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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: indulgence | indulgence | Indulgenz | indulgencia | indulgenza
18 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0008 | TE002594 | Galandus Regniacensis | Parabolaire [Frielander et al., 1992] : Parabole 30 | Un grand chef de famille ordonne à son intendant de dire au cuisinier de s’appliquer à combiner des plats nombreux et variés à partir d’une seule et même viande, la variété des portions excitant davantage le plaisir des convives. Le cuisinier obéit, mais demande de l’indulgence. | |
TC0021 | TE004097 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 166 | Un père qui vient de perdre son fils achète les indulgences d’un collectionneur ; son fils lui apparaît sauvé. |
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TC0033 | TE006031 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 177 | LE PERE D’UN CHEVALIER LIBERE DU PURGATOIRE GRACE A L’INDULGENCE DE CROISADE. Un chevalier avait combattu pendant quarante jours en terre albigeoise et refusait de rester plus longtemps, même contre salaire. Le légat Guillaume, archidiacre parisien, lui dit qu’il concèderait l’indulgence à son père s’il combattait encore quarante jours. Ce que le chevalier fit. Son père lui apparut plus clair que la lumière, lui rendant grâce pour sa délivrance. |
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TC0035 | TE006564 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 9, n° 43 | Un jeune homme accomplit un service de trois fois quarante jours chez les Albigeois, et gagne des indulgences pour sa famille et pour lui-même. | |
TC0038 | TE006743 | Vincent Ferrier | Sermones castellanos [Cátedra, 1994] : 16 | Deux amis discutent sur ce qui est le mieux : l’un est partisan de faire le jubilé de Rome, mais l’autre soutient qu’il est préférable de rester sur sa terre et d’obtenir la "bulle" de Jésus (indulgence) en pardonnant à son prochain. | |
TC0131 | TE007756 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 128, 1-9 | LE DIABLE QUI S’AGENOUILLA. 1/ Un juif vit un diable s’agenouiller à deux genoux devant le corps de Jésus-Christ qu’un prêtre portait à un malade; 2/ à son retour il ne fléchit qu’un seul genou parce que le prêtre ne rapportait pas le corps du Seigneur. 3/ Le juif lui demanda pourquoi il se comportait ainsi. 4/ Le diable lui répondit: Parce que dans l’Ecriture Paul le pelé dit que le ciel et l’enfer s’agenouillent devant le corps de Jésus: cela concerne les anges du ciel et nous. 5/ Et j'ai fléchi le genou devant son ministre par respect pour son rôle. 6/ En l’entendant ainsi parler, le juif se fit baptiser, plein de foi, et raconta ce miracle au pape. 7/ Dès lors le pape accorda dix jours d’indulgence à tous ceux qui salueraient les prêtres par respect pour leur rôle et à chaque fois. 8/ Car chaque fois que nous nous levons en leur présence ou que nous nous découvrons, si nous sommes en état de grâce nous gagnons dix jours d’indulgence. 9/ Et même si nous ne devions rien y gagner, il conviendrait quand même de leur témoigner plus de respect que le diable qui est incapable d’en gagner. |
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TC0131 | TE008881 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 737, 1-9 | DEDICACE DE LA BASILIQUE DE SAINT DENIS. 1/ Longtemps après le martyre de saint Denis, un roi de France lui construisit son église à deux lieues de Paris. 2/ Il voulait la consacrer le jour de la fête de saint Mathias, celui qui prit la place de Judas. Il avait invité pour cela quantité de prélats. 3/ Mais la nuit précédente Jésus apparut à un lépreux, avec saint Denis et plusieurs autres saints évêques. Il prit le lépreux par les cheveux et lui dit: 4/ "Va dire à ceux qui veulent consacrer cette église que je l’ai déjà consacrée. - Hélas, Seigneur, personne ne me croira. 5/ - Mais si, on te croira à ce signe que voici ta maladie." 6/ Jésus lui remit sa lèpre sous la forme d’une pomme ronde et il se trouva tout à fait guéri. 7/ A la vue de ces preuves, les prélats crurent au message qu’il tenait de Dieu. 8/ Il est permis de croire qu’à cette consécration Dieu accorda à ceux qui y vont par piété et en état d’en profiter plus d’indulgences que toutes celles qu’un pape aurait pu donner. 9/ Et comme preuve de cette consécration on y garde toujours la lèpre du malade. |
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TC0131 | TE008103 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 582, 1-8 | PESEE ET VENTE D'UN JOUR D'INDULGENCE. 1/ Une brave dame, par besoin d’argent vendit un jour d’indulgence. 2/ Son acheteur la pesa sur une balance. Il y mit un denier et la femme y mit son indulgence en disant: 3/ "En l’honneur du Père, du Fils et du Saint-Esprit et de la ferme foi que j'ai en eux, je dépose ici un jour d’indulgence." 4/ Le bourgeois y mit jusqu’à quarante livres, un denier après l’autre, sans qu’on voie rien sur le plateau du jour d’indulgence qui pesait cependant plus lourd. 5/ Alors le bourgeois impressionné dit: "Vraiment je pourrais y mettre toute ma fortune avant de faire pencher le plateau, puisque je vois qu’il s’agit d’une chose si importante". 6/ Quand Dieu vit sa bonne volonté, il laissa pencher la balance vers son argent. La bonne dame eut ainsi quarante livres. 7/ Un franciscain qui lui avait conseillé cette pesée lui dit que le bourgeois ne l’avait pas eu pour son argent, mais pour sa bonne volonté. 8/ En effet bonne volonté vaut mieux que tout l’or du monde, car par la bonne volonté on trouve Dieu qui contient en lui-même le monde entier. | |
TC0131 | TE009114 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 732, 1-6 | CLOVIS BATIT L’EGLISE S. MEDARD DE SOISSONS. 1/ Le roi Clovis fit construire l’église saint Médard de Soissons 2/ pour expier un péché: avant son baptême il avait fait tuer une de ses nièces. 3/ Et cependant son baptême l’avait purifié de tous ses péchés: 4/ c'est pour cela que le pape Innocent qui consacra l’église la dota de si grands privilèges 5/ que tous ceux qui, repentants et confessés, la visitent une fois l’an à l’époque de la dédicace y effacent leurs péchés tout comme le roi Clovis y effaça le sien. 6/ Ce privilège est si important que celui qui y va en état de gagner l’indulgence n'entrera jamais en purgatoire pour un péché précédemment fait. |
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TC0131 | TE008250 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 093, 1-9 | LES MERITES DE LA REDEMPTION. 1/ Jésus-Christ est semblable à un grand personnage 2/ qui pour trois deniers que son fils avait dépensés donna à son hôte une pleine bourse d’argent. 3/ Car s’il n'avait répandu qu’une goutte de son sang, c'était suffisant pour racheter le monde; mais il voulut le verser entièrement. 4/ C'est sur cette libéralité folle de Dieu que sont fondés les sept sacrements de l’Eglise et spécialement l’efficace sacrement de confession. 5/ Le sang qu’il répandit à la Circoncision, le sang des saints Innocents et de saint Jean-Baptiste, 6/ la surabondance de son sang sur la croix, le sang des martyrs, le grand mérite des confesseurs et des vierges, 7/ c'est là que sont prises les indulgences que l’Eglise dispense, le pape d’abord et les prélats après lui. 8/ Du trésor de confession le pape détient la maîtresse clef et chaque prêtre un loquet; 9/ car la sainte Eglise retient les cas graves à bon escient, mais à l’article de la mort, tous leurs pouvoirs sont égaux. |
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TC0138 | TE019732 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 590 | Bénédiction des Croisés par la sainte Vierge. | |
TC0138 | TE019733 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 591 | L'indulgence gagné par un croisée profite à ses parents défunts. |
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TC0138 | TE019511 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 409 | Un croisé libère son père du purgatoire. | |
TC0140 | TE013723 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXX, 14. | Un prédicateur dispense des indulgences et appelle les groupes de fidèles ; quand c'est le tour des usuriers, personne ne bouge. | |
TC0157 | TE017125 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 67, p. 288, l. 18 – p. 289, l. 4 | Cinq ans avant la naissance de Pierre Damien, Otto III († 1002) mourut. Cet homme avait pris la tête de l’Empire Romain quand il avait à peine vingt ans, et y avait régné d’une main de fer. Entre autres actions exceptionnelles, il avait crevé les yeux de trois hommes : Rodolphus, Raimundus et Arimundus. Cela terrifia tellement tous les malfaiteurs et potentiels voleurs qu’ils se tinrent tranquilles. Tous vivaient dans la peur et la réputation de ce souverain était grande. Au prix de ces trois hommes aveuglés, il acheta la lumière de la paix et de la tranquillité pour tout le royaume. |
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TC0157 | TE017124 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 67, p. 286, l. 1 – p. 288, l. 17 | Ce récit a été rapporté par le Comte Ubaldus, digne de foi. L’Empereur Théodose († 395) consultait un ermite, un homme religieux et sage. Celui-ci, qui n’était pas au courant des intrigues du monde, lui conseilla l’indulgence : il devait pardonner les criminels, et ne pas chercher la vengeance contre son frère, car au ciel, il demanderait sa grâce. L’Empereur Théodose appliqua ces conseils. Mais les chefs du royaume se plaignaient : le crime, impuni, redoublait. Le désordre s’étendait. L’idolâtrie également. Perturbé par ces plaintes nombreuses, l’empereur envoya un courrier à l’ermite. Troublé, l’ermite hésita. Puis, il se mit à agir d’une manière incompréhensible pour le messager : au lieu de lui répondre par des paroles, il peigna ses cheveux, et jeta au feu ce que le peigne arrachait. Puis, il désherba ostensiblement son jardin, arrachant les herbes mauvaises pour favoriser les bonnes. Le messager revint au Palais, agacé et sans comprendre le message. Il croyait avoir eu à faire à un fou. Mais l’Empereur, sachant qu’il fallait accorder du poids aux actions du sage, sut les déchiffrer : le religieux lui conseillait par-là de traiter son royaume comme un bon jardinier, et pour laisser croître les bonnes plantes, ne pas hésiter à arracher les mauvaises. C’est ainsi qu’il se remit à punir les malfaiteurs, et restaura la paix dans son royaume. | |
TC0157 | TE017126 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 68, p. 292, l. 27 – p. 297, l. 19 | Un illustre exemple local de bon gouvernement est celui du marquis Hugo, qui régna sur les mêmes territoires que le destinataire de cette lettre, terres baignées par la mer Tyrrhénienne et la mer Adriatique. Lorsqu’il se rendit compte qu’à cause d’hommes séditieux, il ne pouvait régner efficacement sur les deux régions, il céda à l’empereur le Camerino et le duché de Spolète, et garda la Toscane. À cette époque, le prince de Capoue succomba à un complot fomenté par des hommes qui l’entouraient. Le vertueux Hugo, dès qu’il l’apprit, assiégea la ville, la prit, et tua les assassins. De nombreuses histoires de ce type circulent à son propos, et sont d’une grande portée pour l’édification. Lorsque ce Hugo n’était qu’un enfant, son père, le marquis Obertus, fils naturel du roi Hugo, et marié à Guilla, fille du marquis Boniface, encourut la colère de l’Empereur Otton Ier, et dut fuir en exil en Pannonie. À son retour, il trouva ce fils qui n’était plus un nourrisson. Il accusa sa femme d’adultère. Ils durent en venir aux serments et à une forme d’ordalie devant une cour : l’enfant fut laissé libre et sans indication, et parmi toute la foule, il sut directement reconnaître son père. Par cela, l’honneur et l’entente de la famille fut restaurée. Ce même marquis Hugo, lorsqu’il était de sortie, choisissait souvent de partir seul en avant, et s’adressait ainsi aux paysans : " n’est-il pas vrai que votre seigneur, Hugo, est trop sévère et dur ? , les paysans le récusaient toujours, l’assurant que leur seigneur était le meilleur qu’ils puissent souhaiter. Il s’assurait ainsi de gouverner justement envers eux, ce à quoi il accordait beaucoup d’importance. Cette manière d’interroger les humbles est à l’image du Christ lui-même. Lorsque Hugo fut sur le point de mourir, son peuple était très affligé. Un vieil évêque, alors, vit une bûche brûler, qui portait les mots : « le marquis Hugo a vécu cinquante ans ». Cela fut interprété comme un bon présage. Mais néanmoins, Hugo mourut. Il avait fait construire six monastères, et les avait dotés richement, en terres, en serfs, mais aussi en objets précieux. C’est dans l’un d’eux, érigé dans la cité de Florence en l’honneur de la Mère de Dieu, que son corps repose. L'empereur Otton III, qui l’enviait, se réjouit de sa mort, mais lui aussi mourut quelques temps après. Il n’aurait pas du se réjouir ainsi : il le rejoignit dans la mort. Enfin, parmi les moines du même monastère, on raconte qu’une nuit, l’abbé Marinus eut une vision : il vit Hugo, qui demanda à ce que son corps, qui reposait sur le ventre, soit tourné, afin de reposer sur le dos, selon les rites. L’abbé vérifia les faits et trouva effectivement le corps face contre terre. Il n’est pas étonnant qu’un homme si bon veuille respecter les rites. |
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TC0157 | TE017490 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 153, p. 26, l. 30 – p. 27, l. 10 | Un frère vint un jour d’un monastère. Il confessa les péchés qu’il avait commis du temps de sa vie laïque et qui, selon les calculs canoniques, valaient soixante-dix ans de pénitence. Ce frère était entré en religion sept ans auparavant déjà. Mais lorsqu’il avait confessé ses péchés au père abbé, celui-ci ne lui avait pas prescrit de pénitence particulière ; il avait déclaré que la vie monastique serait suffisante pour la rémission de ses péchés. Quel temps perdu par cet homme, qui aurait pu être utilisé pour effectuer, déjà, des actes de contrition ! Pierre Damien se scandalisa beaucoup de cet état de fait. |
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