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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: bois | wood | Holz | leña | legna
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0011 | TE003135 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 165a (1) | Moïse adoucit les eaux amères en y jetant du bois; de la même manière, de l’eau de mer devient douce lorsqu’on la verse dans un vase en cire. | |
TC0011 | TE002924 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 47b-48a | De même que les vers naissent du bois, les mites des vêtements, la pourriture de l’huile, la vaine gloire peut naître d’une bonne oeuvre. | |
TC0011 | TE002908 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 33b | La reine de Saba a trouvé dans sa maison un morceau de bois que Salomon fait enterrer. De ce bois, les Juifs fabriqueront la croix du Christ. | |
TC0012 | TE002642 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 6 | Saint Arsène entend une voix qui lui dénonce trois exemples de mauvais comportement humain: 1) transporter du bois trop lourd 2) tâcher de faire passer des troncs trop larges par une porte trop étroite 3) prendre de l’eau et remplir une citerne percée. | |
TC0020 | TE003740 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 215 | Un loup s’empare d’un mouton mais ne l’égorge pas tout de suite, de peur qu’il ne tente de s’échapper. Il porte alors le mouton sur son dos jusqu’au bois où il peut enfin le dévorer en toute sécurité. | |
TC0020 | TE003818 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 293 | Le plus jeune des frères de saint Bernard, resté en possession de l’héritage paternel, finit par entrer lui aussi en religion (293a). Saint Bernard compare son père - le seul de la famille à ne pas s’être encore converti - et ses frères au petit bois qui brûle rapidement sans réussir à enflammer une grosse bûche (293b). Le père se convertit. |
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TC0029 | TE005222 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : R. Le dit de Merlin Mellot, p. 141-149 | Préambule (v. 1-4). ~ Deux pauvres bûcherons mènent une vie misérable; l’un d’eux a même une grande famille à nourrir (v. 15-27). Celui-ci est resté un jour seul dans le bois, se lamentant sur son sort malheureux (v. 28-40). Une voix: c'est Merlin Mellot qui lui exprime des sentiments de pitié et lui dit d’aller chercher un grand trésor caché dans la cour de sa propre maison (v. 41-61). Le bûcheron trouve la fortune annoncée, et tout d’un coup il a de nombreux amis (v. 62-83). Au bout d’un an, il retourne dans le bois demander au "seigneur Merlin" de devenir prévôt; son voeu est réalisé. Malgré le conseil de la voix, il méprise les pauvres et se fait remarquer par sa dureté de coeur (v. 84-108). Encore une année passe, et il retourne demander à "sire Merlin" que son fils soit évêque de Blanqueberque; sa demande est satisfaite (v. 109-24). De nouveau il retourne demander à "Merlin" que sa fille épouse le fils du grand prévôt d’Aquilée; le voeu est réalisé (v. 125-36). Comblé, il décide de ne plus aller au bois, mais sa femme exige qu’il prenne au moins congé de la voix. Il s’y rend à cheval avec deux écuyers et s’adresse à la voix (qui a dû se réfugier dans un arbre) en l’appelant orgueilleusement "Mellot" tout court (v. 137-60). Merlin Mellot lui annonce qu’il sera précipité de nouveau dans la misère ainsi qu’il l’a mérité (v. 161-76). Peu à peu il est dépouillé de ses biens, et son fils et sa fille meurent (v. 177¬208). Le vilain bûcheron finit par se retrouver dans la même situation qu’au début du récit (v. 209-12). ~ Conclusion (v. 213-24) |
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TC0033 | TE006143 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 282 | L’HOMME EST PLUS FRAGILE QU?UN VASE. L’homme est plus fragile qu’un récipient de verre, de terre, de bois, de pierre. Si le récipient de verre peut être brisé par quelque chose de dur, il reste intact s’il est plongé sous l’eau; celui en bois peut brûler mais non être atteint par l’eau; celui en terre résiste à l’eau et au feu. L’homme au contraire peut être blessé et anéanti par la pierre, le feu, l’eau et l’air corrompu. | |
TC0033 | TE006247 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 384 | TROIS TACHES INUTILES. Un ange montre à un ancien trois exemples d’occupations vaines: un homme persiste à composer un fagot qu’il ne pourra pas porter; un autre reverse dans le puits l’eau qu’il vient d’en retirer avec peine; le dernier porte une poutre en travers de la porte par laquelle il veut passer. | |
TC0037 | TE006714 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 32 | La véritable obéissance s’accomplit avec empressement, docilité et sans murmurer : un saint abbé voulait éprouver l’obéissance de l’un de ses moines. Ayant planté une tige en bois sec au milieu d’une clairière il ordonna à ce moine de l’arroser chaque jour jusqu’à ce qu’elle portât des fruits. Celui-ci obéit sans murmurer. Au bout de la troisième année le morceau de bois commence à fleurir et à produire des fruits. L’abbé les présente à la communauté comme les trois fruits de l’obéissance. | |
TC0124 | TE014829 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLII, 3 [473] | Un disciple demanda à Agathon la permission d’emporter un petit fagot de citronnier qu’il avait trouvé. « Est-ce toi qui l’as déposé là ? Alors comment veux-tu prendre ce que tu n’as pas déposé ? » | |
TC0131 | TE008930 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 046, 1-20 | LE TRIOMPHE DES RAMEAUX. 1/ Quand les deux disciples amenèrent l’ânesse et l’ânon, Jésus monta d’abord sur l’ânon; 2/ mais il en descendit parce qu’il ruait. Il savait bien avant de monter qu’il allait ruer; 3/ mais cela voulait dire qu’il se donnerait aux bons comme aux méchants, comme le soleil qui ne refuse à personne sa lumière. 4/ Qu'il soit monté d’abord sur l’ânon, cela signifiait que sous ce Nouveau Testament qui est le nôtre et qu’il instaurait 5/ il donnerait son précieux corps dans l’eucharistie à Pâques en premier aux jeunes gens. 6/ Mais quand ceux qui l’ont reçu retombent dans les péchés dont par repentir et confession ils s’étaient débarrassés, ils désarçonnent Notre-Seigneur, comme l’ânon qui ruait. 7/ Ensuite il monta sur l’ânesse et fit mettre les manteaux de ses disciples derrière lui; et elle le porta avec dignité; 8/ cette ânesse représente ceux qui s’appliquent à garder les commandements de l’Eglise. 9/ Les manteaux de ses disciples placés derrière lui signifiaient que par sa Passion qu’il commençait ici 10/ il voulait rendre au genre humain la robe d’innocence qu’Adam avait perdue pour lui et pour nous. 11/ Alors il regarda les petites gens de Jérusalem qui tous acclamaient son arrivée, et en regardant Jérusalem il dit en pleurant: 12/ Cité, si tu savais à quoi tu en es, tu pleurerais! Il disait cela pour le triste sort qui attendait Jérusalem. 13/ Bien que les petites gens de Jérusalem lui aient fait grande fête en étendant leurs manteaux sous ses pas, et en portant des branches d’oliviers devant lui, 14/ ils lui furent cependant si hostiles avant la fin du jour que personne, pauvre ni riche, ne l’invita et qu’il s’en retourna à Béthanie chez Marthe et Marie. 15/ Les rameaux d’olivier que les enfants et les petites gens tenaient en main représentent un sceptre de roi, car nous sommes tous faits pour devenir rois au ciel. 16/ Les manteaux qu’ils déposaient signifiaient que nous devons tous déposer le manteau de nos péchés pour l’amour de Dieu chaque fois que nous voulons le recevoir corporellement ou spirituellement. 17/ Sainte Eglise observe cette bonne coutume tous les ans au jour de Paques Fleuries. 18/ Car quiconque se conduit selon la sagesse, il est roi, et c'est la plus haute royauté dessous le ciel de se bien gouverner soi-même. 19/ Celui qui ne s’est pas confessé pendant le carême n'a pas le droit de porter ces rameaux, 20/ car nous devons être nous aussi fleuris et renouvelés pour accueillir Notre-Seigneur. |
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TC0131 | TE007743 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 083, 1-27 | LES FILS QUI TIRERENT SUR LEUR PERE. 1/ Ici commence une pieuse fiction qui s’applique à Dieu. 2/ Il était un riche homme qui avait quatre enfants; et parmi les richesses qu’il possédait, il avait un arbre que chacun des enfants désirait avoir hors part. 3/ Et pour leur faire plaisir à tous, il le donna à chacun en particulier: Au premier il donna de cet arbre le haut et le bas, au second le vert et le sec, au troisième le bois tordu et le bois droit, au quatrième le bois mort et le bois vivant. 4/ Quand leur père fut mort, chacun prétendait avoir l’arbre parce qu’à chacun il en avait donné la totalité. 5/ Et par ordre d’un juge, ils lièrent le cadavre de leur père à l’arbre et il fut convenu et garanti que celui qui avec son arc tirerait le plus près du coeur du père hériterait de l’arbre. 6/ Les deux premiers en tirèrent assez près et les deux autres déclarèrent qu’ils aimaient encore mieux renoncer à l’arbre que tirer contre leur père. 7/ On sut ainsi qu’ils étaient ses vrais fils: ils eurent l’arbre, les deux autres ayant ainsi prouvé leur batardise. 8/ Ce riche homme représente Dieu 9/ qui est père de quatre sortes de gens et qui possède tous les biens qui sont sous le ciel et au-dessus; 10/ Il est propriétaire de l’arbre de cette vie présente et il le donne à qui il lui plaît. 11/ Et cet arbre, quatre sortes de gens dont il est père comptent bien l’avoir en plus des biens du ciel s’ils vivent correctement. 12/ Et il le donne à tous les quatre comme le riche homme avait fait pour ses enfants. 13/ De cet arbre les grands seigneurs ont le haut et le bas s’ils ne se conduisent pas bien. 14/ Car s’ils font bien leur métier de grands seigneurs, faisant droit à chacun et tort à personne, ils seront encore plus grands au paradis 15/ à condition de rendre à Dieu la gloire, la louange et l’honneur de leur rôle. 16/ Et s’ils ne le font pas, ils doivent craindre d’avoir en enfer, au lieu de cet honneur terrestre et provisoire, une vile et basse situation pour l’éternité: ainsi, ils auraient de l’arbre le haut et le bas. 17/ Les jeunes gens et les voluptueux ont de cet arbre le vert; mais ils ne peuvent le prendre en bonne justice, 18/ car on ne peut aller de délices en délices: ces gens cueillent leurs fruits avant qu’ils soient mûrs. 19/ S’ils ne changent pas de direction, s’ils ne renoncent pas à leurs plaisirs recherchés et transitoires pour l’amour de Dieu, ils auront de cet arbre le vert et le sec, car en enfer on trouve manque et sécheresse de tout bien. 20/ Les gens pauvres et bons que l’on écrase et que l’on chasse et qui manquent cruellement de certains biens, s’ils supportent sereinement pour l’amour de Dieu leurs peines, leur pauvreté et leurs manques, 21/ ont de cet arbre le tordu et le droit, car en supportant pour l’amour de Dieu les ennuis qui sont passagers on gagne le repos du ciel qui est éternel. 22/ Ceux qui, pour accomplir les commandements de Dieu et ses conseils, 23/ veulent pour son amour se soumettre à la règle de quelque ordre religieux, qui veulent user leur corps au service de Dieu et renoncer pour son amour aux agréments terrestres, 24/ ceux-là ont de l’arbre le mort et le vif puisque pour l’amour de Dieu ils se font mort à ce monde dans leur mode de vie et leurs vêtements pour rendre leurs âmes vivantes au ciel éternellement. 25/ C'est parce que Dieu voulait que ces quatre sortes de gens puissent être sauvés en usant comme il faut de l’arbre de notre vie présente qu’il voulut être attaché à l’arbre de la croix. 26/ Et ceux qui par divers péchés font mauvais usage de cet arbre, ils ressemblent à ceux qui tirèrent sur leur père et le blessèrent jusqu’au coeur; 27/ Ceux-là se montrent bâtards de l’héritage s’ils ne se convertissent par vrai repentir, car en ce faisant ils guériraient les plaies de leur père et celles qu’ils se sont faites à eux-mêmes. |
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TC0131 | TE008129 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 650, 1-4 | SALOMON ET LA CONSTRUCTION DU TEMPLE. 1/ Les historiens disent qu’un grand arbre naquit et poussa à partir de la bouche d’Adam (i.e. l’arbre de la croix). 2/ Comme c'était un bel arbre, Salomon le fit couper quand il construisait son temple. 3/ Mais il ne put arriver à ce que le tronc ne soit ou trop long ou trop court; 4/ soupçonnant quelque message mystique, il le fit dorer et placer au centre de son palais. | |
TC0131 | TE008210 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 040, 1-9 | MIRACLE DE LA PIECE DE BOIS ALLONGEE. 1/ Après la mort d’Hérode, sur l’ordre de l’ange, ils rentrèrent tous les trois à Nazareth. 2/ La vierge mère était couturière et travaillait la soie, et Joseph était charron. 3/ Un brave homme lui apporta une pièce de bois pour sa charrue; 4/ mais Joseph lui dit qu’on ne pourrait en faire ce qu’il voulait parce qu’elle était trop courte. 5/ Jésus le noble enfant dit: Si c'est trop court, on l’étire. 6/ Joseph qui savait l’enfant tout-puissant lui dit en souriant: Tire de ce côté et moi de l’autre. 7/ Et ils l’étirèrent si bien qu’il fallut la raccourcir. 8/ Le brave homme à qui le bois était raconta depuis ce miracle à plusieurs. 9/ Les gens de Nazareth en firent beaucoup de cas; et il y avait réellement de quoi. |
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TC0134 | TE012910 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 91b-92a | Un ange montre à saint Arsène trois exemples de mauvais comportement humain et explique leur signification : 1) ne pas pouvoir soulever un fagôt de bois trop lourd et ajouter encore des branches (= ajouter des péchés à des péchés); 2) prendre de l’eau et remplir une citerne percée (= avoir l’âme percée par des crimes); 3) tâcher de faire passer une pièce de charpente par une porte d’église en la tenant transversalement (= être orgueilleux et ne pas vouloir s’incliner devant Dieu. | |
TC0137 | TE012696 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 211 | Le bois grâce auquel fut construit le dortoir de Paris. Un évêque anglais se rendit en France avec deux neveux. Ceux-ci furent pendus, selon la loi, par un baron parce qu’ils chassaient sur ses terres. Alors l’évêque se rendit chez le roi de France, saint Louis, pour demander justice et celui-ci lui promit de pendre le baron. Le fils du roi dit que cette attitude était injuste parce que le baron avait agi selon la loi, mais le roi désormais était lié par le serment. On convoqua alors les théologiens des ordres dominicain et franciscain et il fut établi que pour respecter le serment du roi, le baron soit pendu dans un sac pour quelques heures sans être tué, mais qu’il devait payer une grosse somme avec laquelle fut construit le dortoir des dominicains et l’église des franciscains à Paris. |
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TC0137 | TE012694 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 209 | Le roi d’Angleterre et les cornes de cerf. Un roi d’Angleterre étant perdu dans un bois, alors qu’il participait à une battue de chasse, est reçu par un paysan qui lui offre au dîner des poules. Le roi n’étant pas reconnu demande de la viande de cerf et le paysan la lui prépare sous la promesse de ne pas le dénoncer au roi pour avoir violé les droits royaux de la chasse. Le jour suivant, le paysan guide son hôte en ville et le roi, désormais à distance d’un mille de chez lui, sonne du cor, le cor du diable, et ses soldats arrivent rapidement. Ayant compris qui était son hôte, le paysan a peur parce qu’il lui avait offert de la viande de cerf, mais le roi le rassure et l’invite au déjeuner et lui promet de lui donner ce qu’il veut. Le paysan demande une parcelle de terre à cultiver pour lui et sa famille. | |
TC0138 | TE019146 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 100.3 | 12 sages démontrent la sottise de l'avarice. 3. Un fou apporte de la paille et du bois pour éteindre un incendie. | |
TC0138 | TE019903 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 762 | Test de l’obéissance d'un novice: arroser une souche jusqu’à ce qu'elle fleurisse. | |
TC0139 | TE016050 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 134, pp.92-93 du texte hébreu | Rabbi Akiba rencontra un homme en train de traîner de lourds morceaux de bois. Il lui demanda qui il était. L’homme répondit qu’il était mort et qu’il préparait le bois pour ses propres tourments en enfer. Il avait été dans ce monde un mauvais homme, précépteur d’impôts ,qui accablait les pauvres. De plus, il avait violé une jeune fille déjà promise à un autre le jour de Yom Kippur. Akiba lui demanda s’il pouvait être sauvé. Il répondit que s’il avait un fils qui priait pour lui avec toute la communauté, il pourrait être sauvé. Sa femme attendait un enfant au moment de sa mort, et il ne savait même pas si c’était un garçon ou une fille. Rabbi Akiba fit le chemin jusqu’à la ville où cet homme avait habité et découvrit qu’il avait un fils qui n’était même pas circoncis. Il entreprit de le circoncire et de lui enseigner la Torah, mais le garçon refusait. Rabbi Akiba jeûna alors pendant quarante jours et le Ciel lui accorda de toucher l’âme du garçon. Ce dernier étudia avec lui la Torah et les bénédictions et put les réciter à la synagogue et ainsi sauver son père. |
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TC0142 | TE018502 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 83 | Un convers de Heisterbach prosterné pendant la messe ronge une pièce de bois qu'il croit, par inspiration diabolique, être de la viande. | |
TC0146 | TE014264 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : XXII Exemplum de rustico et avicula | Un homme possédait un jardin dans lequel de nombreux oiseaux se rassemblaient. Un jour, tandis que l’homme se reposait à l’ombre de son verger, un petit oiseau commença à chanter restant un long moment sur la branche d’un arbre. L’homme le captura et lui ordonna de chanter, mais le petit oiseau refusa catégoriquement. L’oiseau répondit à l’homme qui menaçait de le tuer, et lui proposa trois conseils en échange de la vie sauve. L’homme accepta et le libéra ; l’oiseau put ainsi prodiguer les trois conseils : ne pas croire à tout ce qu’on vous dit; savoir qu’il ne restera seulement que ce qui nous a réellement appartenu; ne pas être peiné, enfin, pour ce qui est perdu. Ceci dit, le petit oiseau monta au sommet de l’arbre et, désormais en sûreté, il confessa à l’homme qu’il avait dans les entrailles une jacinthe pesant une once. L’homme commença à se désespérer pour avoir laissé s’échapper le petit oiseau qui lui rappella immédiatement les trois conseils. Il lui fit ainsi remarquer qu’il n’avait pas prêté attention à ce qu’il venait de lui dire : ne pas croire tout ce qui se dit, savoir que seul ce qui nous a appartenu réellement sera à nous pour toujours, et enfin il lui fit remarquer qu’il ne serait même pas possible pour lui d’avoir un bourgeon de ce poids, étant donné que lui-même tout entier était plus léger qu’une once. A ce moment-là, le petit oiseau prit son envol et se dirigea au plus profond du bois. | |
TC0146 | TE014270 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : XXVIII Exemplum de Socrate (= Diogene) et rege | Socrate (i.e. : Diogene), s’étant éloigné de la vie séculière, avait choisi de vivre dans un bois utilisant, en guise de cabane, la moitié d’un tonneau. Un jour, quelques chasseurs du roi, ayant aperçu le philosophe au milieu du bois en train d’écraser des poux, le raillèrent et le privèrent de la douceur des rayons du soleil. Le philosophe faisant allusion justement aux rayons du soleil leur répondit lapidairement qu’ils n’avaient pas le povoir de lui enlever ce que eux-mêmes ne lui donnaient pas. Les chasseurs, plutôt vexés, lui ordonnèrent de s’en aller, parce que leur roi passerait par là peu de temps après. Socrate répondit à cela qu’il nétait pas le sujet de leur roi puisque leur souverain était le domestique de son serviteur. Une discussion se déchaîna : les uns voulaient le justicier, les autres décidèrent d’écouter d’abord l’avis du roi. Socrate répéta au souverain ce qu’il avait dit aux chasseurs, mais il ajouta une explication à ses mots. En effet, il était, lui, le maître de sa propre volonté, tandis que le roi, avide de gloire et de pouvoir, était soumis à sa propre volonté; ce qui signifiait, selon le philosophe, que le roi était le serviteur de son serviteur. Le souverain, à ces mots, comprit la grandeur du sage, et le considéra comme un fils de Dieu auquel il ne fallait pas causer de tort. | |
TC0158 | TE016675 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 228 | La conversion du vieux buveur de vin.– Il est purifié en une fois de ses fautes tout comme une seule flamme suffit à consumer cinq cents charrettes de bois, ou tout comme avec un seul lavage on enlève les souillures accumulées sur un vêtement pendant une année. |
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TC0158 | TE016663 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 216 | La branche d'arbre qui, en brûlant, produit des joyaux.– Des navigateurs reviennent de l'île aux joyaux; l'un d'eux, qui s'est enivré, ne rapporte qu'une branche d'arbre dont il s'est servi pour soutenir ses pas: mais ce morceau de bois se trouve avoir la plus grande valeur, car il a la propriété, quand on le brûle, de transformer en joyaux tout ce qu'on expose à la fumée qu'il produit. | |
TC0158 | TE016617 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 173 | Le pauvre homme métamorphosé en géant.– Un pauvre homme qui traversait un fleuve en transportant du bois est emporté par le courant, perd son bois et échappe à grand' peine à la mort. A ce moment, un Pratyeka Buddha, sous la forme d'un çramana, lui demande de la nourriture qui lui est aussitôt accordée. En récompense, le pauvre homme obtient, dans une vie ultérieure, un corps si grand que, lorsqu'il est dans la mer, l'eau vient à ses genoux et que son corps dépasse le volcan Sumeru. Doit-on s'étonner alors si le Buddha remplit l'espace par son Corps de la Loi (dharmakâya ) ? |
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TC0158 | TE016605 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 163 | La femme en bois et l'homme pendu.– Un mécanicien a fabriqué une femme en bois qu'un peintre prend pour une femme véritable; quand le peintre s'est aperçu de son erreur, il a recours à son art pour se représenter sous la forme d'un homme pendu; le mécanicien, à son tour, se laisse prendre au piège. | |
TC0158 | TE016811 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 357 | Le chacal et la cruche en bois.– Un chacal casse à plusieurs reprises la cruche qui est placée à côté d'un puits à l’accès gratuit pour permettre aux hommes de se désaltérer; mais on met une cruche en bois dans laquelle le chacal engage sa tête sans pouvoir la retirer et sans pouvoir briser la cruche; il est alors tué à coups de bâton. | |
TC0160 | TE017304 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°79 | On lit dans la Vie des Pères qu'un saint ermite demande un jour à NS de lui montrer l'état et les miracles du monde. Dieu lui envoie alors un ange qui lui demande de le suivre. Il lui montre trois exemples de mauvais comportement humain (leur explication est donnée dans le texte qui suit) : 1) ne pas pouvoir soulever un fagot de bois trop lourd et ajouter encore des branches ; 2) prendre de l'eau et remplir une citerne percée ; 3) tâcher de faire passer une pièce de charpente par une porte d'église en la tenant transversalement |
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