ThEMA
Thesaurus Exemplorum
Thesaurus Exemplorum
Medii Aevi
- HomeAccueilStartseiteHomePágina principal
- CollectionsRecueilsSammlungenRaccolteColecciónes
- Source textsTextesOriginaltextTesto originaleTexto original
- KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves
- SearchChercherSuchenCercaBuscar
- AboutÀ proposÜberA propositoAcerca de
- DownloadsTéléchargementsDownloadsDownloadsDescargas
- Log inSe connecterAnmeldenAccessoIniciar sesión
KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: bénédiction | benediction | Segen | bendición | benedizione
60 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
---|---|---|---|---|---|
TC0001 | TE001258 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 1, 6 | Un tonneau de vin retrouve son niveau grâce à Jean de Vicence. | |
TC0003 | TE001587 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 22 | Une moniale est possédée par un diable pour avoir mangé une laitue sans l’avoir bénie. | |
TC0006 | TE003369 | Jacobus Vitriacensis | Historia occidentalis : 8 (1) | Quelqu’un ayant lacéré la chape de Foulques de Neuilly de manière effrontée, ce dernier s’adressa à la foule : " Ne déchirez pas mes vêtements, qui ne sont pas bénis. Je vais bénir la chape de cet homme. " Après qu’il eut fait le signe de croix, la foule lacéra ladite chape et en conserva des fragments, comme des reliques. |
|
TC0011 | TE002881 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 14a-b | Six raisons pour lesquelles le samedi est dédié à la Vierge Marie. |
|
TC0020 | TE003735 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 210 | Une épouse surprise en adultère avec un prêtre est tonsurée par son mari. | |
TC0020 | TE003643 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 118 | Un abbé invite un novice à imiter le silence des ossements s’il veut rester dans le monastère. |
|
TC0020 | TE003646 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 121 | Un convers cistercien converti à la vision de la Vierge offre son Fils aux croisés. |
|
TC0020 | TE003811 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 286 | Saint Bernard en voyage saluait toujours les jeunes bergers afin de recevoir la bénédiction de bouches innocentes. | |
TC0021 | TE004084 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 153 | Le diable s’empare d’une religieuse qui avait mangé une laitue sans faire le signe de croix. | |
TC0035 | TE006499 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 5, n° 18 | Un homme récite fréquemment l’" Ave Maria"; un jour, la Vierge lui apparaît et le bénit à son tour. | |
TC0038 | TE006732 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 5 | Histoire d’Isaïe et Jacob. | |
TC0123 | TE007033 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 101 | Le même abbé [cf. Collectaneum Clarevallense, 100] m’a raconté qu’un autre moine de Clairvaux, tourmenté par une tentation, avait vu sur l’autel le Christ bénir l’assemblée. |
|
TC0124 | TE015143 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIX, 5 [773] | Machétès l’ancien enseignait à ne juger personne. Il avait lui-même blâmé ses frères pour trois motifs : se faire enlever les amygdales, avoir une couverture dans sa cellule, et bénir de l’huile pour des laïcs. Il disait qu’il avait encouru lui-même ces trois reproches, ce qui lui avait prouvé qu’un moine se trouve parfois dans des situations qu’il blâmait chez les autres. | |
TC0124 | TE015218 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 23 [847] | Au temps de son noviciat, Anfulsus, frère de Clairvaux, eut la vision du Christ en croix, qui le bénit ainsi qu’un autre novice, mais qui n’eut pas un geste pour un troisième, lequel peu de temps après retourna à la vie séculière. | |
TC0124 | TE015219 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 24 [848] | Un soir de Pâques, alors qu’il se trouvait dans le ch?ur de l’église, un frère de Clairvaux, durant les vêpres, vit la main droite du Seigneur bénir la congrégation. Il ne sut pas clairement s’il veillait ou sommeillait il pensa pourtant qu’il veillait et se trouvait en extase. | |
TC0124 | TE015295 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 101 [907] | Un laïc malade entré dans un monastère clunisien est porté à l’infirmerie qu’il voit envahie de démons sous forme de paysans hideux et d’hommes noirs : l’aspersion d’eau bénite les fait fuir. | |
TC0129 | TE007324 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 194a | Alors qu’un prêtre arien faisait un baptême en pervertissant la formule trinitaire, l’eau du baptême disparut subitement. |
|
TC0131 | TE008110 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 604, 1-41 | MANIERE D'ENTENDRE LA MESSE. 1/ Pour nous apprendre à entendre la messe avec piété, la Bible nous dit qu’Abraham laissait son âne au pied de la montagne quand il y montait pour adorer Dieu. 2/ A son exemple nous devons quitter toute pensée ou parole d’affaires temporelles qui sont désignées par l’âne qu’Abraham laissait au pied de la montagne. 3/ C'est pourquoi nous faisons le signe de croix en entrant dans l’église en renonçant à toutes les choses vaines et prenons de l’eau bénite qui efface tous les péchés véniels pourvu qu’on n'en ait aucun mortel. 4/ (De même quand on dit son Confitéor, quand on regarde le corps de Jésus-Christ et quand on reçoit la bénédiction du prêtre à la fin de la messe: Les saints disent que ces quatre choses effacent les péchés véniels.) 5/ Nous devons alors saluer le Fils et sa mère par qui il descendit du sein de son Père en ce monde à ses propres dépens et pour notre avantage. 6/ Nous devons alors saluer le crucifix et compatir aux souffrances que Dieu endura sous cette forme. 7/ Nous devons alors regarder se vêtir le prêtre qui est notre champion pour vaincre le diable qui est notre adversaire. 8/ Pour le vaincre il se revêt d’armes qui sont semblables à celles avec lesquelles Jésus fut vainqueur. 9/ L’amict représente ce avec quoi on lui banda les yeux; et la ceinture qui y est attachée représente ce avec quoi il eut les mains liées quand on lui donnait des gifles. 10/ L’aube représente le vêtement blanc dont Hérode le fit vêtir pour indiquer perfidement que c'était un innocent. 11/ La ceinture représente les liens qui le retenaient au poteau. Le manipule représente les fouets dont il fut battu. 12/ L’étole représente la grande obéissance où il fut jusqu’à la mort: tout comme le boeuf obéit à la courroie qui le tient à la charrue en travaillant le froment dont il n'a que la paille alors que nous en avons le grain, 13/ ainsi Jésus fut notre boeuf en nous gagnant le paradis par sa croix, car il en eut la peine et nous le profit. 14/ La chasuble, qui doit être de soie, représente la pourpre dont Pilate l’affubla couronné de la couronne d’épines quand, dans l’espoir que les juifs s’en contenteraient il leur dit: "Voici votre roi." 15/ Les croix qui sont devant et derrière la chasuble représentent les pénitences que Jésus fit avant sa passion et les souffrances de sa passion, 16/ que nous devons tous avoir gravées dans nos coeurs, parce qu’il les fit et supporta pour l’amour de nous. 17/ La chasuble signifie la charité, car tout comme elle recouvre tous les autres vêtements, la charité recouvre et protège toutes les autres vertus en nous. 18/ Ainsi, pour les belles significations des vêtements du prêtre, nous devons tous le regarder pieusement quand il s’en revêt. 19/ Il dit alors son Confiteor et nous après lui: ainsi nos péchés véniels nous sont pardonnés comme les siens. 20/ En commençant l’Introït il nous annonce la venue du roi. 21/ Les Kyrie (on en dit neuf) signifient les trois personnes de la Trinité, car toutes les puissances attribuées aux trois résident en chacune d’elles. 22/ C'est ce que signifient les neuf ordres des anges, qui sont créés pour louer la sainte Trinité. 23/ A toutes les messes il en vient une quantité de chaque ordre qui tous désirent que le dixième ordre soit rempli par les hommes pour être avec eux au ciel. 24/ Ils sont les fourriers du roi du ciel qui viennent avant lui pour préparer le logement du roi. 25/ Ensuite le prêtre entonne le Gloria in excelsis Deo: La gloire de Dieu est descendue sur terre et la paix pour les hommes de bonne volonté. 26/ Comme les gens du roi doivent être gens de joie, ce glorieux chant est celui des fourriers du roi et de tous les vivants du ciel; 27/ car c'est un chant de joie: on ne le chante dans l’Eglise que dans les temps de joie. 28/ Quand nous l’entendons chanter, nous devons tous vivement désirer et faire tous nos efforts pour parvenir au ciel, là où il sera éternellement chanté. 29/ Ensuite le prêtre chante l’Oraison qui, dans les mots qui s’adressent à nous, nous rappelle à tous de nous préparer pieusement à recevoir le roi. 30/ Ensuite on lit l’Epître: c'est comme le maître-message qui nous annonce, par un texte précis qu’on nous lit, que le roi approche. 31/ Ensuite on chante les Versets alternés, qui sont comme les trompettes qui sonnent pour l’arrivée du roi. 32/ Ensuite on chante l’Alleluia qui nous invite tous à célébrer joyeusement le roi de tout notre coeur. 33/ On chante ensuite la Séquence qui est comme un pieux chant de circonstance à la louange du roi. 34/ Puis on transporte le livre à gauche pour réciter l’Evangile, ce qui est pour nous un grand honneur et un grand profit. 35/ Car l’Evangile, c'est le nom de cette précieuse foi qui est la nôtre et qui est incomparable, que Notre-Seigneur par ses bienheureux disciples présenta aux juifs; 36/ les juifs pour leur malheur ne l’on pas reçue mais chez les païens certains la reçurent bien, et nous sommes leurs descendants. 37/ Au début de l’Evangile, nous nous découvrons, ce qui signifie que si quelqu’un attaquait l’Evangile, nous serions prêts à défendre son honneur; 38/ si quelqu’un entend une grossièreté ou une critique contre l’Evangile, le front lui en rougit. 39/ Pour marquer le profit, l’honneur, l’avantage qui nous viennent de l’Evangile ou qui peuvent nous venir si nous y croyons fermement, 40/ nous nous signons au front et sur la bouche pour marquer que toute notre vie nous rendrons témoignage de sa vérité. 41/ A la fin, nous nous signons sur le coeur pour marquer que jamais la précieuse foi de l’évangile ne sera déracinée de nos coeurs. |
|
TC0131 | TE009395 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 536, 1-17 | FUITE DE JACOB. 1/ Esaü apporta à son tour du gibier à son père. 2/ Mais comme il arriva trop tard, la bénédiction fut donnée à Jacob 3/ grâce à sa bonne mère qui le préférait à Esaü qui était un chasseur. 4/ Tout comme Esaü perdit la bénédiction de son père en allant à la chasse, certains hommes perdent la bénédiction de Dieu à la chasse ou en poursuivant la vaine gloire de ce monde. 5/ En effet, pour aller à la chasse on manque la messe ou on viole les commandements de l’Eglise. 6/ Quand Esaü apprit que son frère lui avait volé sa bénédiction, il se mit à le haïr et Jacob s’enfuit. 7/ Au cours de sa fuite, il s’endormit près d’un buisson et il vit en songe une échelle qui joignait le ciel à la terre; 8/ il y avait des anges qui montaient et qui descendaient et il vit Dieu au sommet de l’échelle. 9/ Il combattit avec un ange toute la nuit pour obtenir sa bénédiction; l’ange eut le dessus, il le fit tomber, lui retira un de ses nerfs et lui changea son nom de Jacob en Israël qui signifie (sic) vision de Dieu. 10/ Jacob s’endormit: cela signifie que celui qui a échappé au monde trouve le repos car il est en paix de conscience 11/ et il voit le chemin qui mène au ciel, c'est le sens de l’échelle que vit Jacob. 12/ Il lutta avec l’ange toute la nuit pour avoir sa bénédiction: cela signifie que durant toute notre vie actuelle nous devons lutter et faire tous nos efforts 13/ pour que Dieu nous donne sa bénédiction éternelle qu’il a promise à tous ceux qui pour l’amour de lui auront vaincu leur chair, le monde et le diable: 14/ Ceux-là s’appelleront Jacob et ensuite Israël, car ils auront la vision éternelle de Dieu. 15/ L’ange lui retira un de ses nerfs: cela signifie que si nous voulons avoir cette vision, nous devons dégager nos coeurs des choses terrestres et les tourner vers Dieu. 16/Nous boiterons alors, car nous n'aurons plus sur terre que la pointe de nos coeurs, pour y prendre la nourriture et le vêtement sans plus, le reste de notre coeur appartenant à Dieu. 17/ C'est ainsi que nous boiterons à l’exemple de Jacob qui fut boiteux après son combat avec l’ange. | |
TC0131 | TE008429 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 255, 1-7 | L’EVEQUE DE GRECE. 1 Un évêque français mangeait avec un évêque de Grèce et sa femme (car dans ce pays ils sont tous mariés). 2 Quand l’évêque français eut mangé, il alla vaquer à ses affaires et quand il repassa par là la semaine suivante, il demanda où était la dame. 3 L’évêque grec lui dit: "Elle est morte. - Hélas, dit l’évêque français, Dieu ait son âme! 4 J'avais été intrigué de la voir pleurer lorsque j'ai donné du pain à mon lévrier." 5 Son mari répondit: "Je l’ai été moi aussi; mais elle m'a expliqué que ce pain était béni de la main d’un évêque, car elle aurait bien accepté qu’on lui donne à satiété du pain ordinaire. 6 C'était, dit son mari, une sainte femme. Il y a trente ans que Dieu par son Eglise me l’a confiée vierge et je la lui ai rendue vierge." 7 Nous pouvons admirer que ces personnes aient gardé une chasteté qui ne leur était pas imposée, alors qu’il y a des gens qui y renoncent lamentablement alors qu’elle est pour eux obligatoire. | |
TC0131 | TE008188 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 774, 1-5 | SAINT AMBROISE AUX FUNERAILLES DE SAINT MARTIN. 1/ Saint Ambroise évêque de Milan célébrait la messe dans sa cathédrale. 2/ Après les Versets de l’Alleluia, le diacre s’agenouilla pour recevoir sa bénédiction et le tira par la manche parce qu’il sommeillait. 3/ Saint Ambroise lui dit: "Tu m'as bousculé: j'étais en train d’officier à l’enterrement de l’archevêque de Tours. Tu m'as tellement bousculé que j'y ai oublié mes gants." 4/ Pour savoir ce qu’il en était, on y envoya un messager qui les rapporta avec des preuves certaines que saint Ambroise disait la vérité. 5/ Dieu montrait là que saint Ambroise et saint Martin étaient ses amis, puisqu’il accomplissait par deux de telles merveilles. |
|
TC0131 | TE009111 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 640, 1-3 | SAINT BENOIT RESSUSCITE UN ENFANT. 1/Un homme apporta devant saint Benoit son fils mort et lui dit que s’il voulait le demander Dieu le lui ressusciterait. 2/ Saint Benoit répondit : "Je n'en suis pas capable. Que ta confiance te vienne en aide." 3/ Et aussitôt qu’il lui eut donné sa bénédiction, le fils fut ressuscité. | |
TC0131 | TE008569 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 482, 1-36 | L’APOTRE SAINT THOMAS CHEZ LE ROI D'INDE. 1/ Le roi d’Inde envoya un serviteur chercher un habile architecte pour lui fire un magnifique palais. 2/ A ce serviteur apparut Jésus qui promit de lui trouver un bon architecte; et il lui donna saint Thomas, qui n'avait aucune envie d’y aller. 3/ Mais Jésus lui dit d’y aller sans crainte, car il y trouverait la couronne du martyre. 4/ Saint Thomas s’en alla donc avec le messager du roi d’Inde. Ils passèrent par une cité où un roi mariait son fils; et ils furent invités aux noces. 5/ Un domestique donna une gifle à saint Thomas parce qu’il n'avait pas les bonnes manières du crû. 6/ Alors saint Thomas dit en hébreu: "Pour t'éviter d’en être puni dans l’autre monde, un lion te tuera à la fontaine où tu vas et un chien noir apportera ici le bras avec lequel tu m'as frappé, si bien que tout le monde le verra." 7/ Aussitôt le lion le tua et un chien noir apporta le bras comme saint Thomas l’avait annoncé. 8/ La jongleresse, qui comprenait l’hébreu, déclara: "Dieu est ici, ou l’un de ses serviteurs." Elle révéla au roi ce qu’elle avait entendu saint Thomas annoncer. 9/ Aussitôt le roi lui témoigna le plus grand respect et le pria de bénir le lit de la mariée. Il accepta. 10/ Jésus vint avec lui et conseilla au jeune marié et à sa femme de garder leur virginité et il leur enseigna sa précieuse foi qu’ils embrassèrent volontiers. 11/ Alors saint Thomas prêcha devant tout le peuple de la cité et Dieu par sa parole convertit toute la cité à sa foi. 12/ Quand saint Thomas eut instruit dans la foi du vrai Dieu tous ces gens et qu’il les eut baptisés, il se rendit en Inde avec son guide. 13/ Le roi lui témoigna beaucoup de respect à cause du bien que son serviteur Abanès disait de lui. 14/ Le roi lui donna les clés de son trésor pour lui construire son palais et il s’en alla demeurer dans une autre région en attendant que son palais soit construit. 15/ Dès que le roi s’en fut allé, saint Thomas se mit à distribuer le trésor aux pauvres; il prêchait et baptisait tous ceux qui voulaient recevoir la foi au vrai Dieu. 16/ Quand le roi apprit qu’il distribuait ainsi le trésor qu’il lui avait laissé pour faire son palais, 17/ il revint au pays et demanda à saint Thomas où était le palais qu’il lui avait fait. 18/ Saint Thomas fit venir tous les pauvres de la ville devant lui à la cour du roi; ils y vinrent volontiers, espérant recevoir encore quelquechose. 19/ Il les montra au roi: "Voici les ouvriers qui vous ont construit au ciel un palais immortel." 20/ Le roi à ces mots le fit mettre en prison: ce n'était pas un bilan! 21/ Quand saint Thomas fut en prison, le frère du roi mourut; un ange porta son âme au ciel et lui montra un palais si magnifique qu’aucun homme ne pourrait le concevoir ni le décrire. 22/ "Voici le beau palais que Thomas a construit pour le roi en distribuant son trésor aux pauvres. 23/ Si tu veux rendre au roi la somme que Thomas a distribuée de son trésor, le palais t'appartiendra et je te remettrai avec ton corps", dit l’ange à l’âme du frère du roi. 24/ Il accepta avec empressement; il fut immédiatement ressuscité, ce qui fit grand plaisir au roi et à toute la nation. 25/ Le ressuscité dit au roi: "Mon frère, un ange m'a montré au ciel un palais immortel que Thomas, l’apôtre de Dieu, a construit pour vous en distribuant votre trésor aux pauvres. 26/ Cet ange m'a dit de vous payer ce qu’il vous a coûté pour que ce palais soit à moi et j'en suis tout à fait d’accord. 27/ Le roi en l’entendant parler fut touché par la foi et répondit: "Mon frère, moi, je ne suis pas d’accord. Ce palais sera à moi et nous en ferons un autre pour toi." 28/ Ils firent donc tirer de prison saint Thomas et s’agenouillèrent respectueusement devant lui; ils eurent la foi et saint Thomas les baptisa et toute la cité se convertit à la foi au vrai Dieu. 29/ Le roi et son frère firent si bien qu’ils se trouvèrent en possession du palais immortel que saint Thomas leur avait construit au ciel par leurs aumônes et par la précieuse foi en Dieu qu’il inscrivit dans leur coeur. 30/ C'est ainsi que nous pouvons collectivement ou individuellement nous construire au ciel un palais immortel 31/ en évitant les défenses de l’Eglise, en accomplissant les commandements et en faisant l’aumône chacun selon sa position sociale et selon ses ressources, suivant l’enseignement du vieux Tobie à son fils: 32/ "Fils, si Dieu te prête abondamment, rends-lui abondamment. S’il te prête peu, de ce peu qu’il te prête rends-lui un peu. 33/ Quand on peut le faire, il faut donner aux pauvres: les sages ne pensent pas qu’on puisse être sauvé sansavoir pitié des pauvres. 34/ On ne garde pas le commandement de Notre-Seigneur si on n'aide les pauvres dans le besoin quand on peut le faire. 35/ Car son commandement est que nous aimions notre prochain comme nous-mêmes: 36/ C'est à dire que lorsque nous avons pourvu à nos besoins nous devons pourvoir aux leurs. |
|
TC0131 | TE009105 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 536, 1-6 | FUITE DE JACOB. 1/ Esaü apporta à son tour du gibier à son père. 2/ Mais comme il arriva trop tard, la bénédiction fut donnée à Jacob 3/ grâce à sa bonne mère qui le préférait à Esaü qui était un chasseur. 4/ Tout comme Esaü perdit la bénédiction de son père en allant à la chasse, certains hommes perdent la bénédiction de Dieu à la chasse ou en poursuivant la vaine gloire de ce monde. 5/ En effet, pour aller à la chasse on manque la messe ou on viole les commandements de l’Eglise. 6/ Quand Esaü apprit que son frère lui avait volé sa bénédiction, il se mit à le haïr et Jacob s’enfuit. |
|
TC0131 | TE009311 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 326, 1-5 | LAISSEZ VENIR A MOI LES PETITS ENFANTS. 1/ Deux femmes amenèrent leurs enfants à Jésus pour qu’il leur donne sa bénédiction. 2/ Il leur mit ses mains sur la tête en disant: "Laissez venir à moi les petits, car le royaume du ciel est aux petits. 3/ Entendons que le royaume du ciel est à tous ceux, quelle que soit leur position sociale, qui sont bons et petits au fond du coeur par vraie humilité. 4/ Et la raison pour laquelle Jésus dit que le royaume du ciel est aux petits, c'est que ceux qui ne s’estiment guère doivent être de tous estimés. 5/ Et ceux qui s’estiment, personne ne doit les estimer, car ils s’estiment assez eux-mêmes et en s’estimant ils deviennent moins estimables, c'est pourquoi chacun peut les mésestimer. | |
TC0131 | TE008142 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 679, 1-13 | SAINT FRONT ENTERRE SAINTE MARTHE. 1/ Saint Front chantait sa messe dans la cité de Périgueux dont il était évêque. 2/ Notre-Seigneur lui dit à l’oreille de venir en Avignon enterrer Marthe son hôtesse. 3/ Après le graduel, le diacre s’agenouilla devant l’évêque pour recevoir sa bénédiction. 4/ Le saint évêque lui dit: "Tu me presses trop. J'étais en Avignon, où je disais la messe d’enterrement de Marthe, l’hôtesse de Notre-Seigneur. Et tu m'as fait revenir si vite que j'y ai laissé mes gants." 5/ On envoya quelqu’un les reprendre et demander qui avait officié à l’enterrement de Marthe. 6/ On lui répondit que c'était l’évêque de Périgueux. 7/ "Mais nous ne savons pas ce qu’il est devenu après l’office: il était si pressé qu’il a oublié ses gants. 8/ - Je suis justement son messager qui suis venu les chercher." On lui en donna un et on garda l’autre comme preuve. 9/ Il le rapporta au saint évêque de Périgueux, où fut ainsi connu le miracle. 10/ Dieu nous montre ici que nous ne devons pas douter qu’il soit partout sans se déplacer, 11/ puisque dans leur vie sur la terre il permet à ses serviteurs d’être présents en même temps en deux endroits éloignés l’un de l’autre. 12/ Aussi il est fou celui qui doute d’une chose que Dieu ait faite ou qu’il fasse ou nous fera faire dans l’avenir. 13/ Car il peut tout faire, mais nous ne pouvons tout comprendre. | |
TC0131 | TE009300 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 306, 1-5 | BENI SOIT LE VENTRE QUI T'A PORTE ! 1/ Marthe, la servante, dit à Jésus après l’avoir entendu prêcher: 2/ "Ah, Seigneur, béni soit le ventre qui t'a porté et les mamelles qui t'ont allaité !" 3/ Jésus lui répondit: "Bénis soient ceux qui entendront la parole de Dieu et qui la garderont !" 4/ Si quelqu’un entend la parole de Dieu et ne s’en tient pas mieux en garde contre le péché, cette bénédiction n'est pas pour lui. 5/ Mais ceux qui se défendent du péché parce qu’il déplaît à Dieu et acquièrent les vertus pour plaire à Dieu, ceux-ci auront au ciel la bénédiction éternelle. | |
TC0131 | TE007852 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 224, 1-5 | LA LIONNE RECONNAISSANTE. 1 Une lionne apporta ses lionceaux devant un ermite parce qu’ils étaient aveugles. 2 Ils virent clair aussitôt que l’ermite leur eut donné sa bénédiction et la mère les remporta toute heureuse. 3 Elle vint rapporter à l’ermite les peaux des bêtes qu’elle mangeait, 4 pour le remercier (autant que Dieu lui permettait de comprendre) d’avoir donné la vue à ses lionceaux. Le saint homme les mit devant son lit. 5 Nous avons bien des raisons d’aimer Dieu qui a fait pour l’amour de nous tout ce qu’il a fait, quand une bête fait du bien à celui qui lui fait du bien. | |
TC0131 | TE008669 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 567, 1-7 | UN ERMITE REFUSE D'EN GUERIR UN AUTRE. 1/ Un ermite bénissait de l’huile par laquelle Dieu guérissait les malades. 2/ Un autre ermite lui demanda de le guérir d’une maladie dont il souffrait. 3/ Il répondit: "Sûrement pas! Et si j'en avais le pouvoir je vous rendrais malade plutôt que bien portant. 4/ Dieu guérit avec mon huile ces braves gens de peu de foi; 5/ et grâce à cette guérison, ils prennent confiance en lui, ils le connaissent, l’aiment et évitent de la courroucer désormais. 6/ Mais vous qui avez déjà en vous toutes ces vertus que je viens de dire, je ne vous guérirai pas. 7/ Car tout comme les corps sont guéris de leurs maladies par divers traitements, ainsi les âmes sont guéries, lavées et nettoyées de leurs péchés par diverses maladies. | |
TC0131 | TE008871 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 709, 1-4 | SAINT BERNARD NOURRIT LES PAUVRES. 1/ Les pauvres suivaient saint Bernard pour ses aumônes et parce que Dieu opérait par lui des guérisons. 2/ A la cour d’un évêque de Châlons, il bénit quelques pains mis en petits morceaux et en les distribuant il disait: 3/ "Mangez de ce pain avec confiance: quiconque en mangera sera guéri de toute infirmité physique." 4/ Et ainsi Dieu guérit par saint Bernard tous les malades qui étaient là. | |
TC0131 | TE009349 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 540, 1-9 | BENEDICTION D'EPHRAIM ET DE MANASSE. 1/ Jacob croisa ses mains pour bénir Ephraïm et Manassé, les deux fils de son fils Joseph: 2/ Ephraïm était à droite, touché par la main gauche et Manassé à gauche touché par la main droite. 3/ Jacob représentait Dieu qui par sa puissance nous gouverne et nourrit tous sous ses ailes, ses mains croisées sur nous. 4/ Ceux qui ont au monde l’aisance, la richesse, la noblesse, le bonheur sont à sa droite, mais touchés de sa main gauche. 5/ Ceux qui supportent patiemment leurs épreuves sont à sa gauche, mais touchés de sa main droite. 6/ Au Jugement dernier il décroisera ses mains en séparant les brebis et les boucs, comme dit l’Evangile: les bons à sa droite et les mauvais à sa gauche. 7/ Donc ceux qui auront eu le bonheur sur terre n'auront pas tout gagné et ceux qui auront enduré patiemment leurs épreuves n'auront pas tout perdu. 8/ Car leurs difficultés seront terminées et dans l’au-delà elles commenceront pour ceux qui sur terre les auront refusées. 9/ Il vaut donc mieux souffrir pour trouver le repos que se reposer pour trouver la souffrance. | |
TC0134 | TE013006 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 199b | Un démon entre dans le corps d’une religieuse qui a mangé une laitue sans faire le signe de croix. |
|
TC0137 | TE012494 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 32 | La chandelle bénie. Un vénitien avait une chandelle bénie; se trouvant au milieu des sarrasins et manquant de lumière, il essaya de l’allumer, mais la chandelle ne put pas être allumée par aucun moyen en présence des infidèles. | |
TC0138 | TE019517 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 415 | Le pèlerin qui suivit les pas du Christ et mourut au Mont des Oliviers. |
|
TC0138 | TE019462 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 386 | Le signe de croix chasse la tentation de suicide. |
|
TC0138 | TE019429 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 373 | Le sabbat interrompu par le signe de croix. |
|
TC0139 | TE016060 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple143 p.104 du texte hébreu | Rabbi Shimon bar Yohai envoya son fils à la maison d’étude pour que les rabbins le bénissent. Quand il revint, il lui demanda ce qu’ils lui avaient dit. Le fils répondit : " Au lieu de me bénir, ils m’ont maudit; ils m’ont dit’ tu ne récolteras pas ce que tu sèmes. Tu feras entrer et non pas sortir; tu feras sortir et non pas entrer; ta maison sera détruite, mais tu auras un lieu de repos.Ta table sera agitée et tu ne verras pas la nouvelle année." Son père lui expliqua alors la signification de ces paroles :" Tu auras des enfants et ils ne mourront pas. Ta table sera agitée à cause des enfants autour d’elle. Tu ne verras pas la nouvelle année, ce qui veut dire que ta femme ne mourra pas et que tu n’en épouseras pas une autre. Tu auras des brus et tes fils ne mourront pas. Tu marieras tes filles et leurs maris ne mourront pas.Ta maison, c’est-à-dire le monde d’en bas, sera détruite alors que tu seras dans ton lieu de repos qui est le monde futur ." | |
TC0139 | TE016076 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 160 p.115 du texte hébreu | Rabbi Akiba était prisonnier des Romains. Tous les jours Rabbi Joshua lui apportait de l’eau en quantité suffisante pour qu’à la fois il puisse boire à sa soif et se laver les mains. Un jour, il n’y avait pas assez d’eau pour les deux, mais Rabbi Akiba utilisa la moitié de l’eau pour se laver les mains, malgré l’insistance de son serviteur, en disant qu’il préférait mourir que d’enfreindre une loi édictée par les sages. | |
TC0139 | TE016428 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 238 p.157 du texte hébreu | Un homme avait invité tous les sages au mariage de son fils. Pendant la fête ce dernier parti chercher du vin, se fit mordre par un serpent et mourut. Le père qui le découvrit ne voulut pas assombrir le repas de fête et n'annonça la nouvelle de sa mort qu'à la fin du repas, au moment de la bénédiction, afin d'éviter qu'on ne prononce une bénédiction sur le mariage en vain. | |
TC0139 | TE016050 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 134, pp.92-93 du texte hébreu | Rabbi Akiba rencontra un homme en train de traîner de lourds morceaux de bois. Il lui demanda qui il était. L’homme répondit qu’il était mort et qu’il préparait le bois pour ses propres tourments en enfer. Il avait été dans ce monde un mauvais homme, précépteur d’impôts ,qui accablait les pauvres. De plus, il avait violé une jeune fille déjà promise à un autre le jour de Yom Kippur. Akiba lui demanda s’il pouvait être sauvé. Il répondit que s’il avait un fils qui priait pour lui avec toute la communauté, il pourrait être sauvé. Sa femme attendait un enfant au moment de sa mort, et il ne savait même pas si c’était un garçon ou une fille. Rabbi Akiba fit le chemin jusqu’à la ville où cet homme avait habité et découvrit qu’il avait un fils qui n’était même pas circoncis. Il entreprit de le circoncire et de lui enseigner la Torah, mais le garçon refusait. Rabbi Akiba jeûna alors pendant quarante jours et le Ciel lui accorda de toucher l’âme du garçon. Ce dernier étudia avec lui la Torah et les bénédictions et put les réciter à la synagogue et ainsi sauver son père. |
|
TC0140 | TE013518 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XLIV, 3. | Esaü se rend à la chasse selon la volonté du père Isaac. Jacob fait semblant d’être Esaü et reçoit à sa place la bénédiction du père. | |
TC0142 | TE018759 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 12 | Henri, un convers visionnaire de Himmerod, vit la Vierge Marie portant son fils dans ses bras traverser le chœur à la manière de l’abbé et bénir les moines qui étaient bien éveillés, tout en dédaignant ceux qui s’étaient endormis. |
|
TC0142 | TE018758 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 11 | Pierre le Borgne, abbé de Clairvaux, vint en Allemagne avec d'autres abbés cisterciens pour discuter des affaires de l'Ordre avec l'empereur Henri. A Spire, les Cisterciens visitèrent la cathédrale, encore en construction, pour y prier. Quand tous eurent rapidement achevé la prière pour regarder l’édifice impressionnant, seul Pierre le Borgne continua à prier. Les Cisterciens étant sortis, quelqu'un demanda à des chanoines de l’église à qui elle était dédiée. Ils dirent à la Vierge Marie, et du coup l’abbé Pierre ajouta : « Oui, je le sais ». Le prieur de Cîteaux retint ses paroles et puis lui fit avouer que la Vierge Marie lui était apparue dans l’église et l'avait bénit de la même manière que les Cisterciens bénissaient ceux qui rentraient de voyage, et c'est ainsi qu'il avait compris qu'elle était la patronne de cette église. |
|
TC0142 | TE017866 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 35, 3 | Le moine Godefroi voit Marie traversant le chœur pendant le chant du psaume Eructavit à l'office du lundi saint en bénissant les moines. |
|
TC0142 | TE018760 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 13 | Henri, un convers visionnaire de Himmerod, vit, une nuit, la Vierge Marie entrer dans l'infirmerie et bénir les malades. | |
TC0142 | TE018761 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 14 | La Vierge Marie traversant le dortoir des moines évita de bénir un moine qui dormait dans une tenue défendue par la règle. Le maître de novices à Heisterbach qui raconta cette histoire à Césaire, ne put pas préciser si ce moine dormait déchaussé ou s'il avait dénoué sa ceinture ou sa tunique. | |
TC0142 | TE017844 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 16, 3 | La bénédiction de saint Bernard sauve Henri l’infirme resté longtemps dans l’eau glacée. | |
TC0142 | TE017843 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 16, 2 | Henri l’infirme présente à saint Bernard une pauvre femme paralysée ; sa bénédiction la guérit. | |
TC0142 | TE018732 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 58 | L'hiver approchant, les cigognes habitant près de Cîteaux s'assemblèrent un jour au-dessus du champs où travaillaient les frères. Le prieur comprit qu'elles attendaient la bénédiction pour partir et la leur donna. | |
TC0143 | TE014175 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 101 | Un moine du Mont-Cassin qui avait une très belle voix disparut le jour de Pâques, juste après la bénédiction du cierge pascal. Personne ne sut jamais s’il fut enlevé par un ange ou par Archelaus, démon qui enferme dans un sac les voix orgueilleuses des clercs. | |
TC0143 | TE014086 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 34-35 | A Heisterbach, un moine vit le Christ en majesté dans une vision nocturne. Quand le Sauveur l’eut regardé dans les yeux et l’eut béni de la main droite, il ressentit une très grande joie. | |
TC0155 | TE016222 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 94 | Lors du carême, un groupe de chevaliers vient à Clairvaux pour voir le saint abbé (saint Bernard). Ce dernier leur demande de s’abstenir des tournois mais les chevaliers refusent. Alors, l’abbé leur fait porter de la bière qu’il bénit. Les chevaliers ayant bu de la bière, sortent du monastère et commencent à regretter leur vie déréglée et se convertissent à la milice chrétienne. |
|
TC0155 | TE016337 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 216 | Une moniale mange une laitue sans faire le signe de la croix. Le diable assis sur la laitue entre aussitôt dans son corps et elle est possédée. | |
TC0165 | TE018276 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 36, p. 75 | Un moine de Clairvaux, lors des veilles du mardi saint de Pâques, voit (peut-être endormi, peut-être éveillé) la main droite de Dieu bénir les moines en prière, et faire le signe de croix. |
|
TC0165 | TE018288 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44e, pp. 90-91 | Le même Gérard raconte également à Herbert d'autres épisodes de la vie de Saint Bernard. Un jour, son banc s'est élevé dans les airs alors qu'il prêchait au chapitre. Lors d'un voyage près de Provins, la mort d'un moine de Clairvaux lui a été révélée de manière divine et il s'est arrêté pour prier pour son âme. La dame de Chantemerle, qui l'accueille avec dévotion, a une fille malade ; Bernard la bénit et lui dit qu'elle n'aura plus qu'une seule attaque, et c'est ce qui se produit. Une autre fois, à la sortie de Lagny-sur-Marne, il rend l'ouïe et la parole à une petite fille après l'avoir bénie. Roger, un moine de Clairvaux, affirme que c'est ce miracle qui l'a convaincu de devenir moine. |
|
TC0165 | TE018303 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 51, pp. 117-120 | Gérard, un moine de Farfa, en Toscane, a une vision dans laquelle il se voit déjà à Clairvaux, où il ira ensuite laver les mains des moines. Très dévoué, il pleure fréquemment et abondamment, surtout pendant la messe. Quiconque voit son visage est amené à penser à un ange. D'une grande modestie et d'une inlassable ferveur, il dissimule ses vertus. Jusqu'à près de quatre-vingt-dix ans, bien que malade, il insiste pour travailler dans les champs. Une nuit, déjà gravement malade, la lumière s'éteint, et le moine en charge de l'assister ne parvient pas à la rallumer. Lorsque Gérard se lève pour ses besoins, le moine se désole face à l'absence de lumière. Mais à ce moment-là, un feu apparaît soudainement, lui permettant d'allumer la lampe avant de disparaître immédiatement, sans produire aucune chaleur. Un autre jour, un novice nommé Julien voit un esprit impur errer dans le chœur, sous la forme d'une chèvre. L'esprit se moque de Julien et le menace, puis il cherche à en faire de même pour Gérard, mais ce dernier parvient à le faire disparaître. Alors qu'il est sur le point de mourir, il a une vision de saint Bernard qui le bénit. Après sa mort, il apparaît à un convers, Lorenzo, paré de vêtements légers et précieux, en signe de sa gloire éternelle. Il affirme regretter le fait que, par excès de précipitation, ses frères l'aient enterré avant son dernier souffle. |
|
TC0165 | TE018213 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 19, pp. 46-49 | Un moine de Clairvaux, encore vivant du temps d'Herbert, depuis déjà quarante ans au monastère, vierge et de grande sainteté, a la grâce particulière de pouvoir voir chaque fois qu'il lève les yeux des démons, monstrueux et nombreux. Une nuit, alors qu'il prie seul, il ressent une forte perturbation et voit une énorme foule de démons remplir la pièce, hurlant et le frappant. Il les renvoie avec le signe de la croix et en priant la Vierge. Le lendemain, les démons reviennent et cette fois, il en remarque un en particulier, assis à la fenêtre, ailé et menaçant. Ils disparaissent tous grâce à l'invocation du nom du Sauveur et au signe de croix. Une nuit, le moine voit une lampe suspendue dans les airs qui l'éclaire pendant qu'il prie ; il essaie de l'atteindre, mais elle s'éloigne toujours, pour revenir au même endroit lorsque le moine est de retour à son poste. Après un certain temps, la lampe disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Herbert raconte une autre vision du moine, dans laquelle saint Augustin l'emmène voir les damnés et les âmes bénies, pour lui faire choisir où il veut aller après la mort. Suite à cette vision, le moine consacre toute sa dévotion au saint. Un jour, il tombe malade à l'infirmerie de l'abbaye de Noirlac, près de Bourges ; c'est alors qu'un moine meurt en l'absence des infirmiers. Son âme se détache de son corps et reste suspendue au dessus de lui comme un globe lumineux, jusqu'au retour de la communauté. Un autre jour, dans une paroisse, il voit le Christ sous la forme d'un enfant qui montre tout son dégoût pour le prêtre officiant, prouvant ainsi que la valeur du sacrement est indépendante des vertus du prêtre. |
|
TC0165 | TE018242 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 35, pp. 74-75 | Novice à Clairvaux, Anfulso a une vision du Christ sur la croix. Dans ses prières, le Christ le bénit, ainsi qu'un autre novice, mais il refuse d'en bénir un troisième. Celui-ci, nommé Malgerus, quitte le monastère trois jours plus tard. Herbert recueillit l'histoire auprès d'Anfulso lui-même, peu avant son décès, tandis que le second novice vit toujours de façon pieuse et juste. |
|
TC0165 | TE018279 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 39, p. 78-79 | Un moine de Clairvaux, très malade, est en extase pendant la moitié d'une nuit ; il voit et entend beaucoup de choses qu'Herbert ne prend pas le temps de noter. Cette même nuit, un jeune moine décède, ayant souffert d'une longue et douloureuse maladie. Le premier moine pense que ses lamentations vont rapidement se transformer en un chant. Il sent alors une odeur très douce, accompagnée d'un sentiment agréable. Il voit ensuite le Christ descendre pour bénir le monastère. Lorsque la vision s'achève, le jeune frère meurt, réconforté par tous les moines; et lorsqu'un troisième moine est enterré, comme il le dit à Herbert, il voit un cercueil porté du tombeau au ciel. Le premier moine guérit, mais il continue à ressentir régulièrement cette douceur dans la prière, le chant ou d'autres activités. |
|
TC0165 | TE018278 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 38, pp. 77-78 | Un autre moine de Clairvaux a une vision dans laquelle il serre et embrasse la main de Dieu qui le bénit. |
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0