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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: ours | bear | Bär | oso | orso
32 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0003 | TE001692 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 78 | L’ermite Florent maudit les moines qui ont tué son ours innocent : ils deviennent lépreux. Florent se repent toute sa vie de cette malédiction. |
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TC0003 | TE001606 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 34(2) | Florent maudit les moines qui ont tué son ours domestiqué. Les moines meurent et Florent s’en repent toute sa vie. | |
TC0011 | TE003055 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 109a | Les femelles sont plus tendres (plus faibles) que les mâles, excepté l’ourse et la léoparde, dit le Philosophe; c'est pourquoi, la mère est plus touchée que le père par la mort de son fils. | |
TC0020 | TE003668 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 143 | Une guenon brûle un ours qui avait dévoré son petit. | |
TC0033 | TE006174 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 313 | UN CRAPAUD SORT D’UNE TOMBE. Etienne de Bourbon a vu un énorme crapaud roux sauter de la tombe d’un homme noble sur le pavement de marbre de l’église; il ne pouvait venir, à son avis, que de la chair du défunt. | |
TC0033 | TE005928 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 77 | LE PRETRE ET LA FRITURE. En Poitou, à Lusignan, un prêtre, familier du prieur de l’abbaye cistercienne de Bonnevaux, tardant à s’amender, tomba malade. Il vit venir vers lui deux ours prêts à le dévorer, puis un feu venir le brûler. Il fut sauvé à deux reprises par les prières du prieur mais ne s’amenda pas. Tout près de la mort, il fut entraîné au jugement divin et entendit la sentence portée contre lui. Il revint sur terre et raconta qu’il avait vu deux démons qui s’apprêtaient à le faire cuire dans une immense poêle. A ce moment une goutte d’huile bouillante tomba sur sa main et le brûla jusqu’à l’os. Il mourut. |
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TC0033 | TE006036 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 182 | UN CHEVALIER NEGLIGENT DANS L’ACCOMPLISSEMENT DES VOLONTES D’UN MOURANT. Alors que Charlemagne se trouvait à Bayonne, un chevalier du nom de Romericus, mourant, demanda à un parent de vendre son cheval et de distribuer la somme reçue; mais l’autre la retint. Romericus lui apparut au bout de trente jours disant que ses péchés étaient pardonnés mais qu’à cause de lui il avait souffert durant cette période. Le même jour, il entendit des rugissements d’ours, des mugissements de taureaux, des hurlements de loups, et il fut enlevé de la société de ses amis. Douze jours plus tard, alors que l’armée traversait la Navarre, on trouva son corps précipité du haut des rochers par les démons. |
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TC0036 | TE006630 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 18 | Armand, noble et riche chevalier, touché par l’Esprit divin, fait don de toutes ses richesses et part en pèlerinage en Terre-Sainte. Ne voyant pas sa fin venir comme il l’aurait souhaité, il revient et se retire au monastère de Cluny. D’une grande ardeur spirituelle et excessif dans sa ferveur, il ne prend que peu de repos. Le soir, de la vigile de la saint Jean d’hiver, après la Nativité, alors qu’il est allongé dans le dortoir des novices, Armand se met à délirer et à crier. Les autres novices, soumis au silence, partent chercher leur abbé, Pierre le Vénérable, qui veille Armand jusqu’à ce que celui-ci se calme. Au matin, ayant retrouvé ses esprits, Armand explique que dans son sommeil et même après son réveil, il a été écrasé par un ours couché sur lui, qui le menaçait de sa gueule ouverte. Rendant grâce par la suite d’avoir été libéré du démon et grandement affaibli par son combat, Armand put cependant reprendre trois jours plus tard, ses activités avec plus de vigueur. |
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TC0123 | TE006961 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 28 | Le diable, sous la forme d’un ours et d’un lion, menaça un moine. La Vierge mit les bêtes en fuite et prescrivit au moine, pour s’en protéger, de se vêtir pauvrement, de manger des restes et d’exécuter d’humbles travaux. | |
TC0131 | TE007779 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 151, 1-15 | NOE PLANTE LA VIGNE. 1 Au dire de certains, quand Noé planta la vigne, il en planta partie de nuit à la lumière de la lune et partie en plein jour à la lumière du soleil. 2 Celle qu’il planta la nuit, à cause de la froideur de la lune, et par la volonté de Dieu, produisit le vin blanc. 3 Et celle qu’il planta au soleil, à cause de la chaleur du soleil produisit le vin rouge selon cette tradition. 4 Bien sûr, si on voulait aujourd’hui essayer cette méthode, on n'obtiendrait ni vin blanc ni vin rouge, mais telle fut la volonté de Dieu. 5 Il reste que le vin rouge est plus vigoureux que le blanc et que le plus mauvais vin rouge est moins mauvais que le plus mauvais blanc. 6 Un autre maître dit que Noé pour planter la vigne la mouilla avec le sang de cinq bêtes, d’un lion, d’un ours, d’un singe, d’un bouc et d’un porc; 7 le vin y aurait acquis cinq qualités qu’il a encore, trois bonnes et deux mauvaises: 8 Car celui qui boit du vin, par le caractère du lion devient plus fier, par l’ours plus fort, par le singe plus subtil, par le bouc plus léger et par le porc plus grossier. 9 Je peux donc dire qu’en buvant du vin on devient plus fier, plus fort, plus subtil, plus léger et plus grossier, c'est à dire plus enclin au péché. 10 La première et la dernière de ces cinq qualités sont mauvaises, car être plus fier, c'est une variété d’orgueil et d’outrecuidance: 11 Quand un fou a trop bu, il pense bien valoir un roi et il vaut moins que lorsqu’il était à jeun. 12 Celui que la boisson a rendu plus fort à mal faire, il aurait mieux fait de boire de l’eau, car tout bien est perdu que l’on l’emploie à mauvais usage. 13 Le vin est bien employé par celui qui en est plus fort à faire un bon travail. 14 Si un sage boit du vin, il en devient encore plus sage; et si un bon messager en boit, il en ira encore plus vite. 15 Mais si un vaurien en boit, il tourne au pourceau: il en est d’autant plus disposé à pécher. Car pour les fous, tout tourne à leur désavantage. |
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TC0131 | TE009352 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 544, 1-4 | EXPLOITS DE DAVID ENFANT. 1/ David encore enfant tua un ours et un lion qui voulaient dévorer ses brebis qu’il gardait. 2/ Il prit cinq pierres pour tuer Goliath et le tua avec une seule. 3/ Nous aussi, nous pouvons repousser tous les assauts du diable si nous sommes forts en bonnes actions contre les affreux ours et lions d’enfer et si nous écrivons dans nos coeurs les cinq plaies de Notre-Seigneur. 4/ C'est le meilleur moyen de vaincre le diable. | |
TC0131 | TE008435 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 265, 1-4 | LES ENFANTS QUI SE MOQUAIENT D'ELISEE. 1 Dieu ordonna à deux ours d’étrangler quarante-cinq enfants parce qu’ils se moquaient du prophète Elisée. 2 Il voulut montrer ainsi qu’il est dangereux de se moquer de ses serviteurs. 3 Car chacun doit penser que tous les autres valent mieux que lui; 4 et même si on valait vraiment mieux que tous, on n'a le droit de se moquer de personne. | |
TC0137 | TE012611 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 126 | L’ours d’Ezzelino dont on disait qu’il savait lire. Ezzelino de Romano, en voulant priver un abbé de son abbaye, lui dit qu’il pourrait la garder seulement s’il réussissait à apprendre à lire à un ours dans l’espace d’un mois. Sur les conseils d’un ami, l’abbé décida d’insérer des morceaux de viande entre les pages d’un livre le jour où il emmerait l’ours à Ezzelino. L’ours feuilleta le livre pour prendre la viande et pendant qu’il mangeait, l’ours, comme font toujours les ours quant ils mangent, murmurait ainsi qu’il semblait lire à voix basse. Ezzelino amusé laissa l’abbaye aux moines. | |
TC0137 | TE012588 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 103 | Le miel et l’ours. L’ours invité à un banquet ne peut plus s’arrêter de manger des plats préparés avec du miel; les autres animaux le tirent par la queue afin de l’arrêter. Ainsi les martyrs préfèrent perdre leur vie plutôt que se séparer de la douceur de Dieu. | |
TC0137 | TE012729 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 244 | Apparition du pape Benoît IX. Le pape Benoît IX apparaît après la mort sous la forme d’un monstre avec une tête de mule et un corps d’ours. Il avait prit cette forme à cause de sa vie bestiale. | |
TC0138 | TE020218 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 932A | L'ours et les deux compagnons. | |
TC0142 | TE018895 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 57 | René, le chanoine de Saint André de Cologne (puis moine à Heisterbach), demanda à deux marchands de lui apporter de Norvège une peau d'ours blanc pour la placer comme tapis devant l'autel de saint André. Lors du retour des marchands, leur bateau fut surpris par une forte tempête. Ils prirent alors la peau et la dressèrent vers le ciel. La tempête s'apaisa. |
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TC0142 | TE018511 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 91 | Le diable tenta un moine au chœur durant la psalmodie, en lui présentant sous les yeux des calices pleins de vin, dont il pouvait sentir l'odeur. Puis, le diable lui vint une nuit sous la forme d'un ours. Vaincu par l'Ennemi, le moine quitta le monastère. | |
TC0142 | TE018598 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 49 | Le frère Hermann, chantre à l’abbaye de Heisterbach, vit le diable sous l'aspect d'un ours. L'ours regarda les moines se prosterner à l’entrée du sanctuaire, puis dit à quelqu’un : « Ne vous inquiétez pas ! Ils sont encore forts, donc je m'en vais, mais je reviendrai ! » | |
TC0142 | TE018765 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 16, 3 | Le frère Christian de Himmerod, quand il vivait encore dans le monde, devint chapelain du comte de Loots. Un jour, le fils du comte revêtit une peau d'ours pour faire peur à Christian qu'il savait être simple et timide. Christian paniqua et le frappa de toutes ses forces avec un couteau. Malgré la gravité de la blessure, le jeune homme se remit et tout finit bien. | |
TC0142 | TE018601 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : V, 52 | Le diable est comme un ours ou en lion au bout de la chaîne de Dieu. Il tourne cherchant qui dévorer ; mais il ne peut dévorer que ceux qui veulent bien s'approcher. | |
TC0157 | TE017151 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 337, l. 10 – p. 338, p. 21 | L’archevêque Humbert raconta cette histoire à propos du pape Benoît, neveu de Benoît, et qui succéda à Jean. Il avait occupé Rome de force. Un seigneur, passant près d’un moulin, vit un monstre et prit peur. Ce monstre avait les oreilles et la queue d’un âne, mais pour le reste était un ours, mais il parlait avec une voix humaine. Il dit qu’il était Benoît et que pour avoir vécu comme un animal, il avait été puni par cette apparence animale. Il était puni d’ores et déjà, mais condamné, de plus, après le jour du Jugement, aux flammes de l’Enfer. Cet homme avait été changé en âne, animal charnel, et en ours. En effet, l’ours, quand il donne le jour, ne donne pas le jour à un petit tout formé, comme les autres animaux. Il met bas un morceau de chair, puis, en le léchant, forme une créature à sa semblance. Cet homme aurait mieux fait de renoncer à sa charge épiscopale et de faire pénitence. | |
TC0157 | TE017321 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 493, l. 20 – p. 494, l. 5 | Quand le petit de l’ours naît, il n’a pas de forme. C’est l’ours qui le façonne, comme un potier, à l’image de son espèce. Il sait aussi se servir de plantes (mulléine, flomus) afin de guérir ses blessures. | |
TC0157 | TE017323 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 494, l. 9 – p. 495, l. 24 | La tortue, quand elle a mangé un serpent et sent le venin en elle, mange immédiatement de l’origan comme contre-poison. Le renard, quand il est malade, se traite avec la résine de pin. Les animaux qui font usages de remèdes nous indiquent qu’eux-mêmes contiennent des substances qui peuvent guérir : la chair du serpent produit des médicaments, de même que l’ivoire qui a divers usages. La bile de l’hyène restaure la vue, et ses excréments guérissent les blessures des chiens. Le sang d’un chien redonne la santé à toute bête sauvage. Gallien décrit aussi divers remèdes à base d’excréments humains, à base d’autruches, de grenouilles, de caméléon, de grue, de cigogne, de bile d’aigle, de sang de faucon, de chair d’hirondelle... La peau de serpent bouillie est un remède contre les otites. Les sangsues sont aussi utiles. La graisse de porc, d’oie, de faisan, l’excrément de paon... Si un lion malade mange un singe, il guérit. Si un léopard boit du sang de gazelle, il garde la santé. Un ours malade mange des fourmis. Un daim malade cherche des branches d’olivier. Cela a été fait pour l’utilité de l'homme, pour qu’il en ait l’usage et qu’il en déchiffre les significations. |
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TC0158 | TE016780 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 329 | La vieille qui tenait l'ours.– Une vieille femme tourne autour d'un arbre pour échapper à l'emprise d'un ours. L'ours embrasse l'arbre de ses deux pattes et la vieille femme embrasse l'arbre également pour tenir les pattes de l'ours. Un homme survient. La vieille femme lui dit : « Aidez-moi à le tenir et à le tuer et nous partagerons sa chair. » Quand il tint l’ours, la vieille lâcha l'animal et s'en alla. |
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TC0158 | TE016768 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 317 | Celui qui fut mordu par un ours.– Un père et son fils marchent de compagnie. Le fils, devançant son père, pénètre dans une forêt où il est blessé par un ours. Son père qui le voit revenir ainsi maltraité, pénètre dans la forêt et se dispose à tuer un ascète, parce que son fils lui a dépeint son agresseur comme étant «une sorte d'animal dont les poils sont touffus et longs». Le fils rectifie à temps l'erreur du père. | |
TC0159 | TE017581 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Tout comme l’ours est aveuglé par une lampe, la personne cupide est aveuglée par son amour des choses terrestres. | |
TC0159 | TE017645 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Virgile, interrogé, explique de quelle manière il compose ses vers. A la manière d’une ourse qui met bas des oursons informes et difformes, l’esprit du poète délivre des vers imparfaits, de sorte que ce soit en léchant, et donc en travaillant, que l’ourse et le poète donnent forme à leur progéniture et création. | |
TC0159 | TE017663 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Comme Samson, capturé par Dalila, a d’abord été dépouillé de ses cheveux, aveuglé et enfin lié de cordes, le pécheur, qui est trompé par le diable, est d’abord dépouillé de ses vertus, fait aveugle de ses yeux intérieurs et lié par les cordes du péché. De la même manière, un ours qui est rendu aveugle par une lampe pour amuser son maître rappelle le pécheur, rendu aveugle par le plaisir, qui donne gratuitement satisfaction au diable. |
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TC0160 | TE017425 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°109 | Il y a trois papes à Rome : Benoît le simoniaque, peu sage et peu lettré ; Sylvestre qui fait des choses déplaisantes et enfin Grégoire. Apparition du pape Benoît IX. Le pape Benoît IX apparaît après la mort sous la forme d’un monstre avec une tête de mule et un corps d’ours. Il avait pris cette forme à cause de sa vie bestiale. | |
TC0165 | TE018404 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 151, pp. 270-271 | Suivant leur penchant lubrique, deux clercs adolescents de Rouen se sont unis. L'un d'eux nommé Gautier meurt et, au bout d'un an exactement, apparaît très triste à son compagnon pour lui montrer sa situation. Les deux se retrouvent en un lieu singulier. D'un côté, on trouve une fosse très profonde, brûlante et malodorante ; de l'autre côté se tient un ours très féroce. Au milieu, un agneau terrorisé. Le mort dit qu'il est cet agneau et qu'il est dans cette position depuis un an, sans pouvoir s'échapper d'un côté pour ne pas tomber dans la fosse, ni de l'autre pour ne pas être dévoré par l'ours. Au réveil, l'adolescent comprend que la vision lui a été envoyée par Dieu, il abandonne les pompes ecclésiastiques et entre à Clairvaux, sous la direction de saint Bernard, où il vit dans la vertu. |
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TC0165 | TE018386 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 133, pp. 245-247 | Henri de Marcy raconte à Herbert l'histoire d'un moine du monastère chartreux de Meriaco, telle qu'il l'a apprise du prieur de ce monastère. Un moine, d'une grande humilité et méprisant son propre corps, est proche de la mort. Le prieur, le sachant homme juste, lui demande s'il peut lui confier quelque chose pour la gloire de Dieu et l'édification des autres. Le moine confesse qu'il a longtemps été tenté par Satan et ses illusions démoniaques, prenant la forme de monstres ou d'ours, jusqu'à ce que la Vierge Marie lui apparaisse, lui apportant du trésor de son fils la triple grâce de la nourriture, du vêtement et de l'action. S'il avait mangé les aliments les plus simples, s'était vêtu de tissu brut, et avait envisagé comme un gain le fait de n'avoir aucune mission, il aurait été bien armé contre la tentation. A partir de ce moment, il change sa manière de vivre, et ne souffre plus de tentations. Après avoir parlé ainsi, le moine se remet de son mal, et vit peut-être encore à l'époque où Herbert écrit son histoire. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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