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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: ordalie | ordeal | Gottesurteil | ordalía | ordalia
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001433 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 36, 2 | A Cluny, en Bourgogne, un jeune moine tant qu’il fut innocent put toucher le fer rouge. Après qu’une femme lui ait enlevé son innocence, il est brûlé par le fer rouge. | |
TC0003 | TE001650 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 63(2) | Après la confession, un fornicateur peut tenir en main un fer rouge; retourné à son vice sa main est brûlée par de l’eau froide. |
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TC0012 | TE002661 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 25 | A Arras, un homme est convaincu d’hérésie par l’épreuve du fer chauffé à blanc. Une fois repenti et confessé, les brûlures disparaissent. | |
TC0035 | TE006579 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 10, n° 45d | Jésus est notre champion, qui par sa mort, nous a restitué notre héritage. | |
TC0035 | TE006585 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 10, n° 45j | Il ne suffit pas de donner des aumônes aux pauvres pour obtenir la vie éternelle, nous avons besoin d’un champion qui se batte en notre nom contre le diable. | |
TC0036 | TE006618 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 8, 3 | Gérard, devenu prieur du monastère du Saint-Sauveur à Nevers, s’oppose à un prévôt qui revendique une possession du monastère. Lors du procès public Gérard plaide sa cause tandis que le prévôt l’accuse de mensonge et assure dire la vérité. Les juges lui demandent de mettre un gage dans la main de Gérard en prononçant la formule adéquate, ce qu’il fait et aussitôt s’écroule mort. Le procès s’arrête après une preuve aussi évidente de faux témoignage. | |
TC0124 | TE014612 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XVIII, 12 [264] | Un incroyant qui se donnait pour croyant fut condamné à l’épreuve du fer rouge, il se confessa et ne subit aucun dommage. | |
TC0124 | TE015290 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 96 [902] | Matthieu, chevalier de Neufchâtel-sur-Aisne dans le diocèse de Laon, parti en pèlerinage à Saint-Jacques avec un compatriote fut victime d’un vol de la part de celui-ci. Il porta l’affaire devant l’évêque de Laon dès son retour. Le voleur voulant en appeler au pape, le plaignant s’en remit au jugement de Dieu et de saint Jacques. | |
TC0124 | TE014779 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVII, 7 [424] | Un frère avait mis au défi Palémon et Pacôme de se tenir sur des charbons ardents en récitant lentement la prière du Seigneur. Pacôme refusa ayant deviné l’orgueil qui inspirait ce frère. Dieu laissa le frère subir victorieusement l’épreuve du feu, avec l’aide du diable. Mais peu après, le diable sous l’apparence d’une femme séduisit le frère, l’envahit et le laissa comme mort. Revenu à lui, il s’enfuit au désert, mais, rendu fou par le démon, il alla jusqu’à la ville et se jeta dans le four des bains. |
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TC0124 | TE014644 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXI, 14 [296] | Saint Gengoul demanda à sa femme suspectée d’adultère de chercher une pierre au fond d’une fontaine. La main réapparut privée de peau. Il quitta alors son épouse. | |
TC0131 | TE008850 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 643, 1-9 | LE MISSEL GREGORIEN ET L’AMBROSIEN. 1/ Saint Grégoire et saint Ambroise firent chacun un missel. 2/ Certains préféraient celui de saint Grégoire, d’autres celui de saint Ambroise. 3/ Pour clore ce débat, le pape de l’époque fit mettre les deux missels bien fermés sur le grand autel de l’église et garda lui-même la clef de l’église. 4/ Avec les cardinaux il pria Dieu de leur montrer le meilleur des deux. 5/ Au matin quand ils entrèrent dans l’église, ils trouvèrent le missel de saint Ambroise ouvert et celui de saint Grégoire dispersé par cahiers à travers l’église. 6/ Cela indiquait que le missel de saint Grégoire serait répandu à travers toute l’Eglise et que celui de saint Ambroise demeurerait à Rome. 7/ L’église observe toujours cette règle: à Rome on se sert du missel de saint Ambroise 8/ et dans toute l’église en-deça des monts et en quelques autres lieux on se sert du missel de saint Grégoire. 9/ C'est ainsi que Dieu montra que l’un et l’autre étaient bons. |
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TC0131 | TE008312 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 211, 1-13 | LE SERPENT DE VIRGILE. 1 Virgile était si savant magicien qu’il construisit à Rome un serpent d’airain. 2 Quiconque avait introduit sa main dans sa gueule pour faire un serment, il perdait sa main si le serment était faux.; 3 et si le serment était correct, il retirait sa main sans dommage. 4 Un chevalier de Lombardie soupçonnait sa femme à propos de son conducteur de char; mais elle protestait de son honnêteté. 5 Elle s’offrit à en jurer devant le serpent de Rome. Le chevalier accepta. 6 Pendant le voyage, le charreton, sur le conseil de la dame, se déguisa en fou, alla à leur rencontre et embrassa la dame devant tout le monde. 7 Virgile, qui par la divination connaissait leur faute, essaya de déconseiller à la dame de jurer. 8 Mais elle ne l’écouta pas; elle mit sa main dans la gueule du serpent en disant:: 9 "Je le jure, jamais homme ne m'a tenu dans ses bras, excepté mon mari et un fou qui pendant ce voyage m'a embrassée." 10 Comme elle disait la vérité, elle retira sa main sans dommage. 11 Le chevalier rentra chez lui avec sa femme et ne la soupçonna plus jamais; et Virgile, furieux, démolit son serpent. 12 Voilà comme cette femme sut tromper son mari et Virgile. 13 Tout comme les femmes sont habiles à mal faire, les honnêtes femmes sont sages et avisées quand elles veulent faire leur salut. |
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TC0131 | TE008909 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 776, 1-6 | SAINT BRICE SE JUSTIFIE D'UN ENFANT. 1/ Saint Brice fut archevêque de Tours après saint Martin. 2/ Et saint Martin l’avait prévenu qu’il serait archevêque après lui et qu’il aurait bien à souffrir à cause de lui, parce qu’il s’était moqué de sa façon de lever les yeux au ciel. 3/ Par malveillance, une dame prétendait qu’elle avait un enfant de lui. 4/ Pour se disculper il porta du feu dans son surplis sans qu’il brûle; de plus, à sa prière, Dieu fit parler l’enfant. 5/ Dieu fit ces deux miracles pour le justifier. Bien que cette affaire lui ait causé beaucoup de tourment, il le supporta patiemment pour l’amour de Dieu. 6/ Il persévéra dans cet amour et dans la foi, si bien qu’il parvint au port du salut en rendant saintement son âme à Dieu. |
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TC0131 | TE008206 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 025, 1-3 | EPREUVE DE L’EAU MAUDITE. 1/ Selon certaine tradition, on fit boire à Notre Dame et à Joseph de l’eau maudite: 2/ Quiconque en buvait mourait aussitôt s’il était coupable du crime dont on l’accusait. 3/ Et quand ils virent qu’elle ne leur faisait pas de mal, ils surent qu’elle avait conçu du Saint-Esprit. | |
TC0131 | TE008029 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 410, 1-5 | LA MAIN BRULEE DANS L’EAU FROIDE. 1/ Un pêcheur fut convoqué devant un juge pour un délit dont il était coupable; et pour l’innocenter on lui fit mettre sa main au feu. 2/ Dieu lui fit cette faveur qu’il ne fut pas brûlé parce qu’il se repentait amèrement: ainsi Dieu le disculpa pour son repentir. 3/ Quand il retrouva ses camarades, il leur dit: "Je suis tout prêt à recommencer, car ma main ne me fit pas plus de mal dans le feu qu’elle ne m'en fait dans cette eau". 4/ Dès qu’il la plongea dans l’eau, le feu attaqua sa main parce qu’il ne se repentait plus. 5/ Toutes les fois que le repentir nous quitte, notre péché revient. | |
TC0131 | TE008030 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 411, 1-4 | LE FER FROID BRULE UNE REPENTIE. 1/ Un mari n'avait plus confiance en sa femme, et à juste cause. 2/ Pour la mettre à l’épreuve, il lui fit prendre un fer tout chaud; mais il ne lui fit aucun mal parce qu’elle s’en était confessée en grand repentir. 3/ Un an plus tard, devant une de ses voisines elle reprit son fer tout froid; et le feu attaqua sa main parce qu’elle était retombée dans le péché et ne s’en repentait pas. 4/ Le repentir n'est plus valable dès qu’il est interrompu. | |
TC0131 | TE008146 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 688, 1-7 | SAINT DOMINIQUE CONVERTIT LES HERETIQUES. 1/ Saint Dominique discutait avec les hérétiques. Comme ils s’obstinaient dans leurs erreurs, il conclut un naccord avec eux: 2/ Ils jetteraient leurs livres dans un feu et lui le sien et le livre qui ne serait pas consumé, quel qu’il soit, serait reconnu comme vrai. 3/ Aussitôt jetés, les livres des hérétiques prirent feu et celui de saint Dominique resta en l’air planant comme un oiseau, sans subir de dommage. 4/ Les hérétiques furent donc vaincus; à la vue de ce miracle certains se convertirent à l’orthodoxie 5/ et renoncèrent à soutenir les hérésies qu’ils défendaient auparavant. 6/ Nous pouvons en conclure que la gloire ne cesse de croître au ciel pour ceux dont l’enseignement a sauvé certains chrétiens, 7/ comme ce fut le cas pour saint Augustin, saint Dominique et saint François, car bien des gens sont sauvés par leur enseignement ou celui de leurs fils. |
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TC0131 | TE009061 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 124, 1-5 | EPREUVE DU RITE GREC. 1/ On offre en Grèce le sacrifice du corps de Jésus au saint sacrement de l’autel avec davantage de pain que nous n'en utilisons dans le rite romain. 2/ Notre mère sainte Eglise voulut expérimenter à Rome quel rite plaisait mieux à Dieu. 3/ Pour cela, on les jeta tous les deux au feu: le pain des Grecs résista au feu sans brûler et celui de Rome se mit à l’abri dans le calice. 4/ L’Eglise conclut donc que l’un et l’autre rite plaisait à Dieu 5/ et permit à chacun de célébrer le sacrifice à sa manière. |
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TC0131 | TE008133 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 656, 1-7 | LEGENDE DE SAINT GENGOUL. 1/ Saint Gengoul de Varennes en Bassigny, dans le diocèse de Langres en Bourgogne, acheta à un citadin une source qu’il avait sur sa terre. 2/ Il la fit emporter par son écuyer sur un bâton, comme on pourrait porter un bloc de glace; et il l’emporta bien à trente lieues de là. 3/ La ville où il l’avait acheté s’appelle Fontaine, entre Troyes et Méry-sur-Seine. Il la mit dans son jardin et elle y est encore. 4/ Comme il doutait de sa femme, pour en avoir le coeur net il lui fit plonger son bras dans la fontaine; aussitôt son bras prit feu, montrant qu’elle était coupable. 5/ Quand ce saint chevalier fut retourné à Dieu, sa femme entendait dire que c'était un saint. 6/ Elle répliqua avec mépris: "Vraiment, il est aussi saint que mon cul pète." Et dès lors son cul ne cessa de péter jusqu’à sa mort; elle crépitait sans cesse comme une rainette. 7/ On appelle ce saint saint Gengoul de Toul en Lorraine. | |
TC0131 | TE008082 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 523, 1-9 | UNE AUMONE FAIT PARDONNER UNE ORDALIE. 1/ Un empereur de Rome se croyait à tort trompé par son épouse. 2/ Pour en avoir le coeur net il la fit passer pieds nus à travers un feu. 3/ Et Dieu lui fit cette faveur que le feu ne brûla pas ses pieds ni sa robe plus que n'aurait fait la rosée d’une prairie. 4/ L’empereur, lui, pour ce péché méritait d’être damné. 5/ A sa mort plusieurs personnes entendirent les diables qui criaient dans l’air: 6/ "Cochon de saint Laurent! Aujourd’hui ce rôti nous a enlevé une noble proie: il nous a volé l’âme de l’empereur parce qu’il avait fait don à son église d’un méchant calice d’or. 7/ Ce don a salement fait pencher la balance en face de tous les péchés qu’il avait faits, et en particulier ses soupçons contre son épouse. 8/ On voit ici qu’il est sage de gagner l’amitié d’un saint: ils peuvent être très utiles dans les difficultés de la mort. 9/ Il est très important de donner aux pauvres et à l’Eglise, car Dieu tient compte de toute aumône faite par piété. |
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TC0131 | TE009375 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 656, 1-7 | LEGENDE DE S. GENGOUL. 1/ S. Gengoul de Varennes en Bassigny, dans le diocèse de Langres en Bourgogne, acheta à un citadin une source qu’il avait sur sa terre. 2/ Il la fit emporter par son écuyer sur un bâton, comme on pourrait porter un bloc de glace; et il l’emporta bien à trente lieues de là. 3/ La ville où il l’avait acheté s’appelle Fontaine, entre Troyes et Méry-sur-Seine. Il la mit dans son jardin et elle y est encore. 4/ Comme il doutait de sa femme, pour en avoir le coeur net il lui fit plonger son bras dans la fontaine; aussitôt son bras prit feu, montrant qu’elle était coupable. 5/ Quand ce saint chevalier fut retourné à Dieu, sa femme entendait dire que c'était un saint. 6/ Elle répliqua avec mépris: "Vraiment, il est aussi saint que mon cul pète." Et dès lors son cul ne cessa de péter jusqu’à sa mort; elle crépitait sans cesse comme une rainette. 7/ On appelle ce saint s. Gengoul de Toul en Lorraine. |
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TC0137 | TE012638 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 153 | Un pêcheur adultère récidiviste. Un pêcheur qui s’adonnait à la fornication, craignait d’être accusé dans un synode. Il se confesse à un prêtre qui lui dit qu’après la confession et sa contrition, il pouvait nier les accusations devant le synode et subir l’épreuve de l’ordalie. Devant subir l’ordalie, il ne se brûle pas en mettant la main sur le fer ardent. Toute sa vie durant, le pêcheur persévére dans son pêché pensant être désormais sauvé. Un jour, il fait voir à un de ses amis comment il avait été sauvé en mettant une main dans une riviére mais cette fois il est brûlé. |
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TC0137 | TE012704 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 219 | L’aumône. L’Empereur Henri et sa femme avaient une grande dévotion pour saint Laurent et donnaient toujours l’aumône. Le diable voulut tenter l’Empereur en faisant circuler des suspitions sur la foi de l’Impératrice. Celle-ci fut soumise à l’épreuve de l’ordalie qu’elle subit sans douleur avec l’aide de la Bienheureuse Vierge. Lorsque l’Empereur fut sur le point de mourir, un ermite vit passer devant sa cellule 6 666 démons à cheval; il arrèta l’un d’eux pour savoir où ils allaient et le démon lui dit qu’ils se rendaient pour voir s’ils pouvaient prendre l’âme de l’Empereur Henri. Au retour le démon dit à l’ermite que l’âme de l’Empereur était sauvée parce que saint Laurent avait mis sur la balance parmi les bonnes oeuvres de l’empereur une coupe d’or qu’il avait donnée pour lui. |
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TC0137 | TE012714 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 229 | Le moine qui tenait dans la main un fer incandescent sans se brûler. Un moine qui ignorait le pêché parce qu’il avait été élevé depuis son enfance dans le monastère réussissait à prendre dans la main un fer incandescent sans se brûler. Il arriva qu’il couche avec une femme et l’abbé sans le savoir lui dit de prendre un fer rouge pour ferrer un cheval ; mais cette fois le moine se brûla et l’abbé étonné l’obligea à se confesser. | |
TC0137 | TE012662 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 177 | Le Bienheureux Paphnuce. Un manichéen et le Bienheureux Paphnuce se disputaient sur la création mais ne pouvant pas se convaincre l’un l’autre, on décida de prouver qui disait la vérité en traversant à tour de rôle un feu. Le saint entra le premier et resta indemne; après l’hérétique entra dans le feu mais fut rapidement contraint de sortir des flammes pour ne pas être brûlé. | |
TC0137 | TE012646 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 161 | Un hérétique est libéré du feu grâce à la vertu de la confession. On examina avec la preuve de l’ordalie beaucoup de personnes considérées comme hérétiques qui, en conséquence, furent condamnées au bûcher. Seule une, se rendant compte de son erreur, se confessa : immédiatement la brûlure du fer ardent cessa et sa main fut guérie. Pour cette raison, elle fut sauvée. |
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TC0137 | TE012633 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 148 | L’adultère et le fer ardent. Après s’être confessée de son pêché, une femme adultère est mise à l’épreuve de l’ordalie par son mari sans qu’il ne lui arrive rien. Sure d’elle, elle commet à nouveau le pêché d’adultère, mais cette fois sans plus se confésser. Un jour qu’elle ramasse le fer, maintenant froid, utilisé pour l’ordalie elle se brûle la main. |
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TC0138 | TE019197 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 142 | Pugilat pour la restitution d'un héritage. | |
TC0138 | TE014114 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 38 | L’adultère miraculeusement prouvé (Légende de Saint Gangulf) | |
TC0138 | TE014148 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 80 | Une courtisane convertie par un prêtre qui lui propose de le rejoindre dans son lit en feu. |
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TC0138 | TE019316 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 261 | Un pêcheur épargné par l'ordalie se brûlé la main dans l'eau froide. |
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TC0142 | TE018710 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 36 | Un clerc vagabond payé par un paysan, avait incendié deux fois la maison de son voisin. Le voisin obligea les gens qu'il tenait en suspicion à passer l’ordalie du fer brûlant. Tous furent épargnés. Il reconstruisit alors sa maison et fit suspendre le fer dans un coin. L’incendiaire le visita de nouveau et demanda à quoi servait le fer. On lui raconta l'ordalie, en disant qu'on pouvait fondre le fer et en fabriquer quelque chose. Le clerc vagabond toucha le fer et sa main fut brûlée. Accusé d’avoir provoqué l’incendie, il fut exécuté. | |
TC0142 | TE017871 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 40, 1 | Un bourgeois d’Allemagne part en pèlerinage avec sa fille Hildegonde. L’homme décède à Tyr en laissant sa jeune enfant à un serviteur qui l’abandonne. Tombée dans la misère, elle est ramenée dans sa patrie par un riche pèlerin. A Trêves, alors que deux personnages de la cathédrale s'opposent, il est décidé de faire porter par la jeune Hildegonde, déguisée en homme, une lettre au pape Lucius III. En chemin, elle est injustement accusée de vol, condamnée à la pendaison et innocentée par une ordalie. Les complices du voleur la pendent. Un ange la soutient pendant deux jours et l’emmènent miraculeusement à Vérone pour porter sa lettre au pape. |
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TC0142 | TE017944 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 18 | Au jugement de Dieu, un chevalier pas trop fort qui avait demandé l'aide de Dieu et s'est confessé, vient à bout d'un adversaire gigantesque plein d'orgueil. | |
TC0142 | TE019005 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 17 | Le noble Conon de Malberg entra, vers la fin de sa vie, dans l'abbaye cistercienne de Himmerod et y menait une bonne vie. Une fois, il fut chargé de récupérer un très beau cheval volé par un certain Henri d'Isenburg. Henri refusa de restituer le cheval et Conon le défia dans un jugement de Dieu tel jour. Henri s'en moqua. Conon, toutefois, savait qu'il allait mourir le jour fixé pour l'ordalie. Ce qui arriva. À l'heure de sa mort, une possédée fut libérée du démon. Le démon, cependant, retourna peu après, en se plaignant d’être terriblement frustré par le fait que l’âme de Conon lui avait échappé. Quinze mille diables se rassemblèrent à Himmerod pour s'en emparer, mais les moines qui se réunirent autour du corps, empêchèrent les démons de s'approcher. Ainsi humilié, ce démon décida de se venger sur la pauvre possédée. Quant à Henri, il fut impressionné par la mort de Conon survenue le jour prédit. Il restitua alors le cheval au monastère et fit pénitence. |
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TC0142 | TE018709 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 35 | Dans le diocèse d'Utrecht, un pêcheur qui avait une relation adultère avec une certaine femme, en fut accusé. Ayant peur tant d'avouer que de se soumettre à l'ordalie, il confessa tout à un prêtre. Le prêtre dit qu'il pourrait passer l'ordalie à condition qu'il ait l’intention de ne jamais plus pécher avec cette femme. Ce qui arriva. Peu de temps après, le pêcheur rencontra de nouveau la femme et, enflammé de nouveau par le désir, se vanta de la manière dont il avait été épargné par l'ordalie. Le fer ardent, dit-il, ne me brûla pas plus que l'eau de la rivière. Il mit son main dans l’eau froide et fut sévèrement brûlé. |
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TC0142 | TE017942 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 16 | À Cambrai, un hérétique qu'on allait brûler voit disparaître de sa main, à mesure qu'il se confesse, la marque du fer rouge qui avait révélé son hérésie. Il échappe ainsi au bûcher. | |
TC0148 | TE015414 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1020 | LA FEMME ADULTÈRE ET LE FER ROUGE. — Une femme que son mari soupçonnait d’adultère se confessa à Pierre de Tarentaise qui prêchait en Bourgogne, promettant de ne plus recommencer. Son mari lui demanda de porter un fer rouge afin qu’elle prouvât son innocence. Confiante dans la force de la confession et dans les mérites du saint, elle saisit le fer les mains nues et le porta jusque dans la cour. Son mari lui demanda alors pardon. Mais ce miracle la rendit plus audacieuse. Elle se remit à pécher. Son mari qui avait besoin du fer en question demanda à sa femme d’aller le chercher. Dès qu’elle s’empara de ce fer qui était devenu froid, elle fut toute brûlée et contrainte d’avouer son péché. | |
TC0155 | TE016175 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 48 | La femme du roi Otto accuse injustement un comte d’avoir tenté de la violer. Le roi le fait décapiter. Ensuite la veuve montre à Otto que c'était la faute de la reine: elle a passé par l’ordalie du fer rouge pour prouver l’innocence de son mari. Alors Otto fait brûler vivante sa femme. | |
TC0157 | TE017126 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 68, p. 292, l. 27 – p. 297, l. 19 | Un illustre exemple local de bon gouvernement est celui du marquis Hugo, qui régna sur les mêmes territoires que le destinataire de cette lettre, terres baignées par la mer Tyrrhénienne et la mer Adriatique. Lorsqu’il se rendit compte qu’à cause d’hommes séditieux, il ne pouvait régner efficacement sur les deux régions, il céda à l’empereur le Camerino et le duché de Spolète, et garda la Toscane. À cette époque, le prince de Capoue succomba à un complot fomenté par des hommes qui l’entouraient. Le vertueux Hugo, dès qu’il l’apprit, assiégea la ville, la prit, et tua les assassins. De nombreuses histoires de ce type circulent à son propos, et sont d’une grande portée pour l’édification. Lorsque ce Hugo n’était qu’un enfant, son père, le marquis Obertus, fils naturel du roi Hugo, et marié à Guilla, fille du marquis Boniface, encourut la colère de l’Empereur Otton Ier, et dut fuir en exil en Pannonie. À son retour, il trouva ce fils qui n’était plus un nourrisson. Il accusa sa femme d’adultère. Ils durent en venir aux serments et à une forme d’ordalie devant une cour : l’enfant fut laissé libre et sans indication, et parmi toute la foule, il sut directement reconnaître son père. Par cela, l’honneur et l’entente de la famille fut restaurée. Ce même marquis Hugo, lorsqu’il était de sortie, choisissait souvent de partir seul en avant, et s’adressait ainsi aux paysans : " n’est-il pas vrai que votre seigneur, Hugo, est trop sévère et dur ? , les paysans le récusaient toujours, l’assurant que leur seigneur était le meilleur qu’ils puissent souhaiter. Il s’assurait ainsi de gouverner justement envers eux, ce à quoi il accordait beaucoup d’importance. Cette manière d’interroger les humbles est à l’image du Christ lui-même. Lorsque Hugo fut sur le point de mourir, son peuple était très affligé. Un vieil évêque, alors, vit une bûche brûler, qui portait les mots : « le marquis Hugo a vécu cinquante ans ». Cela fut interprété comme un bon présage. Mais néanmoins, Hugo mourut. Il avait fait construire six monastères, et les avait dotés richement, en terres, en serfs, mais aussi en objets précieux. C’est dans l’un d’eux, érigé dans la cité de Florence en l’honneur de la Mère de Dieu, que son corps repose. L'empereur Otton III, qui l’enviait, se réjouit de sa mort, mais lui aussi mourut quelques temps après. Il n’aurait pas du se réjouir ainsi : il le rejoignit dans la mort. Enfin, parmi les moines du même monastère, on raconte qu’une nuit, l’abbé Marinus eut une vision : il vit Hugo, qui demanda à ce que son corps, qui reposait sur le ventre, soit tourné, afin de reposer sur le dos, selon les rites. L’abbé vérifia les faits et trouva effectivement le corps face contre terre. Il n’est pas étonnant qu’un homme si bon veuille respecter les rites. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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