ThEMA
Thesaurus Exemplorum
Thesaurus Exemplorum
Medii Aevi
- HomeAccueilStartseiteHomePágina principal
- CollectionsRecueilsSammlungenRaccolteColecciónes
- Source textsTextesOriginaltextTesto originaleTexto original
- KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves
- SearchChercherSuchenCercaBuscar
- AboutÀ proposÜberA propositoAcerca de
- DownloadsTéléchargementsDownloadsDownloadsDescargas
- Log inSe connecterAnmeldenAccessoIniciar sesión
KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: corruption | corruption | Verderbtheit | corrupción | corruzione
21 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
---|---|---|---|---|---|
TC0001 | TE001279 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 3, 4 | A l’exemple de Dina, fille de Jacob, qui fut corrompue dès qu’elle quitta sa famille, le moine ne doit pas quitter le cloître, même pour aller en pélerinage. | |
TC0020 | TE003563 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 38 | Une femme simple d’esprit graisse littéralement la main d’un juge. | |
TC0020 | TE003772 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 247 | Un moine qui n’avait jamais vu de femme était capable de tenir à mains nues un fer à cheval brûlant; il perd son pouvoir au moment où il perd son innocence. Dès lors, l’abbé l’enferme au cloître, l’interdisant fermement d’en sortir. |
|
TC0021 | TE004104 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 173 | Etienne, juge corrompu, est remis en vie pour un essai de trente jours grâce à l’intercession de saint Prix. | |
TC0021 | TE004178 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 200 | Destruction de Sodome. Les fruits de la région de cette région ne sont que cendre et pourriture à l’intérieur, tout comme le fruit de la luxure. | |
TC0031 | TE005507 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre III, chapitre 47, col. 631 B - C | Scipion l’Africain ne voulait pas que Carthage soit détruite ni qu’un théâtre soit installé à Rome, car il savait que la prospérité était dangereuse pour les Romains et que la cité corrompt les esprits. |
|
TC0035 | TE006561 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 9, n° 41 | Le roi Philippe demande à un maître de choeur pourquoi les évêques ne sont pas aussi saints que dans l’ancien temps; celui-ci lui répond que le clergé et le peuple n’implorent plus l’aide de Dieu, mais laissent le diable les corrompre. | |
TC0036 | TE006645 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 6 | Matthieu d’Albano, chanoine de l’église de Reims, déçu par l’église séculière où il trouve trop de clercs corrompus par l’ambition et la cupidité, décida de prendre l’habit monastique. Lors d’un entretien privé avec son ami Raoul, archevêque de Reims, il décida dans un premier temps de ne pas lui révéler ses projets de peur que son départ ne l’affecte. Cependant il lui fit part de son inquiétude (née de rumeurs) sur l’origine simoniaque de sa prébende de chanoine. Finalement Matthieu renonça à tous ses bénéfices ecclésiastiques et reçut l’accord de l’archevêque. |
|
TC0123 | TE007013 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 80 | Un archevêque s’éprit d’une jeune moniale qu’il venait de consacrer à la vie religieuse. Il convoqua son abbesse, et obtint d’elle, par la flatterie et l’intimidation, la permission d’assouvir son désir. À peine le péché consommé, saisi de remords, il renvoya la moniale, se cacha et fit longuement pénitence. Afin d’éviter un scandale public, il avertit quelques proches qui le firent passer pour malade. Comme le peuple se plaignait de son absence et menaçait d’entrer par force dans sa chambre, il se laissa voir par quelques-uns, affaibli par la pénitence et les privations. Puis il poursuivit sa pénitence. À l’occasion d’une fête, sur les supplications de ses fidèles, il accepta enfin de présider de nouveau la messe. À cette occasion, après la prédication, il se confessa publiquement, renonça à sa charge et quitta l’église pieds nus, dépouillé de ses attributs. Les fidèles le supplièrent en vain de conserver sa charge et un nouveau-né se mit miraculeusement à parler pour le lui ordonner, mais il refusa de céder. C’est finalement l’ange du Seigneur qui l’arrêta, le ramena à l’autel et le réintégra dans sa dignité. |
|
TC0124 | TE014923 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LII, 8 [567] | Saint Thomas de Cantorbéry fit prêter serment à son chancelier de ne jamais accepter quoi que ce soit pour son administration. | |
TC0130 | TE007561 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 174-178 | Un voleur offre un pain à un chien pour que celui-ci le laisse pénétrer dans la maison pour voler. Le chien n'accepte pas pour ne pas perdre son pain de tous les jours et par fidélité. | |
TC0131 | TE008040 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 437, 1-5 | CELLE QUI GRAISSA LA PATTE. 1/ Une brave dame de Rome en assistant pieusement à la messe pria Dieu de l’aider dans une affaire qu’elle avait devant le tribunal. 2/ Quand elle fut devant le juge un de ses amis lui dit qu’elle perdrait son procès si elle ne graissait pas la patte à son avocat. 3/ Comme elle ne comprenait pas le sens de ces mots, elle acheta un flacon de baume ancien, dont elle savait qu’il était meilleur que le nouveau, et l’appliqua sur les paumes des mains de son avocat sous son manteau. 4/ L’avocat, ému par la simplicité de la bonne dame, fit si bien qu’elle gagna son procès. 5/ Tout cela était voulu par Dieu qu’elle avait si bien prié à la messe, ayant la pieuse coutume d’y assister tous les jours. | |
TC0134 | TE013948 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 275a | Les romains, qui jadis combattaient pour la gloire, la liberté et la république ont toujours connu la victoire; corrompus avec le temps par l’avarice, ils sont toujours vaincus. | |
TC0137 | TE012537 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 75 | Le boeuf, la vache, l’avocat et sa femme. Deux hommes qui sont en procès, tentent tous deux de corrompre le juge : le premier lui fait cadeau d’un boeuf, le second donne à la femme du juge une vache. Au procès, le juge donne gain de cause au second; le premier demandant pourquoi son boeuf ne parle en sa défense, le juge repond que la vache ne le lui permet pas. | |
TC0138 | TE019178 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 123 | Tentative de corruption d'un bailli par des presents (un taureau et une vache). | |
TC0138 | TE019350 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 295 | Choix entre deux femmes symbolisant la prospérité et la mort. |
|
TC0139 | TE017603 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 292 pp.189-190 du texte hébreu | Berouria , fille de Rabbi Hananya ben Teradyon, envoya son mari Rabbi Meïr sauver sa sœur emprisonnée dans un bordel à Rome. Avant de tenter de la sauver, il se déguisa et se présenta comme un homme qui recherchait ses faveurs. Mais elle refusa de se donner à lui sous divers prétextes. Il sut alors qu'elle était restée pure en dépit de tout. Il réussit à corrompre un des gardiens, en le convaincant d'invoquer le nom de Dieu si on l'accusait. Et lorsque cela arriva, le gardien cria " Viens à mon aide Dieu de Rabbi Meïr ! " et il fut sauvé. De crainte de représailles, Rabbi Meïr et sa famille s'enfuirent à Babylone. | |
TC0157 | TE017120 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 66, p. 267, l. 8 – p. 267, l. 24 | Voici le récit d’un fait récent. Un moine simple et humble était venu demander à résider au monastère. Durant huit ans, il vécut en ermite avec le groupe, dans la chasteté et avec un comportement exemplaire. Bon scribe, il produisit de beaux manuscrits. Mais récemment, il commença à prendre du poids et il semblait en meilleure santé. Alors, il demanda à retourner à son monastère. C’est un mauvais esprit qui lui mettait cela en tête. Pour preuve : peu après son retour, il pécha en relâchant le fluide qui gonflait son aine [per femoralis fluxus egestionem : éjaculation ? Blessure ?] en compagnie d’un vieux moine, mauvais, mais lui aussi scribe. Il gâcha ainsi tous ses mérites acquis. Peu après, pour sa punition. il tomba soudain malade. Il confessa son péché et mourut. Celui qui se sent à l’abri doit néanmoins rester vigilant à chaque instant. | |
TC0159 | TE017596 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Un jeune ermite se rendit en ville pour la première fois, accompagné de son abbé. Troublé à la vue une femme, il demanda à son accompagnateur ce dont il s’agissait. L’abbé lui expliqua qu’il s’agissait d’une oie. De retour au monastère, le jeune moine fondit en larmes et expliqua à l’abbé vouloir revoir une oie. Ce dernier réunit les frères et regretta que ce jeune, si pur et élevé dans le désert, n’ait eu besoin que d’une simple vision pour avoir son âme corrompue par la tentation charnelle. |
|
TC0161 | TE017705 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : X, 05 | COMMENT OSHOKUN, ÉPOUSE DE L'EMPEREUR GEN DES KAN, S’EN EST ALLÉE AU PAYS DES BARBARES.– Pour faire partir les Barbares de son pays, l’empereur accepte de leur donner la concubine la plus laide de son palais. Il demande à des peintres de réaliser les portraits de toutes les femmes pour faire son choix. Apeurées, les femmes donnent des richesses aux peintres en leur demandant d’embellir leurs figures, même les plus vilaines. Oshôkun, se sachant la plus belle femme du palais, ne donne rien au peintre qui se venge en enlaidissant son portrait. On donne Oshôkun aux Barbares qui repartent dans leur pays et la traitent comme une reine. Le souverain reste très attristé du départ d’Oshôkun qui a été trop confiante en sa beauté. |
|
TC0165 | TE018444 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 7, pp. 308-309 | En Italie, il existe un double monastère à Camalia, dont la partie supérieure est dédiée aux plus fervents, l'inférieure aux moins dévots. Un homme, qui menait une existence pervertie avant d'entrer au monastère, devient moine dans le monastère supérieur. Tourmenté et tenté par les démons, le prieur lui confie d'abord un compagnon qui reste dans sa cellule, puis l'envoie au monastère inférieur. Ici aussi les tentations continuent. Les tentatives de corruption finissent par venir à bout de sa résolution. Le moine quitte le monastère puis est ensuite retrouvé pendu. |
|
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0