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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0003 | TE001718 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 91 | Une fois saint Ignace mort après son martyre, on trouve dans son coeur le nom du Christ en lettres d’or. | |
TC0009 | TE002625 | Paulus, Monembasiae episcopus | Récits édifiants [Wortley, 1987] : 3 | Un laïc se confesse publiquement devant un ancien et ses moines. L’ancien l’accepte comme moine sans lui donner de pénitence. Devant l’étonnement général, l’ancien dit que durant la confession un homme (le Christ ?) rayait d’un document écrit les péchés au fur et à mesure que le laïc les racontait. | |
TC0020 | TE003826 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 301 | Un pénitent pleure tant qu’il n’arrive pas à se confesser. Le prêtre lui fait écrire ses péchés sur un parchemin; quand il veut le montrer à l’évêque, il le découvre tout blanc, preuve de son pardon. |
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TC0020 | TE003764 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 239 | Un prêtre voit le diable étirer avec ses dents un parchemin sur lequel il a noté toutes les paroles oiseuses des fidèles. | |
TC0032 | TE005682 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 12 | Charlemagne ne peut se résoudre à avouer certains péchés qui lui font honte. Dieu voulant le visiter envoie d’abord à saint Gilles, par l’intermédiaire d’un ange, un feuillet qui l’informe de ces péchés. Saint Gilles vient alors convaincre le roi qu’il doit se confesser, en lui disant que l’ange lui a révélé son péché. |
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TC0106 | TE015971 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 229 | LE PÉCHEUR EST L’ESCLAVE DE SES VICES. — Les Brahmanes écrivent à Alexandre. Ce dernier spolie les ennemis extérieurs pour nourrir ceux qui sont à l’intérieur et il est soumis à ses propres vices. | |
TC0106 | TE015926 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 185 | MAXIME DE SAGESSE. — Dans une foire, un jeune homme noble achète une maxime de sagesse pour cent marcs à un vieillard. Cette sentence dit : " En toute entreprise, pense d’abord à quel terme elle te mènera" . Le jeune homme écrit cette maxime partout dans sa maison, jusque dans la serviette avec laquelle on le rase. Or son barbier avait conclu un pacte avec ses ennemis pour l’assassiner. En lisant la phrase, comprenant sa trahison, il prend peur et avoue son projet. | |
TC0106 | TE015927 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 186 | UN ERMITE MET PAR ÉCRIT LE JUGEMENT. — Un ermite garde sous les yeux et médite constamment des paroles sur le Jugement. | |
TC0123 | TE007009 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 76 | On lit que saint Bernard, absent du monastère, visita les moines en esprit pendant qu’ils chantaient les psaumes et que des anges, debout parmi les moines, notaient tout ce qu’ils chantaient en lettres d’or, d’argent, d’encre ou d’eau, selon la ferveur des frères. |
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TC0124 | TE015037 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXI, 6 [680] | L’empereur Valens voulait signer l’édit de proscription de saint Basile, mais le calame s’étant brisa à trois reprises sous sa main, il fut épouvanté et déchira le feuillet des deux mains. | |
TC0124 | TE014920 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LII, 5 [564] | Dans une lettre à Aselle, saint Jérôme, attaqué pour l’admiration qu’il portait à une sainte femme, se défendit avec ironie et rendit grâce à Dieu de la haine qu’il avait subie. | |
TC0124 | TE014890 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLIX, 3 [534] | Saint Augustin a lu seul et compris, sans aucune aide, les livres d’Aristote. | |
TC0124 | TE014361 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : II, 13 [23] | Grégoire fut le premier pape à s’intituler dans ses lettres « serviteur des serviteurs ». | |
TC0124 | TE014990 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVII, 16 [634] | Pour ne pas troubler sa méditation, un frère jeta au feu sans les lire le paquet de lettres que ses amis et ses parents lui avaient écrites depuis quinze ans. | |
TC0124 | TE014591 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XVI, 3 [242] | Saint Bernard vit les anges noter diversement le chant des moines dans le ch?ur, avec de l’or, de l’argent, de l’encre ou de l’eau. | |
TC0124 | TE015063 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 9 [706] | Voyant l’ange du Seigneur qui se tenait près de l’autel pendant la messe inscrire seulement le nom de certains moines et découvrant que, parmi les autres, chacun d’eux avait commis un grave péché, saint Piamon les exhortait à la pénitence et pleurait avec eux jusqu’à ce qu’ils figurent sur la liste de l’ange. | |
TC0124 | TE014966 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 27 [610] | Ayant appris qu’un enfant orphelin se trouvait en grande pauvreté, parce que son père ne lui avait pas laissé une seule pièce d’argent, mais avait donné tout son or aux pauvres, car son fils avait choisi la Vierge comme curatrice, saint Jean l’Aumônier fit fabriquer un testament au nom d’un certain Théopintus faisant de lui l’oncle du garçon, le fit venir, le dota et le maria. | |
TC0124 | TE014422 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IV, 27 [84] | Dans son livre au pape Eugène, saint Bernard répondit à ceux qui critiquaient sa prédication pour la croisade à Jérusalem qu’il aimait mieux attirer sur lui les invectives des hommes que les entendre blasphémer contre Dieu. | |
TC0124 | TE015071 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 17 [714] | En Apulie, on amena à saint Bernard une possédée. Le saint lui fit suspendre au cou un écriteau avec ces mots : « Je t?ordonne au nom de notre Seigneur Jésus-Christ de ne pas venir à elle. » Chaque fois que l’écriteau était enlevé, la femme subissait à nouveau le démon. Des clercs apportèrent le petit vase dans lequel se trouvait l’eucharistie. La femme gémit en disant que s’il n’y avait pas ce petit morceau de chair, ils étaient jusqu’alors leurs serviteurs. On lui remit son écriteau et elle fut libérée du diable. | |
TC0124 | TE014718 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVIII, 6 [367] | Origène, encore enfant, brûlait de connaître le martyre, mais il en fut empêché par la ruse de sa mère qui, la nuit, lui prit tous ses vêtements. Il écrivit alors à son père Léonide lui-même détenu comme chrétien qu’il suive son destin sans se soucier d’eux. | |
TC0124 | TE014862 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVI, 4 [506] | Saint Malachie dans son enfance admirait un maître célèbre, jusqu’au jour où il le vit jouer à la soule et marquer des traits sur un mur. Dès lors, il méprisa les études littéraires, recherchant de préférence « l’honnête ». | |
TC0124 | TE014720 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVIII, 7 [368] | Alors que l’empereur et son César se trouvaient à Nicomédie, un homme illustre déchira en public le texte d’un édit anti-chrétien. Supplicié, il garda jusqu’au bout un visage joyeux. | |
TC0129 | TE007293 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 65b | La pape Fabien envoie sept diacres et sept sous-diacres dans toutes les régions pour rassembler et apporter à Rome tous les actes des martyrs. | |
TC0129 | TE007326 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 195a | Alors qu’il écrivait son livre sur la Trinité, saint Augustin ne répondit pas au salut d’une veuve; très attristée, la femme a, le lendemain, une vision durant la messe où saint Augustin dispute de la Trinité : une voix lui explique que pour cette raison, il ne l’a pas saluée. |
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TC0129 | TE007358 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 266b | Saint Bernard délivre une femme possèdée par le diable grâce à une prière inscrite sur un parchemin et qu’il lui met autour du cou. | |
TC0131 | TE009059 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 114, 15-19 | L’ASCENSION. 15/ Si par exemple nous disons que Jésus est fils d’une vierge, les hérétiques peuvent nous répondre que le diable peut en faire autant. 16/ De même pour plusieurs des miracles de Jésus et de ses paroles, car le diable connaît tout l’Ancien Testament et le Nouveau et tout ce qu’on a pu écrire, soit de bon, soit de mauvais. 17/ Mais là où le diable est vaincu, c'est qu’il ne peut pas faire de miracle dans le ciel. 18/ A propos de l’Ascension de Notre-Seigneur les hérétiques ne peuvent discuter ou nier ni prétendre que ce n'est pas l’oeuvre de Dieu tout-puissant. 19/ Et ce miracle donne sens et autorité à tout ce qu’il avait fait et dit auparavant. |
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TC0131 | TE007775 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 147, 1-7 | L’HOSTIE ENTRE DANS LA BOUCHE D'UNE NONNE. 1/ Un moine cistercien, aumônier d’une abbaye de dames, avait consacré à sa messe un certain nombre d’hosties. 2/ Il lui en manqua une au total, car celle qui manquait était entrée par permission divine dans la bouche d’une pieuse soeur qui était dans l’église. 3/ Comme elle avait grand peur que ce soit une ruse du diable, elle s’en confessa à l’aumônier de l’abbaye. 4/ Le moine sut que ce n'était pas de l’imagination, puisqu’il n'avait pas retrouvé son compte d’hosties. 5/ Il y retrouva la paix, car jusque là il en était bien troublé; et il put rassurer la bonne religieuse. 6/ Elle lui demanda de ne le répéter à personne tant qu’elle vivrait; et le moine le mit par écrit, car cela en valait la peine. 7/ Nous savons avec certitude que Dieu nous aime énormément puisque pour nous conserver en sa foi il a voulu faire tant de beaux miracles par son précieux corps au saint sacrement de l’autel. |
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TC0136 | TE009870 | anon. | Rothschild Canticles : 8 | Un clerc rêve que son âme est emportée en enfer par les démons, qui consentent à l’abandonner à la Vierge pour qu’elle la conduise devant le Juge suprême. Celui-ci ordonne de peser dans une balance les mauvaises et les bonnes actions du clerc. Comme les premières pèsent plus lourd, la Vierge inverse le mouvement de la balance en entrant elle-même dans l’autre plateau; elle obtient ainsi de son Fils qu’il ressuscite le clerc pour lui laisser le temps de faire pénitence. Elle réveille ce dernier en le frappant avec la liste de ses péchés et à cette vue il entre en religion. |
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TC0138 | TE019751 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 608 | Un ange donne le texte d'une prière à manger à un jeune homme ignorant. | |
TC0138 | TE019750 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 607 | Le nom de Jésus apaise la rancune d'un homme. | |
TC0138 | TE019331 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 276 | Un moine devenu voleur obtient les suffrages de son oncle évêque par son repentir final. |
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TC0138 | TE019306 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 251 | Le diable note tous les péché des fidèles pendant la messe. |
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TC0140 | TE013527 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), LVII, 2. | Saint Ignace avait une telle dévotion pour le nom de Jésus, qu’après son martyre on trouva ce nom écrit en lettres d’or dans chaque partie de son coeur. | |
TC0140 | TE013737 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXIV, 4. | A Alexandrie, un enfant met par hasard sur la tête d’une femme possédée la tablette avec le nom de Jésus et la femme et subitement délivrée. | |
TC0140 | TE013697 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXVI, 3. | Bernardin rencontre un homme qui possède un bref et affirmant son efficacité, il lit le bref et voit qu’il protége de toutes les maladies; en échange de sa protection, le diable prend possession de son âme. | |
TC0140 | TE013734 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXIV, 1. | A Brescia, une possédée est délivrée par l’imposition de la tablette avec le nom de Jésus. | |
TC0140 | TE013803 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XIX, 3. | Lippo Topo fait son testament, et au notaire qui demande où se trouve l’argent pour exécuter la succession, il répond « là est la question ». | |
TC0140 | TE013786 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], X, 3. | Un homme change les inscriptions sur les sépulcres en substituant un A avec un E de telle manière qu’au lieu de l’inscription "Requiescat in pace", on lise "Requiescat in pece", c'est-à-dire en enfer. | |
TC0142 | TE017889 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 10 | Un étudiant parisien qui ne réussissait pas à dire ses péchés en confession, les écrit sur une charte, sur le conseil du prieur de Saint-Victor. Cette liste des péchés est miraculeusement effacée. | |
TC0142 | TE017909 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 29 | L'évêque de Mayence dit à un évêque de Lombardie que ses diocésains sont trop nombreux pour qu'il les connaisse tous. L'évêque de Lombardie, un homme bon et soucieux du salut des ses ouailles, est effrayée par ses mots, considérant le danger pour l’âme de cet évêque: comment pourra-t-il en répondre au Jugement ? |
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TC0142 | TE017953 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 27, 1 | Une femme fait une liste de ses péchés et la donne, cachetée, à saint Jean l'Aumônier. Elle reçoit l'absolution sans confession orale. | |
TC0148 | TE015355 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 963 | UN PÉCHÉ MIS PAR ÉCRIT EST EFFACÉ GRÂCE À SAINT JEAN L’AUMÔNIER. — Une femme avait commis un péché si énorme que la honte l’empêchait de le confesser à qui que ce fût. Elle s’en vint trouver saint Jean l’Aumônier mais la honte ne lui permit pas de lui avouer son péché. Il lui dit alors de l’écrire, de sceller le pli et de le lui apporter. Ce qu’elle fit. Mais le saint qui avait à faire mit le péché scellé dans sa bourse et lui fixa un jour où elle reviendrait pour recevoir sa pénitence. Le saint mourut entre temps et fut enterré. La femme, devenue comme folle, craignait que son péché ne fût découvert et livré à tous. Elle s’en vint sur le tombeau du saint et y pleura pendant trois jours. Le troisième jour, saint Jean et les deux évêques qui reposaient à ses côtés lui apparurent comme sortant de leur tombeau en habits sacerdotaux. Le saint lui remit le pli qu’elle lui avait confié, scellé et intact, lui disant que son péché était remis et détruit: ils n’avaient pas pu supporter une telle inondation de larmes sans sortir vers elles. Puis ils regagnèrent leur tombeau. Elle ouvrit le pli et le trouva tout détruit à l’intérieur. |
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TC0148 | TE015354 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 962 | UN PÉCHÉ MIS PAR ÉCRIT EST EFFACÉ. — Un homme avait confessé un énorme péché à son évêque. Ce dernier, croyant qu’il ne fût pas vraiment repenti, l’envoya à Saint-Jacques (de Compostelle) avec un feuillet sur lequel étaient écrits les péchés, feuillet qu’il ferma et scella. Il lui ordonna de faire ce que l’archevêque du lieu lui enjoindrait. Il y vint, mais ne pouvant parler à l’archevêque, il posa, le jour de la fête de saint Jacques, la lettre close sur l’autel, pleurant amèrement son péché. L’archevêque, venu pour dire sa messe, trouva la lettre sur l’autel et s’enquit de savoir qui l’avait posée ici. L’homme en pleurant lui avoua la vérité. L’archevêque trouva la lettre ouverte et comme détruite récemment à l’intérieur par des larmes. | |
TC0148 | TE015356 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 964 | DES PÉCHÉS MIS PAR ÉCRIT SONT EFFACÉS. — Une veuve bien consciente d’un grave péché de jeunesse inscrivit toutes ses fautes sur un feuillet en gardant le plus énorme pour la fin. Elle donna cet écrit scellé à Basile et lui demanda de prier pour effacer ses péchés. Après qu’il eut prié toute la nuit, elle les trouva effacés à l’exception du plus énorme. Basile l’envoya alors au saint homme Ephrem: il obtiendrait pour elle le pardon désiré. Ephrem la renvoya à Basile: il avait obtenu le pardon pour les autres péchés, il pourrait l’obtenir pour celui-ci. Elle devait se hâter pour le trouver encore en vie. Elle arrivait en ville qu’on portait le saint au tombeau. Criant et invoquant l’aide du saint, elle se jeta sur le cercueil. Un clerc ramassa le feuillet, voulut le lire et le trouva tout effacé. La veuve raconta la vérité et rendit grâce à Dieu. |
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TC0148 | TE015357 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 965 | UN PÉCHÉ MIS PAR ÉCRIT EST EFFACÉ. — A Saint-Victor de Paris, un étudiant venu se confesser ne le put, empêché qu’il était par la honte et la douleur. Son confesseur lui conseilla d’écrire son péché. Ce qu’il fit. Une seconde fois, il ne put se confesser mais pleura. Ouvrant le feuillet, le confesseur le trouva complètement effacé en signe de rémission totale de ses péchés. | |
TC0148 | TE015318 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 926 | L’ANGE INSCRIVANT LES PÉNITENTS DANS SON LIVRE. — Saint Poemen vit un ange inscrire dans son livre certains noms et d’autres pas. Convoquant les frères, il s’aperçut que ceux dont les noms étaient inscrits avaient fait pénitence, alors que les autres étaient en état de péché mortel. Quand ces derniers eurent fait pénitence, l’ange les inscrivit. | |
TC0148 | TE015331 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 939 | LA LÉGENDE DE ROBERT LE DIABLE. — L’épouse d’un comte n’avait pas de descendance et ne cessait de prier le Christ pour en avoir. Mais sans résultat. A la fin des fins, elle promit au diable de lui donner l’enfant s’il lui faisait en avoir un. Elle eut un fils que l’on nomma Robert. Plus il grandissait et plus il devenait méchant. Il commença par mordre les seins de ses nourrices, puis, devenu plus grand, il frappa d’autres gens. Il réduisait tous ceux qui lui tenaient tête, enlevait les vierges, et mêmes les épouses, et les violait; il tuait les hommes. Fait chevalier il n’en devint que plus méchant. Une fois, sa mère, que les plaintes à son sujet peinaient beaucoup, lui dit qu’on chercherait en vain à le rendre meilleur car elle voyait bien qu’il ne ferait jamais que le mal. Robert se jeta alors sur elle, l’épée à la main, lui disant que soit il la tuait, soit elle lui avouait pour quelle raison elle lui avait dit cela et le pourquoi de sa méchanceté. Sa mère, terrifiée, lui raconta comment elle l’avait donné au diable. Sur ces mots il alla à Rome, cherchant à se confesser au pape. Celui-ci l’ayant finalement l’envoya à un saint reclus qui au cours de sa messe demanda au Christ de lui faire connaître la pénitence à imposer, car ce qu’il avait entendu l’avait laissé perplexe. Il lui fut envoyé par une colombe un feuillet sur lequel se trouvait écrite la nature de la pénitence: ne plus parler sans la permission de l’ermite, se faire fou, supporter sans impatience les offenses des enfants et des autres gens, coucher avec les chiens, ne rien manger qui ne leur fut arraché. Robert accepta cette pénitence avec joie et promit de la mener à bien. Tondu comme le sont les fous par l’ermite, il se rendit à la capitale du royaume. Suivi par les enfants, il monta dans la grande salle au palais royal, se battit avec les chiens, arracha de leurs crocs ce qu’il leur était jeté; les courtisans leur lancèrent alors des os et d’autres choses pour le voir combattre avec les chiens. Le roi remarquant qu’il ne voulait manger que ce qui était jeté aux chiens, leur lança beaucoup de choses afin que celui qu’il croyait fou pût en manger. Robert refusait de coucher ailleurs qu’avec les chiens, sous l’escalier. Ses nuits s’y passaient en pleurs et en prière. Les Barbares avaient fait irruption dans le royaume et le dévastaient. Le roi et ses hommes marchèrent au combat. Alors que Robert s’apitoyait beaucoup sur son sort et priait pour lui, l’ange du Seigneur lui apparut, lui demandant de le suivre, d’accepter les armes envoyées par Dieu, d’aller porter secours à son seigneur et après avoir remporté la victoire, de remettre les armes là où il les avait prises. Il le mena près d’une fontaine, dans le jardin, lui remit de blanches armes frappées d’une croix rouge et le fit monter sur un cheval blanc. Volant vers le champ de bataille, il pénétra les rangs de l’ennemi, le mit en fuite et l’anéantit. Ayant remporté la victoire, il revint là d’où il était parti et déposa les armes et le cheval où l’ange le lui avait dit. Ce que vit la fille unique du roi, qui était muette, de la fenêtre de sa chambre. Le roi revint et demanda à ses hommes qui était ce chevalier aux blanches armes qui s’était ainsi comporté. Il fut introuvable. La fille désignait du doigt le fou, mais elle fut vivement réprimandée par son père. Les ennemis revinrent avec une armée plus forte. Robert, averti par l’ange, libéra le roi et son armée. Ce que voyant, le roi demanda à ses chevaliers de le capturer afin qu’il le promût aux plus grands honneurs. L’un des chevaliers, ne pouvant le capturer malgré tous ses efforts, planta sa lance dans la cuisse de Robert. Le fer resta dans la blessure. Robert déposa les armes près de la fontaine, enleva le fer, le jeta et mis de la mousse sur sa blessure. Ce que voyant, la fille du roi accourut et s’empara du fer de lance. Le roi dit que si le chevalier vainqueur se présentait, il lui donnerait sa fille en mariage et le ferait héritier de son royaume. Son sénéchal se blessa alors la cuisse et apporta le fer d’une lance. Le chevalier qui avait blessé Robert ne fut pas dupe mais n’osa rien dire. Le sénéchal devait épouser la jeune fille qui protestait, montrait le fou et repoussait le sénéchal. Son père la réprimandait vivement et voulait la contraindre au mariage. Dieu la guérit alors. Elle raconta à son père ce qu’elle avait vu, apporta le fer de lance que le chevalier reconnut pour sien. Arriva l’ermite qui avait imposé la pénitence, enjoignant à Robert de parler et de révéler la vérité, ce qu’il fit avec peine. Le roi voulut lui donner sa fille unique, renoncer à son royaume et le lui laisser. Les hommes de son père lui demandèrent d’être leur chef. Mais il refusa de répondre à leurs souhaits. Il quitta tout et partit avec l’ermite. |
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TC0148 | TE015602 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1204 | LES LETTRES JETÉES AU FEU. — Un frère retiré au désert jeta au feu, par peur d’être tenté de revenir dans son pays qu’il avait abandonné, plusieurs lettres d’amis charnels. | |
TC0148 | TE015373 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 981 | LE FOU ET LE PRINCE FRATRICIDE. — Un chevalier riche, jeune et raffiné se mit à réfléchir sur la vanité du monde et comprit qu’il ne pourrait qu’avec difficulté, sinon jamais, être sauvé dans l’état où il se trouvait. Voulant pleurer ses péchés et obtenir ainsi le réconfort divin, il s’en vint à Constantinople. A son arrivée, il échangea ses vêtements contre ceux d’un pauvre charbonnier. Une fois en ville, il se fit ?fou?. Les enfants le frappaient et se moquaient de lui. La nuit, couché sur un tas de fumier, il veillait, en pleurs, et s’adonnait à la prière. Le jour venu, il revenait se livrer aux moqueries des enfants. Les deux fils de l’empereur étaient alors en lutte et le cadet tua l’aîné. Le prince, au comble de l’affliction, se rendit à Rome. Le pape le confia à son patriarche qui l’adressa à un ermite égyptien, qui l’envoya, lui, à l’autre bout du désert d’Egypte, à un autre ermite de très grand mérite. Dieu se révélait souvent à lui et le réconfortait; chaque jour, un pain céleste lui était envoyé. Informé de son arrivée, il courut à la rencontre du prince. L’ange apporta dès lors deux fois plus de pain. Tous deux se restaurèrent. Après qu’ils eurent prié, l’ermite, averti par une révélation divine, l’adressa au chevalier qui se faisait passer pour fou; il lui montra ce qu’il devait faire et lui indiqua qu’il trouverait le chevalier sur son tas de fumier. Il s’en vint en secret à Constantinople et alla à l’heure du premier sommeil au tas de fumier. Il vit celui qu’il cherchait se lever brusquement et partir pour Sainte-Sophie. Deux ch?urs qui chantaient les psaumes le précédaient. Ils ouvrirent l’église et lui préparèrent un siège pour prier. Le fou pria fort longtemps. On approchait de matines quand il se leva soudainement et se retira, accompagné des ch?urs qui refermèrent les portes et montèrent aux cieux. Il s’en revint à son tas de fumier. Le jeune homme le suivit et s’attacha à ses pas. Le fou crut tout d’abord qu’il s’agissait des enfants et cria qu’il ne faisait pas encore jour. Le prince lui apprit alors qui il était, la cause de sa venue, qui l’envoyait et ce qu’il avait vu. Le fou lui indiqua ce qu’il devait faire et lui enjoignit aussi, en le forçant à prêter serment, de ne jamais révéler à quiconque tant qu’il vivrait ce qui s’était passé. Devant les demandes du prince, le fou avoua qui il était. Comme l’empire, à la mort de son père faisait l’objet de nombreuses convoitises, faute d’héritiers, le prince le revendiqua, et l’obtint. Une fois empereur il voyait l’homme de Dieu conspué. Mais, tenu par son serment, il ne pouvait montrer qu’il le connaissait. Il pleurait même à chaudes larmes lors des repas ou quand il entendait les injures qu’on lançait au fou. Un jour, apprenant la mort du fou, il se précipita à toute allure là où se trouvait sa dépouille mortelle, Il pleura, le proclama son père et révéla tout ce que le fou avait fait. L’on trouva dans la main du fou une cédule où il était écrit qui il était, d’où il venait et pourquoi il s’était ainsi méprisé. L’empereur porta le lit funèbre et le fit ensevelir avec tous les honneur. Le Christ gratifia le fou de la gloire abondante des miracles. |
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TC0148 | TE015358 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 966 | LA ’MESSE DE SAINT GILLES’. — Charles avait obtenu de saint Gilles que celui-ci lui rendît visite. Le roi lui dit qu’il avait commis un péché qui était si énorme qu’il ne le confesserait jamais, ni à lui, ni à un autre. Mais il lui demanda de prier le Christ pour lui afin que ce péché lui fût remis. Le dimanche suivant, saint Gilles célébrait sa messe en présence du roi et priait pour lui quand un ange du Christ apparut qui portait le péché inscrit sur un feuillet et dit qu’il lui était remis à condition de renoncer à pécher et de faire convenablement pénitence. Il était aussi ajouté sur le feuillet que quiconque invoquerait saint Gilles pour un péché serait pardonné à condition d’y renoncer et de faire pénitence. |
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TC0155 | TE016223 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 95 | Un jeune moine pense qu’il a confessé tous ses péchés. Le diable lui apparaît en lui montrant un feuillet avec ses péchés non-confessés. Le moine prie le diable de lui donner le feuillet, mais celui-ci refuse. Le moine se jette sur le diable. Le diable s’enfuit et le moine le poursuit à travers le monastère jusqu’à ce que ce diable se cogne contre une cloche et lâche le feuillet. Le moine reprend le feuillet et confesse aussitôt tous ses péchés. Le diable, triste, l’attend près de sa cellule. Le moine lui rend le feuillet que le diable trouve complètement effacé. | |
TC0155 | TE016251 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 127 | Un prêtre voit le diable étirer avec ses dents un parchemin sur lequel il a noté tous les bavardages des paroissiens. |
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