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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: païen | pagan | Heide | pagano | pagano
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001331 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 20, 2 | Un marchand d’Orient donne sa femme préférée à son ami chrétien; ce dernier la fait baptiser et l’épouse. Des années plus tard, le même chrétien s’accuse lui-même à la place de son ami oriental injustement condamné à mort. Le véritable criminel se dénonce au dernier moment. | |
TC0003 | TE001559 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 5 | Un prêtre païen insulté par un moine le frappe. Il est converti par les paroles douces de Macaire. | |
TC0004 | TE002758 | Jordanus de Pisis | Esempi : 125 | Les origines paiennes du calendrier. Les Romains donnèrent aux mois et aux jours le nom de leurs dieux et de leurs rois, pour pouvoir en honorer la mémoire; bien que les usages paiens aient disparus, beaucoup de ces noms sont restés, mais en ces jours les chrétiens célèbrent leurs propres fêtes et non le sens premier de ceux-ci. Le faire est superstition paienne. | |
TC0004 | TE002791 | Jordanus de Pisis | Esempi : 155 (3) | Exemples de la foi et de la dévotion au Christ par rapport aux autres religions. Un païen fait inscrire sur son propre sarcophage la prophétie de la venue du Christ et la date de la découverte de l’inscription elle-même. | |
TC0012 | TE002645 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 9 | Saint Macario trouve un crâne dans le désert. Il l’effleure avec son bâton et lui demande qui était son maître. Le crâne lui répond qu’il a appartenu à un prêtre païen et que celui-ci se trouve maintenant en enfer avec beaucoup d’autres mauvais chrétiens. | |
TC0020 | TE003832 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 307 | Une vierge, se rendant au martyre, est moquées par un païen à qui elle avait dit se rendre chez son ami pour un mariage. Le païen lui demande de recevoir des roses de cet ami. Après la mort de la martyre, un homme se présente et apporte des roses au païen qui se convertit. | |
TC0022 | TE004215 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 16 | Un homme riche et très instruit tomba malade. Son évêque vint le visiter et, après avoir essayé par tous les raisonnements possibles de lui faire croire à la résurrection du corps et à l’existence de l’âme - dont il doutait - le quitta tristement. Peu après, le malade s’endormit. Pendant qu’il dormait, il aperçut un homme qu’il reconnut, à sa grande surprise, pour l’un de ses « privés », mort trente ans auparavant. Une conversation s’engagea, dans le cours de laquelle le mort réussit à convaincre le malade que l’âme existe en réalité. Le lendemain lorsque l’évêque vint faire sa visite habituelle, le malade s’empressa de lui faire part de ses nouvelles convictions. |
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TC0022 | TE004214 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 15 | Dialogue entre saint Macaire et le crâne d’un païen. | |
TC0028 | TE005047 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 49 §3, p. 716 | Dans un temple, un juif est protégé par le signe de la croix des sévices que voulaient lui infliger les démons du fait de ses mauvaises actions. | |
TC0031 | TE005504 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 15, col. 562 B - C | Pour ne pas être vidés de leur force par des songes érotiques, les athlètes païens suspendaient des plaques de plomb à leurs parties génitales. | |
TC0033 | TE006063 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 209 | RESURRECTION DE DEUX MORTS. Un prêtre païen ressuscite deux morts en touchant la tunique de saint Jean l’Evangéliste. | |
TC0033 | TE006214 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 353 | COURONNES DESCENDANT DU CIEL. Un païen qui assiste au martyre d’une chrétienne voit deux couronnes descendre du ciel, l’une pour la martyre, l’autre pour lui qui a compati; il se convertit et est martyrisé. | |
TC0033 | TE006208 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 347 | L’IMMORTALITE DEMANDEE A ALEXANDRE LE GRAND. Les brahmanes demandèrent l’immortalité à Alexandre. Ce dernier répondit qu’il ne pouvait le faire car il était mortel. Ils lui dirent: "Pourquoi, alors que tu es mortel, passes-tu autant de temps à faire des choses mauvaises, si la mort doit t?en éloigner?" | |
TC0033 | TE005854 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 3 | CONVERSION DU PEUPLE DE HELDEBERT. Saint Augustin de Cantorbéry, premier évêque de Bretagne et ses compagnons, envoyés par le pape Grégoire, convertirent le roi Heldebert (Ethelbert) et ses gens. Ses trois fils retournèrent après la mort du roi à l’idolâtrie. |
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TC0035 | TE006507 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 6, n° 25 | Un évêque emprisonné par un prince païen, et menacé de mort, soulève une montagne par la force de sa foi. | |
TC0037 | TE006709 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 27 | Le Pharaon donne l’ordre aux sages-femmes de mettre à mort tous les nouveaux nés des juifs : ces femmes païennes décident de les cacher. Dieu les récompense par des bienfaits. |
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TC0129 | TE007463 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 363a | Le païen Sisinius devient aveugle en entrant, par curiosité, dans une église. Saint Clément le guérit à la demande de l’épouse chrétienne de Sisinius; ce dernier ordonne à ses esclaves de se saisir de Clément qui attachent à sa place une grande pierre convaincus d’avoir pris Clément. |
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TC0129 | TE007412 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 331b | Les Chrétiens obtiennent la victoire sur les Turcs suite à l’intervention miraculeuse de saint Luc. | |
TC0129 | TE007411 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 328a | Un certain Carpus, voyant un chrétien perverti par les infidèles, tomba malade et demanda à Dieu de punir ces infidèles. Aussitôt dans sa maison, un four et deux bourreaux apparurent; Carpus vit Jésus, dans le ciel ouvert, lui annonçant qu’il est prêt à souffrir à nouveau pour sauver ces pécheurs. | |
TC0129 | TE009401 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : Sermones De sanctis, [éd. Maggioni, en cours], 430a - 2 | Saint Pierre martyr a déclaré aux hérétiques qu’il le ferait plus de torts mort que vivant; il demandait souvent à Dieu de mourrir en martyr. Sa mort a converti beaucoup de païens et d’hérétiques. Il est semblable à Samson qui par sa mort, a tué plus de Philistins qu’il n’en avait abattu de son vivant. Le jour de la mort de saint Pierre martyr, deux luminaires sont vus dans le ciel qui le représentent lui-même et saint Dominique. Au ciel, il prit pour l’humanité toute entière. | |
TC0129 | TE007402 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 299b | Refusant de sacrifier aux idoles, saint Matthieu construit une église grâce aux dons que lui apportent les pa?ens. | |
TC0131 | TE009152 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 781, 7-20 | CHUTE DE l’ANTECHRIST. 7/ Il voudra alors planer en l’air devant tous ceux qu’il aura abusés, pour montrer qu’il est leur dieu. Mais le Dieu tout-puissant du ciel le précipitera en enfer. 8/ Alors ressusciteront Hénoch et Elie et leur prédication dénoncera les erreurs d’Antéchrist. 9/ Juifs et païens se convertiront à notre foi. La paix et la tranquillité règneront sur le monde. 10/ Jésus sera connu et aimé de tout le genre humain. 11/ Alors sera réalisée la prophétie des gerbes que Joseph vit en songe adorer la sienne. 12/ Car tout son peuple lui rendra hommage comme Jacob et ses enfants honorèrent Joseph. 13/ Car Jésus est le vrai Joseph que ses frères ont refusé longtemps de reconnaître. 14/ Mais à ce moment ils le reconnaîtront tous et l’aimeront; ils pleureront et regretteront de s’être convertis si tard. 15/ La raison pour laquelle la sainte Eglise tolère que vivent les juifs, c'est qu’ils refuseront de se convertir à l’Antéchrist, mais ceux qui subsisteront alors deviendront tous chrétiens. 16/ L’Eglise a agi avec eux comme le jardinier avec son arbre 17/ qu’il garde longtemps sans qu’il porte de fruit parce qu’il espère qu’il finira par en porter. 18/ Car l’Eglise n'a jamais espéré jusqu’ici qu’ils portent du fruit sinon de deux façons: 19/ car il est arrivé que certains se fassent baptiser et deviennent chrétiens; 20/ d’autre part en les voyant certains se souviennent de la Passion du Christ, qui n'y penseraient pas autrement. |
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TC0131 | TE008416 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 223, 1-9 | L’IDOLE GARDIENNE D'UN TRESOR. 1 Un sarrasin confia son trésor à la garde d’une idole par la bouche de qui le diable parlait. 2 Des brigands volèrent le trésor et dirent à l’idole: "Si tu nous accuses, nous te briserons la tête." 3 Le païen demanda à l’idole qui avait volé son trésor. 4 L’idole lui répondit: "Ma foi, mon cher monsieur, quelle époque! Les gens ne sont plus ce qu’ils étaient et si je vous disais ce que je sais, on me briserait la tête: aussi je préfère me taire." 5 On peut comprendre que pour avoir dit la vérité plusieurs ont subi réellement le martyre; mais plus souvent on les martyrise par la langue et par l’intention. 6 Les gens de bien ne doivent pas pour autant renoncer à dire la vérité. 7 Car Dieu est vérité dans la bouche et dans le coeur de ses amis: 8 Il les délivrera des dangers éternels, mais pas des dangers temporels. 9 Car il permet que ses amis aient à souffrir en ce monde pour avoir plus grand mérite au ciel. | |
TC0131 | TE008681 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 586, 1-4 | LE FRERE QUI FUT MARTYR D'INTENTION. 1/ Un frère dominicain était aux mains des païens. 2/ Il ne put s’empêcher de rire, tant il avait de joie, quand on lui fit mettre sa tête sur le billot pour la lui couper. 3/ Alors le chef dit: "Pour contrarier son désir d’être martyr, on ne la lui coupera pas aujourd’hui." 4/ C'est ainsi qu’il fut libéré, ce qui le contrista beaucoup; mais il fut martyr d’intention; il s’appelait frère Gilles Mauroy. | |
TC0133 | TE009430 | Gaufridus de Collone | Libellus super reliquiis sanctorum et sanctarum Sancti-Petri-Viri Senonensis : 17 | Par crainte des païens, l’abbé Sanson (de l’abbaye Saint-Pierre-le-Vif de Sens) enterra dans un lieu secret des corps saints. Longtemps après, l’archevêque Leothericus et l’abbé Regnaldus retrouvèrent les corps saints le 8 des calendes de septembre (25 août), ce qui déclencha des guérisons et une odeur très suave comme lors de la première invention. | |
TC0138 | TE019433 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 377 | L'adoration de la Sainte Croix apporte une guérison miraculeuse. | |
TC0138 | TE019426 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 370 | Des démons sortent des idoles païennes. | |
TC0138 | TE019456 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 380 | Vertus de la croix dans l'alphabet des païens. | |
TC0138 | TE019667 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 525 | Les roses du martyre. | |
TC0138 | TE019471 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 392 | Trois interprétations du symbole de la croix: signe de réconciliation, de communication et de libération. |
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TC0138 | TE019855 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 713 | Repentir d'un frère qui avait abjure sa foi pour épouser une païenne. |
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TC0138 | TE019851 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 709 | Prodige dans un temple après la mort du Christ. | |
TC0139 | TE013194 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 33, p 24 du texte hébreu | Un non-juif demanda à Rabbi Yohanan ben Zakkai la raison du rituel de la vache rousse en lui disant que cela ressemblait à de la sorcellerie. Il lui répondit :" Comment libérez-vous une personne possédée par le diable ?" Le non-juif lui répondit:" Nous utilisons des herbes et des fumigations et le démon s’enfuit." Rabbi Yohanan lui dit :" Si ceci est efficace pour faire fuir le démon, notre rituel l’est encore bien plus pour faire fuir le démon de l’impureté." Lorsque le non-juif sortit, ses élèves lui demandèrent une véritable explication. Il leur expliqua que les morts ne rendaient pas impurs par eux-mêmes, ni l’eau ne purifiait par elle-même, mais tout dérivait des décisions de Dieu. Il leur raconta l’exemple de la femme dont l’enfant avait sali le palais du roi, et le roi exigea qu’elle vienne nettoyer les excréments du fils. Ainsi la vache (rousse) purifie-t-elle du péché du veau (d’or) | |
TC0139 | TE013209 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 47, p. 30 du texte hébreu | Berouria discutait avec la femme d’un non-juif, qui lui demandait pourquoi il est écrit : " Réjouis-toi, femme stérile qui n'enfantes pas" (Isaïe, 54,1) Pourquoi devrait-elle se réjouir si elle ne peut enfanter? La réponse fut: " réjouis-toi, car si tu avais enfanté,ton fils serait en enfer." | |
TC0139 | TE013190 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 29, pp 21-22 du texte hébreu | Un juif et un non-juif discutaient en chemin quelle était la meilleure des religions et décidèrent de demander l’avis des passants, mettant leurs possessions en jeu. Satan prit la forme d’un passant trois fois de suite, et donna raison au goy, qui s’empara de tout l’argent du juif. Ce dernier très abattu, passa la nuit dans des ruines, et entendit des démons raconter les méfaits de leur dernière journée. Il apprit ainsi comment guérir la fille de l’empereur et comment trouver une source d’eau là où elle était tarie et devint très riche. Rencontrant le goy qui l’avait ruiné, il lui raconta son histoire. Celui-ci voulut en profiter et se rendit au même endroit, mais les démons le tuèrent. |
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TC0139 | TE013184 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 23, p .18 du texte hébreu | Lorsque les païens conquérirent le Temple, ils demandèrent à Joseph Meshita d’y pénétrer le premier, en lui promettant que ce qu’il y prendrait serait à lui; il en sortit une menorah en or, mais les païens lui dirent que ce ne pouvait être le bien d’un simple particulier, et lui ordonnèrent de pénétrer de nouveau dans le Temple. Malgré toutes les tentations qui lui furent offertes, il refusa en arguant qu’il n'offenserait pas le Seigneur une seconde fois. Finalement il fut ordonné de scier son corps en deux, et il rendit l’âme en criant qu’il avait offensé le Seigneur. | |
TC0139 | TE013191 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 30, pp 22-23 du texte hébreu | Un non-juif vint trouver Schamaï le sage et lui demanda combien il y avait de lois. Il lui répondit qu’il y en avait deux, une écrite et une orale. Le goy dit qu’il acceptait de croire à la loi écrite mais pas à la loi orale. Schamaï, furieux, le chassa, et il vint trouver Hillel le sage et lui posa la même question et reçut la même réponse. Lorsqu’il dit à Hillel qu’il ne croyait pas à la loi orale, celui-ci le pria de s’asseoir et de l’écouter. Il lui enseigna les deux premières lettres de l’alphabet, aleph et beth. Le lendemain, il lui enseigna que aleph était beth et beth était aleph, et le goy lui fit remarquer qu’il lui avait dit le contraire la veille. Hillel lui demanda d’où il pouvait savoir ce qui était aleph et ce qui était beth. Et le goy lui répondit : " je crois à ce que tu m'as enseigné" . Alors Hillel lui dit : " De la même manière que tu as cru à ce que je t'ai dit, crois, mon fils, à la loi orale." | |
TC0139 | TE013193 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 32, pp. 23-24 du texte hébreu | Un non-juif demanda à Rabbi Meïr comment il se faisait que Jacob, qui s’était engagé à consacrer au service de Dieu le dixième de tout ce qu’il possédait, n'avait consacré que la tribu de Lévi, alors qu’il y avait douze tribus; bien plus, Ephraïm et Manassé, fils de Joseph, devaient également être considérés comme des tribus, ce qui amenait le nombre de tribus à quatorze. Rabbi Meïr lui répondit que les fils aînés des quatre matriarches étaient consacrés à Dieu par leur droit d’aînesse, ce qui ramenait le nombre de tribus en jeu à dix, et correspondait au don de Jacob à Dieu. | |
TC0139 | TE013192 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 31, p. 23 du texte hébreu | Un non-juif passait à côté d’une maison d’étude et entendit des enfants décrire les honneurs rendus au grand-prêtre. Il décida donc de se convertir et de devenir grand-prêtre, et alla voir Schamaï le sage. Celui-ci, furieux le chassa en lui disant qu’il était ridicule d’avoir la prétention de devenir grand-prêtre. Il alla alors voir Hillel le sage qui accepta de le recevoir à condition qu’il étudie les lois concernant la prêtrise. Le goy, étant arrivé au passage où il est dit " l’étranger qui s’approchera du sanctuaire mourra " (Nombres, III,10) fut informé que même le roi David ne pouvait s’approcher du sanctuaire et comprit tout seul la vanité de son exigence. Il décida de se convertir et remercia Hillel en lui disant que grâce à lui il avait gagné la vie ici-bas et celle du monde futur. Ce converti eut deux fils qu’il nomma Hillel et Gamliel, et lui-même devint le fameux Onkelos, qui traduisit la Bible en araméen. |
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TC0139 | TE013215 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 53, pp. 32-33 du texte hébreu | Rabbi Chela, ayant surpris un juif forniquant avec une païenne, se mit à le battre. Il fut dénoncé au roi. Mais lorsqu’il dit : " A toi appartient la grandeur, et soit bénie ta Royauté qui est pleine de clémence" , le roi pensa qu’il s’agissait de lui, le libéra et lui accorda même une haute position au sein du royaume. Le juif qu’il avait attaqué le rencontra par hasard et l’accusa de mensonge, mais un objet de fer tomba du ciel et le tua. | |
TC0139 | TE013204 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 42, p 28 du texte hébreu | Un non-juif demanda à R. Gamliel pourquoi Dieu s’était révélé à Moïse dans un buisson; la réponse fut qu’ainsi l’on peut voir la présence divine dans tout l’univers. | |
TC0142 | TE018001 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 15 | Noureddin, le fils du sultan Saladin (vers 1117/8 - 1174), étant lui-même très vertueux, reproche aux chrétiens leurs péchés, leur intempérance et leur orgueil. | |
TC0142 | TE018718 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 44 | Césaire de Heisterbach se souvient d'avoir été gravement malade à un certain moment dans son enfance. Sa tante avait une jeune esclave païenne qu'elle avait l'intention de faire baptiser. Quelqu’un conseilla à la mère de Césaire de prendre sa serviette de baptême encore humide et en envelopper l'enfant malade. Ce qu'elle fit et Césaire se trouva guérit. | |
TC0155 | TE016141 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 13 | Un saint homme est fait prisonnier par un païen. Ayant aperçu que son esclave est toujours triste, le maître lui en demande l’explication. Le chrétien répond qu’il porte dans son cœur les marques de la Passion. Pour le vérifier, le païen le fait tuer et fait ouvrir son cœur où il découvre l’image d’un crucifix. Le tyran et l’ensemble de ses proches se convertissent. | |
TC0155 | TE016254 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 130 | Un prêtre païen insulté par un disciple de saint Macaire le bat si rudement qu’il le laisse à demi-mort. Peu après il rencontre saint Macaire, qui le salue avec douceur. Touché par ses paroles, le prêtre païen se convertit. | |
TC0155 | TE016255 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 131 | En route, saint George passe une nuit dans un temple d’Apollon. Le saint étant parti, le prêtre d’Apollon découvre que l’idole ne lui répond plus. Après plusieurs prières et offrandes, le démon confesse qu’il ne peut plus habiter cet endroit car saint George l’a chassé. Le prêtre implore donc saint George de donner à Apollon la permission de revenir. Cela fait, le prêtre, impressionné par le pouvoir du serviteur de Dieu, se convertit. | |
TC0157 | TE017393 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 108, p. 193, l. 20 – p. 194, l. 2 | Un évêque qui avait converti des milliers de païens raconta qu’un jour, en Éthiopie, on lui servit du dragon. Ainsi fut réalisé le psaume qui dit : tu brisas la tête du dragon et la donnas à manger aux Éthiopiens. | |
TC0157 | TE017357 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 97, p. 73, l. 22 – p. 74, l. 4 | L’illustre Fabrice résista à la corruption. Alors que Pyrrhus, roi d’Épire, était en guerre avec la République Romaine, il apprit que Fabrice était pauvre. Il lui promit le quart de son royaume s’il trahissait. Mais Fabrice resta probe et résista. Tout Chrétien avaricieux devrait avoir honte d’être moins vertueux que ce païen. | |
TC0157 | TE017433 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 110, p. 243, l. 17 – p. 244, l. 8 | Godefroy, duc et margrave, rapporta ce fait d'histoire. L’Empereur Charlemagne fit la guerre quinze fois au roi des Saxons, qui était encore païen. Charlemagne perdit quinze fois. Mais plus tard, il gagna trois batailles et fit emprisonner le roi des Saxons. Un jour que l’Empereur Charlemagne dînait splendidement, tandis que le pauvre qu’il nourrissait était assis par terre dans un coin, le roi des Saxons lui fit remarquer que si les pauvres étaient la figure du Christ, celui-ci était bien mal traité par l'empereur. Charlemagne fut heureux d’être ainsi corrigé par celui qui n’avait pas encore appris la foi. | |
TC0157 | TE017264 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 473, l. 1 – p. 474, l. 7 | Le calandre/caladre est aussi une image du Christ. C’est un oiseau au plumage impeccablement blanc. Et quand un homme est malade, le calandre fait preuve vis à vis de lui d’un comportement remarquable : si l’homme est destiné à succomber à cette maladie, l’oiseau se détourne. Mais s’il est destiné à guérir, le calandre s’approche, et prend sur lui toute la maladie. Puis, il vole vers le soleil, et il y brûle et disperse les maux dont il s’est chargé. Quant à l’homme, il peut se relever et retrouve la santé. De même, le Christ est irréprochable, il a « le teint clair et rose ». Il s’est approché des Hébreux, mais ils étaient malades d’infidélité, et c’est pourquoi il s’est détourné d’eux. Mais alors, il s’est approché des Gentils, tout aussi malades. Ceux-ci étaient aussi malades, mais le Christ a pris leurs fautes sur lui, et les a brûlées au soleil du Père. |
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TC0159 | TE017638 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Hugues de Cluny rêve qu’il voit un grand nombre de serpents et de bêtes sauvages sous sa tête. Il se réveille et trouve sous son oreiller un livre de contes rempli d’obscénités, et des rites païens. Après s’être débarrassé de ce dernier, il dort à nouveau sans problème. | |
TC0165 | TE018357 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 104, pp. 192-193 | Dans les environs de la même ville, un autre miracle se produit. Dix ans plus tôt, le roi de Saxe avait assiégé un village païen près de la ville mentionnée ci-dessus, et il y avait eu un grand massacre de chrétiens et de païens. Lorsque les moines arrivent pour prier pour les chrétiens tombés, ils découvrent qu'un trou en forme de croix s'est formé dans tous les crânes des chrétiens, alors que les crânes des païens sont indemnes. Les villageois, qui jusqu'à récemment étaient des adorateurs d'idoles, n'avaient rien remarqué, ne savaient rien ou ne s'intéressaient pas au signe de la croix. | |
TC0165 | TE018356 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 103, p. 191 | L'eau bénite tombe sur un groupe de païens, dont une femme qui est horrifiée et qui ressent immédiatement une forte douleur, comme si elle était immergée dans de l'eau bouillante jusqu'au cou. Ses idoles augmentent sa souffrance, tandis que le baptême lui redonne la santé. | |
TC0165 | TE018354 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 101, pp. 187-190 | Henry, autrefois moine à Clairvaux et abbé au Danemark, raconte à Herbert une histoire qui est arrivée à un convers de son monastère. Avant d'entrer au monastère, le jeune homme se rend en terre païenne où les habitants vénèrent un démon qui réside dans une statue impure. Le démon a besoin de grandes quantités de nourriture certains jours de l'année, pendant lesquels tout le monde s'adonne à des méfaits. Un jour, le jeune homme, assistant aux célébrations païennes, voit le démon habillé en empereur et invoque immédiatement le nom de Dieu, faisant le signe de croix en secret. Le démon réagit et parle au jeune homme dans sa langue maternelle, pour l'effrayer. Alors que tout le monde se demande à qui le démon parle, le jeune homme se cache, n'étant pas encore solide dans sa foi. De retour dans son pays, il devient moine et raconte l'histoire pour édifier ses confrères. Herbert commente en disant que si le signe de croix invoqué par un faible croyant a tant de force, combien plus il en aura pour ceux qui sont forts dans leur foi, et les très rares prédicateurs qui se rendent sur ces terres parviennent à faire baptiser des milliers de païens. |
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TC0165 | TE018355 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 102, pp. 190-191 | Un grand nombre de monastères cisterciens sont fondés en Slavonie, une terre encore récemment païenne. Les moines reçoivent du pape le pouvoir de baptiser. La veille de l'arrivée de certains de ces moines dans une ville païenne, les habitants ont le sentiment qu'une armée invisible est en train de fuir, vaincue. Le lendemain, les moines arrivent et baptisent un grand nombre de personnes des deux sexes, confirmant que les troubles nocturnes ont été causés par la fuite des démons. |
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TC0165 | TE018353 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 100, p. 187 | Avant de devenir convers au monastère cistercien de Fontenay, un homme d'origine germanique et un de ses compagnons, également chrétien, s'y rendent pour des raisons de commerce avec les païens, encore nombreux en Europe de l'Est. Arrivés dans un endroit isolé, ils trouvent une idole en bois, adorée par les habitants de la ville voisine, plus déments que dévots. Les deux hommes brûlent la statue et s'enfuient pour éviter d'être capturés ; leur foi n'est pas suffisamment forte pour qu'ils agissent publiquement. La nuit suivante, le futur convers de Fontenay est bouleversé et voit en rêve un esprit lui jeter des braises ardentes dans les yeux en disant : "Hier tu m'as brûlé, aujourd'hui je te brûlerai". Réveillé avec une grande douleur dans les yeux, il est longuement et durement éprouvé. |
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