ThEMA
Thesaurus Exemplorum
Thesaurus Exemplorum
Medii Aevi
- HomeAccueilStartseiteHomePágina principal
- CollectionsRecueilsSammlungenRaccolteColecciónes
- Source textsTextesOriginaltextTesto originaleTexto original
- KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves
- SearchChercherSuchenCercaBuscar
- AboutÀ proposÜberA propositoAcerca de
- DownloadsTéléchargementsDownloadsDownloadsDescargas
- Log inSe connecterAnmeldenAccessoIniciar sesión
KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: pèlerinage | pilgrimage | Pilgerfahrt | peregrinación | pellegrinaggio
4occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0161
(view allvoir toutalle anzeigenvedi tuttover todos)
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
---|---|---|---|---|---|
TC0161 | TE017723 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XVII, 33 | COMMENT UN MOINE DU MONT HIEI OBTIENT LA SAPIENCE PAR LE SECOURS DU BODHISATTVA KOKÛZÔ.– Un jeune moine ayant l’intention d’étudier préfère néanmoins s’amuser et reste ignorant. Il se rend malgré tout en pèlerinage. Le soir venu, après avoir longuement parlé avec d’autres moines, il cherche un logement pour la nuit. Il est hébergé chez une très belle femme qu’il tente de séduire en s’introduisant dans son lit. La femme se refuse à lui et lui promet de s’unir à lui s’il parvient à réciter par cœur le Sûtra du Lotus de la Loi. Le moine retourne étudier et apprend le sûtra en seulement vingt jours. Reparti en pèlerinage, il fait de nouveau halte dans la maison de la femme et récite le Sûtra. Puis il s’allonge dans le lit à côté de la femme et s’apprête à s’unir à elle. Mais celle-ci refuse de nouveau et lui dit que réciter un sûtra fait de lui un homme trop ordinaire et lui demande de retourner étudier pendant trois ans pour devenir un clerc important. Elle s’engage à lui envoyer des lettres et à subvenir à ses besoins en lui promettant leur union à son retour. Le moine éperdu de désir pour cette femme, étudie en seulement deux ans. Et c’est aussi grâce à sa grande intelligence et vivacité qu’il devient un clerc renommé durant la troisième année. Il part alors en pèlerinage et retourne dans la maison de la femme. Il passe la nuit à parler avec elle et à répondre à ses nombreuses questions sur la religion. La femme le félicite pour son érudition et sa grande intelligence. Le moine finit par s’endormir et se réveille allongé dans une lande éloignée. Effrayé, il s’enfuit vers le sanctuaire du lieu du pèlerinage. Là, il s’endort et voit en rêve un petit moine qui explique au moine endormi qu’il a été victime d’une machination pour le forcer à étudier et à obtenir la sagesse. Au réveil, le moine empli de honte et de chagrin comprend que le Bodhisattva Kokûzô s’est métamorphosé en femme durant toutes ces années pour le secourir. Il repart étudier et devient véritablement un clerc très éminent. |
|
TC0161 | TE017695 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : IV, 28 | HISTOIRE DU CORPS D'APPARITION D'UN KANNON EN SANTAL BLANC DE L'INDE.– Dans le sanctuaire d’un monastère, le Bodhisattva Kanjizai apparaît aux pèlerins qui prient, après une période de jeûne, devant son icône. Une balustrade est élevée pour ne pas s’approcher trop près de l’image. Les pèlerins lancent des fleurs et savent que leurs vœux sont exaucés quand elles s’accrochent aux membres du Bodhisattva. Un moine forme trois vœux et lancent ses fleurs qui se suspendent à la main, aux bras, au cou et à la tête du Bodhisattva. Le gardien du monastère est émerveillé et prédit que le moine deviendra un Bouddha et lui demande de le conduire plus tard dans le nirvâna. |
|
TC0161 | TE017718 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XIV, 03 | COMMENT UN MOINE DU DÔJÔJI DE LA PROVINCE DE KII A SECOURU DES SERPENTS EN COPIANT LE LOTUS DE LA LOI.– Deux moines partis en pèlerinage s’arrêtent dans la maison d’une veuve qui tombe amoureuse du moine le plus jeune. Elle lui demande de l’épouser, mais il refuse de rompre son vœu. La femme tente de le séduire pendant toute la nuit et le moine lui promet de s’unir à elle dès son retour. Mais, effrayé par cette idée, le moine s’enfuit par un autre chemin. La femme ayant appris la nouvelle se désole et meurt. Un serpent sort de sa chambre et part à la poursuite des deux moines qui se réfugient dans le monastère du Dôjôji. Les moines enferment alors le jeune moine dans leur cloche. Le serpent parvient à entrer et s’enroule autour de la cloche et la frappe pendant des heures. Les moines intrigués voient des larmes de sang sortir des yeux du serpent qui repart à vive allure. La cloche s’embrase et le jeune moine se consume entièrement. Plus tard, le doyen du monastère voit en songe un très grand serpent qui lui dit avoir été le moine enfermé dans la cloche et s’être marié avec la mauvaise femme transformée en serpent venimeux. Ce grand serpent implore le vieux moine de copier le Lotus de la Loi afin de lui enlever toute douleur. Le doyen copie alors le sûtra et le célèbre avec les moines à l’intention des deux serpents .Après cela, le doyen voit en songe un moine et une femme qui lui disent avec un air très joyeux qu’ils sont dépouillés de leur corps de serpent pour renaître au ciel. |
|
TC0161 | TE017712 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XI, 25 | COMMENT KÔBO-DAISHI COMMENCE DE CONSTRUIRE LE MONT KÔYA.– Kôbo-daishi, le Grand Maître de la Propagation de la Loi, à l’aube de sa vieillesse, part en quête de la Grotte merveilleuse de la concentration d’extase, indiquée par la masse à trois pointes que Kôbo-daishi a lancée dans l’espace. Il rencontre deux divinités : un chasseur avec ses deux chiens qui lui dit connaître le lieu, puis, près d’une rivière, le roi de la montagne qui l’emmène à l’endroit où se trouve la masse à trois pointes et la Grotte merveilleuse. Le Grand Maître donne ses monastères, construit des maisons, des sanctuaires et des stûpas, dont un très grand, dans les montagnes, ainsi qu’un lieu pour l’entrée en concentration. Il prend la pose des jambes croisées et entre en concentration. On ouvre régulièrement la Grotte pour le raser et changer son vêtement. Puis on arrête de le faire. Un recteur monacal venu en pèlerinage à la Grotte entre et voit apparaître le Grand-Maître. Il lui coupe les cheveux, renfile les grains de son rosaire, et l’habille d’un vêtement purifié, puis repart très triste. Depuis, lors des nombreux pèlerinages (interdits aux femmes), la porte de la Grotte s’entrouvre d’elle-même et des bruits retentissent dans la montagne gardée par les deux divinités. |
|
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0