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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: procession | procession | Prozession | procesión | processione
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001307 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 10, 19 | Marie empêche un frère précheur dans le doute de quitter l’ordre. A Paris, les frères prêcheurs, tenant des cierges, processionnent tous les jours après complies en chantant le Salve regina... |
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TC0001 | TE001167 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 2, 3 | Un jeune chanoine apprend à la taverne qu’il est élu évêque : il change alors de vie. | |
TC0011 | TE003035 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 94a-95a | Le quatrième dimanche du Carême est appelé le dimanche de la rose et le dimanche des pains. Ce jour-là, le pape porte en procession la rose d’or parfumée et la donne au préfet de la ville de Rome. Cette rose est le symbole du Christ. |
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TC0021 | TE003962 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 36 | Une procession païenne avec des cierges pour éloigner de Rome la stérilité et la famine est à l’origine de la fête de la purification. |
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TC0031 | TE005486 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 19, col. 565 C | Deux clercs avancent sans ordre dans une procession: Ambroise les fait reculer car il ne supporte pas ce mauvais usage. L’un d’eux fut dépossédé de son grade. | |
TC0033 | TE006250 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 387 | LA « PROCESSION RENART ». Les pécheurs sont semblables aux animaux peints dans la "Procession Renart": vêtus comme des hommes, ils sont en fait des bêtes diverses. | |
TC0033 | TE006046 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 192 | APPARITION D’UN ETUDIANT. Deux étudiants de la même nation étaient entrés en religion et avaient la meilleure conduite, envers Dieu et les hommes. L’un, à l’agonie, consola l’autre lui promettant de lui faire part de son sort, après sa mort. Il lui apparut disant qu’il était au purgatoire car, sur terre, quand de nouvelles chaussures étaient données, il conservait les anciennes, à l’encontre du statut de la règle. Elles étaient encore cachées au pied de son lit. Il lui demanda de les rendre à l’abbé, de l’absoudre de cela en chapitre et de faire prier pour lui. Ce qu’il fit. Il lui apparut une seconde fois, resplendissant, lui demanda de venir avec lui et lui montra une procession d’hommes de plus en plus beaux et de plus en plus blancs et qui portaient sur l’épaule des croix très belles, alors qu’ils montaient au ciel. Une autre procession survint, plus belle encore, avec des croix encore plus belles, et ils furent reçus au ciel. Suivit une troisième procession plus belle encore avec à sa tête un ange qui portait devant lui une croix brillante de pierres précieuses et très belle. Il demanda à son compagnon ce que cela signifiait. Il répondit que les premiers étaient ceux qui étaient entrés dans l’ordre à l’état de vieillesse; les deuxièmes y étaient entrés à l’âge adulte; les troisièmes y étaient entrés dans leur adolescence; et c'est ce qu’il adviendrait de lui s’il persévérait dans ce que qu’il avait entrepris: il serait bienheureux et lui il monterait avec eux par la grâce de Dieu. Et cela dit, il suivit les autres, l’ange le précédant et portant sa croix sur le dos. |
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TC0036 | TE006628 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 16 | Le diable tente par tous les moyens de nuire au monastère de Cluny. Ainsi, un frère raconte à Pierre le Vénérable, alors abbé de Cluny, qu’il a été témoin d’une procession démoniaque. Une nuit, alors qu’il méditait des psaumes, le frère vit entrer dans la cella des novices un grand nombre de démons travestis en moines. Se cachant terrorisé sous sa couverture, le frère put ainsi observer les démons traverser le bâtiment des frères endormis sans pouvoir leur nuire et sortir par le bâtiment des latrines voisines. | |
TC0106 | TE015998 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 256 | LA « PROCESSION RENART ». — Les pécheurs sont semblables aux animaux peints dans la « Procession Renart » : vêtus comme des hommes, ils sont en fait des bêtes diverses. | |
TC0124 | TE015278 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 84 [890] | Un moine eut la vision de saint Augustin à la tête d’une procession céleste qui pénétrait dans l’église du monastère, pour venir chercher l’âme d’un moine défunt, qui de son vivant eut une dévotion particulière pour saint Augustin. | |
TC0129 | TE007396 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 286b | Les reliques de Jean Baptiste actuellement conservées à Gênes guérissent beaucoup de malades et agissent sur les quatre éléments : elles ont arrêté un incendie, ont calmé la tempête sur la mer et arrêté la sécheresse sur la terre (procession avec les reliques). |
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TC0129 | TE007395 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 282b | Une personne passant la nuit dans l’église de Saint-Pierre voit une procession d’évêques menés par saint Grégoire. Demandant si Augustin en fait partie, saint Grégoire répond qu’il est dans un lieu plus haut. |
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TC0133 | TE009432 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 19 | A propos d’une liqueur qui s’écoulait de la châsse de saint Savinien; moi, frère Geoffroy de Courlon, moine et prêtre indigne de ce lieu (Saint-Pierre-le-Vif de Sens), je suis digne d’écrire ce que j’ai vu. L’année du Seigneur 1282, notre monastère, suite au décès du seigneur Gaufridus, se trouvait sans abbé; il arriva que le jour de la fête de la Saint Jean devant la porte latine qui était célébrée, cette année-là, le jour de l’Ascension, par une procession du couvent, la châsse de saint Savinien fut posée sur l’autel, par moi, alors diacre, et par le frère Jean Rigaud, prêtre, après l’avoir portée durant la procession. Par des petits trous s’échappa alors très discrètement une liqueur très suave de la châsse jusqu’à l’autel, puis tombant rapidement de l’autel jusqu’au pavement, goutte à goutte et de manière très abondante. Nous essuyâmes cette liqueur avec une très grande révérence à l’aide d’anciens corporaux pour les conserver (ensuite) au milieu des autres reliques. | |
TC0137 | TE012828 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 343 | Le diable émule des bons. Au début de la fondation de l’Ordre dominicain et de son établissement à Paris et à Bologne, le diable maltraita les frères avec des apparitions monstrueuses, mais ceux-ci vainquirent en instituant une procession solennelle pendant laquelle était dite le Salve Regina. |
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TC0138 | TE019791 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 649 | Procession de moins revenants. | |
TC0140 | TE013744 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXVIII, 1. | Un homme voulant s’enrichir fut conseillé par un enchanteur de voler une hostie et de la cacher dans une ruche. Les abeilles en revanche recouvrirent la ruche de cire à l’image d’un tabernacle sacré et piquèrent l’avare jusqu’à l’évanouissement. L’homme ayant confessé son péché, le prêtre organise alors dans la région une procession vers le lieu où se trouve le tabernacle de cire, qui peu après est transféré dans l’église, sans qu’aucune personne ne soit piquée par les abeilles. |
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TC0140 | TE013423 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XIV, 3. | Pour s’enrichir, un avare, propriétaire de bétail et de ruches, fait un pacte avec le diable : il conserve et dépose les hosties reçues pendant la communion dans les ruches de ses abeilles. Les abeilles recouvrent la ruche de cire à l’image d’un tabernacle sacré et piquent l’avare jusqu’à l’évanouissement. Après sa confession, le prêtre organise dans la région une procession vers le lieu où se trouve le tabernacle de cire, qui peu après est transféré dans l’église, sans qu’aucune personne ne soit piquée par les abeilles. |
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TC0140 | TE013812 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXI, 4. | Un homme luxurieux consomme le mariage la veille d’une fête. Le jour d’après pendant la procession un diable entre dans son corps. |
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TC0142 | TE018663 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 27 | Lors de la guerre opposant Philippe de Souabe et Otton de Brunswick, certains citoyens de Cologne, fidèle à Otton, se laissèrent soudoyer par des partisans de Philippe. Suite à leurs machinations, Cologne abandonna Otton et prit partie pour son adversaire. Un des traîtres, Dietrich d'Ehrenpforte, en accompagnant Philippe dans la procession [de Saint-Marc], avoua à des matrones de la ville qu'il l'avait toujours favorisé. Par le jugement divin, Dietrich fut porté en terre, mort, par le même chemin un an plus tard. | |
TC0142 | TE019081 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 22 | Un cardinal cistercien nommé Jordan – un homme très avare – venait de mourir. Son secrétaire qui était absent pour une affaire quelconque, vit à cette même heure de la nuit une procession horrible passer par un champ : les gens assis à l'envers sur les montures, tenant leurs queues dans la bouche. Jordan les suivait, vêtu en habit cistercien, pieds-nus, escorté par deux démons. Jordan appela son secrétaire et lui dit qu'on l'emmenait vers le jugement de Dieu, où saint Pierre et saint Benoît examineraient ses actions en tant que cardinal et moine. Il ne savait pourtant pas quelle sentence l'attendait. |
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TC0142 | TE018974 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 51 | Un chevalier français était tellement dévot envers le Saint Sacrement, qu'il se prosternait chaque fois qu’il voyait une hostie élevée ou portée en procession. Une fois, il croisa un prêtre portant le Corps de Christ dans une rue boueuse. Vêtu d’un habit somptueux, le chevalier hésita un instant, puis se prosterna dans la boue. Son vêtement resta miraculeusement intact. | |
TC0142 | TE018861 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 38, 9 | Quand Walter de Birbech, moine de Himmerod, séjournait à l'abbaye de Villers, un moine vit en songe la Vierge Marie, accompagnée de plusieurs moines cisterciens, passer sans lui prêter attention. Le moine désespéra. La Vierge prit pitié et envoya pour lui un moine de sa suite qui lui était le plus proche. Le jeune moine, plein de joie, se réveilla. Quand il rencontra Walter de Birbech, il le reconnut comme le moine de la suite de la Vierge. Walter tomba malade quelques jours après et mourut en paix. Le jeune moine le suivit. | |
TC0148 | TE015679 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1278 | LES ROGATIONS DE SARAGOSSE. — Childebert et Clotaire assiégeaient Saragosse. Les habitants firent le tour des remparts en portant comme étendard la tunique de saint Vincent, dans les prières et les litanies. Les assiégeants crurent à des pratiques de magie. Un déserteur leur apprit la vérité. Pleins de crainte, ils retournèrent en France. | |
TC0148 | TE015678 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1277 | INSTITUTION DE ROGATIONS LOCALES ET PARTICULIÈRES AUTOUR DE LA MORT DE SAINT AUGUSTIN. — A Constantinople, du temps de Théodose, lors d’un grand tremblement de terre, le patriarche décida que le clergé et le peuple feraient le tour de la ville en procession, en chantant: ?Dieu saint, puissant, immortel, Sanctus, ? etc. Puis l’on décida que cela serait dit le jour de la Parascève avant l’adoration de la croix. |
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TC0148 | TE015681 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1280 | INSTITUTION DE ROGATIONS PAR SAINT GALL. — La peste ravageait la Provincia et les régions voisines de l’Auvergne. Saint Gall, évêque de Clermont, priait assidûment pour que la peste cessât ses ravages. Un ange vêtu de blanc lui apparut, promettant que la peste ne toucherait plus son peuple, tant qu’il vivrait, et lui disant qu’il mourrait dans huit ans. Gall instaura les rogations à la basilique de Saint-Julien [de Brioude]. Il mourut huit ans après. De son vivant, la peste épargna son diocèse. |
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TC0148 | TE015676 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1275 | INSTITUTION DE LA LITANIE MAJEURE (OU PROCESSION DE SAINT MARC). — Dieu avait envoyé la peste inguinale aux Romains car ils se livraient aux excès et à la débauche. Le Tibre avait débordé et apporté un gros dragon et des serpents en grand nombre dont la pourriture avait provoqué la peste. Le pape Pélage mourut et fut remplacé par Grégoire [le Grand]. Ce dernier appela les Romains à la prière. Alors qu’il devait être consacré, plus de quatre-vingt personnes moururent. La peste cessa après la procession avec les litanies et les prières et après son sermon. Il décida que cette procession aurait lieu tous les ans et serait appelée ?Les croix noires?. La peste continua à sévir. Le peuple s’étant rassemblé devant Saint-Pierre, il lui ordonna de se prosterner. Sortant de l’église il vit un ange au-dessus du château de Crescence qui essuyait son glaive ensanglanté et le remettait au fourreau. Il comprit que la peste était finie. Se relevant de la prière ils trouvèrent plus de quatre-vingt morts. Le château fut ensuite appelé Château de l’Ange. |
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TC0148 | TE015677 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1276 | INSTITUTION DES ROGATIONS PAR SAINT MAMERT. — En 455, à Vienne et aux alentours la terre trembla pendant un an. Le palais royal brûla à Vienne. Les bêtes sauvages et surtout les loups dévoraient les habitants. Saint Mamert, évêque de Vienne, convoqua le clergé et le peuple et fixa trois jours de jeûne, de processions et de prières avant l’Ascension. Ce qui fut étendu par les évêques à toute la Gaule. |
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TC0155 | TE016278 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 154 | De jeunes gens dansant sur un pont ne respectent pas une procession portant l’hostie. Dès que la procession est passée, le pont s’effondre et les danseurs meurent noyés. | |
TC0158 | TE016583 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 142 | La piété d'un roi met en fuite ses ennemis.– Un roi est attaqué par ses ennemis au moment où il est occupé à faire cent fois le tour (pradaksinâ) d'un stûpa; il continue sa circumambulation et les ennemis s'enfuient (cf. n° 442). | |
TC0160 | TE017202 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°19 | Une grande sécheresse entraîne l’inquiétude du peuple qui organise de nombreuses processions et multiplie le jeûne pour échapper à ce péril. Un homme vient à leur rencontre et leur demande pourquoi ils ne prient pas Dieu. Le peuple répond qu’il a prié de nombreuses fois, sans succès. L’homme leur dit que s’ils prient bien, avec dévotion, leurs prières seront entendues. Il tend alors ses mains vers le ciel et dès les premières paroles de sa prière, la pluie tombe du ciel. | |
TC0165 | TE018312 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 60, pp. 132-133 | Hugues de Flavigny, moine de Fontenay, aime particulièrement saint Augustin et souhaite mourir le jour de sa fête. Le jour de sa mort, un moine du même monastère de Fontenay a la vision d'une procession de personnes vêtues de blanc descendant du ciel, dont un plus rayonnant que les autres. Il se dit être saint Augustin, descendu pour accompagner l'âme de Hugues vers les étoiles. | |
TC0165 | TE018217 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 21, pp. 51-52 | Richard de Curcy, abbé de Savigny, raconte qu'un prêtre de Normandie avait parmi ses paroissiens un homme qui craignait Dieu, et qui voyait chaque jour pendant la messe un enfant glorieux redonner le baiser de paix que le prêtre donnait à l'hôte. Un jour, le prêtre, pris de colère, fait tuer le cochon d'un voisin et le paroissien, n'ayant plus la vision, avertit le prêtre. La vision reprend lorsque le prêtre fait la paix avec son voisin. Le paroissien lui-même, aux jours des Rogations, voit deux groupes d'esprits distincts accompagner les processions. Les bons esprits s'approchent et applaudissent les prêtres qui chantent les psaumes, mais ils s'en vont quand les mauvais esprits rient après avoir entendu les femmes qui chantent des chansons légères. |
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TC0165 | TE018297 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 45, pp. 102-105 | Étienne Harding, en tant qu'abbé, accueille d'abord Bernard à Cîteaux et le fait ensuite abbé de Clairvaux. Novice, Bernard avait l'habitude de réciter les sept psaumes de la pénitence pour l'âme de sa mère. Un jour, par négligence ou par oubli, il ne les termine pas. Étienne, informé par le Saint-Esprit, lui demande le lendemain pourquoi il ne les a pas tous récités. Bernard demande immédiatement pardon pour sa négligence. Cet incident le rend encore plus attentif à respecter ses intentions, aussi bien en public qu'en privé. Un jour, au cours d'une épidémie de peste et par grand froid, Étienne dit à l'un des moines de Cîteaux de se rendre à la foire de Vézelay pour acheter des chariots et des animaux de trait, pour les remplir de vêtements, de nourriture et de tout ce qui est nécessaire au monastère. Lorsqu'on lui demande de l'argent, Étienne ne peut donner que trois deniers. Pour le reste, il compte sur la miséricorde de Dieu. Une fois parti, le moine est recueilli par un homme qui, conscient de sa pauvreté, se rend chez un voisin riche et mourant qui accepte de fournir au moine tout ce que l'abbé lui a demandé. Au moment de repartir, il envoie un messager pour annoncer son retour ; Étienne rend grâce à Dieu et organise une procession de moines pour accompagner l'arrivée des chariots. A partir de ce jour, le monastère n'est plus jamais en pénurie de biens séculiers et conserve toujours une abondance de biens spirituels. Herbert ajoute ici l'épisode de la conversion d'Étienne, tel que raconté par Guillaume de Malmesbury dans sa Gesta Regum Anglorum. Il se rend à Rome avec un compagnon, chante le psautier quotidiennement et dans son intégralité. Après son entrée au monastère de Molesme, il travaille à la fondation de l'ordre cistercien, puis il devient l'abbé (de Cîteaux). Il choisit de démissionner en fin de vie. Il est remplacé par Guido, un homme de belle apparence, mais corrompu de l'intérieur. Étienne s'en aperçoit au cours d'une vision où il voit Guido avec un esprit impur dans la bouche. Au bout d'un mois seulement, Dieu révèle l'indignité de Guido qui est évincé. |
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TC0165 | TE018330 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 78, pp. 154-159 | Herbert raconte une série d'histoires à propos de Geoffroy de Melun, d'abord moine de Clairvaux puis évêque de Sorrès en Sardaigne, qu'il lui a racontées en privé. Un jour, alors qu'il se trouve dans le chœur de Clairvaux, il voit une procession de saints, accompagnés par des acolytes, des diacres, des sous-diacres et des prêtres. La procession, conduite par la Vierge accompagnée des apôtres Pierre et Jean part du nord de l'église, comme si elle venait du cimetière, et se dirige vers l'infirmerie, où elle disparaît. Tescelin, un homme âgé et vénérable, se trouve là. Geoffroy pense que la vision indique son salut. Un autre jour, alors qu'il chante avec les autres, il voit un démon sous la forme d'un singe qui traverse le chœur, s'arrête devant lui, lui rit au visage en dilatant les narines, puis disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Malade, il perd la force de chanter dans le chœur, et supplie Bernard de l'aider. Bernard lui apparaît en rêve, fait le signe de la croix et le touche là où il a ressenti une douleur, et lorsqu'il se réveille, Geoffroy est complètement guéri. Une autre fois, un moine qui fait partie de ses proches tombe malade. Alors qu'il prie pour sa santé, Geoffroy a une vision dans laquelle on lui dit qu'un des moines guérira, mais pas celui auquel il est le plus attaché, qui mourra. La vision se concrétise, et Reinald de Cluny décède. Priant avec beaucoup de larmes pour sa mère, il souhaite savoir où elle se trouve dans l'au-delà. Une voix divine lui reproche de demander ce qu'il n'est pas autorisé à savoir. Après une vision dans laquelle un homme vénérable lui met une bague au doigt, il devient évêque de Sorrès pour une durée de sept ans et est pour les autres un exemple de sainteté. Alors que la mort approche, bien qu'il l'ignore, il se rend à Clairvaux et prie Dieu de lui permettre d'y mourir. Malade, après quelques jours de souffrance, il reçoit l'extrême-onction et meurt le jour de la consécration de l'église de Clairvaux. Il est enterré à côté de Geoffroy de La Roche-Vanneau. Avant la mort de Geoffroy, un des moines de Clairvaux a la vision d'un lit élégant en cours de préparation, et le jour de sa mort, il voit une lumière très intense autour de son corps, déjà apporté à l'église. Il comprend que Geoffroy est avec Dieu. Deux mois plus tard, le même moine a une vision dans laquelle Geoffroy est habillé en prêtre, comme s'il se préparait à célébrer la messe. Il y aurait d'autres histoires à raconter, mais Herbert n'en choisit qu'une : Geoffroy décide de restaurer une vieille église en ruines et, pendant les travaux, un vieux coffre contenant des reliques de saints et une hostie parfaitement conservée est retrouvé, pour la plus grande joie des personnes présentes. |
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