, Pierre se réjouit d’être accusé publiquement. Ainsi, il pouvait trouver le courage de faire ce qu’il n’avait pas osé accomplir auparavant. Du reste, Paul était d’accord avec lui sur le fond, puisqu’il avait lui-même accepté de se plier à certains rites juifs. Paul critiquait Pierre pour lui venir en aide, par obéissance, et non pour le corriger. De la même manière, le jeune frère doit recevoir la critique de bonne grâce, même lorsqu’il n’a pas péché. |
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TC0157 | TE017491 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 153, p. 38, l. 19 – p. 39, l. 4 | L’apôtre renégat, par les larmes, fut sauvé et placé avant les autres. David, par les larmes, échappa au pire et fut élu. Ezéchiel gagna 15 ans de vie par les larmes. Sarah, fille de Rachel, échappa au reproche immérité. Esther sauva les israëlites. Judith put tuer Holopherne. Et que dire du centurion Cornelius, qui reçut la visite d’un apôtre et se convertit ? Et que dire de Susanne, qui fut acquittée grâce à ses larmes ? Les exemples sont innombrables. | |
TC0157 | TE017377 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 136, l. 11 – p. 138, l. 6 | Hugues l’abbé de Cluny raconta cette histoire, et Pierre Damien l’entendit aussi directement de la bouche de celui qui la lui rapporta. Un jeune homme en Aquitaine discutait de spiritualité avec des camarades. Ils firent le pacte entre eux d’entrer au monastère. Mais le temps passa, et ce jeune homme perdit le souvenir de sa promesse et, poussé par le désir charnel, décida de se marier. Mais par la grâce de Dieu, il tomba malade et mourut peu après. Tandis que les serviteurs et la famille discutaient de ses funérailles, deux hommes noirs entrèrent et attrapèrent le corps violemment. Ils l’emportèrent comme une proie attachée à un bâton. Ils lui montrèrent de nombreux supplices. Mais l’apôtre Pierre arriva et le délivra, au grand dépit des démons. Il l’emmena au monastère de Cluny, et le laissa attendre à la porte pendant qu’il y réglait quelques affaires. Alors, les hommes noirs le capturèrent de nouveau et le firent souffrir. Ils le suspendirent par ses parties génitales. Mais Saint-Pierre revint le délivrer, les balayant de sa grande clef. Il réunit l’âme et le corps du jeune homme. Immédiatement ressuscité, il régla ses affaires et entra au monastère de Cluny, où il mena une vie exemplaire. |
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TC0165 | TE018212 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 18, pp. 45 | Giosberto, un vieil homme et témoin oculaire, raconte que Gérard (un familier de l'abbaye de Mores), a mortifié son corps en se roulant dans les orties afin de combattre les tentations. C'était aussi un brave homme qui ne voulait absolument pas demeurer en conflit avec ses confrères, à tel point qu'il choisit d'être sincère sur son lit de mort pour être pardonné d'une infraction mineure. Juste avant de mourir, il a vu le Christ et les douze apôtres venir l'accompagner au ciel. |
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TC0165 | TE018292 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44i, pp. 95-96. | Le même Rinaldo raconte à Herbert le voyage de saint Bernard à Milan, à l'occasion du schisme de Pietro Pierleoni. Son arrivée est célébrée avec beaucoup de joie, on parle même de faire de saint Bernard l'archevêque de la ville; mais il refuse. C'est à cette occasion qu'un citoyen de Milan, désirant intensément voir saint Bernard, n'hésite pas à grimper sur le cou et les épaules des spectateurs, puis à embrasser et baiser les pieds du saint. A Rinaldo, qui craint que Bernard ne soit contrarié, l'homme explique son enthousiasme par une vision, dont il a été gratifié, de saint Bernard parmi les apôtres. Rinaldo renonce à demander à l'homme de raconter la vision en entier par respect pour les gens autour de lui, mais il comprend ce qui a pu justifier un tel désir. |
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TC0165 | TE018330 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 78, pp. 154-159 | Herbert raconte une série d'histoires à propos de Geoffroy de Melun, d'abord moine de Clairvaux puis évêque de Sorrès en Sardaigne, qu'il lui a racontées en privé. Un jour, alors qu'il se trouve dans le chœur de Clairvaux, il voit une procession de saints, accompagnés par des acolytes, des diacres, des sous-diacres et des prêtres. La procession, conduite par la Vierge accompagnée des apôtres Pierre et Jean part du nord de l'église, comme si elle venait du cimetière, et se dirige vers l'infirmerie, où elle disparaît. Tescelin, un homme âgé et vénérable, se trouve là. Geoffroy pense que la vision indique son salut. Un autre jour, alors qu'il chante avec les autres, il voit un démon sous la forme d'un singe qui traverse le chœur, s'arrête devant lui, lui rit au visage en dilatant les narines, puis disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Malade, il perd la force de chanter dans le chœur, et supplie Bernard de l'aider. Bernard lui apparaît en rêve, fait le signe de la croix et le touche là où il a ressenti une douleur, et lorsqu'il se réveille, Geoffroy est complètement guéri. Une autre fois, un moine qui fait partie de ses proches tombe malade. Alors qu'il prie pour sa santé, Geoffroy a une vision dans laquelle on lui dit qu'un des moines guérira, mais pas celui auquel il est le plus attaché, qui mourra. La vision se concrétise, et Reinald de Cluny décède. Priant avec beaucoup de larmes pour sa mère, il souhaite savoir où elle se trouve dans l'au-delà. Une voix divine lui reproche de demander ce qu'il n'est pas autorisé à savoir. Après une vision dans laquelle un homme vénérable lui met une bague au doigt, il devient évêque de Sorrès pour une durée de sept ans et est pour les autres un exemple de sainteté. Alors que la mort approche, bien qu'il l'ignore, il se rend à Clairvaux et prie Dieu de lui permettre d'y mourir. Malade, après quelques jours de souffrance, il reçoit l'extrême-onction et meurt le jour de la consécration de l'église de Clairvaux. Il est enterré à côté de Geoffroy de La Roche-Vanneau. Avant la mort de Geoffroy, un des moines de Clairvaux a la vision d'un lit élégant en cours de préparation, et le jour de sa mort, il voit une lumière très intense autour de son corps, déjà apporté à l'église. Il comprend que Geoffroy est avec Dieu. Deux mois plus tard, le même moine a une vision dans laquelle Geoffroy est habillé en prêtre, comme s'il se préparait à célébrer la messe. Il y aurait d'autres histoires à raconter, mais Herbert n'en choisit qu'une : Geoffroy décide de restaurer une vieille église en ruines et, pendant les travaux, un vieux coffre contenant des reliques de saints et une hostie parfaitement conservée est retrouvé, pour la plus grande joie des personnes présentes. |
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TC0166 | TE018214 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 12, 2-4 | Un prêtre, au bout de quarante ans à la tête d'une église est atteint d'une grave fièvre. Depuis son ordination, il refuse tout contact avec sa femme. Alors que celle-ci le voit tout raide, elle s'approche de lui afin de contrôler sa respiration. Le prêtre trouve la force de repousser sa femme afin de conserver sa chasteté la plus pure. Au moment où la femme s'écarte, Pierre et Paul apparaissent au prêtre. Seul à pouvoir les voir, il a le temps de leur adresser la parole juste avant de mourir. | |
TC0166 | TE018244 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 14, 3-5 | Après avoir vécu de nombreuses années au monastère près de l'église Saint-Pierre-Apôtre, Galla est frappée d'un cancer du sein. Dieu décide ainsi de lui offrir une récompense éternelle. Alors qu'elle est mourante, allongée dans son lit, l'apôtre Pierre lui apparaît et lui annonce la rémission de ses péchés ainsi qu sa mort prochaine. Galla demande que sœur Benedicta la suive. Pierre refuse, il lui assigne une autre sœur et lui indique que Benedicta la suivra trente jours plus tard. Peu après cette vision, Galla et la sœur qui lui était assignée meurent. Trente jours plus tard, Benedicta meurt également. |
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