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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: matines | matins | Frühmette | maitines | mattutino
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001507 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 4 | Marie annonce à un dominicain malade la visite du diable sous l’apparence d’un frère et lui apprend la prière destinée à le neutraliser. De plus, elle le guérit et il peut à nouveau prêcher. |
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TC0001 | TE001462 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 46, 4 | Un jeune moine, peu doué pour les études, ferme les yeux à matine pour méditer les leçons de la veille. Par l’intermédiaire d’une vision miraculeuse, il réussit à comprendre les Ecritures. | |
TC0001 | TE001526 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 53, 34-35 | En Brabant, Thomas de Cantimpré rencontre un paysan sur son chemin. Ce paysan lui raconte une vision qu’il eût lors des vigiles de sainte Catherine. Il voit une foule immense en haillons, une autre foule et un groupe moins nombreux resplendissant; les premiers sont les âmes des damnés, les deuxièmes les âmes du purgatoire, les troisièmes, la troupe des élus du paradis. |
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TC0001 | TE001451 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 40, 12 | Le diable invisible tient endormi tout le couvent de moniales à l’heure de l’office de matines. L’abbesse d’Argensolles qui voit ce diable rieur et moqueur permet de le rendre visible à toutes les moniales par une prière à Dieu. Une bonne pénitence observée par chacune des moniales permet de tenir en échec le diable. | |
TC0001 | TE001195 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 1, 17, 5 | Vision d’un chanoine : alors qu’il était en pénitence pour ses excès sexuels, un jeune chanoine est assassiné par un autre clerc. L’âme du défunt demande la miséricorde divine pour son assassin parti demandé l’absolution pontificale. |
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TC0033 | TE006100 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 246 | L’ARCHEVEQUE DE TOURS MIS EN ACCUSATION. A Tours, un homme a l’habitude de venir pour les matines à la cathédrale. Il lui semble que l’on avait sonné et il s’en vient avant l’heure. Il trouve la porte ouverte, entre et se met à prier derrière une colonne. Il voit entrer dans une grande lumière des anges portant sur son trône le juge suprême, puis saint Martin accompagné d’une foule de compagnons accusant l’archevêque d’un grand nombre de crimes et disant qu’il était indigne d’occuper le siège de saint Martin. Cité, il vient. Revêtu de ses ornements, assis sur le siège épiscopal, il est accusé de tous ses méfaits et ne sait que répondre. Le Seigneur, comme indigné devant ses accusations, le repousse du pied et le renverse avec son siège. La vision cesse. Les proches de l’évêque, alertés par le témoin de la scène, le trouve mort. |
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TC0033 | TE005903 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 52 | DES DEMONS CONDUISENT EBRO??N EN ENFER. Un moine a vu après les matines un bateau sans rames voler sur la Saône, non loin de L’Ile-Barbe, près de Lyon. Il demanda qui ils étaient. Ils répondirent qu’ils étaient des démons qui conduisait Ebroïn, maire du palais du roi des Francs, vers la marmite de Vulcain, pour y être torturé éternellement pour ses mauvaises actions. Ils notèrent le jour et l’heure, et trouvèrent qu’il était bien mort à ce moment. Ebroïn avait en effet aveuglé ce moine et tué saint Léger, évêque d’Autun. |
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TC0033 | TE005861 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 10 | LES DEUX CORDONNIERS. Saint Jean l’Aumônier raconte que de deux cordonniers, l’un, bon artisan et sans lourdes charges de famille, était pauvre, alors que l’autre, moins bon artisan et ayant la charge d’une nombreuse famille, était riche. Le premier objectant au second qu’il était impossible qu’il fût prospère alors que lui-même, meilleur artisan, ne l’était pas, celui-ci, s’estimant heureux, proposa à son compagnon de lui révéler la source de sa richesse. Il le conduisit à l’église où, après avoir entendu matines et messes, il lui enjoignit de se rendre à son atelier pour travailler. Au terme de plusieurs nuits passées ainsi, il lui dit qu’il lui a fait connaître le trésor royal source de sa prospérité, en priant et en écoutant l’office divin. Il lui conseilla de faire de même. |
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TC0123 | TE007034 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 102 | À Clairvaux, deux nuits de suite, le diable apparut à un moine, sous l’apparence d’une guenon qui se moquait des moines endormis à l’office des vigiles. |
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TC0123 | TE006930 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 4 | Un moine vit deux démons à la porte d’un monastère. L’un d’eux prit la place du portier de l’abbaye, l’autre franchit à cheval les montagnes et les forêts, et se rendit au monastère d’Heilsbronn (?). Tous deux semèrent la discorde et soulevèrent les moines contre leur abbé. Passant l’hiver dans l’abbaye où le démon avait pris la place du portier, je vis certains, parmi les plus anciens, intriguer pour obtenir la déposition de l’abbé. Dans l’autre abbaye, à force de calomnies, les moines poussèrent leur abbé à la démission. Dans une autre abbaye où régnait le désordre, un moine vit, au cours des matines, le diable couronné s’avancer dans le ch?ur de l’église en fêtant son triomphe sur les moines. Cela montre que les fauteurs de discorde sont les amis de Satan. | |
TC0123 | TE007030 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 98 | Il y avait à Clairvaux, du temps de saint Bernard un moine nommé Guerric. Une nuit, à l’office, alors qu’il se levait pour la lecture, un ange apparut à son côté, le revêtit d’un vêtement céleste, écouta la lecture avec respect, puis reprit le vêtement et raccompagna le pieux moine à sa place. Ce moine fut plus tard abbé d’Igny. Il est connu pour ses sermons. |
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TC0123 | TE007057 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 149 | Un clerc séjournant dans une abbaye dans la région de Cambrai, s’étonna de ce que les moines célébraient toujours les vigiles de la Vierge avant les vigiles canoniques. L’un d’eux lui révéla qu’il avait été sauvé de la damnation par l’intervention de la Vierge : alors qu’il menait une vie de débauche, il eut un jour la vision de son jugement. Il allait être condamné quand la Vierge réclama l’indulgence de son Fils pour ce pécheur, parce qu’il récitait chaque jour ses heures. Le Christ lui accorda la vie éternelle s’il se corrigeait. C’est pourquoi l’homme décida d’observer désormais cet usage quotidien avec les six membres de sa communauté. L’un d’entre eux murmurait contre cette coutume, mais la Vierge lui apparut, lui demandant de laisser faire ses compagnons, et il se montra par la suite le plus zélé. |
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TC0123 | TE006988 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 55 | Un moine défunt apparut à un frère à l’infirmerie et lui donna à boire. Puis il lui demanda de l’accompagner. Celui-ci demanda l’autorisation de son abbé, qui consulta les plus anciens. Ceux-ci exprimèrent les craintes les plus vives. L’abbé lui permit cependant de suivre le défunt, à condition qu’il écoute avec respect les prières que le frère dirait (Credo, Pater et Quicumque vult) et s’engage à le ramener sain et sauf. Le revenant mena le moine au lieu de purification réservé aux moines cisterciens, où ils jouissaient d’une grande douceur tout en expiant leurs péchés. Il lui montra ensuite un séjour baigné d’un parfum délicieux et lui expliqua que ce lieu était réservé aux cisterciens, mais que lui-même, à cause de ses péchés, ne pouvait en profiter. Le défunt se présenta comme l’ancien cellérier du monastère, et demanda que l’on dise des prières pour son salut; puis il disparut au moment où les moines se levaient pour les vigiles, laissant le moine tout imprégné de la douceur de sa vision. |
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TC0123 | TE007099 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 156 | Lors d’un chapitre, un abbé, apprenant que les offices des morts étaient négligés, raconta ceci : un vénérable abbé s’était couché aussitôt après avoir chanté les matines, quand un défunt abbé de sa connaissance lui apparut et lui ordonna de rendre ce qu’il devait, avant de dormir. Troublé, il se demanda de quelle dette il s’agissait. Le défunt lui enjoignit alors de dire l’office des morts avant de se coucher. |
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TC0123 | TE007002 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 69 | Le moine qui avait entendu dans le cimetière les voix des défunts (cf. Collectaneum Clarevallense [ed. Legendre, 2005], 64) raconta qu’il avait vu, pendant les vigiles, un personnage portant de l’eau bénite défendre les moines contre le diable. Le lendemain, un démon tenta de nouveau d’entrer dans le ch?ur mais un ange se précipita pour l’attaquer et le fit disparaître. | |
TC0131 | TE008873 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 714, 1-20 | CONVERSION DE SAINT AUGUSTIN. 1/ Un clerc trouva les épîtres de saint Paul sur la table de saint Augustin et de ses compagnons avant leur conversion. C'était l’époque où mourut saint Antoine. 2/ Ce clerc leur dit: "A quoi bon, beaux messieurs, avoir notre Sainte Ecriture? Vous vous laisserez pourrir dans vos erreurs. 3/ Si vous saviez les miracles que Dieu a faits par saint Antoine qui était un homme simple, vous abandonneriez vos erreurs." 4/ En l’entendant, saint Augustin pensait qu’il pouvait avoir raison. Après son départ, quand ils eurent mangé, il s’assit au pied d’un arbre en pleurant. 5/ Ses compagnons lui demandèrent: "Augustin, pourquoi pleures-tu? - Je pleure, dit-il, parce que les illettrés gagnent le ciel et nous, avec tout notre bagage intellectuel, nous allons en enfer." 6/ Saint Augustin fit une lettre qu’il envoya à saint Ambroise: 7/ "Mon cher seigneur, je vous informe que je me suis converti à la foi. 8/ Envoyez-moi une liste des livres que j'étudierai pour être rapidement informé de la foi." 9/ Saint Ambroise lui répondit d’étudier Isaïe et les Epîtres de saint Paul. Dans le livre d’Isaïe in trouva d’abord: 10/ "L’âne connaît celui qui le mène, le boeuf connaît son maître, et les fils d’Israël ne me connaissent pas." C'est ce que le Saint-Esprit dit par Isaïe. 11/ Ensuite il trouva au début des épîtres de saint Paul: "Revêtons Jésus-Christ." 12/ C'est à dire que tout est à lui, que nous tenons de lui tout ce que nous avons et devons lui rendre compte de toutes nos actions. 13/ Il en garda toute sa vie une grande dévotion au livre d’Isaïe et aux Epîtres de saint Paul. 14/ Peu de temps après, saint Ambroise le baptisa; et en le baptisant il entonna: "Te Deum laudamus". 15/ Et saint Augustin chanta la suite; c'est ainsi qu’ils firent ce glorieux chant. 16/ Et en l’honneur de Dieu, en l’honneur de qui ils le firent, et en l’honneur de ces deux saints docteurs de l’Eglise, 17/ notre mère sainte Eglise la chante aux matines en tous les temps de joie. 18/ Bientôt après saint Augustin fut sacré évêque pour administrer le diocèse de Tunis 19/ pour un évêque impotent qui mourut assez rapidement. 20/ Saint Augustin lui succéda. |
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TC0137 | TE012791 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 306 | Les prières des confrères libèrent un frère du purgatoire. Un prieur des frères prêcheurs prit dans l’Ordre un jeune et lui enseigna la logique et tous les bons enseignements. Mais celui-ci tomba malade et comme il était à l’agonie, le prieur lui demanda de lui apparaîre après sa mort. Le jeune homme apparut tout en flammes au prieur dans l’église après les matines ; il lui dit qu’il était en purgatoire et lui demanda des suffrages pour son âme. Alors le prieur rassembla tous ses frères pour dire la messe pour les morts durant laquelle le prieur pleurait avec une vraie compassion pour le sort du jeune. La nuit suivante, le jeune homme apparut au prieur, avec quarante hommes et femmes entourés d’une lumière brillante, le remercia pour ce qu’il avait fait car, grâce à lui, il était en train d’aller au paradis. |
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TC0138 | TE019195 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 140 | L’évêque de Beauvais sermonné par un clerc. | |
TC0138 | TE019914 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 773 | Des moines qui s'endorment aux mâtines. | |
TC0138 | TE019908 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 767 | Des anges se mêlent au chœur de frères en prière. | |
TC0142 | TE018925 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 90 | En Saxe dans un monastère de moniales, il y avait une jeune fille à qui on ne permettait pas d'assister aux Matines jusqu'à la fin, elle devait aller dormir. Lors d’une grande solennité, la maîtresse lui dit de partir avant le Te Deum. La jeune fille resta suivre le reste de l’office hors du chœur, et quand débuta le Te Deum laudamus elle vit le ciel s’ouvrir et le chœur des moniales y monter. Les uns après les autres, les anges, les apôtres, les prophètes, les martyrs, les confesseurs et les vierges se joignirent aux sœurs pour louer Dieu. L’hymne terminée, le chœur des sœurs redescendit sur terre. |
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TC0142 | TE018689 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 16, 1 | Sophie, l’abbesse de Hoven soumit son couvent à une stricte observance de la discipline. Ses moniales en étaient souvent troublées, mais Dieu récompensa son zèle avec des miracles. Une fois sa bière se changea en vin ; et l'autre fois un ange l'escorta avec une lanterne à la sortie des matines. | |
TC0142 | TE018799 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 5 | Noël approchant, un moine de Himmerod ne sentait, aucune dévotion particulière. Aux Matines de la Nativité il ne put même pas chanter, vaincu par la dépression. Il pria Dieu de lui accorder une consolation quelconque, et au Benedictus qui venit, il vit Marie et Joseph qui portaient Jésus nouveau-né. Ainsi réconforté, le moine retrouva sa dévotion fervente et put pleinement jouir de la solennité. |
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TC0142 | TE018834 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 30 | Henri, frère-infirmier à Clairvaux, s'occupait d'un malade dans un état très grave. Une nuit, il s'en alla aux Matines, en espérant que le malade pourrait tenir bon encore quelque temps. Il s'endormit dans le chœur et vit en rêve Jésus sous les traits du malade se penchant sur sa poitrine. Réveillé, le moine se dépêcha à l’infirmerie et trouva son patient mourant. | |
TC0142 | TE018605 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 56 | Un sonneur de cloches qui allait partir en pèlerinage, promit à une femme du même village qui partait, elle aussi, en pèlerinage, de sonner les Matines plus tôt que d'habitude. La nuit, le diable le réveilla et lui dit d'aller sonner. Le sonneur comprit qu'il était encore trop tôt et, en pensant que c’était la femme qui l'avait réveillé, sortit de l’église pour lui dire d'aller dormir. Tout à coup, il vit le diable sous l'aspect d'un bœuf noir qui l’emporta dans l'air, jusqu'à la tour d'un château. Le diable lui proposa de conclure un pacte avec lui, sinon, il le laisserait là mourir de faim ou le ferait tomber du haut de la tour. Le sonneur refusa et ordonna au diable, au nom du Christ, de le déposer par terre. Le diable le fit, mais loin du village où le sonneur habitait. Il lui fallut quatre jours pour y retourner. | |
TC0142 | TE018012 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 29 | Le crucifix tourne le dos à un moine qui dormait avant Laudes (pendant le temps de la méditation) | |
TC0142 | TE018013 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 30, 1 | Un jeune moine de faible santé, décide, une nuit, de se reposer en attendant laudes et se prosterne devant l’autel pour somnoler un instant. Il s'endort, et la Vierge le réveille en le frappant avec son vêtement: C'est le lieu de la prière, dit-elle, et non pas celui du sommeil! |
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TC0142 | TE019086 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 26 | Quand Henri, l’abbé de Heisterbach visitait le couvent de Nazareth, il s'endormit après les Matines dans le chœur. Il entendit alors une voix gémissant : c’était l’âme d'une moniale défunte qui était dans les tourments. La moniale, punie pour ne pas avoir observé la chasteté, s’appelait Marie. Comme personne ne priait pour elle, Marie demanda à l’abbé de réciter pour elle au moins un psautier et de dire quelques messes à son intention. Avant qu'il ne pût lui poser plus de questions, l’abbé se réveilla. Touché par les souffrances de Marie, Henri lança une enquête pour la retrouver. Il n'y avait pas de Marie dans le monastère de Nazareth, mais il apprit finalement qu'elle avait été moniale dans l'abbaye bénédictine de Bredehorn, morte huit ans auparavant. Corrompue par un clerc, elle mourut en couches. Elle confessa tout à ses parents mais comme on la croyait damnée, personne n'avait prié pour elle. L’abbé veilla à ce que l’âme de Marie reçût désormais régulièrement des messes et des prières. |
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TC0142 | TE018011 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 28 | Chaque fois qu’un moine veut se lever pour les matines, il se sent inondé de sueur, se croit malade et se recouche. Une nuit alors qu’il tente de se lever, il entend sous le lit une voix qui lui dit de ne pas bouger. Ayant compris que la voix vient du démon, le moine se lève et vainc ainsi la tentation. | |
TC0142 | TE018602 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 53 | Un chanoine de Bonn était souvent importuné par le diable, surtout quand il lisait une leçon à Matines. Le diable l'éblouissait, tournait la page, soufflait la chandelle afin de le ridiculiser devant ses confrères et ainsi provoquer sa colère. | |
TC0142 | TE018020 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 34 | Dormant à Matines, un moine effrayé par la vision du diable qui lui jette un bouchon de paille boueux, essaye d’esquiver le coup et se tape la tête contre le mur. | |
TC0142 | TE018801 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 7 | Richmude, une demoiselle laïque très pieuse, assista une fois aux Matines de l’Épiphanie dans l'abbaye de Walberberg. Au répons In columbae specie, elle vit, ravie en extase, Jésus dans sa crèche, entouré d'anges. Au Paterna vox audita est, elle entendit Dieu le Père lui-même répondre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection ». | |
TC0142 | TE018594 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 45, 2 | A Hoven, une moniale cistercienne nommée Élisabeth souffrait beaucoup de la persécution du diable. Une nuit, elle se hâta, en tenant un cierge à la main, pour sonner les Matines. A la porte de l’église elle vit le diable sous l’aspect d'un homme. Elle pensa qu'un homme avait effectivement pénétré dans le monastère, prit peur et, en reculant, trébucha sur le seuil du dortoir et se fit très mal. Quand elle apprit que c’était le diable, elle dit : « Si je l'avais su, je lui aurait donné une bonne gifle ! » | |
TC0142 | TE018783 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 24 | Adam, moine de l'abbaye de Loccum, quand il était encore enfant, souffrait de la gale [scabies] qui lui couvrait la tête. Il fréquenta à l’époque une école à Münster. Pour rejoindre l’école, il lui fallait passer par une église dédiée à la Vierge Marie où il s’arrêtait toujours et faisait trois génuflexions avec trois Ave Maria. Une nuit, il pensa que la cloche sonnait pour les Matines et alla à l’école. Il trouva l’église fermée, mais y fit toutefois les génuflexions habituelles. En se levant, il vit l’église ouverte et dedans sept matrones d'une beauté extraordinaire siégeant devant l'autel. La plus belle – la Vierge Marie – loua sa dévotion et lui révéla comment on pourrait guérir sa maladie. En plus, elle lui promit qu'il n'aurait plus jamais de maux de tête. |
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TC0142 | TE018636 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 9, 2 | Un moine de Burtscheid, très simple et pieux, vint une fois à Cologne et y fut logé dans la maison d'un certain Abraham. La nuit, le moine entendit les cloches de la cathédrale sonner les Matines. En se hâtant vers l’église, il sortit par une fenêtre qu'il avait prise pour une porte. Les anges le déposèrent à terre et il ne s'en rendit pas compte avant qu'il ne retourne à la maison et qu’Abraham ne lui demande comment il était sorti. | |
TC0142 | TE018642 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 10, 6 | Engelbert, aveugle de naissance, menait une vie très simple et vertueuse. Un jour de fête, sa tante se proposa d'aller à un village voisin pour écouter les Matines et l'invita à se joindre à elle. La même nuit, il entendit une voix disant: « Engelbert, viens, allons aux Matines. » Engelbert suivit la voix mystérieuse et fut amené dans une église inconnue où il entendit des offices chantés de façon admirable. | |
TC0142 | TE018720 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 46 | Lors de la première croisade, le navire du roi Richard Cœur de Lion fut surpris un soir par une horrible tempête. Le roi demanda à quelle heure les Cisterciens se réveillaient pour la prière. Il leur avait fait beaucoup de bien, il était donc sûr qu'ils iraient prier pour lui et que leur prière l'aiderait. À l'heure des matines, la tempête, effectivement, s'apaisa. |
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TC0142 | TE018907 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 72 | Un convers de Heisterbach était vouait une grande dévotion à saint Nicolas. Un jour de fête, lors de l'office de Matines, le convers vit le saint lui apparaître en habits pontificaux. Rempli de joie et de révérence le convers se trouva élevé de terre de deux pieds (environs soixante centimètres). |
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TC0157 | TE017446 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 117, p. 325, l. 7 – p. 326, l. 3 | Léon le reclus est un homme sans instruction, mais de grande de valeur. Il ne connait que les psaumes, mais son interprétation spontanée des Écritures est si sage que tous viennent lui demander conseil. Il possède l’esprit prophétique. Récemment, Pierre Damien apprit que cet homme, après les matines, ne s’était jamais endormi. Ce haut fait vaut mieux que tous les écrits élégants sur le même sujet. |
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