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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: propriété | property | Besitz | propiedad | proprietà
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0003 | TE001568 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 10(1) | Un moine aide un voleur à piller sa propre cellule. | |
TC0020 | TE003698 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 173 | Un chevalier dépossédé par un usurier est jeté en prison. A la mort de l’usurier, le chevalier épouse sa veuve et récupère ses biens et tous ceux de l’usurier. La même mésaventure est arrivée à Nabal avec David qui épousa sa femme après sa mort. | |
TC0021 | TE004077 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 146 | Ni propriétaire ni locataire du terrain ne veut accepter le trésor trouvé; des pèlerins de saint Thomas le volent; la terre les engloutit. |
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TC0033 | TE005907 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 56 | APPROPRIATION D’UNE MAISON PAR UN ETUDIANT. Un clerc parisien place sur le seuil d’une maison repoussante l’inscription suivante: "Que personne ne pense que cette maison est habitable. Elle pue horriblement", afin que personne ne se l’approprie. | |
TC0123 | TE006997 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 64 | Après la mort d’un moine, on s’aperçut qu’il détenait une tunique sans y avoir droit. Un évêque cistercien, de passage au monastère, interdit de prier pour lui. Je ne juge pas le frère, mais je comprends la décision de l’évêque. Dans le même monastère, un moine, quittant le dortoir pour se rendre aux latrines, entendit les voix plaintives des morts provenant du cimetière tout proche. Il me semble que ce miracle est plus un avertissement pour les vivants qu’un secours pour les morts. |
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TC0123 | TE006995 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 62 | Un moine qui possédait quelque chose sans permission communia sans s’être confessé. Il fut pris d’un malaise et recracha l’hostie. | |
TC0123 | TE006994 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 61 | Le diable se présenta au chevet d’une moniale mourante. Celle-ci se souvint alors qu’elle possédait une aiguille. On la retira, mais le diable demeura à son chevet. Elle avoua alors qu’elle tenait sous son oreiller un fil de soie. Le diable la laissa. | |
TC0123 | TE006951 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 19 | Un moine qui portait de l’argent sur lui fut écarté de la communion par saint Grégoire, et mourut peu après sans avoir été absous. L’apprenant, saint Grégoire envoya un diacre lire sur sa tombe la prière d’absolution. Le défunt moine révéla à son abbé, au cours d’un songe, qu’il avait ainsi été libéré. |
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TC0124 | TE014835 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIII, 4 [479] | Envoyé par saint Benoît pour prêcher chez les moniales, un moine s’y vit offrir des mouchoirs. A son retour, il fut réprimandé par saint Benoît miraculeusement prévenu. | |
TC0124 | TE014834 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIII, 3 [478] | Un moine économe laissa en mourant cent sous qu’il avait gardés de son travail de tissage. Les moines délibèrent sur cet argent. Les Pères, dont Macaire, Pambo et Isidore, décidèrent de l’enterrer honteusement avec cet argent. A la suite de cette décision, le fait de garder seulement un sou fut considéré comme un crime. | |
TC0124 | TE014836 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIII, 5 [480] | Saint Antoine reçut un postulant qui avait gardé quelque bien. Il l’envoya s’exposer aux oiseaux, couvert de morceaux de viande. Les oiseaux déchirèrent la viande et le postulant. Moralité : la richesse attire les diables. | |
TC0124 | TE014833 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIII, 2 [477] | Une jeune fille qui se mourait dans un couvent vit le diable. Elle confessa qu’elle détenait une aiguille sans permission. Le diable resta. Elle se souvint finalement qu’elle avait une aiguillée de soie. Le diable la laissa et elle mourut en souriant. | |
TC0124 | TE014832 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIII, 1 [476] | Un moine avait gardé quelque bien sans permission. Comme il avait communié sans s’en être confessé, il fut pris de haut-le-coeur et vomit l’hostie. | |
TC0124 | TE014831 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLII, 5 [475] | Un ermite trouvant une bourse contenant mille sous sur une place publique la rendit au propriétaire en refusant toute récompense. Comme l’autre chantait ses louanges, l’ermite s’enfuit. | |
TC0131 | TE009052 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 071, 21-30 | L’AGNEAU PASCAL. 21/ Car tout comme le feu raffine l’or et l’argent, le Saint-Esprit efface les hérésies et les superstitions du coeur de ses fidèles. 22/ Il était défendu de briser aucun des os de l’agneau. 23/ Cela signifie que nous ne devons pas jurer par la mort de Dieu ni jurer grossièrement par lui ni par sa vierge mère ni par aucun des saints, 24/ car Dieu nous interdit de jurer, si ce n'est devant un juge quand on y est obligé. 25/ Disons seulement oui ou non; car Dieu nous défend de jurer sur les cheveux de notre tête; car si un cheveu est blanc, nous ne le rendrons pas noir et s’il est noir nous ne le rendrons pas blanc: 26/ ils ne nous appartiennent donc pas puisque nous n'en faisons pas ce qui nous plaît. 27/ Tout appartient à Dieu puisqu’il a tout fait; et il nous défend de jurer sur tout ce qu’il a fait. 28/ Nous avons bien un serment que nous pouvons faire, mais pas plus: nous pouvons jurer par nos péchés. 29/ En effet, s’il y a quelque bien à notre actif, il appartient à Dieu qui l’a fait par nous, 30/ tandis que nos péchés sont bien à nous: N'hésitons donc pas à jurer sur nos péchés, car nous ne possédons en propre rien d’autre. |
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TC0134 | TE013007 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 199b | Les parents de la Vierge Marie ont l’habitude de partager leurs biens en trois parties, l’une destinée au temple, l’autre aux pauvres et la troisième pour leur famille et ses besoins. | |
TC0139 | TE017538 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 281 p 184 du texte hébreu | Rabbi Yohanan et Rabbi Hiya ben Abun marchaient de Tibériade à Zippori et Rabbi Yohanan lui montrait toutes les propriétés qu'il avait vendues pour pouvoir se consacrer à l'étude de la Torah. Il lui disait:" Ce n'est pas rien. J'ai vendu des biens qui ont été crées en six jours (temps de la création du monde) et acheté un bien créé en quarante jours et quarante nuits ( temps passé par Moïse avec Dieu au mont Sinaï pour recevoir la Torah )." | |
TC0139 | TE014240 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 104 p 71 du texte hébreu | Un homme donnait régulièrement la dîme au temple et vivait du revenu de son champ. A sa mort, il recommanda à son fils de continuer à s’aquitter de la dîme. Ce dernier le fit pendant la première année, mais par la suite, un mauvais esprit s’empara de lui, et il cessa de la verser scrupuleusement. Alors ses revenus diminuèrent régulièrement, jusqu’au point où son revenu équivalait à la dîme d’origine. Ses amis vinrent se moquer de lui en le félicitant d’être devenu un prêtre, puisqu’il recevait maintenant la dîme et que Dieu était devenu le propriétaire du champ. | |
TC0140 | TE013888 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989],, XXXVII, 2. | Les habitants de trois régions s’entendent pour acheter ensemble un âne pour servir à porter le grain au moulin qui se trouve à la frontière entre les trois contrées ; cependant personne ne le nourrit après l’avoir utilisé et le quatrième jour l’âne est épuisé. | |
TC0148 | TE015665 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1264 | LA CHUTE DU MONT GRANIER EN SAVOIE. — Il arriva, dans le comté de Savoie, qu’un clerc de l’entourage du comte, appelé Jacques Benevais [Bonivard], remarqua sur la pente d’une montagne un très riche prieuré, situé près de sa ville, appelée Chambéry, une des plus nobles places fortes du comte. Le prieur en était un homme plein de mérites qui, avec quelques compagnons, y servaient Dieu dévotement. Le clerc se mit à chercher le moyen d’en expulser les chanoines et le prieur, et d’obtenir le prieuré. Il était l’avocat et le conseiller du comte, qui avait pris parti pour Frédéric [l?empereur Frédéric II] contre le pape et l’Eglise. Le prieur s’en était remis à sa fidélité, alors qu’il se rendait aux écoles à Paris, en lui confiant la garde du prieuré, moyennant un cens annuel, pour le temps qu’il serait à Paris. Benevais se rendit à Lyon où se tenait alors la cour pontificale, et intrigua si bien auprès du pape, promettant de détacher son maître de Frédéric pour le ramener sous les ordres du pape, qu’il en obtînt le prieuré. Après l’expulsion du prieur et de ses chanoines, il s’en vint pour prendre possession du prieuré en compagnie de nombreux amis, et donna à cette occasion une grande fête. La nuit même, avant qu’il fût minuit, alors que Dieu écoutait les voix et les gémissements de ceux qui avaient été injustement expulsés, une montagne, d’une lieue de long et de large, se déplaça et tomba sur le prieuré, ensevelissant et écrasant environ seize villages et un grand nombre de paroisses avec leurs habitants, sur un espace d’environ une lieue de long et de large. Le clerc fut à l’instant écrasé ainsi que les siens et le prieuré, et ne posséda l’endroit que fort brièvement. |
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TC0155 | TE016143 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 15 | Saint Basile dit à un moine-propriétaire: tu as perdu ta haute position dans le monde, mais tu n'es pas devenu un véritable moine. | |
TC0157 | TE017155 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 345, l. 12 – p. 347, l. 6 | Ce récit a peu à voir avec le thème présent (cf. Die Briefe, Lettre 72, p. 344, l. 5 – p. 345, l. 12), mais a été relaté par le même Hildebrand, archidiacre de l’Église romaine, lors d’une conversation à Arezzo en présence de Nicolas II (destinataire de cette lettre) au sujet des possessions illégitimes de bien ecclésiaux. En Allemagne, près de dix ans auparavant, un comte mourut, qui était un homme d’une rare vertu, surtout pour une personne de ce rang. Mais un religieux descendit en esprit en Enfer, et y vit le comte, debout sur une échelle qui était destinée à recevoir tous ceux de sa lignée. Au fil des générations, chaque individu descendait sur l’échelle et se rapprochait des flammes. Le religieux demanda quelle était la raison de ce châtiment. Il apprit qu’il s’agissait d’une terre appartenant à l’Église de Metz, et que l’ancêtre de ce comte avait pris à Saint-Étienne. Depuis, dix générations s’étaient écoulées, qui devaient toutes être punies pour cette injustice. |
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TC0157 | TE017127 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 69, p. 303, l. 22 – p. 304, l. 2 | Un évêque de Bologne s'était comporté comme un commerçant plutôt que comme un homme d’Église. Il était allé jusqu’à aliéner les propriétés de l’Église autour de sa ville. Il perdit la voix. Il survécut sept ans, mais resta muet. Elle est clairvoyante la justice divine qui prive de sa langue celui qui s’en était servi pour un tel commerce. | |
TC0157 | TE017399 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 110, p. 239, l. 13 – p. 241, l. 5 | Le margrave Bernard avait l’habitude de raconter cette histoire : un homme originaire des régions germaniques avait un petit domaine. Mais il avait douze fils, et s’inquiétait pour leur héritage : s’il divisait les terres en douze, les fils n’auraient pas chacun de quoi en vivre. Les querelles ne manqueraient pas d’éclater. Les serfs souffriraient également de ces nombreux seigneurs. Il décida donc d’offrir son bien à Dieu : il attacha son gant à une flèche et l’envoya vers le ciel – la flèche revint sans gant, montrant que le don avait été accepté. Il transféra donc ses possessions à une église. Peu de temps après, ses fils devinrent si riches et bénéficièrent de telles possessions qu’ils surpassaient la fortune de leur père. Dieu récompensa ainsi la charité du père. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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