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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: combat | fight | Kampf | combate | combattimento
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001482 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 49, 15 | Mort subite d’une danseuse qui s’adonne à la lutte avec un homme adultère. Thomas enfin est témoin de cette scène. | |
TC0001 | TE001323 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 14, 7 | Un homme ayant menée une vie dissolue eut une mort agitée : il est agressé par une troupe d’ennemis menée par son propre père. | |
TC0001 | TE001242 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 57, 37 | Un religieux dominicain chasse brutalement du dortoir un démon apparu sous la forme d’une femme venue le tenter dans son lit. | |
TC0010 | TE000952 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D313 | La bonne apparence d’honnêteté suffit à dissuader le séducteur. Des gens étaient assiégés dans un château, l’un d’eux eut l’idée de revêtir d’armures les cadavres de ceux qui étaient morts de faim, et de les placer sur les remparts. Leurs assaillants les crurent vivants et s’enfuirent. | |
TC0010 | TE000915 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 195, 2 | Le bien-être des enfants invoqué par les avaricieux n'est pas une excuse admissible. Leurs enfants, d’ailleurs, ne réparent pas les torts qu’ils ont causés. Un ermite obtient de Dieu la permission d’aller visiter l’enfer sous la conduite d’un ange. Il y voit un père et son fils se frapper, se mordre comme des chiens, et se maudire mutuellement dans les tourments des flammes, parce que chacun d’eux a fait le malheur de l’autre. | |
TC0011 | TE002909 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 34a (1) | On dit l’on montre aux éléphants le sang d’une poule pour les exciter au combat. | |
TC0020 | TE003610 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 85 | Un croisé qui jeûnait au pain et à l’eau est si faible pendant une bataille contre les Sarrasins que son frère l’appelle " Pain-et-Eau" . | |
TC0021 | TE003983 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 56 | Un ermite voit anges et diables prêts à se battre. | |
TC0021 | TE004122 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 191 | Un prêtre curieux de lutte et de danse voit des diables diriger les gestes des lutteurs ou des danseurs. | |
TC0028 | TE005044 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 42 §7, p. 666 | Une femme faisait chanter une messe quotidienne pour le salut de l’âme de son époux, qu’elle croyait mort au combat contre les Sarrasins. Au même moment, les chaînes qui entravaient les jambes de l’époux prisonnier se détendaient chaque jour, jusqu’à ce qu’il fût finalement délivré. |
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TC0032 | TE005686 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 16 | Un prêtre s’associe a deux laics. Quand les voleurs les attaquent au coin d’un bois, il refuse de se battre sous prétexte qu’il est prêtre. Peu après, ils rencontrent trois belles femmes. Cette fois, le prêtre veut bien en séduire une. Ses compagnons lui disent qu’il n'en a pas le droit. Il leur rétorque que s’il est prêtre, il n'en est pas moins homme. |
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TC0033 | TE006011 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 157 | SAINTE MARGUERITE ET LE DRAGON. Sainte Marguerite demanda au Seigneur de voir son adversaire. Elle vit dans sa prison un horrible dragon, de toutes les couleurs, les cheveux dorés, la barbe d’or, les dents comme des fers, les yeux comme des flammes, dont les narines crachaient du feu et de la fumée. Il tenait un glaive et une puanteur terrible envahissait la prison. Marguerite eut très peur, devint pâle comme une herbe et ses os s’entrechoquaient de terreur. Elle revint à elle, se mit en prière. Le dragon voulait l’avaler; elle le mit en fuite en imprimant le signe de la croix sur sa gueule. Le démon éclata en deux. |
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TC0033 | TE006181 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 320 | QUATRE DEMONS ACCUSENT UN MORT. Un pécheur entre en religion alors qu’il est malade. A sa mort, alors que ses frères disent des psaumes devant le corps, l’abbé voit, pendant son sommeil, quatre démons s’opposer à quatre anges à coups de versets des psaumes. Les anges triomphent. | |
TC0033 | TE006026 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 172 | UN CHEVALIER SECOURU PAR LES MORTS. Un chevalier avait coutume de toujour prier pour les morts quand il traversait un cimetière et descendait de cheval. Un jour, poursuivi par des ennemis, il traversa un cimetière et descendit de cheval pour faire comme à son habitude. Les ennemis voulurent pénétrer dans le cimetière et tuer le chevalier. On vit alors les morts surgir de leurs tombeaux et se ruer sur les assaillants, tout armés et dans le même habit qu’ils avaient de leur vivant. | |
TC0033 | TE006179 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 318 | LES CHEVALIERS DU ROI ARTHUR EN POUSSIERE. Etienne de Bourbon a vu dans le diocèse d’Autun des tombeaux en nombre infini où, disait-on, avaient reposé les corps des très beaux et très courageux chevaliers d’Arthur, Yvain, Gauvain et Erec ainsi que leurs compagnons, et où n’apparaissaient plus qu’ici ou là des débris d’ossements et une fine poussière; dans certains tombeaux c'est à peine si l’on trouvait quelque chose. C’est ici que les Romains combattirent contre la gent d’Arthur; une infinité de chevaliers y furent tués de part et d’autre; et leurs tombeaux, en grand nombre, vides tant pour l’un et l’autre camp, se trouvent près du village qui est appelé Aleuse. |
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TC0034 | TE006360 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 137 | Alphonse VIII de Castille perd la bataille d’Alarcos car il a péché avec une juive de Tolède et ses fils meurent. Il se repent et fonde le monastère Huelgas de Burgos, il est alors vainqueur à Navas de Tolosa. | |
TC0036 | TE006639 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 27 | Dans le diocèse de Mâcon, le château de Beaujeu était tenu par le seigneur Guichard, qui après une vie pleine de succès dans le siècle, sentant sa fin venir, s’était retiré au monastère de Cluny pour y expier ses fautes. C’est là qu’il mourut peu de temps après. Son fils et héritier Humbert se conduit comme un jeune noble trop attaché aux biens de ce monde. Un jour qu’il guerroyait, un de ses chevaliers, Geoffroy d’Oingt périt d’un coup de lance. Deux mois après l’événement, ce chevalier défunt apparut dans la forêt à l’un de ses confrères, le chevalier Milo de Anse pour lui faire part de sa situation malheureuse ainsi que de celle du défunt seigneur Guichard. L’apparition demanda donc au chevalier d’exiger de Humbert des suffrages pour alléger les peines des deux défunts, et éteindre la dette de Humbert à leur égard. Le chevalier s’exécute et avertit le seigneur Humbert qui est plus terrifié à l’idée d’une apparition du défunt qu’inquiet pour le salut de son père et de son compagnon d’armes, mort à cause de lui. Et c’est ce qui se produisit le lendemain, le chevalier défunt apparaît à Humbert, pour lui reprocher son ingratitude envers lui et son père. Le défunt lui déconseille de participer à une expédition prévue le lendemain où il mourra. L’arrivée d’un compagnon fait disparaître le défunt. Humbert décide dès lors de faire amende honorable en aidant par des suffrages les défunts à accéder à leur salut et en se rendant à Jérusalem pour y faire pénitence. |
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TC0037 | TE006684 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 2 | Moïse conduisait le peuple vers la Terre Promise. Les Israëlites livrant un combat contre les Amalécites, Moïse âgé se tenait éloigné, en silence. Les ennemis prirent alors le dessus. Voyant cela, il fit appeler deux jeunes pour lui tenir les bras levés et se mit à prier sans s’interrompre jusqu’à ce que son peuple remportât la victoire. | |
TC0037 | TE006708 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 26 | Alors qu’il combattait contre Jérusalem, le roi Antiochus, blasphémant contre Dieu qui soutenait les juifs, avait juré de détruire la ville. Il tombe de cheval et se blesse gravement à la tête. Ses blessures envahies par les vers et une odeur nauséabonde écartent tout le monde de lui. Ce qui fait qu’il finit misérablement sa vie pour avoir défié la puissance divine. |
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TC0106 | TE015829 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 91 | ANTOINE ET LES DEMONS. Les coups infligés à Antoine par les démons surpassent les pires tourments humains. | |
TC0106 | TE015975 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 233 | UN CHEVALIER DÉPOUILLÉ ET FRAPPÉ PAR SEPT HÉRAUTS. — Un chevalier, alors que les autres se battaient dans un tournoi, s’éloigna pour dormir sous un arbre. Sept hérauts le volèrent et le frappèrent pendant son sommeil. Il se réveilla nu, dépouillé et moqué de tous. | |
TC0106 | TE015754 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 17 | GÉNÉROSITÉ D’UN ROI. Un roi offre un meilleur cheval au chevalier qui a combattu pour lui. | |
TC0106 | TE015843 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 105 | LES TENTATIONS DE SAINT ANTOINE. Saint Antoine oppose aux tentations du diable la méditation sur le feu de l’enfer. Le diable lui apparaît vaincu sous la forme d’un petit Ethiopien très noir. | |
TC0106 | TE015987 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 245 | LE CERF SOUMIS. — Le cerf vaincu par un congénère lui montre sa soumission. | |
TC0124 | TE014697 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVI, 1 [348] | Établi sur un sommet des Alpes, abandonné par les siens, assiégé par les ennemis, l’empereur Théodose priait Dieu et versait un torrent de larmes pour obtenir la protection céleste. Ensuite, il se jeta sur les ennemis : ses flèches furent portées miraculeusement pour frapper ses adversaires, tandis que les flèches ennemies étaient renvoyées par le vent pour toucher ceux qui les lançaient. | |
TC0129 | TE007334 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 227a | Saint Jacques en se servant de son bourdon et du sac d’une femme comme d’une lance et d’un bouclier éloigne les démons autour d’un agonisant. |
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TC0129 | TE007278 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 46a | Un combattant se doit de posséder trois qualités : une cause légitime, une intention pure et droite et de la persévérance. | |
TC0131 | TE008886 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 743, 1-10 | SAINT MAGLOIRE ET LE CONGRE. 1/ Un garçon allait voir son amie. 2/ En traversant un bras de mer, il fut attaqué par un congre. 3/ Terrifié, il invoqua en vain plusieurs saints. 4/ Mais aussitôt qu’il se recommanda à saint Magloire, il le vit au dessus de lui, qui lui conseillait de lui enfoncer son couteau dans le ventre; il obéit et ainsi fut délivré de ce congre. 5/ Un abbé qu’il servait et qui était un bon ami de saint Magloire, en l’entendant raconter cette aventure, lui dit qu’il retrouverait son couteau dans un congre; ce qui se produisit. 6/ Il alla donc remercier saint Magloire de l’avoir délivré du congre. 7/ A l’heure-même où il entrait dans l’abbaye, saint Magloire racontait l’aventure à ses moines. 8/ Le garçon s’agenouilla devant lui en le remerciant de l’avoir délivré. 9/ Saint Magloire dit à ses moines que c'était le garçon dont justement il était en train de leur parler. 10/ Ses moines surent ainsi qu’il leur avait dit la vérité. | |
TC0131 | TE008855 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 668, 1-3 | LEGENDE DE SAINTE MARGUERITE. 1/ Sainte Marguerite par la puissance de la croix transperça le serpent et vainquit le diable qui avait pris l’apparence d’un homme mort et qu’elle vainquit dans toutes ses tentations. 2/ Elle demanda à Dieu d’être indulgent et propice à tous ceux qui se recommanderaient d’elle et de ses souffrances; Dieu par son ange le lui accorda. 3/ Ainsi rendit son âme à Dieu sainte Marguerite par le martyre pour garder sa foi et sa virginité. | |
TC0131 | TE009104 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 534, 1-4 | COMBAT D'ESAU ET DE JACOB A LA NAISSANCE. 1/ Jacob et Essaü luttèrent dans le corps de leur mère à qui naîtrait le premier. 2/ Esaü naquit avant Jacob, bien qu’il ne fût pas le meilleur. 3/ Car si les premiers fruits étaient les meilleurs, les meilleurs de tous seraient les groseilles, qui ont si peu de valeur. 4/ Si Esaü naquit avant Jacob, cela nous montre que parfois les aînés ont la terre et les cadets le ciel: car Jacob fut meilleur en tous domaines que son frère Esaü. |
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TC0131 | TE008419 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 229, 2-5 | EXEMPLE DE DINA. 2 On voit ici comment Dina, fille de Jacob, fut enlevée à cause de sa coquetterie à une fête où elle était allée. 3 Il y eut beaucoup de sang répandu entre ses frères et ceux qui l’avaient enlevée. 4 La coquetterie et la danse ont été cause de bien des malheurs et rien de bon ne peut en sortir. 5 Personne ne peut en dire de bien sans mentir. | |
TC0131 | TE008255 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 104, 1-5 | LA VUE DU SANG EXCITE L’ELEPHANT. 1/ L’éléphant est une bête paresseuse et ne veut rien faire au combat avant d’avoir vu couler le sang. 2/ Et quand il voit du sang ou du vin rouge répandu, il déploie sa force au combat. 3/ Nous sommes lents à bien faire, mais nous ne devons pas être plus paresseux que l’éléphant. 4/ Nous devons avec plus de raison que lui nous consacrer à bien faire sans lambiner 5/ nous qui savons que Jésus notre Dieu et notre maître a si généreusement répandu son sang pour notre amour. | |
TC0131 | TE007748 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 097, 1-20 | LE FILS DE ROI QUI EPOUSA UNE DAME VEUVE. 1/ Il était une dame veuve que ses ennemis voulaient dépouiller de son fief. 2/ Le fils du roi, ému de pitié, l’épousa et entreprit de défendre son fief. 3/ Il eut tant à faire qu’il mourut au combat, non sans avoir reconquis ce qu’on lui avait pris et remporté une victoire décisive. 4/ Son écu portait d’argent billeté d’azur à cinq rosettes de gueules. 5/ Quand la noble dame sut que son cher seigneur et époux était mort pour défendre son droit, 6/ elle prit l’écu de son mari et le suspendit avec toutes ses armes devant son lit. 7/ Et chaque fois qu’elle les voyait, elle pensait à la noble conduite de son mari 8/ qui avait trouvé la mort en lui défendant son fief. 9/ Cela la faisait pleurer et elle recommandait à ses enfants de graver dans leur coeur les armes de leur cher père qui avait trouvé la mort en défendant leur héritage. 10/ Cette noble dame veuve, c'est notre mère sainte Eglise qui était au pouvoir des païens 11/ quand le fils du roi du ciel, Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme vint du sein de son Père sur la terre 12/ et pour rendre à sainte Eglise sa noblesse et sa condition libre il voulut l’épouser 13/ quand il reçut le baptême de saint Jean-Baptiste dans le Jourdain à l’âge de vingt-neuf ans et treize jours; 14/ et ensuite, pour restaurer les droits de sainte Eglise, il fut cruellement mis à mort dans sa Passion et lui vainquit tous ses ennemis. 15/ C'est pourquoi notre mère sainte Eglise nous prie, nous ses enfants, de graver cet écu en nos coeurs 16/ et nous garantit que si nous l’y gravons nous vaincrons tous nos ennemis, nous serons victorieux dans tous nos combats. 17/ On y trouve en effet tous les outils qui servirent au crucifiement de Jésus-Christ. 18/ Nous devons nous souvenir de l’écu billeté d’azur aux cinq rosettes de gueules. 19/ Car ce sont les méchants coups qu’on lui donna dont certains lui ont laissé des marques et des bleus. 20/ Et les cinq rosettes sont les cinq cruelles plaies qui doivent être définitivement gravées dans le coeur des vrais fidèles. |
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TC0134 | TE013241 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 254a | Paroles de Jules César sur la nécessité de combattre la luxure. | |
TC0134 | TE012996 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 171a-b | Saint Ambroise apprend à saint Augustin trois choses importantes : ne pas exhorter quelqu’un à l’office militaire sous peine de l’exposer aux dangers multiples, ne pas convoiter une femme mariée sous peine de briser la famille, ne pas aller au banquet sous peine de perdre la tempérance. |
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TC0134 | TE014017 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 69b | Victoire de David sur Goliath. | |
TC0134 | TE013970 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 292a-b | Le roi Codrus, menacé par ses ennemis, reçoit un oracle d’Apollon selon lequel son armée obtiendra la victoire si lui-même se fait tuer par ses ennemis. Sachant qu’aucun de ceux-ci ne le toucherait à cause de cet oracle, Codrus change de vêtement pour entrer incognito dans la bataille où il est tué. Quand ils reconnaissent le corps du roi, les ennemis s’enfuient. | |
TC0134 | TE013969 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 292a | César ne disait jamais à ses soldats " allez là" mais " venez" . Il affirmait aussi qu’un travail partagé avec un chef semblait moins lourd aux soldats et qu’un chef qui ne partage pas le travail ne sait pas aimer ses troupes. | |
TC0134 | TE014031 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 114b | Saint Thomas vaincu par le diable. | |
TC0137 | TE012819 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 334 | Le fantôme de l’usurier. Un usurier mourut et fut enterré au cimetière de Pomposa. Mais le mort créait la confusion et effrayait les moines. L’abbé demanda à un brigand de Cadigoro d’emporter le corps de l’usurier; en échange il abrogerait son bannissement. Pendant le transport dans la barque, le mort se leva et lutta avec le brigand. Le jour suivant, les moines ne crurent pas le récit jusqu’à ce qu’il constatent la disparition du cadavre de l’usurier. |
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TC0137 | TE012700 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 215 | Le comte de Montfort. Trente-deux voleurs menaçaient d’enlever la fille du roi ; Gérard, fils du comte de Montfort, les tue et leur coupe à chacun une oreille. Montrant ensuite les oreilles coupées, il prouve qu’il est le libérateur de la princesse et obtient sa main. |
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TC0137 | TE012608 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 123 | La communion donne la force corporelle. Un chevalier injuria souvent Louis, comte de Lausanne, et ses hommes. Louis ayant demandé aux amis du chevalier de le lui remettre pour le punir, ceux-ci s’assurèrent qu’il ne sera pas torturé. Quand le chevalier fut remis à Louis, il le fit enfermé vivant dans une tombe, respectant ainsi sa promesse. Le beau-frère du chevalier tué demanda justice à l’Empereur Frédéric et celui-ci convoqua le comte. Le comte, ayant confiance en son innocence, provoqua en duel tout tout chevalier désireux de défendre la cause du défunt. Un chevalier vainquit le comte parce qu’il avait communié avant de se battre. |
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TC0137 | TE012783 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 298 | Pourquoi la mort est accompagnée d’une grande peur. Un frère mort apparaît à un confrère et lui raconte le moment terrible de sa mort : il a vu des anges et des diables se disputant son âme, pendant que celle-ci, desormais séparée du corps, était suspendue au-dessus du cadavre. | |
TC0138 | TE019779 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 637 | Une statue de la Vierge protège un de ses dévots contre les attaques de ses ennemies. | |
TC0138 | TE014099 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 22 | De l’inutilité des excès dans l’abstinence. | |
TC0138 | TE019860 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 718 | La dévotion du comte de Poitou pour la messe lui assure une victoire miraculeuse. | |
TC0138 | TE019862 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 720 | Un chevalier remplacé dans la bataille par un ange le temps d'une messe. |
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TC0138 | TE019522 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 420 | Fable de la chauve-souris. | |
TC0138 | TE020177 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 811A | Le combat de deux champions comme symbole de la Passion du Christ. | |
TC0138 | TE019680 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 538 | Trois fils recherchent l'eau de jouvence pour leur père malade. | |
TC0138 | TE019455 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 379 | Le roi Édourad est protégé en plaine bataille par le signe de croix. | |
TC0138 | TE019459 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 383 | Un soldat est sauvé par étendard chrétien. | |
TC0138 | TE019458 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 382 | Conversion de saint Gallican après une victoire miraculeuse. |
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TC0138 | TE019506 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 404 | Le cheval qui emporte son maître dans sa dernière croisade. | |
TC0138 | TE014143 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 73 | Le duel entre le maître d’arme et son élève ingrat. Le vieux maître demande à son élève de le laisser gagner, celui-ci refuse, espérant tirer de la gloire d’une victoire. Grâce à une ruse, le maître l’emporte. |
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TC0138 | TE019272 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 217 | De la nécessite de lutter contre ses mauvaises pensées pour gagner son salut. | |
TC0138 | TE019663 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 522 | La foi soutient Simon de Monfort dans se combats. | |
TC0138 | TE019515 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 413 | Un croisé affirme son bonheur de mourir en martyr plutôt qu'en confesseur. | |
TC0138 | TE020069 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 930 | Histoire de Robert le Diable. |
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TC0138 | TE020080 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 941 | La tentation est le prix du salut. | |
TC0138 | TE019947 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 806 | Trois exemples pour consoler ceux qui sont dans les tribulations. |
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TC0142 | TE018563 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 21, 5 | Le roi Miramamolin du Maroc qui venait au secours des Albigeois informa le pape Innocent qu'il mettrait ses chevaux dans la portique de la cathédrale Saint-Pierre de Rome sur laquelle il planterait son étendard. Cependant, Dieu punit son orgueil. Après avoir perdu 40 000 hommes [dans la bataille de Las Navas de Tolosa] le 16 juillet en 1212, il mourut de chagrin, et son étendard fut effectivement apporté à Saint-Pierre comme un trophée. | |
TC0142 | TE017944 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 18 | Au jugement de Dieu, un chevalier pas trop fort qui avait demandé l'aide de Dieu et s'est confessé, vient à bout d'un adversaire gigantesque plein d'orgueil. | |
TC0142 | TE018044 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 54 | Un novice cistercien qui ne supportait pas les éclats de voix de l'Alléluia se voit en songe libéré de ses ennemis par des hommes qui poussent ce cri. |
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TC0143 | TE014215 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 119 col. B - p. 120 col. A | Victoire des Chrétiens sur les Sarrasins près de Halcar (Alcazar). Les Sarrasins vaincus assurèrent qu’une armée de guerriers rayonnants portant des croix rouges avait mis beaucoup d’entre eux en fuite. | |
TC0148 | TE015618 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1220 | L’ABBA MACAIRE ET LES DEUX JEUNES GENS. — L’abba Macaire plaça deux jeunes gens venus du siècle dans une cellule. Il leur rendit visite et feignit de vouloir dormir dans leur cellule cette nuit-là. Chacun alla se coucher. Macaire pria le Christ de lui montrer leur oeuvre. Il vit une lumière descendre sur eux, mais eux ne la voyait pas. Il vit des démons volant comme des mouches et qui voulaient se poser sur les yeux et sur la bouche du plus jeune. Mais un ange le défendait avec un glaive de feu et une torche semblant sortir de sa bouche. Les démons ne pouvaient approcher du plus âgé, dont du feu semblait sortir de la bouche. Ils se couchèrent au petit matin. Macaire comprit que le plus jeune était sujet aux tentations alors que le premier était parfait. Il s’en alla, se recommandant à leurs prières. Quelques jours après le plus âgé mourut, suivi au bout de trois jours par son cadet. |
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TC0148 | TE015586 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1188 | SAINTE SARRA VAINC PAR LA PRIÈRE L’ESPRIT DE FORNICATION. — Sainte Sarra, infestée dans sa jeunesse par l’esprit de fornication, ne cessait pas de prier et de craindre Dieu. Cet esprit lui apparut corporellement et lui dit qu’elle l’avait vaincu. ?Ce n’est pas moi qui t?ai vaincu, répondit-elle, mais le Seigneur Jésus Christ. — | |
TC0148 | TE015484 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1090 | PAROLE DE JEAN LE NAIN SUR LE JEÛNE. — Jean le Nain (ou Colobos) disait que si un roi voulait s’emparer de la ville de ses ennemis, il devait lui couper l’eau et les vivres. Elle serait ainsi vite soumise. De même les ennemis spirituels le sont-ils par soustraction de nourriture. | |
TC0148 | TE015644 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1244 | SAINT JEAN, ERMITE, REÇOIT LA SCIENCE DE PRÊCHER. — Saint Jean, ermite, était resté trois ans sur un rocher en prière malgré ses jambes et ses pieds pleins de pus, et ne mangeait que ce que lui apportait chaque dimanche un prêtre, avec l’eucharistie. Le diable vint sous la forme de ce prêtre. Il le mit en fuite. Trois ans après, un ange du Christ lui apparut disant que ses prières étaient exaucées. Ses maux furent guéris et il reçut la science de prêcher. | |
TC0148 | TE015734 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1333 | SAINT MARTIN ET LE DIABLE. — Saint Martin repousse le diable qui lui tendait des pièges. | |
TC0148 | TE015522 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1127 | SAINT MARTIN DÉFIE LE DIABLE. — Alors qu’il était en chemin, le diable apparut à saint Martin en disant que partout où il irait il s’opposerait à lui. Saint Martin lui répondit que le Christ était avec lui et qu’il n’avait peur de rien. Le diable disparut. | |
TC0148 | TE015735 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1334 | SAINT NATHANAEL REFUSE DE SORTIR DE SA CELLULE. — Saint Nathanael, en proie aux tentations et à l’ennui, décida d’établir sa cellule près d’un village. Lui apparut le diable tenant un taureau, comme un boucher habillé de vêtements militaires et faisant du vacarme devant sa cellule. Interrogé, il dit qu’il était celui qui l’avait chassé de sa première cellule et qui le chasserait de celle-ci. Le saint, voulant éviter de ne pas être persévérant, décida de revenir à sa première cellule et de ne plus en sortir. Il resta trente-sept ans sans en franchir le seuil. Le diable essaya sans succès de le faire sortir. Un jour, il refusa de raccompagner sept évêques venus lui rendre visite. Il refusa d’aider le diable, venu sous l’apparence d’un enfant de dix ans et qui avait fait semblant de tomber durement de son âne devant sa cellule. | |
TC0148 | TE015496 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1102 | DONAT TERRASSE UN DRAGON. — Un dragon dévorait hommes, chevaux et bêtes de somme. L’évêque Donat s’arma du jeûne et de la prière, et, en état de jeûne, s’approcha du monstre qui ouvrit la gueule pour le dévorer. Donat lui opposa le signe de la croix et lui cracha dans la gueule. Le dragon s’abattit. | |
TC0148 | TE015643 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1243 | SAINT APPELLES FRAPPE LE DIABLE APRÈS SA PRIÈRE. — Saint Appelles, qui était forgeron, travaillait la nuit après la prière. Le diable vint le trouver. Le reconnaissant, il prit un fer chaud à pleine main, l’en frappa en pleine figure et le mit en fuite. Il prit l’habitude de tenir le fer chaud à pleine main. | |
TC0148 | TE015722 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1321 | MARTYRE DE SAINTE LUCIE. — Ni les proxénètes, ni les b?ufs, ni l’huile bouillante ne purent faire bouger sainte Lucie. | |
TC0148 | TE015674 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1273 | VIE DE SAINT PACHÔME (POSTHUMIUS) DE MEMPHIS. Enfance de Pachôme (Posthumius), loin de toute éducation. Un ange lui apprend à prier. L’ange le conduit à l’évêque Priscus pour qu’il l’instruise dans la foi et le baptise. Il lui apprend à jeûner, ainsi que l’oraison dominicale et le Symbole. Sa nourriture est mesurée. Il porte cilice et livre des combats contre les démons. Saint Macaire, successeur de saint Antoine, voyant sa mort prochaine, en fait son successeur. Pachôme (Posthumius) reste trois jours en prière. Il met en fuite des démons alors qu’il était au sommet d’une montagne. | |
TC0148 | TE015703 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1302 | LE LION RECONNAISSANT. — Un chevalier tua un serpent qui avait attaqué un lion. Ce dernier, reconnaissant, le suivit comme un animal domestique et l’aida au cours de ses combats. | |
TC0148 | TE015588 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1190 | LE DIABLE ET LA MAISON. ? " Le diable est ton ennemi et toi tu es la maison. Il ne cesse de jeter en toi tout ce qu’il trouve de sale. Quand il te trouvera en prière, renvoie-lui ce qu’il t?a jeté." | |
TC0148 | TE015416 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1022 | VICTOIRE DES CROISÉS APRÈS LEUR CONFESSION. — Les croisés qui allaient en Terre sainte péchèrent en cours de route. Trois cent soixante mille Turcs firent irruption sur eux, alors qu’ils étaient en ordre dispersé et les encerclèrent. Voyant qu’il n’y avait aucun espoir de se dégager, ils imputèrent cette situation à leurs péchés. Ils se confessèrent en pleurant. Les Turcs s’enfuirent sans résistance sérieuse et abandonnèrent tous leurs biens. | |
TC0155 | TE016313 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 191 | Un chevalier ruiné au jeu prie Dieu de lui accorder une revanche. Ayant perdu la dernière partie, il se met en colère contre Dieu au point de le nier. Il met son armure, prend son arme et provoque en duel tout homme qui se dit fidèle à Dieu. Personne n’ose l’affronter. Tout à coup, une petite mouche entre sous son armure et se met à le piquer. Incapable de la chasser, il tombe de son cheval et, tout en larmes, demande pardon de son horrible blasphème. | |
TC0155 | TE016317 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 195 | Alphonse, le roi d’Aragon, fait la leçon à son fils qui part pour le combat : c'est Dieu qui donne la victoire et c'est en lui qu’on doit mettre ses espoirs et sa foi. | |
TC0155 | TE016212 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 85 | Un prince très pieux, nommé Eusèbe, consacre une ville entière à la commémoration des défunts et y fait installer des pauvres sous sa protection. Son rival, le prince Eustorgue assiège la ville. Dans une situation désespérée, une armée de défunts reconnaissants vient à l’aide d’Eusèbe: vaincu, Eustorgue se repent et fait serment de fidélité à Eusèbe. | |
TC0155 | TE016204 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 77 | Un chevalier ne se rend pas à une bataille en écoutant la messe. Un ange prend donc sa place et écrase l’ennemi. | |
TC0155 | TE016374 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 251 | Les romains font un traité de paix avec des peuples barbares dont l'un, malgré le serment, attaque les ambassadeurs et les tue. Les parjures sont aussitôt punis de nombreuse plaies. Finalement, l’empereur envoie une armée qui extermine la majorité de ce peuple. Le reste s’enfuit dans les montagnes où ils sont transformés en pierre. | |
TC0155 | TE016363 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 241 | Le roi Rudolf affronte ses ennemis le jour du vendredi saint. Il fait le voeu de fonder un monastère en l’honneur de la sainte Croix, s’il remporte la victoire. Les ennemis vaincus, il fonde, en 1280, le fameux monastère de la sainte Croix dans la ville de Toulme. | |
TC0155 | TE016181 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 54 | Un jeune homme très naïf écoute le sermon de saint Vincent sur sainte Julienne et son combat avec le diable. Le jeune homme prie Dieu de lui donner l’occasion de prouver son courage dans un tel combat. Un jour, il rencontre une fille laide, muette et idiote, la prend pour le diable et la tue. On le jette en prison. Saint Vincent le sauve de la peine capitale et ressuscite la fille. Celle-ci demande la communion et meurt en paix. | |
TC0155 | TE016252 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 128 | Un ange montre à un saint de nombreux démons sous la forme de mouches tourner autour du monastère, tandis que dans la cité il ne voit qu’un seul démon. L’ange lui explique que, dans le monastère, les moines combattent Satan, voilà pourquoi il a besoin d’une grande armée, tandis que dans la cité un seul démon suffit. | |
TC0157 | TE017378 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 104, p. 154, l. 3 – p. 154, l. 9 | Lors d'une bataille en Mésopotamie, l'empereur Valérien fut fait prisonnier par Shapur, roi des Perses. Il finit sa vie en esclavage chez les Parthes et chaque jour, le roi se servait de lui comme marchepied pour monter à cheval. |
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TC0157 | TE017441 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 114, p. 297, l. 11 – p. 299, l. 16 | Débora, femme de Lappidot, ainsi que Baraq, fils d’Abinoam, combattirent Sisera, commandant de l’armée. Elle gouvernait et rendait la justice à son peuple. De même, la duchesse Adélaïde de Turin († 1091), destinataire de cette lettre, règne seule et sans homme. Débora siégeait entre Rama et Bethel, mais Rama signifie les hauteurs, et Bethel, la maison de Dieu – de même Adélaïde médite sans cesse sur la victoire du Christ. Débora signifie « abeille » et ses paroles sont du miel, tout comme celles d’Adélaïde. Quant à Sisera, son nom signifie « la fin de la joie ». Débora dit à Baraq : rassemble les hommes de Nephtali et Zabulon et mène les au mont Tabor, et je mènerai Sisera, commandant de Yabîn, au torrent de Qishôn. Mais Baraq demanda à Débora de l’accompagner au combat. Celle-ci protesta qu’il n’aurait aucune gloire à la victoire, car Sisera se serait incliné devant une simple femme, mais elle l’accompagna tout de même. De même, Adélaïde doit accompagner l’évêque de Turin dans sa lutte contre les prêtres mauvais, ceux qui vivent avec des femmes. | |
TC0157 | TE017480 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 148, p. 545, l. 15 – p. 546, l. 3 | Lorsque Josué combattait dans le désert contre Amaleq, si Moïse levait les mains au ciel, il gagnait, et si Moïse les abaissait, il était vaincu. Ainsi, même dans les soucis guerriers, il faut s’appliquer à prier et aider l’Église. | |
TC0157 | TE017334 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 534, L. 1 – p. 534, l. 6 | Ptolémée, roi d’Égypte, qui était riche, combattit Jules César. Sa richesse lui servit seulement à être reconnu parmi les autres morts, car il portait une cuirasse d’or. Mieux aurait valu vivre sans richesses que de mourir dans l’or. | |
TC0157 | TE017128 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 69, p. 305, l. 15 – p. 306, l. 8 | L’histoire des Romains rapporte que les Goths demandèrent à l’empereur Valens († 378) de leur envoyer des évêques. Mais celui-ci envoya des évêques ariens, et fut donc responsable de mener dans l’erreur ces peuples ignorants. Le jugement de Dieu le punit : lorsque les Goths furent chassés de leurs territoires par les Huns, et réinstallés par Valens au Sud du Danube, par jugement de Dieu ils se soulevèrent et l’emportèrent sur l’armée de Valens dans un bain de sang. Lorsque Valens apprit cela, il quitta Antioche et rassembla une grande armée contre les Goths. Dans une repentance tardive, il envoya chercher les évêques exilés. Puis il s’en fut au combat, et perdit. L’empereur lui-même fut blessé par une flèche, tomba de son cheval, et fut mené par un soldat dans une petite cabane. Quand les Goths le trouvèrent, il était brûlé à mort. Ainsi, il fut brûlé par le même feu qui avait par sa faute brûlé d’hérésie le peuple des Goths. |
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TC0157 | TE017359 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 100, p. 107, l. 21 – p. 108, l. 5 | L’histoire sainte nous enseigne, dans le livre des Rois, que Nahash l’Ammonite attaqua Yabesh de Galaad. Les habitants de Yabesh dirent à Nahash qu’ils pouvaient s’entendre avec lui et devenir ses sujets. Nahash leur répondit que cela ne se ferait que s’il arrachait leur œil droit et portait le malheur sur Israël. Les habitants de Yabesh répondirent qu’ils envoyaient des messagers dans tout Israël. Si personne ne venait les défendre, ils se rendraient. Quand Saül entendit cela, il vint les défendre et remporta la victoire sur les Ammonites. Nahash est le diable, et Yabesh l’âme chrétienne. |
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TC0157 | TE017367 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 126, l. 3 – p. 127, l. 15 | Un clerc bourguignon était très arrogant et fier. Il vivait, en somme, la vie d’un laïc, et combattait même sur le champ de bataille. Il avait dépouillé l’église de Saint-Maurice de beaucoup de ses terres, et un homme puissant s’opposa à lui. Ils fixèrent le jour de la bataille. Cet homme envoya un espion pour s’informer sur les troupes du clerc. Quand l’espion arriva, le clerc assistait à la messe. L’évangile du jour se terminait par ces mots : « ceux qui s’exaltent seront humiliés, et ceux qui s’humilient seront exaltés » - le clerc osa contredire ces mots. Lorsque l’espion en fit le récit, le puissant seigneur sut qu’il gagnerait le combat. En effet, au jour dit, le clerc monta la jument qui était sa monture habituelle. Elle était plus rapide, croyait-il, qu’aucune autre. Mais pendant la nuit, elle s’était échappée, et avait léché beaucoup de sel. Il arriva donc, au moment de la bataille qu’elle eût soif. Elle se précipita pour boire, et alors que le clerc s’employait à reprendre le contrôle de l’animal, il dut exposer son visage, et fut tué par une épée à travers la bouche. Il mourut par où il avait péché dans son arrogance. |
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TC0158 | TE016882 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [G] | Les mille fils d'Uddiyâna (autre rédaction du conte précédent).– La fille de l'ascète et de la biche donne naissance à mille feuilles de lotus qui, jetées dans le Gange, sont recueillies par le roi d'Uddiyâna; sur chaque feuille, il y avait un petit garçon. Ces mille fils attaquent leur père, et la mère, montant sur une tour, presse ses seins et envoie un jet de lait dans la bouche de chacun d'eux. |
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TC0158 | TE016770 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 319 | Le singe.– Un singe ayant été battu par un adulte et ne sachant comment assouvir son ressentiment, se venge sur un jeune enfant. | |
TC0158 | TE017040 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 498 | Les dix rêves du roi Prasenajit .– Le roi Prasenajit a vu en rêve dix choses : 1° trois jarres réunies; les deux jarres latérales étaient pleines de vapeurs qu'elles se passaient de l'une à l'autre, mais la jarre du milieu restait vide: 2° un cheval qui mangeait par la bouche et par le fondement; 3° un petit arbre qui portait des fleurs; 4° un petit arbre qui produisait des fruits; 5° un homme qui fabriquait une corde; derrière l'homme se trouvait un mouton; le maître du mouton mangeait la corde; 6° un renard assis sur un lit d'or et mangeant dans de la vaisselle en or; 7° une grande vache qui tétait un veau; 8° quatre bœufs qui venaient en mugissant des quatre côtés de l'horizon pour se battre entre eux; 9° un grand étang où l'eau était trouble au milieu et claire sur les bords; 10° un grand torrent qui coulait absolument rouge. Le Buddha explique ces dix rêves et rassure le roi au sujet des présages qu'ils annoncent (cf. n° 359). |
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TC0158 | TE016750 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 300 | La vieille maison qu'on disait hantée.– Dans une maison hantée, un homme entre pour passer la nuit; un autre veut y pénétrer à son tour; ils se prennent réciproquement pour un démon et luttent l'un contre l'autre pendant toute la nuit. | |
TC0158 | TE016751 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 301 | Les cinq cents pilules réconfortantes.– Un homme a été envoyé en lointain pays par sa femme qui veut se débarrasser de lui; la nuit venue, il monte sur un arbre en oubliant par terre les cinq cents pilules empoisonnées que sa femme lui avait remises pour qu'il les mangeât; cinq cents brigands surviennent, prennent les pilules et meurent. L'homme prétend avoir tué les cinq cents brigands et en tire une réputation de bravoure extrême. On l'envoie combattre un lion; saisi de terreur, il grimpe sur un arbre, il lâche par mégarde son couteau qui tombe dans la gueule du lion et le tue. |
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TC0158 | TE016800 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 346 | Les deux béliers et le brahmane.– Au moment où deux béliers qui se battent reculent pour mieux foncer l'un sur l'autre, un brahmane s'imagine qu'ils font cela par politesse pour lui laisser le passage libre; mais il est vite détrompé quand il se trouve heurté par les béliers. | |
TC0158 | TE016545 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 115 | Les trois brahmanes qui s'entretuent pour la possession d'un monceau d’or.– Trois hommes s'entretuent pour la possession d'un monceau d'or; le Buddha avait eu raison de comparer ces pièces d'or à des brigands. | |
TC0158 | TE016867 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 393 | Les deux lutteurs.– Si le Buddha éprouve parfois des douleurs dans le dos, c'est parce que dans une existence antérieure, il était un lutteur qui brisa l'épine dorsale de son rival. | |
TC0158 | TE016497 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 70 | Sûtra (des Bodhisattvas) tuant un nâga pour sauver tout un royaume.– Pour délivrer un royaume d'un funeste nâga, deux Bodhisattvas se transforment l'un en lion, l’autre en éléphant. Le lion monte sur l'éléphant et tous deux livrent combat au nâga dont ils ne triomphent qu'au prix de leur propre vie (cf. t. III, p. 69-70). |
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TC0158 | TE016647 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 200 | Les chevaux qui tournent la meule.– Un roi fait tourner la meule à ses cinq cents chevaux de guerre afin de les utiliser; mais quand il veut livrer bataille ses chevaux tournent en rond au lieu de foncer sur l'ennemi. | |
TC0158 | TE016518 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 89 | Le marchand qui vainquit le démon.– Un marchand qui est devenu bouddhiste entreprend de rétablir entre son pays et un royaume voisin les communications commerciales qu'un démon intercepte depuis plus de cent années. Il veut lutter contre le démon, mais ses mains, ses pieds et sa tête s'enfoncent successivement dans le corps de son ennemi sans pouvoir en ressortir; il affirme alors l'impermanence du corps et déclare qu'il fait volontiers don de sa personne au démon. Celui-ci, touché de tant de vertu, se convertit (cf. n° 410). |
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TC0159 | TE017660 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Codrus, le roi des Athéniens, après consultation de l’oracle d’Apollon, apprend qu’il doit être tué par ses ennemis, les Doriens, pour remporter la victoire sur le champ de bataille. Les Doriens l’apprennent et défendent de le tuer. Déguisé en serviteur portant une faux et des fagots, Codrus se rend alors derrière les lignes ennemis et se fait tuer. Oh combien de larmes a t-il versés pour sauver son peuple ! Il faut laisser les prélats rougir de honte devant l’exemple de cet homme, car ils ne se lèvent pas pour défendre l’Église, et leurs yeux ne laissent échapper aucune larme. | |
TC0161 | TE017752 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXXI, 36 | COMMENT UNE CARPE D'ÔMI A COMBATTU AVEC UN REQUIN.– Après avoir perdu un combat au gué de Kokoromi (gué de l’épreuve) contre une carpe du lac, un requin retourne à la mer et se transforme en rocher. La carpe, elle, remonte vers le lac et ne cesse depuis de tourner autour de l’île de Chikubu. | |
TC0165 | TE018199 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 5, pp. 21-23 | Acardus (plus tard maître des novices alors qu'il est également le maître d'Herbert) fait son noviciat à Clairvaux, sous la direction de saint Bernard. Un jour, le saint le prend à part avec deux autres novices pour les avertir qu'un quatrième novice va s'échapper, emmenant avec lui des biens du monastère. Résistant à la tentation de dormir, Acardus reste seul éveillé et voit deux énormes Éthiopiens qui, après être entrés dans le dortoir, circulent parmi les novices avec un poulet rôti sur la broche. Le seul qui se réveille est le novice mentionné par Bernard, qui va immédiatement chercher des livres à voler. Acardus réveille ses deux frères et ensemble, ils arrêtent le fugitif. Le lendemain, impénitent, il est chassé, et peu après, il devient fou. Au cours de son noviciat, Acardus subit de nombreuses tentations qu'il raconte à ses novices une fois devenu maître. Par exemple, les lumières qui s'allument dans l'église et s'éteignent lorsque le nom de Dieu est prononcé, ou une vision dans laquelle Acardus combat un démon qui lui est apparu vêtu comme un gladiateur, et qu'il vainc en lui brisant la tête. Quand Acardus le prend par les cheveux pour le traîner dehors, divers fragments d'os et de chair restent attachés à sa main, qui continue à exhaler une horrible puanteur pendant toute une année. Herbert décide alors de raconter une histoire qu'Acardus racontait aux novices, faisant d'Acardus lui-même le narrateur de l'extrait. |
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TC0165 | TE018241 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 34, pp. 66-74 | Dominique, le premier moine de Carrecedo (près de Léon, en Espagne), quitte le monastère pour devenir ermite et mène une vie très sainte, marquée par d'énormes privations, notamment en matière de nourriture (à tel point qu'avant d'atteindre la vieillesse, il a déjà perdu toutes ses dents). Comme il le dit à Herbert, qui le connaît bien pour l'avoir fréquenté, il reçoit en échange de ses souffrances le don de jouir d'un grand bonheur dans la contemplation de Dieu et des anges. Herbert raconte quelques-unes des tentations auxquelles Dominique est soumis : un diable horrible prend sa place dans l'impasse du chœur ; trois diables sous l'apparence de voleurs et de meurtriers le guettent au cours d'un voyage. A chaque fois, sa sérénité les fait disparaître. Une nuit, une foule de démons l'assaille, mais ils disparaissent tous au signe de la croix ; une autre fois, il voit le diable sous la forme d'un dragon, mais devant le nom du Christ et le signe de la croix, il ne peut rien faire d'autre que voler autour de lui sans lui faire de mal. Les visions de monstres, de démons et d'animaux sont quotidiennes, de jour comme de nuit, et elles ne disparaissent pas même lorsque Dominique ferme les yeux et se couvre de ses vêtements ; cependant, même lorsqu'il voit des monstres de feu, ils ne peuvent pas lui faire de mal. Les formes extraordinaires que prennent parfois les diables ne disparaissent pas même avec le signe de la croix, mais seulement avec le signum vitae. Ces assauts continus des démons ne lui inspirent aucune terreur ; au contraire, fort de la grâce divine, il les combat en toute sérénité. Ne voulant pas pécher par orgueil, malgré les demandes pressantes d'Herbert, Dominique ne raconte pas les visions célestes dont il est témoin, sauf pour dire qu'elles sont fréquentes et lumineuses. Doué d'un esprit prophétique, mais avec beaucoup d'humilité, ce n'est qu'après beaucoup d'insistance qu'il reconnaît avoir reçu une ration de nourriture du ciel pendant trois années entières. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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