ThEMA
Thesaurus Exemplorum
Thesaurus Exemplorum
Medii Aevi
- HomeAccueilStartseiteHomePágina principal
- CollectionsRecueilsSammlungenRaccolteColecciónes
- Source textsTextesOriginaltextTesto originaleTexto original
- KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves
- SearchChercherSuchenCercaBuscar
- AboutÀ proposÜberA propositoAcerca de
- DownloadsTéléchargementsDownloadsDownloadsDescargas
- Log inSe connecterAnmeldenAccessoIniciar sesión
KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: désir | desire | Begehren | deseo | desiderio
49 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
---|---|---|---|---|---|
TC0001 | TE001417 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 52 | Une jeune servante sérieuse frappe un soldat qui voulait l’embrasser. | |
TC0001 | TE001416 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 51 | Une jeune fille raconte en confession à Thomas de Cantimpré qu’elle a frappé un prêtre qui voulait l’embrasser, et lui a fait saigner le nez. Il lui ordonne d’agir toujours de même pour protéger sa chasteté. Ce qui fait rire tous ceux qui étaient là. |
|
TC0001 | TE001413 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 43 | Jean le Teutonique frappe une femme venue le tenter sur l’ordre de l’empereur Frédéric II. | |
TC0001 | TE001406 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 31 | Le prêtre des Béguines de Nivelles, Guy, respire la pourriture d’une femme morte pour apaiser son désir. | |
TC0001 | TE001404 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 27 | Une jeune fille meurt subitement sur les genoux d’un jeune homme qu’elle poursuivait de ses ardeurs. | |
TC0020 | TE003770 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 245 | Un ermite fortement tenté par une femme continue à la désirer, même morte. Pour guérir de son amour, il récupère dans sa tombe des morceaux de chair putride et les respire, ce qui tue la concupiscence. | |
TC0027 | TE004877 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 70, chapitre 1 | Le roi qui méprise le paradis. Razi a entendu dire d’un certain roi hautain qu’un jour on faisait mention devant lui du paradis et de la grandeur de l’agrément qu’on y trouve, et pour l’éternité. Il dit: « Pour moi, cet agrément est gâché et je le trouve amer, quand je pense que je suis par rapport à lui comme quelqu’un à qui on fait une faveur et à qui on accorde un bienfait. » |
|
TC0031 | TE005485 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 15, col. 562 D | Avant leur ruine, les Juifs utilisaient des vêtements féminins, coupaient leurs barbes et blanchissaient leurs visages comme des prostituées. | |
TC0031 | TE005501 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre III, chapitre 47, col. 632 A - B | Un jeune moine ne peut éteindre son désir : sur ordre de l’abbé, l’un des vieillards du monastère l’injurie; il ne peut plus penser alors à son désir de fornication. |
|
TC0031 | TE005505 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 15, col. 562 D | Avant la ruine, les Juifs se vêtaient de vêtements exotiques. | |
TC0032 | TE005707 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 37 | Saint Bernard préserve sa virginité en se jetant dans un étang d’eau froide, en s’éloignant de la jeune fille couchée à côté de lui, et en criant trois fois dans la même nuit "haro" pour échapper à son hôtesse trop entreprenante. |
|
TC0134 | TE013041 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 234b | Dès que Samson perd ces cheveux les Philistins le capturent et lui crèvent les yeux. De même les démons se jettent sur le pécheur. | |
TC0134 | TE012916 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 114a | Un abbé amène dans une ville un jeune frère qui n’a jamais vu de femme. Après en avoir rencontrées, le frère demande qui sont ces êtres. L’abbé lui répond que ce sont des oies. A l’entrée du monastère, le jeune frère demande qu’on lui donne une des ces oies car il les aime bien. Alors, l’abbé instruit ses frères de se méfier des femmes dont la seula vue peut séduire un homme innocent. | |
TC0134 | TE012904 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 68a | Alors qu’une femme se penche vers un prêtre mourant pour voir s’il respire encore, ce dernier lui crie : " Va-t-en femme, je sens encore le petit feu de la tentation !" | |
TC0139 | TE016061 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple144 p.104 du texte hébreu | Rabbi Shimon ben Halafta avait l’habitude d’aller rendre régulièrement visite à son maître à la maison d’étude. L’âge venant et sa vue ayant baissé, il cessa de le faire. Il répondit à son maître qui lui demandait pourquoi il avait cessé de venir : " Les choses lointaines se sont rapprochées et les proches se sont éloignées; deux sont devenus trois, et ce qui étendait la paix sur la maison n’existe plus. Les choses lointaines qui se sont rapprochées ce sont mes yeux qui voyaient au loin, et maintenant si quelqu’un vient me voir, je ne le reconnais pas; les choses proches qui se sont éloignées, ce sont mes oreilles qui entendaient de loin, et maintenant il faut me parler directement dans l’oreille pour que j’entende; les deux sont devenus trois, car je marche avec une canne, et ce qui garantissait la paix entre ma femme et moi, le désir charnel, n’existe plus." | |
TC0140 | TE013519 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XLVIII, 1. | Les désirs des hommes sont toujours insatisfaits, chacun voudrait posséder une bourse qui par magie resterait toujours pleine. | |
TC0140 | TE013769 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XLV, 1. | Les désirs des hommes sont toujours insatisfaits; de la même manière, on ne se lasse pas de la vision de Dieu. | |
TC0142 | TE018790 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 32 | Un jeune chevalier désirait la femme de son seigneur. Désespéré de vaincre la tentation, il vint voir un saint ermite pour lui demander conseil. L'ermite lui suggéra d'invoquer la Vierge Marie pendant un an, ce que le chevalier fit. Au bout d'un an, en sortant de l’église, il vit une dame d'une beauté extraordinaire. La dame lui demanda s'il la trouvait belle et si oui, s’il voulait l’épouser. Le chevalier déclara que oui, et la dame l’embrassa sur la bouche. Puis, elle ajouta: Les noces commencent bientôt et tel jour tu seras présenté à mon fils. Le chevalier comprit alors que c’était la Vierge Marie. Sa tentation cessa complètement. Le jour prédit, chevalier mourut sans ressentir la moindre douleur. |
|
TC0148 | TE015301 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 909 | LA LÉGENDE DE SAINTE PÉLAGIE. — Un concile était réuni à Antioche. Durant l’une des séances, une courtisane magnifiquement ornée, entourée d’une foule de jeunes gens et de jeunes filles, apparut, ravissant à elle tous les regards. Les évêques détournèrent les yeux mais Nonnus, évêque d’Héliopolis, la regarda longuement, fondit en pleurs et demanda aux évêques s’ils l’avaient regardée et s’ils en avaient tiré du plaisir. Devant leur silence, il leur déclara que Dieu préfèrerait lors du jugement dernier cette femme qui ornait son corps pour les mortels, alors qu’ils négligeaient, eux, le céleste époux. Rentrant chez lui, il tomba sur le sol et fit un songe. Une colombe noire et sale vint voltiger autour de lui pendant sa messe. Il demanda aux catéchumènes de se retirer. De retour chez lui, il la plongea dans un vase rempli d’eau d’où elle sortit toute blanche elle s’envola si haut qu’on ne put la voir. Nonnus prêcha le lendemain au concile et Pélagie, touchée par ses paroles, lui fit parvenir une lettre annonçant son intention de se repentir. Nonnus par crainte de la tentation, l’invita à se présenter devant tous les évêques réunis. Pélagie y vint, se prosterna, en pleurs, aux pieds de Nonnus qui, l’ayant écoutée, la baptisa, à la plus grande fureur du diable. Trois ans plus tard, comme un familier de Nonnus, se rendait à Jérusalem, l’évêque lui demanda d’aller saluer un moine nommé Pélage. Il le fit, mais sans reconnaître Pélagie qui lui dit de revenir après avoir fait toutes ses visites. De retour et n’entendant nulle réponse, il enfonça la fenêtre et la découvrit morte. Les moines s’aperçurent que c?était une femme. Le clerc s’en revint annoncer la nouvelle à Nonnus qui rendit grâce a Dieu. |
|
TC0157 | TE017258 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 468, l. 5 – p. 468, l. 12 | Dans les montagnes d’Orient, il existe des petites pierres ardentes, mâles et femelles, nommées pyroboles. Lorsqu’elles sont séparées, elles ne brûlent pas. Mais que la femelle s’approche du mâle, des flammes jaillissent, et consument tout alentour. De même, si nous ne voulons pas être happés par le feu du désir, nous devons nous abstenir de regarder les femmes, car leur vue pourrait causer un feu de sous-bois, non dans la montagne, mais dans nos propres âmes. | |
TC0158 | TE017019 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 477 | La femme qui accouche de quatre objets.– Des époux ayant demandé un fils à un dieu, la femme accouche d'un boisseau de riz, d'une jarre d'ambroisie, d'un sac de joyaux, d'un bâton qui frappe tout seul. Le dieu leur démontre que ces quatre objets leur rendront tous les services qu'ils attendaient d'un fils. | |
TC0158 | TE016606 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 164 | Histoire de Kâçyapa– Un brahmane et sa femme n'ayant pas d'enfant menacent un arbre sacré de le couper et de le brûler s'il ne leur fait pas avoir un fils. Le dieu de l'arbre, effrayé, obtient, par l'entremise de Vaiçramana, puis par celle de Çakra, que le roi des devas, Brahma, envoie un de ses subordonnés naître en qualité de fils de brahmane. Ainsi vient au monde Kâçyapa; son corps est couleur d'or. Kâçyapa, devenu grand, refuse de se marier avec toute autre qu'avec une fille ayant un corps couleur d'or. Des brahmanes font alors une déesse en or et la transportent de lieu eu lieu en invitant toutes les jeunes filles à venir la voir; ils découvrent ainsi une fille plus belle encore que la déesse et on la donne pour femme à Kâçyapa. Kâçyapa et sa femme conviennent de n'avoir aucun rapport entre eux et, malgré les efforts qu'on fait pour les rapprocher, restent fidèles à leur promesse. Ils finissent par entrer l'un et l'autre en religion. La femme de Kâçyapa fait observer pendant un jour l'abstinence à tout le harem du roi Prasenajit qui, pour se venger, l'oblige pendant quatre-vingt-dix jours à satisfaire ses désirs sensuels. |
|
TC0158 | TE016621 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 177 | Le religieux qui feint de séduire la femme du brahmane.– Un brahmane charge sa femme d'offrir de la nourriture à un religieux qui, pour jouer un tour au brahmane, lui dit : «Le goût de la volupté; après, malheur; sortir.» Le brahmane ne comprenant pas le sens de ces paroles, le religieux embrasse sa femme et dit au brahmane : « Ça, c'est le goût de la volupté». Le brahmane, irrité, frappe le religieux, qui lui dit : « Ça, c'est : après, le malheur». Puis, menacé encore du bâton, il ajoute en s'enfuyant : «Ça, c'est : sortir. » | |
TC0158 | TE016939 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 409 | Histoire de Nanda.– Premier récit : Nanda est contraint d'entrer en religion; comme il pense encore avec regret à sa femme, le Buddha lui fait voir les délices des cieux et les tourments des enfers : Nanda est alors affermi dans sa foi et devient arhat. Deuxième récit : Le roi de Kâçî est prêt à faire des folies pour s'assurer la possession d'une courtisane; un singe, devenu veuf, qui a épousé une deuxième guenon et qui est poursuivi pour cela par les autres singes, vient se réfugier auprès du roi et lui montre que sa conduite ne diffère en rien de celle du roi. Il lui explique l'inanité des désirs. |
|
TC0158 | TE016509 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 82 | –Résumé : Sûtra du Bodhisattva qui éloigne par son intelligence une femme-démon.– Le Bodhisattva, voulant se soustraire à la fascination de la beauté féminine, s'engage à l'étranger chez un laboureur. Au bout, de cinq ans, il épouse la fille adoptive de celui-ci; mais, convaincu que la beauté est une flamme et l'homme un papillon destiné à s'y brûler, il s'enfuit secrètement. Il passe la nuit dans un relais où une femme l'invite à demeurer avec elle; il s'enfuit de nouveau. Dans une troisième habitation, il vit le même spectacle; alors il arrache en lui « la tige du désir» et devient çramana. |
|
TC0158 | TE017014 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 472 | La femme enceinte qui souhaite que son fils devienne çramana.– Une femme enceinte souhaite que son fils devienne çramana. Quand l'enfant est né, le Buddha fait en sa faveur divers prodiges et l'enfant devient moine. | |
TC0159 | TE017595 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | La nature du lion est telle que, si un homme passe à côté de lui sans le regarder, il ne l’attaque pas. Un regard et le voici dévoré. De la même manière, le regard que pose un homme sur une femme peut suffire pour qu’il soit dévoré par la tentation charnelle qui aurait pu être évitée s’il ne l’avait pas regardée. | |
TC0159 | TE017634 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Deux belles femmes apparaissent à Grégoire de Naziance quand il est endormi : Chasteté et Sagesse, qui désirent vivre avec lui puisqu’il leur a préparé une demeure dans son cœur et son corps. La Sagesse ne communique qu’avec les âmes saintes et déteste les habitations en désordre. |
|
TC0159 | TE017582 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Une araignée pend à une poutre en s’éviscérant complètement, extrayant de ses entrailles la fibre pour tisser sa toile inutile. De la même manière, le cupide ou l’ambitieux se pend mentalement à l’honneur qu’il meurt d’envie d’avoir et il déroule ses fils en diverses directions, attiré par divers désirs. Il tisse une toile inutile lorsqu’il se consacre entièrement à un état transitoire car il n’atteindra peut-être jamais son but ou celui-ci ne lui appartiendra pas longtemps. Il s’éviscère d’autant plus quand, consumé par ses différentes idées, il affaiblit la force de son âme. L’ambitieux qui poursuit les honneurs peut donc se dire que ses années sont comme une araignée. | |
TC0159 | TE017662 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Les autruches ont des ailes mais ne peuvent voler car elles sont encombrées du poids de leur corps. Elles sont à l’image des hypocrites qui d’apparence imitent la vie des bonnes personnes et, du fait de leurs désirs, ne s’élèvent jamais du matériel vers le céleste. | |
TC0159 | TE017614 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Des philosophes s’arrachèrent les yeux pour ne pas être séduits par des beautés extérieures. Ils brillèrent par leur zèle admirable envers ce qui est bon et honorable mais sans jamais savoir ce qui était juste car, comme le dit Aristote, s’il faut oublier les prémices du plaisir, c’est lorsque le plaisir finit dans la repentance qu’il faut s’en souvenir. |
|
TC0159 | TE017570 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Périclès reprend Sophocle qui regardait avec concupiscence un beau jeune homme. Il incombe de tenir non seulement ses mains et sa langue en retenue mais aussi ses yeux. La fraîcheur du poisson est jugée à ses yeux, il est en de même pour la chasteté d’un homme. |
|
TC0160 | TE017423 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°107 | LA LÉGENDE DE SAINTE PÉLAGIE – Un concile était réuni à Antioche. Durant l’une des séances, une courtisane magnifiquement ornée, entourée d’une foule de jeunes gens et de jeunes filles, apparut, ravissant à elle tous les regards. Les évêques détournèrent les yeux mais Nonnus, évêque d’Héliopolis, la regarda longuement, fondit en pleurs et demanda aux évêques s’ils l’avaient regardée et s’ils en avaient tiré du plaisir. Devant leur silence, il leur déclara que Dieu préfèrerait lors du jugement dernier cette femme qui ornait son corps pour les mortels, alors qu’ils négligeaient, eux, le céleste époux. Rentrant chez lui, il tomba sur le sol et fit un songe. Une colombe noire et sale vint voltiger autour de lui pendant sa messe. Il demanda aux catéchumènes de se retirer. De retour chez lui, il la plongea dans un vase rempli d’eau d’où elle sortit toute blanche elle s’envola si haut qu’on ne put la voir. Nonnus prêcha le lendemain au concile et Pélagie, touchée par ses paroles, lui fit parvenir une lettre annonçant son intention de se repentir. Nonnus par crainte de la tentation, l’invita à se présenter devant tous les évêques réunis. Pélagie y vint, se prosterna, en pleurs, aux pieds de Nonnus qui, l’ayant écoutée, la baptisa, à la plus grande fureur du diable. Trois ans plus tard, comme un familier de Nonnus, se rendait à Jérusalem, l’évêque lui demanda d’aller saluer un moine nommé Pélage. Il le fit, mais sans reconnaître Pélagie qui lui dit de revenir après avoir fait toutes ses visites. De retour et n’entendant nulle réponse, il enfonça la fenêtre et la découvrit morte. Les moines s’aperçurent que c’était une femme. Le clerc s’en revint annoncer la nouvelle à Nonnus qui rendit grâce à Dieu. |
|
TC0161 | TE017747 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXX, 01 | COMMENT TAIRA NO SADABUMI A COURTISÉ HON-IN NO JIJÛ.– Un bel homme surnommé Heichû s’éprend de Jijû, une jeune femme qu’il courtise durant des années. Mais celle-ci ne répond pas à ses avances et se moque même de lui. Quand il lui demande dans une lettre de lui répondre les deux mots « j’ai vu » (pour s’assurer qu’elle lit bien ses lettres), jijû lui renvoie ces deux mots de sa lettre découpés et collés. Heichû se désole, tente de l’oublier, mais ne pouvant résister à son attirance, il décide, lors d’une nuit très pluvieuse, de se rendre dans les appartements de Jijû. Après une longue attente, il s’allonge près de la femme qui se lève pour aller mettre le crochet d’accroche de la cloison de séparation. Mais elle ne revient pas, et Heichû constate que le fer a été accroché de l’autre côté. Il se met à se lamenter, décide de rester couché dans l’appartement, mais à l’aube, il finit par sortir. Il essaie de se détacher de son désir et il se dit que cette personne, aussi admirable et plaisante soit-elle, doit produire des excréments comme ceux de tout le monde. Il vole la boîte à la nettoyeuse de la lunette. Quand il l’ouvre, il sent des parfums tellement suaves qu’il goûte à son contenu, et, pense que cette femme n’est point de ce monde, et a su recréer ses excréments à l’aide d’un bouillon de clou de girofle et d’igname macéré introduit dans le manche d’un gros pinceau. Eperdument amoureux, Heichû tombe malade et meurt. |
|
TC0161 | TE017723 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XVII, 33 | COMMENT UN MOINE DU MONT HIEI OBTIENT LA SAPIENCE PAR LE SECOURS DU BODHISATTVA KOKÛZÔ.– Un jeune moine ayant l’intention d’étudier préfère néanmoins s’amuser et reste ignorant. Il se rend malgré tout en pèlerinage. Le soir venu, après avoir longuement parlé avec d’autres moines, il cherche un logement pour la nuit. Il est hébergé chez une très belle femme qu’il tente de séduire en s’introduisant dans son lit. La femme se refuse à lui et lui promet de s’unir à lui s’il parvient à réciter par cœur le Sûtra du Lotus de la Loi. Le moine retourne étudier et apprend le sûtra en seulement vingt jours. Reparti en pèlerinage, il fait de nouveau halte dans la maison de la femme et récite le Sûtra. Puis il s’allonge dans le lit à côté de la femme et s’apprête à s’unir à elle. Mais celle-ci refuse de nouveau et lui dit que réciter un sûtra fait de lui un homme trop ordinaire et lui demande de retourner étudier pendant trois ans pour devenir un clerc important. Elle s’engage à lui envoyer des lettres et à subvenir à ses besoins en lui promettant leur union à son retour. Le moine éperdu de désir pour cette femme, étudie en seulement deux ans. Et c’est aussi grâce à sa grande intelligence et vivacité qu’il devient un clerc renommé durant la troisième année. Il part alors en pèlerinage et retourne dans la maison de la femme. Il passe la nuit à parler avec elle et à répondre à ses nombreuses questions sur la religion. La femme le félicite pour son érudition et sa grande intelligence. Le moine finit par s’endormir et se réveille allongé dans une lande éloignée. Effrayé, il s’enfuit vers le sanctuaire du lieu du pèlerinage. Là, il s’endort et voit en rêve un petit moine qui explique au moine endormi qu’il a été victime d’une machination pour le forcer à étudier et à obtenir la sagesse. Au réveil, le moine empli de honte et de chagrin comprend que le Bodhisattva Kokûzô s’est métamorphosé en femme durant toutes ces années pour le secourir. Il repart étudier et devient véritablement un clerc très éminent. |
|
TC0161 | TE017718 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XIV, 03 | COMMENT UN MOINE DU DÔJÔJI DE LA PROVINCE DE KII A SECOURU DES SERPENTS EN COPIANT LE LOTUS DE LA LOI.– Deux moines partis en pèlerinage s’arrêtent dans la maison d’une veuve qui tombe amoureuse du moine le plus jeune. Elle lui demande de l’épouser, mais il refuse de rompre son vœu. La femme tente de le séduire pendant toute la nuit et le moine lui promet de s’unir à elle dès son retour. Mais, effrayé par cette idée, le moine s’enfuit par un autre chemin. La femme ayant appris la nouvelle se désole et meurt. Un serpent sort de sa chambre et part à la poursuite des deux moines qui se réfugient dans le monastère du Dôjôji. Les moines enferment alors le jeune moine dans leur cloche. Le serpent parvient à entrer et s’enroule autour de la cloche et la frappe pendant des heures. Les moines intrigués voient des larmes de sang sortir des yeux du serpent qui repart à vive allure. La cloche s’embrase et le jeune moine se consume entièrement. Plus tard, le doyen du monastère voit en songe un très grand serpent qui lui dit avoir été le moine enfermé dans la cloche et s’être marié avec la mauvaise femme transformée en serpent venimeux. Ce grand serpent implore le vieux moine de copier le Lotus de la Loi afin de lui enlever toute douleur. Le doyen copie alors le sûtra et le célèbre avec les moines à l’intention des deux serpents .Après cela, le doyen voit en songe un moine et une femme qui lui disent avec un air très joyeux qu’ils sont dépouillés de leur corps de serpent pour renaître au ciel. |
|
TC0161 | TE017717 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XIII, 12 | COMMENT UN MOINE DU CHORAKUJI A VU DANS LA MONTAGNE UNE NONNE ENTRÉE EN CONCENTRATION.– Un moine entend dans la montagne une voix qui récite le Sûtra du Lotus de la Loi. Il trouve un rocher d’où semble sortir la voix. Le rocher grandit et se transforme en religieuse. Très éplorée, la religieuse explique au moine effrayé qu’elle était entrée en méditation depuis des années et qu’à la vue d’un homme, son désir amoureux s’étant réveillé, elle a repris forme humaine et devra attendre encore bien plus longtemps pour redevenir comme avant. |
|
TC0162 | TE017784 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XIV, 03 | COMMENT UN MOINE DU TEMPLE DE DÔJÔJI, EN LA PROVINCE DE KI, SAUVE DES SERPENTS EN COPIANT LE SÛTRA DU LOTUS DE LA LOI.– Deux moines partis en pèlerinage s’arrêtent dans la maison d’une veuve qui tombe amoureuse du moine le plus jeune. Elle lui demande de l’épouser, mais il refuse de rompre son vœu. La femme tente de le séduire pendant toute la nuit et le moine lui promet de s’unir à elle dès son retour. Mais, effrayé par cette idée, le moine s’enfuit par un autre chemin. La femme ayant appris la nouvelle se désole et meurt. Un serpent sort de sa chambre et part à la poursuite des deux moines qui se réfugient dans le monastère du Dôjôji. Les moines enferment alors le jeune moine dans leur cloche. Le serpent parvient à entrer et s’enroule autour de la cloche et la frappe pendant des heures. Les moines intrigués voient des larmes de sang sortir des yeux du serpent qui repart à vive allure. La cloche s’embrase et le jeune moine se consume entièrement. Plus tard, le doyen du monastère voit en songe un très grand serpent qui lui dit avoir été le moine enfermé dans la cloche et s’être marié avec la mauvaise femme transformée en serpent venimeux. Ce grand serpent implore le vieux moine de copier le Lotus de la Loi afin de lui enlever toute douleur. Le doyen copie alors le sûtra et le célèbre avec les moines à l’intention des deux serpents .Après cela, le doyen voit en songe un moine et une femme qui lui disent avec un air très joyeux qu’ils sont dépouillés de leur corps de serpent pour renaître au ciel. |
|
TC0165 | TE018329 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 77, pp. 152-154 | Bernard, un moine de Grandselve, craint qu'en tant que novice il ne puisse se sauver à cause de ses péchés. L'abbé Ponce le rassure en lui disant que s'il reste dans l'ordre cistercien, il sera lui-même le garant de son âme. Bernard, d'origine noble, est infirmier et se consacre avec beaucoup de soin à tous les malades. Pendant l'épidémie, il veut aussi être avec le Christ et, saisi par une légère fièvre, il se couche. Ponce lui fait un gentil reproche, pensant que le novice craint la mort, mais Bernard affirme le contraire. Quelques jours plus tard, la fièvre augmente et on lui administre les derniers sacrements. Lorsque l'abbé s'approche de lui, Bernard lui dit qu'il n'est plus nécessaire qu'il se porte garant de son âme, car il a déjà été présenté à Dieu et a entendu de sa vraie voix que ceux qui restent dans l'ordre cistercien jusqu'à la mort obtiennent le salut éternel, ce qui est confirmé par la présence au ciel de tous ses frères décédés. |
|
TC0165 | TE018302 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 50, pp. 116-117 | À Notre-Dame de Noirlac, au cours d'une grave épidémie qui dura 35 jours, de nombreux moines meurent, dont l'abbé Franco, réalisant ainsi leur désir d'atteindre la porte de la mort et celle de la vie. Un jeune moine appelé Bernard, resté vierge jusqu'à sa mort, rêve que l'abbé Franco lui présente saint Bernard le jour même de sa mort, lui disant : "Aujourd'hui, tu seras avec moi au paradis". Le jeune moine Bernard parvient à l'annoncer à ses confrères à temps, puis meurt, confirmant la prophétie de saint Bernard. |
|
TC0165 | TE018460 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 14, p. 317 | Un religieux de grande culture essaie régulièrement de convaincre son prélat d'agir selon son désir. Encouragé par ses frères à se confesser, il affirme qu'il sait qu'il doit le faire. Sur le point de mourir, il dit qu'il ne peut pas se confesser, car tous ses membres sont liés par des chaînes de feu (en particulier sa langue), pour avoir toujours agi comme bon lui semblait et ne pas avoir suivi la volonté de ses supérieurs. Pour confirmer la vérité de ses paroles, il dit avoir un diable au-dessus de lui, avec un marteau, qui le tuera pour l'emmener avec lui. Quand il a fini de parler, un coup lui est porté et l'homme meurt. |
|
TC0165 | TE018312 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 60, pp. 132-133 | Hugues de Flavigny, moine de Fontenay, aime particulièrement saint Augustin et souhaite mourir le jour de sa fête. Le jour de sa mort, un moine du même monastère de Fontenay a la vision d'une procession de personnes vêtues de blanc descendant du ciel, dont un plus rayonnant que les autres. Il se dit être saint Augustin, descendu pour accompagner l'âme de Hugues vers les étoiles. | |
TC0165 | TE018362 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 109, pp. 207-208 | Un abbé et un évêque, également moines, restent à l'église un matin pour prier. L'abbé brûle du désir de voir Jésus et sa mère, et Dieu lui permet d'extérioriser son sentiment : il est donc entouré de flammes. L'évêque court pour l'aider, mais l'abbé ne remarque rien. En secouant ses vêtements, les flammes tombent sur le sol, sans s'éteindre. Après un certain temps, elles diminuent d'elles-mêmes et disparaissent, ne laissant aucune trace ni sur les vêtements de l'abbé ni sur le sol. C'est l'abbé lui-même qui fait le récit à Herbert, en privé. |
|
TC0165 | TE018361 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 108, pp. 205-207 | Herbert apprend de l'abbé de Saint-Anastase, auquel il s'est secrètement confessé, l'existence de Balsamo, un moine cistercien du même monastère. Envoyé par saint Bernard à Clairvaux pour une commande, il souhaite rester dans ce monastère. À son retour à Saint-Anastase, il fait réciter une messe pour chaque moine de Clairvaux dont la mort est connue et douze autres messes par an, pour tous ceux dont la mort n'a pas été signalée. Très dévoué, pendant huit ans, il récite quotidiennement le psautier en entier et, au moins une fois, s'est flagellé. À l'approche du jour de sa mort, qu'il ne connaît pas, il retourne à Clairvaux pour demander à l'abbé de désigner le nouvel abbé de Saint-Anastase, dont le siège est actuellement vacant. À Clairvaux, il assiste aux funérailles d'un des moines et, pris d'un désir de mourir sur place, il prie Dieu d'exaucer son souhait. Il est immédiatement pris d'une forte fièvre. Le lendemain soir, il a une vision de Dieu, de Notre-Dame et de saint Bernard avec de nombreux saints. Pris dans la vision qui lui donne l'impression d'être parmi eux, il meurt le dixième jour. On se souvient aussi de Balsamo, pour l'époque où, alors qu'il était en route pour rencontrer le pape Alexandre III, il fut capturé par les partisans de l'antipape Octavien, qui le firent tomber de sa mule et le mirent en prison. L'un des ravisseurs tenta alors de monter sur la mule, mais l'animal inoffensif refusa d'être monté ou de bouger, comme s'il se battait pour son maître. Après avoir tout essayé (y compris de frapper l'animal), les partisans du schisme se rendirent compte qu'ils étaient confrontés à un miracle. Ils libérèrent Balsamo et lui ordonnèrent de monter sur la mule qui le reconnut, et sous les yeux de tous redevint obéissante. |
|
TC0165 | TE018434 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 2, pp. 303-304 | Un moine abandonne Clairvaux et saint Bernard puis sombre dans la luxure. Il vit avec une concubine de laquelle il a des enfants. Un jour, après de nombreuses années, il accueille comme un père saint Bernard (de passage dans sa ville) qui ne le reconnaît pas. Le lendemain, Bernard se prépare à partir et donne un message au fils du prêtre : l'enfant, muet de naissance, recouvre brusquement le sens de la parole. Il parle alors à son père qui pleure devant un tel miracle et confesse à Bernard qu'il a été un de ses moines et qu'il veut retourner à Clairvaux avec lui. L'homme a peur de mourir bientôt, mais Bernard lui dit qu'il l'emmènera avec lui quand il reviendra de son voyage et pas avant. Cependant lorsque Bernard revient, l'homme est déjà mort. Mais lorsqu'on le déterre, on le retrouve habillé en moine et pourvu de la tonsure. |
|
TC0165 | TE018280 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 40, p. 80 | Un novice de Clairvaux a une vision de Marie Madeleine. Il prie pour pouvoir jouir de la vision de la Mère de Dieu de la même manière. Une voix lui dit qu'il n'est pas encore prêt, mais qu'il doit persévérer afin de mériter cette vision. |
|
TC0165 | TE018319 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 67, pp. 142-143 | Deux sœurs, originaires du diocèse de Meaux, doivent se marier le même jour, l'aînée à un homme, la cadette au Christ. L'aînée, voyant que le meilleur des maris est destiné à la plus jeune, souhaite prendre sa place. Aucune des deux ne veut d'un époux charnel et leurs parents, les voyant si sûres de leur choix, décident de les laisser entrer à Fontaines-les-Nonnes, un monastère de femmes de l'ordre de Fontevrault, où Herbert pense qu'elles vivent encore. | |
TC0165 | TE018292 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44i, pp. 95-96. | Le même Rinaldo raconte à Herbert le voyage de saint Bernard à Milan, à l'occasion du schisme de Pietro Pierleoni. Son arrivée est célébrée avec beaucoup de joie, on parle même de faire de saint Bernard l'archevêque de la ville; mais il refuse. C'est à cette occasion qu'un citoyen de Milan, désirant intensément voir saint Bernard, n'hésite pas à grimper sur le cou et les épaules des spectateurs, puis à embrasser et baiser les pieds du saint. A Rinaldo, qui craint que Bernard ne soit contrarié, l'homme explique son enthousiasme par une vision, dont il a été gratifié, de saint Bernard parmi les apôtres. Rinaldo renonce à demander à l'homme de raconter la vision en entier par respect pour les gens autour de lui, mais il comprend ce qui a pu justifier un tel désir. |
|
TC0165 | TE018330 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 78, pp. 154-159 | Herbert raconte une série d'histoires à propos de Geoffroy de Melun, d'abord moine de Clairvaux puis évêque de Sorrès en Sardaigne, qu'il lui a racontées en privé. Un jour, alors qu'il se trouve dans le chœur de Clairvaux, il voit une procession de saints, accompagnés par des acolytes, des diacres, des sous-diacres et des prêtres. La procession, conduite par la Vierge accompagnée des apôtres Pierre et Jean part du nord de l'église, comme si elle venait du cimetière, et se dirige vers l'infirmerie, où elle disparaît. Tescelin, un homme âgé et vénérable, se trouve là. Geoffroy pense que la vision indique son salut. Un autre jour, alors qu'il chante avec les autres, il voit un démon sous la forme d'un singe qui traverse le chœur, s'arrête devant lui, lui rit au visage en dilatant les narines, puis disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Malade, il perd la force de chanter dans le chœur, et supplie Bernard de l'aider. Bernard lui apparaît en rêve, fait le signe de la croix et le touche là où il a ressenti une douleur, et lorsqu'il se réveille, Geoffroy est complètement guéri. Une autre fois, un moine qui fait partie de ses proches tombe malade. Alors qu'il prie pour sa santé, Geoffroy a une vision dans laquelle on lui dit qu'un des moines guérira, mais pas celui auquel il est le plus attaché, qui mourra. La vision se concrétise, et Reinald de Cluny décède. Priant avec beaucoup de larmes pour sa mère, il souhaite savoir où elle se trouve dans l'au-delà. Une voix divine lui reproche de demander ce qu'il n'est pas autorisé à savoir. Après une vision dans laquelle un homme vénérable lui met une bague au doigt, il devient évêque de Sorrès pour une durée de sept ans et est pour les autres un exemple de sainteté. Alors que la mort approche, bien qu'il l'ignore, il se rend à Clairvaux et prie Dieu de lui permettre d'y mourir. Malade, après quelques jours de souffrance, il reçoit l'extrême-onction et meurt le jour de la consécration de l'église de Clairvaux. Il est enterré à côté de Geoffroy de La Roche-Vanneau. Avant la mort de Geoffroy, un des moines de Clairvaux a la vision d'un lit élégant en cours de préparation, et le jour de sa mort, il voit une lumière très intense autour de son corps, déjà apporté à l'église. Il comprend que Geoffroy est avec Dieu. Deux mois plus tard, le même moine a une vision dans laquelle Geoffroy est habillé en prêtre, comme s'il se préparait à célébrer la messe. Il y aurait d'autres histoires à raconter, mais Herbert n'en choisit qu'une : Geoffroy décide de restaurer une vieille église en ruines et, pendant les travaux, un vieux coffre contenant des reliques de saints et une hostie parfaitement conservée est retrouvé, pour la plus grande joie des personnes présentes. |
|
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0