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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: rire | laugh | Lachen | risa | riso
67 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001493 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 50, 11 | Devant des dominicains venus assister un pauvre enfant à l’agonie, ce dernier meurt en riant, signe de sa vision de la gloire éternelle et des anges. | |
TC0001 | TE001490 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 50, 8 | Une jeune et belle femme noble qui méprisait le monde et ne montrait jamais de signe de joie, rit alors qu’elle est rend l’âme. | |
TC0001 | TE001451 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 40, 12 | Le diable invisible tient endormi tout le couvent de moniales à l’heure de l’office de matines. L’abbesse d’Argensolles qui voit ce diable rieur et moqueur permet de le rendre visible à toutes les moniales par une prière à Dieu. Une bonne pénitence observée par chacune des moniales permet de tenir en échec le diable. | |
TC0001 | TE001416 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 51 | Une jeune fille raconte en confession à Thomas de Cantimpré qu’elle a frappé un prêtre qui voulait l’embrasser, et lui a fait saigner le nez. Il lui ordonne d’agir toujours de même pour protéger sa chasteté. Ce qui fait rire tous ceux qui étaient là. |
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TC0004 | TE002742 | Jordanus de Pisis | Esempi : 109 (2) | Naissance d’un persécuteur. Un homme qui naît en riant devient un cruel persécuteur. | |
TC0020 | TE003735 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 210 | Une épouse surprise en adultère avec un prêtre est tonsurée par son mari. | |
TC0020 | TE003725 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 200 | Une prostituée pleure car son amant qu’elle a dépouillé ne lui a pas laissé son manteau en la quittant. | |
TC0020 | TE003768 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 243 | Un démon est assis sur la longue traîne d’une femme et tombe dans la boue lorsque celle-ci la soulève, provoquant le rire d’un autre démon. | |
TC0020 | TE003800 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 275 | Une jeune fille voit la Vierge accompagnée de jeunes vierges, et désire se joindre à elles. Pour cela, il faudra qu’elle s’abstienne de rire pendant trente jours. Après avoir tenu sa promesse, la jeune fille meurt et rejoint la Vierge et ses compagnes au ciel. |
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TC0020 | TE003832 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 307 | Une vierge, se rendant au martyre, est moquées par un païen à qui elle avait dit se rendre chez son ami pour un mariage. Le païen lui demande de recevoir des roses de cet ami. Après la mort de la martyre, un homme se présente et apporte des roses au païen qui se convertit. | |
TC0020 | TE003567 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 42 | Un roi, dont le frère se demandait pourquoi il ne riait jamais, fit assoir ce dernier sur un siège branlant, une épée suspendue au-dessus de la tête et un feu à ses pieds, afin de lui montrer qu’on ne pouvait être heureux dans de telles conditions. |
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TC0020 | TE003728 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 203 | Pris dans une tempête en mer, un histrion mange une grande quantité de viande salée. A ceux qui l’interrogent sur la cause de cet appétit soudain, il répond : " aujourd’hui, je vais avoir à boire comme jamais je n’ai eu de toute ma vie, aussi je dois manger de la viande salée" . | |
TC0020 | TE003706 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 181 | Après un banquet, un chevalier avare demande au serviteur son manteau. Le serviteur ne le trouvant pas immédiatement parmi les manteaux des autres invités, il se fait insulter par le chevalier. Le serviteur rétorque alors qu’il connaît pourtant bien ce manteau vieux de sept ans, ce qui suscite les rires des autres chevaliers. | |
TC0020 | TE003704 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 179 | Lorsque le prêtre invite chaque profession à se lever à la messe pour recevoir l’absolution, les usuriers -pleins de honte- ne se lèvent pas, contrairement aux membres des autres professions qui se moquent d’eux. | |
TC0031 | TE005497 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre III, chapitre 21, col. 605 C - D | L’ami d’Augustin, Alipius, va au théâtre poussé par des amis, refusant de voir un divertissement profane; il décide de s’y rendre et de fermer les yeux pour ne pas peiner ses amis. Mais en entendant un rire bruyant il ouvre les yeux et son coeur est séduit: il ne peut plus ensuite se passer de ces divertissements. |
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TC0031 | TE005487 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 19, col. 565 C - D | L’empereur Julien l’Apostat avait une inconstance des moeurs : son apparence extérieure préfigurait ses actes odieux. | |
TC0031 | TE005502 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre III, chapitre 48, col. 632 D - 633 A | L’enfant pleure en naissant, ce qui montre que la vie doit être passée dans les souffrance, et rit dans son sommeil, ce qui symbolise la joie de la mort. | |
TC0033 | TE006110 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 249 | LE RIRE DE L’AN DERNIER. Une jeune fille, dit-on, qui avait enfanté en secret et avait caché la chose car on la croyait vierge, pleurait. Comme elle refusait d’en dévoiler la cause, on questionna Merlin qui dit qu’elle pleurait "le ris antonois", car le rire et la joie de l’année précédente s’étaient transformés en pleurs. | |
TC0033 | TE005858 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 7 | LE RIRE DU PHILOSOPHE. Un philosophe perdit tous ses biens durant le siège d’une ville. Conduit nu devant le roi vainqueur, il se mit à rire. On lui demanda la cause de cette hilarité. Il déclara n’avoir rien perdu car il avait conservé le sens et les biens intérieurs. A la question: "Et ta femme, tes fils, tes biens?", il répondit: "Ce n’est pas tien ce que la fortune a fait tien." | |
TC0033 | TE005900 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 49 | LES TROIS QUESTIONS DE SAINT BARTHELEMY. Un maître organisa une fête en l’honneur de son patron, saint Barthélemy. Le diable y vint sous la forme d’une très belle femme et chercha à le séduire. Saint Barthélemy se présenta à la porte sous la forme d’un pèlerin et posa trois questions. "Quel est le propre de l’homme?" - Le rire, répondit le maître; le péché, dit la femme. Saint Barthélemy reconnut que la femme avait mieux répondu. "Quel est l’endroit d’un pied où le Seigneur a fait le plus de miracles?" - Là où fut planté la croix, dit le maître; la tête de l’homme dit la femme. Barthélemy approuva la réponse de la femme. A la troisième question: "Quelle est la distance entre le sommet du ciel et le fond de l’enfer?", la femme dit qu’elle la connaissait bien et allait leur montrer. Elle se précipita dans l’abîme. Quand on chercha le pèlerin, il avait disparu. | |
TC0033 | TE006009 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 155 | QUELQU?UN AU PURGATOIRE DE SAINT PATRICK. Quelqu’un disait être allé dans le purgatoire de saint Patrick: il ne pouvait se réjouir ou rire de rien et semblait être un mort parmi les vivants. | |
TC0033 | TE006236 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 373 | LE REPENTIR REND LUMINEUX. Paul le Simple vit parmi ceux qui entraient dans une église un homme sombre et noir conduit enchaîné par des démons hilares et, à l’écart, des anges attristés. Après avoir prié et pleuré pour lui, il vit le même homme, clair, beau et délivré, les anges joyeux, et les démons, à l’écart, confondus et attristés. Il fit venir cet homme et d’autres pour qu’ils vissent et entendissent les merveilles du Seigneur. Pressé de questions, l’homme dit qu’il était un pécheur mais, ayant entendu à l’église la parole d’Isaïe 1 (16): "Lavez-vous, purifiez-vous", il s’était repenti. |
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TC0033 | TE006146 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 285 | MORT SUBITE D’UN BOUVIER. A Pouilly, dans le diocèse de Mâcon, un jeune bouvier promit fermement à une jeune fille de l’épouser. Mais après l’avoir déflorée, il refusa de respecter sa promesse. Il fut excommunié par l’official du lieu. Etienne de Bourbon l’exhorta longuement en public à remplir ses engagements et à s’unir solennellement. Sans succès. Reproches et menaces le faisaient rire. La nuit qui précèdait le début du Carême, alors qu’il était assis auprès du feu et que son frère s’était déjà couché, il annonça ce qu’il allait manger le lendemain. Son frère, déjà au lit, fit une plaisanterie. Le bouvier en rit, tout en nettoyant ses souliers, et rendit en riant son âme au diable. |
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TC0033 | TE006109 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 248 | CONTRE LE RIRE. Un ancien voyant quelqu’un rire lui dit: "Il faudra rendre des comptes de notre vie devant le ciel et la terre, et tu ris!" | |
TC0033 | TE006084 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 230 | LE RIRE INTERDIT. Un ancien voyant quelqu’un rire lui dit: "Il faudra rendre des comptes de notre vie devant le ciel et la terre, et tu ris!" | |
TC0033 | TE006126 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 265 | RIRE D’UN CONDAMNE A LA POTENCE. Un brigand conduit à la potence les yeux bandés pour ne pas voir le gibet, se mit étonnamment à rire et à se réjouir. | |
TC0035 | TE006590 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 10v, n° 46 | Histoire du roi triste qui ne riait jamais et des trompettes de la mort. Le roi expose à son frère sa peur de la mort, du jugement dernier, et du châtiment éternel. |
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TC0106 | TE015861 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 123 | QUELQU?UN AU PURGATOIRE DE SAINT PATRICK. Quelqu’un disait être allé dans le purgatoire de saint Patrick : il ne pouvait se réjouir ou rire de rien et semblait être un mort parmi les vivants. | |
TC0106 | TE015909 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 170 | CONTRE LE RIRE. A un jeune homme qui rit, un ancien rappelle les comptes qu’il aura à rendre de sa vie. | |
TC0106 | TE015763 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 26 | LE PHILOSOPHE ET LE CHICANEUR. Un philosophe est la risée d’un chicaneur parce qu’il a peur en bateau. Il lui répond qu’il faut craindre pour la vie d’un honnête homme. | |
TC0124 | TE014895 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : L, 4 [539] | Des moines s’endormirent au chapitre pendant le sermon de Serlon, abbé de l’Aumône. Certains même rirent dans leur sommeil. Tous étaient victimes d’un piège diabolique que put voir un frère : une prostituée invisible les endormait en leur faisant humer des plats succulents. En confession, l’abbé leur demanda pourquoi ils avaient ri à ce moment, et ils avouèrent avoir été victimes d’un songe. |
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TC0124 | TE015065 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 11 [708] | Saint Grégoire retira le corps du Seigneur qu’il s’apprêtait à donner à une femme parce que celle-ci avait ri de l’aspect du pain. L’ayant posé sur l’autel et ayant prié, saint Grégoire le trouva sous la forme d’un doigt ensanglanté qu’il montra au peuple. Il fit une autre prière et le doigt redevint un morceau de pain que la femme prit pour la communion. | |
TC0124 | TE014860 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVI, 2 [504] | Le visage de saint Antoine, qui souriait toujours et ne riait jamais, manifestait à tout venant sa sainteté. | |
TC0129 | TE007299 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 83b | Autrefois, certains prédicateurs se taisaient par peur des tyrans, des moqueries des philosophes et des critiques des juifs. Saint Paul, quant à lui, ne s’arrêtait jamais de prêcher. | |
TC0131 | TE008477 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 354, 1-5 | LE CHEVALIER CHAUVE. 1/ Un chevalier chauve assistait à un tournoi; il avait couvert son crâne chauve d’une coiffe de cheveux étrangers. 2/ Or le vent emporta son coiffe avec tous ses cheveux: aussi bien des gens se mirent à rire. 3/ Le chevalier dit aux rieurs: 4/ Ne vous étonnez pas que ces cheveux m'aient abandonné: ils n'étaient pas à moi et les miens m'avaient déjà abandonné. 5/ On cessa alors de se moquer de lui parce que lui-même s’en moquait. | |
TC0131 | TE007780 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 152, 1-9 | IVRESSE DE NOE. 1 Quand Noé eut planté cette vigne et qu’il en eut bu du vin, il fut ivre. 2 Cham, l’un de ses fils se mit à rire quand il le vit découvert; mais Sem, un autre fils, eut la délicatesse de le recouvrir. 3 A son réveil Noé félicita son fils qui l’avait recouvert; il lui dit qu’il avait le coeur noble et que de lui naîtrait une noble race 4 (et il dit vrai, car de sa race naquit le doux Jésus-Christ); 5 et il réprimanda l’autre et il lui dit que de lui naîtrait une race vile et mauvaise. 6 (cependant de sa race naquit la bonne cananéenne dont parle l’Evangile: 7 Cela signifie qu’il arrive parfois que les méchants naissent des bons et les bons des méchants.) 8 Quand Noé se fut levé après ce sommeil, il se fit faire un pantalon. 9 On peut donc dire que pantalon et délicatesse furent inventés le même jour. |
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TC0131 | TE007865 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 236, 1-8 | LES DIABLES SUR LA TRAINE D'UNE COQUETTE. 1 Saint Jérôme et un ermite virent une coquette qui avait un diable sur sa traîne et deux sur ses nattes. 2 Ils se mirent à rire parce que le diable était tombé dans la boue quand elle souleva sa traîne pour passer un ruisseau. 3 La coquette leur déclara que des gens comme eux ne devraient pas rire ni se moquer des autres. 4 Saint Jérôme lui répondit: "Nous rions, mais si vous voulez vous pouvez en tirer profit." 5 Il lui dit alors ce qu’ils avaient vu et ils firent voir à elle et à d’autres personnes les diables qu’elle portait. 6 Elle fit aussitôt couper sa traîne et ses nattes et passa toute sa vie sous la direction spirituelle de saint Jérôme. 7 Nous pouvons en déduire que la traîne et les nattes chez une femme ou chez un homme déplaisent à Dieu et plaisent aux diables. 8 Cependant la traîne que portent les prélats représente l’Eglise dont ils sont les chefs et qui nous est représentée en personnage féminin. |
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TC0131 | TE008186 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 770, 1-6 | LE DIABLE STENOGRAPHE (vision de saint Brice). 1/ Saint Martin reprocha à saint Brice d’avoir ri à la messe. 2/ Il répondit: "Excusez-moi, seigneur, mais j'ai ri à cause d’un diable qui heurta sa tête au plafond: 3/ pour écrire les sottises de deux femmes il avait dû rallonger son parchemin parce qu’il était trop court. 4/ Je n'ai pas pu m'empêcher de rire quand je l’ai vu heurter le plafond. 5/ Dieu montra par là que le bavardage à la messe lui déplaît et plaît aux diables. 6/ Nous y devons garder le même silence que l’enfant dans le ventre de sa mère. | |
TC0131 | TE008681 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 586, 1-4 | LE FRERE QUI FUT MARTYR D'INTENTION. 1/ Un frère dominicain était aux mains des païens. 2/ Il ne put s’empêcher de rire, tant il avait de joie, quand on lui fit mettre sa tête sur le billot pour la lui couper. 3/ Alors le chef dit: "Pour contrarier son désir d’être martyr, on ne la lui coupera pas aujourd’hui." 4/ C'est ainsi qu’il fut libéré, ce qui le contrista beaucoup; mais il fut martyr d’intention; il s’appelait frère Gilles Mauroy. | |
TC0134 | TE012982 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 157a | Zoroastre, inventeur de l’art magique, naquit en riant. | |
TC0134 | TE013024 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 215a | Saint Sixte, évêque de Gênes, voit le diable qui note sur un parchemin les bavardages à l’église; le parchemin étant trop court, il doit l’allonger avec ses dents jusqu’à ce qu’il se déchire, le faisant tomber et se cogner contre un mur. Cette scène comique fait rire saint Sixte en pleine cérémonie. | |
TC0134 | TE012902 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 66b | Un père saint voit un homme rire et lui dit : " Nous allons tous rendre compte de notre vie devant Dieu, et toi tu ris ?" | |
TC0134 | TE012988 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 159b | Saint Augustin se promène un jour au bord de la mer, absorbé par une profonde réflexion : il cherchait à comprendre le mystère de la sainte Trinité. Il aperçoit un jeune enfant allant et venant sans cesse du rivage à la mer : cet enfant avait creusé dans le sable un petit bassin et allait chercher de l’eau avec un coquillage pour la verser dans son trou. Augustin lui demande ce qu’il fait. L’enfant répond qu’il veut mettre toute l’eau de la mer dans son trou. Augustin dit que ce n’est pas possible. L’enfant répond qu’il est plus facile pour lui d’accomplir cette tâche que pour Augustin de comprendre le mystère de la sainte Trinité. Sur ces paroles, l’enfant disparaît. | |
TC0134 | TE012977 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 147b | Vespasien, vieux et avare, se voit critiquer par quelqu’un qui lui dit : " le renard peut changer de poil, mais pas de moeurs" . Vespasien répond : " tels gens nous font rire et ainsi corriger nos moeurs" . | |
TC0137 | TE012801 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 316 | Le mot d’esprit de l’ermite. Un avocat de Cesène tombe malade; avant de mourir, il est visité par un ami ermite qui lui conseille de se confesser et de restituer tout ce qu’il avait obtenu par l’usure, mais l’avocat refuse. Après sa mort, il est enterré dans le jardin du couvent des frères mineurs. L’ermite passe voir les proches du défunt immédiatement après l’enterrement et avec un mot d’esprit fait rire toutes les dames présentes. Peu après, arrive frère Jean de Cesène pour prêcher, mais il ne réussit pas parce que chaque fois qu’il ouvre la bouche, toutes les femmes se mettent à rire, se rappellant le mot de l’ermite. |
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TC0137 | TE012797 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 312 | La femme du meunier. Quand il se rendait à un moulin à Vicence, un homme avait l’habitude de coucher avec la femme du meunier en profitant de son absence. Un jour, après qu’ils aient couché ensemble, la femme devint aussi grande qu’un géant et dit en riant qu’elle était un diable avant de disparaître. L’homme effrayé commença à son tour à grandir et après trois jours il mourut. |
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TC0138 | TE019753 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 610 | L’épée de Damoclès. | |
TC0138 | TE019296 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 241 | Conversion d'une matrone incroyante pas saint Grégoire. |
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TC0138 | TE019730 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 588 | Rire exalté d'un mourant le jour de Noël. | |
TC0139 | TE016521 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 240 pp.158-159 du texte hébreu | Rabbi Akiba et d'autres sages parcouraient Rome et voyaient sa splendeur. Les sages se lamentaient sur le fait que des idolâtres recevaient du ciel tant de bienfaits alors que le Temple était détruit, mais Rabbi Akiba riait. Ils lui demandèrent une explication et il leur dit que si Dieu avait pitié d'idolâtres, combien plus il aurait pitié du peuple d'Israël ! Plus tard, revenus à Jérusalem, ils virent un renard sortir du Saint des Saints, et de nouveau Rabbi Akiba rit alors qu'eux se lamentaient. Cette fois, il leur expliqua que si les prophéties de destruction s'étaient réalisées, il en serait de même pour les prophéties qui promettaient la renaissance de Jérusalem. |
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TC0140 | TE013784 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], X, 1. | Un homme frappe sa femme avec un sac qui semble vide; par conséquent cela apparaît comme une blague, mais il avait mis une bêche à l’intérieur du sac. | |
TC0140 | TE013545 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), VII, 2. | Un archer rit en voyant les moines d’Antoine en train de se divertir et de se reposer. Saint Antoine l’invite à tendre la corde de l’arbalète, en lui montrant qu’elle peut se rompre si elle n'est pas relâchée. De la même manière les moines, après des longues périodes de pénitence, doivent se distraire. | |
TC0140 | TE013778 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], VII, 1. | Un saint père et son disciple marchent dans la rue avec un âne. Quelle que soit leur façon d’utiliser l’âne, la foule se rit d’eux. | |
TC0142 | TE018880 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 52 | Un jeune frère-convers de l'abbaye de Loccum tomba gravement malade. L'heure de sa mort approchant, il commença à rire. On lui demanda pourquoi il riait et le convers répondit : « Comment pourrais-je ne pas rire de joie, quand je vois la Vierge Marie m'accueillir ? » | |
TC0148 | TE015379 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 987 | LES LUNATIQUES PASSENT VITE DU RIRE AUX LARMES. | |
TC0150 | TE014462 | Frère Robert le Chartreux | Le Chastel Perilleux [Brisson, 1974] : [11] | La Vierge Marie apparaît une nuit à une jeune fille du nom de Musa, en compagnie de belles demoiselles de son âge, vêtues de blanc. Quant Musa les voit, elle connaît un grand désir de les rejoindre. La Vierge lui demande si tel est son souhait et Musa lui répond positivement. Elle lui recommande alors de se garder de toutes légèretés afin de se préparer chastement à la mort en abandonnant chants, danses, rires et jeux, et lui annonce qu’elle viendra la chercher le trentième jour. La jeune fille change ainsi son comportement du jour au lendemain en se justifiant auprès de ses parents inquiets. Au vingt-cinquième jour, elle tombe malade. Cinq jours après, elle voit venir la Vierge en compagnie des belles jeunes filles, qui l’appelle doucement. Musa lui répond d’une voix claire et nette qu’elle vient à elle. À ce moment-là, elle rend l’âme et quitte son corps pour habiter avec les vierges. |
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TC0155 | TE016164 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 38 | Un roi, dont le frère se demandait pourquoi il ne riait jamais, fit asseoir ce dernier sur un siège branlant, une épée suspendue au-dessus de la tête et un feu à ses pieds, afin de lui montrer qu’on ne pouvait être heureux dans de telles conditions. | |
TC0158 | TE016458 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 32 | Le Bodhisattva, le marchand et les corbeaux.– Le Bodhisattva, dans la condition d'un homme du peuple, comprenait le langage des animaux. Engagé par un marchand pour porter ses bagages, il entend des corbeaux croasser : « Tuez cet homme pour prendre ses perles », et il se met à rire. Interrogé sur la cause de son hilarité, il explique sa conduite au marchand et le convainc de la supériorité de la religion bouddhique. | |
TC0158 | TE016665 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 218 | Le boucher et le religieux.– Un religieux rit en compagnie d'un boucher sans lui adresser des remontrances. Le boucher meurt et renaît dans la condition de deva supplicié; il veut alors se venger du religieux qui a causé sa perte en ne le réprimandant pas; il ne peut être apaisé qu'après que le religieux a réuni une assemblée et prononcé des vœux magiques en sa faveur. |
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TC0158 | TE016498 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 71 | Sûtra de Maitreya ayant un corps de femme.– Çakra, qui n'est autre que le Bodhisattva, explique à une femme pourquoi les bizarreries des transmigrations ont provoqué son rire à plusieurs reprises. Lui-même n'est pas reconnu par cette femme lorsqu'il se présente à elle sous la forme, non plus d'un marchand, mais d'un miséreux. |
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TC0158 | TE016492 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 65 | Sûtra des trois choses qui provoquèrent le rire du Buddha.– Le Buddha rit en voyant un vieux marchand de poisson se lamenter sur la mort de son fils; ce rire a trois causes : 1° la stupidité du marchand qui s'afflige de la mort de son fils en tuant lui-même une multitude de poissons; 2° le contraste entre le malheureux poisson qu'on vend et le roi tout-puissant que ce même poisson était dans une existence antérieure; 3° la singularité qu'il y a à retrouver sous la forme de ce poisson un être qui avait eu la forme humaine et s'était longuement appliqué à l'étude delà sagesse. –Ce récit est mal fondu avec un autre dans lequel le Buddha retrouve sous la forme d'un porc un homme qui, dans une existence antérieure, avait négligé les pratiques bouddhiques. | |
TC0160 | TE017191 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°8 | Un saint homme demande à un autre comment il peut rire en sachant qu’il va devoir mourir un jour. Et comment il peut prononcer autant de paroles oiseuses, prendre du bon temps aux jeux, à la taverne et en dansant. | |
TC0160 | TE017187 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°4 | D’après les Chroniques de l’abbaye de Clairvaux, saint Hugues, abbé de cette abbaye, raconte la vision d’un religieux, qui voit la Vierge Marie et son fils apparaître sur l’autel. La joie des moines causée par la naissance de Jésus Christ empêche le diable d’entrer dans leur cœur. Après avoir écouté le récit de saint Hugues, un moine décide de faire de grandes abstinences. Il se retrouve alors souvent en pleurs et s’essuie avec sa manche. Il voit alors à l’intérieur de sa manche, un enfant très beau qui le console. Le moine se met à rire et ne peut s’en empêcher. Un des moines assis à côté de lui, le reprend et le menace de l’accuser au chapitre s’il ne cesse de rire. Mais, il explique qu’il ne peut s’arrêter à cause de la grande joie qu’il éprouve. Un moine finit par lui demander pourquoi il regarde si souvent l’intérieur de sa manche. Et les moines commencèrent à regarder dans la manche : l’enfant disparaît et le moine se met à pleurer aussitôt. Le lendemain, les moines racontent à l’abbé Hugues cette histoire et lorsque ce dernier écoute le récit du moine, il décide d’écrire ce beau miracle en l’honneur de Dieu |
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TC0160 | TE017308 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°83 | Un ermite suit une femme qui porte un long vêtement avec une traîne. Au moment de passer un ruisseau, elle l'enjambe et le diable, qui se cache sous la traîne, tombe dans le ruisseau, en ressort tout souillé et se rassoit sur la traîne. L'ermite se met à rire et la femme se retourne croyant qu'il se moque d'elle. Elle lui dit des horreurs mais l'ermite l'apaise en lui racontant ce qu'il vient de voir. Elle quitte alors ses curieux habits pour devenir humble et très croyante. | |
TC0160 | TE017214 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°31 | La Vierge Marie, accompagnée de demoiselles, apparaît à une jeune fille. Elle lui demande si elle souhaite rester avec elle et vivre pour la servir. La jeune fille répond positivement et Marie lui prodigue de ne pas vivre légèrement et de se garder des danses et des rires du monde. Elle lui annonce que dans 31 jours sa compagnie de demoiselles viendra la chercher. Les parents de la jeune fille la trouvent bien changée et s’en émerveillent. Au 25ème jour, une fièvre la prend et au 30ème jour, Marie apparaît et l’emmène avec elle. | |
TC0161 | TE017743 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXVIII, 21 | COMMENT ***, GRAND OFFICIER DE LA CAPITALE-À-GAUCHE, EST AFFLIGÉ D'UN SOBRIQUET.– De hauts personnages de la Salle d’En-Haut du palais de l’empereur, se moquent d’un Grand officier particulièrement laid, à la couleur verdâtre, et l’affligent du sobriquet « Messire Vert-toujours ». Le souverain, excédé d’entendre ces rires et ces moqueries, et craignant de contrarier le Prince, père du Grand officier, exprime son mécontentement. Les garçons de la Salle d’En-Haut s’engagent à ne plus rire, et à ne plus employer l’appellation de Vert-toujours. Une amende, consistant à offrir du saké et divers aliments, sera demandée à celui qui romprait ce serment. Peu de temps après, un lieutenant-général de la Garde oublie le serment, et prononce le sobriquet en voyant passer le Grand officier. Ceux de la salle d’En- Haut, l’ayant entendu, le pressent de s’acquitter de son amende. Le lieutenant-général, après avoir refusé en plaisantant, invite les hauts personnages à se rassembler le surlendemain pour assister au paiement de son amende. Ce jour là, le lieutenant-général et ses gardes se présentent à la cour dans une tenue entièrement verte et ne portent que des nourritures vertes. Tous éclatent d’un énorme rire qui intrigue le souverain. Celui-ci regarde ce qui se passe à travers le petit auvent de sa salle et, ne pouvant se mettre en colère devant un tel spectacle, éclate de rire à son tour. |
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TC0165 | TE018217 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 21, pp. 51-52 | Richard de Curcy, abbé de Savigny, raconte qu'un prêtre de Normandie avait parmi ses paroissiens un homme qui craignait Dieu, et qui voyait chaque jour pendant la messe un enfant glorieux redonner le baiser de paix que le prêtre donnait à l'hôte. Un jour, le prêtre, pris de colère, fait tuer le cochon d'un voisin et le paroissien, n'ayant plus la vision, avertit le prêtre. La vision reprend lorsque le prêtre fait la paix avec son voisin. Le paroissien lui-même, aux jours des Rogations, voit deux groupes d'esprits distincts accompagner les processions. Les bons esprits s'approchent et applaudissent les prêtres qui chantent les psaumes, mais ils s'en vont quand les mauvais esprits rient après avoir entendu les femmes qui chantent des chansons légères. |
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