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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: loi | law | Gesetz | ley | legge
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002775 | Jordanus de Pisis | Esempi : 141 | Le souverain et les lois : les exemples d’Alexandre, de César, et de Constantin. Jules César, Alexandre le Grand et Constantin obéissaient les premiers aux ordres qu’ils donnaient. | |
TC0004 | TE002799 | Jordanus de Pisis | Esempi : 162 | L’incendie de Florence. Le feu brûle selon la loi divine, et n'est jamais coupable des dommages causés aux choses et aux hommes, comme cela est arrivé dans l’incendie de Florence. | |
TC0020 | TE003760 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 235 | Constamment interrogé par sa femme au sujet des secrets du sénat, son mari lui fait croire que les sénateurs envisagent d’instaurer la polygamie. Aussitôt, la femme se précipite au Sénat pour exiger la polyandrie. | |
TC0035 | TE006523 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 7v, n° 35 | Le roi d’une cité est élu pour une année seulement, au bout de laquelle on doit l’envoyer en exil dans une île. Mais le roi prévoyant, prépare un trésor dans l’île pour assurer son avenir. | |
TC0124 | TE014930 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIII, 1 [574] | Le pape Sylvestre décida qu’aucun laïc ne pourrait porter une accusation contre un clerc, qu’aucun clerc n’irait devant la justice séculière et que ni la soie ni un tissu teint, mais seul le lin serait utilisé pour la célébration eucharistique. | |
TC0124 | TE014924 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LII, 9 [568] | Aussitôt promu patriarche d’Alexandrie, saint Jean l’Aumônier ordonna à ses ministres de recenser ses « seigneurs », c'est-à- dire les pauvres de la cité. Il s’en trouva plus de sept cents, auxquels chaque jour il dispensa le nécessaire. | |
TC0124 | TE014339 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : I, 2 [2] | Dioclétien ordonna qu’on l’adore comme un dieu et que ses chaussures tout comme ses vêtements soient ornés de pierreries, alors qu’auparavant les empereurs se contentaient du salut adressé aux magistrats et se distinguaient seulement par la chlamyde pourpre. | |
TC0124 | TE014994 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVIII, 1 [638] | A Rome, le peuple ayant lapidé le moine Thélématius (Thelomanus) qui lui reprochait son intérêt excessif pour les spectacles de gladiateurs, l’empereur Honorius supprima ces jeux. | |
TC0124 | TE015050 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXII, 5 [693] | Constantin supprima le supplice de la croix en usage à Rome. | |
TC0124 | TE014949 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 10 [593] | En temps de disette, le comte Charles de Flandre faisait distribuer le pain quotidien aux pauvres de ses domaines. En outre, dans toute cité où il passait, les pauvres affluaient vers lui et il leur distribuait de ses propres mains argent, vêtements et nourriture ? jusqu’à sept mille huit cents pains, un jour à Ypres. Avant même de se rendre à l’église, il commençait ses journées en distribuant l’aumône. En temps de famine, il interdisait la fabrication de cervoise et de boisson et avait décrété que quiconque faisait un pain pour le vendre, devrait en fabriquer deux petits, dont un gratuit pour les pauvres démunis d’argent. | |
TC0124 | TE014917 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LII, 2 [561] | Le pape Évariste institua sept diacres pour assister l’évêque dans sa ~ prédication. Ce pape dont la science égalait l’éloquence offrait par ses actes des exemples conformes à sa parole. ~ | |
TC0124 | TE014914 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LI, 9 [558] | Le diacre qui assistait saint Malachie n’aurait pas dû remplir son office et approcher de l’autel à la suite d’une nuit troublée par un mauvais songe. | |
TC0124 | TE014442 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : VII, 2 [104] | Sur le conseil d’un juif qui lui prédisait un règne de quarante ans, un roi sarrasin promulgua un édit contre les images de Dieu et des saints et mourut peu après. | |
TC0124 | TE014913 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LI, 8 [557] | Saint Jean ne permettait pas que l’on parle dans le sanctuaire. | |
TC0129 | TE007247 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 23a | A la naissance du Christ César Auguste promulgua de nouvelles lois. | |
TC0130 | TE007557 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 46-63 | Une dispute publique a lieu entre un savant grec et un ribaud romain pour savoir si les Romains sont dignes de recevoir le corps de loi grec qu’ils désirent. Ils décident de communiquer par signes puisqu’ils ne parlent pas la même langue. Le Grec se lève et montre l’index, le malotru répond avec son pouce et deux doigts. Le savant tend la paume et le Romain répond avec le poing fermé. Le sage décrète alors que les Romains peuvent recevoir leur corps de loi. Il s’agit d’un malentendu. Le Grec assure qu’il a commencé à dire qu’il y avait un Dieu et il a cru que le Romain lui avait répondu qu’il était un en trois personnes. Ensuite, il a indiqué que tout était de la volonté de Dieu et il a pensé que le Romain lui avait répondu qu’il avait le monde en son pouvoir. Pour le Romain, le Grec lui a dit qu’il lui crèverait un ?il avec le doigt et il a répondu qu’il lui crèverait donc les yeux avec deux doigts et les dents avec le pouce, Ensuite il a cru que le Grec voulait lui donner une gifle et il s’est défendu en lui répondant qu’il lui donnerait un gros coup de poing. | |
TC0131 | TE009147 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 246, 2-11 | L’HOMME LAPIDE POUR LE SABBAT. 2 Dieu commanda par son ange à Moïse qu’un pauvre homme soit lapidé 3 parce qu’il avait ramassé du menu bois le jour du sabbat; et pourtant il faisait froid et il était si pauvre qu’il n'avait pas de quoi acheter du bois. 4 Dieu le condamna ainsi pour montrer que sa loi était une loi de justice sans miséricorde. 5 Et nous qui avons la foi de miséricorde, nous ne voulons pas la suivre. 6 Nous devrions pourtant la suivre mieux que ceux de l’Ancien Testament ne gardaient leur loi qui n'était que préfiguration de notre foi, 7 car plus une chose a de valeur, plus on doit la garder avec soin. 8 Car les gens de l’Ancien Testament étaient parfois punis de leurs péchés avant la mort. 9 aussi s’abstenaient-ils de pécher plus par crainte que par amour. 10 Et maintenant Dieu ne nous punit qu’après la mort, c'est pourquoi beaucoup ne se retiennent pas de pécher. 11 Mais ceux qui l’aiment vraiment se gardent toujours soigneusement de pécher. | |
TC0131 | TE007747 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 089, 1-9 | CAPTURE DE LA LICORNE. 1/ Pour attraper une licorne, deux pucelles vont chantant par le désert. 2/ Captivée par la douceur de leur chant, elle s’endort au giron de l’une d’elle. 3/ La seconde prend un glaive et la tue et la première, sur laquelle elle s’est endormie, recueille son sang. 4/ Ce sang sert à teindre les étoffes précieuses; on dit même qu’il n'y a pas de plus belle soie que celle que l’on a teinte avec le sang de licorne ou d’éléphant. 5/ Ces deux pucelles représentent la loi des juifs et notre mère sainte Eglise au giron de qui Jésus-Christ s’endormit séduit par leur chant. 6/ La loi des juifs le tua par le glaive de sa haine et notre mère sainte Eglise en recueille le sang. 7/ Avec ce sang ont teint leurs vêtements ceux qui au ciel suivent l’Agneau, c'est à dire les martyrs et les Innocents. 8/ Et tous ceux que ce sang a rachetés y doivent souvent teindre leur coeur en méditation compatissante; 9/ personne ne devrait s’en abstenir, car c'est le chemin le plus court et le plus sûr pour aller au ciel. |
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TC0131 | TE007901 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 269, 1-6 | ROMULUS FAIT MOURIR SON FRERE. 1 Il était une fois deux frères, Romulus et Rémus, issus de Troie la ville célèbre. Romulus fonda Rome et Rémus fonda Reims. 2 Comme les murs de Rome étaient construits trop bas, Romulus décréta que si quelqu’un les franchissait on lui couperait la tête. 3 Rémus alla à Rome voir son frère et pour montrer que les murs de sa cité étaient trop bas, il passa par dessus. 4 Quand Romulus le sut, il lui fit couper la tête, bien que ce fût son frère. 5 Il montrait ainsi que les juges doivent être justes, sans boiter à droite ni à gauche; 6 ils ne doivent renoncer à appliquer la loi ni par amour ni par haine, ni pour le fort ni pour le faible. | |
TC0131 | TE007914 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 282, 1-8 | LE JUIF QUI VOULUT VOIR LA COUR DE ROME. 1 Un moine travaillait à convertir un juif. 2 Or il lui dit qu’il ne se ferait pas chrétien avant d’avoir vu la cour de Rome. 3 Le moine se dit alors que ce qu’il y verrait ne lui plairait pas et que c'en serait fini de sa conversion. 4 "En vérité, dit le juif à son retour, je suis maintenant décidé à devenir chrétien, car il n'y a pas de si bonne loi que la loi des chrétiens. 5 En effet, ceux qui en ont la responsabilité font tout ce qu’ils peuvent pour la détruire; mais elle est si bonne que sa propre excellence la fait quand même croître et grandir. 6 Et nous les juifs, nous faisons tout notre possible pour magnifier notre loi; mais, comme elle ne vaut rien, sa propre médiocrité la fait toujours diminuer et s’affaiblir". 7 En faisant ainsi son profit d’un spectacle dont un autre aurait pu faire son dommage, il se montra sage. 8 Car les sages font de tout leur profit et les fous de tout leur dommage. | |
TC0131 | TE007877 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 248a, 1-15 | JOSEPH ET LA FEMME DE PUTIPHAR. 1/ Joseph fut vendu par ses frères; il aima mieux être mis en prison que faire ce que voulait la femme de son patron, 2/ ne voulant pas commettre ce péché en présence de Dieu. 3/ Ceux qui ont reçu les ordres sacrés doivent donc faire bien attention à se contrôler soigneusement. 4/ En effet le péché est plus grave dans leur cas qu’il aurait été dans le cas de Joseph 5/ à cause de la dignité de leurs fonctions et parce qu’ils ont la précieuse foi de Dieu, alors que Joseph n'avait que la loi naturelle. 6/ Et d’autant que Dieu nous a accordé plus de bienfaits à nous qu’à ceux de l’Ancien Testament, 7/ nous devons tous par reconnaissance nous abstenir de ce qu’il défend et faire ce qu’il commande, tous et spécialement ceux d’entre nous qui ont reçu les ordres sacrés. 8/ Dans la prison où Joseph fut jeté il interpréta les songes de ses compagnons. 9/ Il dit au panetier qu’il serait pendu et au bouteiller qu’il retrouverait sa fonction; 10/ il le pria de penser à lui quand il serait rétabli dans sa charge, mais l’autre ne s’en occupa guère. 11/ Mais par la volonté de Dieu Joseph devint si puissant qu’il administrait tout le royaume d’Egypte. 12/ Nous pouvons croire qu’il est au paradis, car dans toutes les situations où il se trouva il resta toujours en paix avec Dieu. 13/ Nous avons lieu de penser que s’il avait obéi à la femme impudique il n'aurait jamais atteint un tel degré de sainteté. 14/ On voit ici quelle récompense auront au ciel 15/ ceux qui pour l’amour de Dieu auront su désobéir et refuser totalement les tentations du diable sans en rien accepter, à l’exemple du bon Joseph. |
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TC0131 | TE007903 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 271, 1-6 | LE ROI QUI SE FIT CREVER UN OEIL. 1 Un roi fit proclamer que celui qui violerait une femme dans son royaume aurait les deux yeux crevés. 2 Son fils fut le premier à enfreindre cette loi. 3 Aussi l’empereur se fit crever un oeil à lui-même et un autre à son fils parce que c'était son fils aîné, 4 pour montrer qu’un juge doit être juste. Et pourtant on lui aurait fait grâce s’il avait voulu. 5 Cela nous montre que la justice devrait bien régner en nous qui avons la précieuse foi de baptême d’une valeur inestimable, 6 comme elle régnait de façon si éclatante dans l’antiquité païenne. | |
TC0131 | TE009056 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 081, 10-15 | L’ANCIEN TESTAMENT PREPARAIT LE NOUVEAU. 10/ Cela peut s’expliquer: Si un riche homme voulait confier les clés de son coffre à un jeune homme, 11/ il conviendrait qu’il l’ait d’abord mis à l’épreuve pour être sûr qu’il ne soit ni voleur, ni malfaisant. 12/ C'est pourquoi Dieu laissa longtemps son peuple vivre selon la loi de nature qui se résumait en deux points: 13/ Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse; fais ce que tu voudrais qu’on te fasse. 14/ Quand Dieu le Père donna sa loi à Moïse, il la lui donna pour lui et pour tous ceux qui voulaient pratiquer ces deux points de la loi de nature. 15/ Car personne ne mérite d’être embauché par un riche homme s’il fait à d’autres ce qu’il ne voudrait pas qu’on lui fasse et s’il ne fait pas ce qu’il voudrait qu’on lui fasse. | |
TC0131 | TE009070 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 230, 1-7 | DANSE AUTOUR DU VEAU D'OR. 1 Les enfants d’Israël offensèrent Dieu gravement en adorant le veau d’or et en dansant devant lui. 2 Quand Moïse les vit ainsi pécher, il jeta par terre ses tables de pierre 3 sur lesquelles était inscrite la loi que Dieu lui avait donnée pour administrer le peuple d’Israël et lui apprendre l’obéissance à éviter ce qu’il défendait et à faire ce qu’il commandait. 4 Au dire de certains maîtres, il en brisa le tiers; mais ce fut une bonne affaire, car beaucoup d’entre nous ne sont même pas capables de pratiquer ce qui en est resté. 5 Pourtant elle était écrite sur la pierre pour montrer que Dieu n'entendait pas qu’elle soit corrigée ni oubliée ni violée sur aucun point. 6 Sur l’ordre de Dieu, ces gens qui s’étaient mis d’accord pour danser autour du veau d’or furent mis à mort et ils l’avaient bien mérité. 7 Nous pouvons en déduire que les danses sont nuisibles, car il en est advenu de grands malheurs; elles font oublier Dieu et pécher contre lui gravement. | |
TC0131 | TE009073 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 253, 1-11 | REPARTITION DES EAUX D'IRRIGATION. 1 Les richesses de l’Eglise doivent être partagées à la façon dont les propriétaires partagent l’eau courante entre leurs prés. 2 Celui qui est tout près de la source peut bien en arroser tout son pré, mais il ne doit pas en faire un étang. 3 Et s’il voulait le faire, ceux qui ont leurs prés au dessous pourraient contester et plaider. 4 De la même façon ceux qui encaissent les dîmes, les legs et les offrandes peuvent et doivent y prélever leur nécessaire; 5 cependant ils ne doivent pas en faire un capital, mais redistribuer aux pauvres dont ils ont la charge dans leurs paroisses. 6 Saint Jérôme dit que la richesse d’un homme d’Eglise, c'est auberge de prince, bourse de prélat, objectif de brigands et querelle de famille. 7 C'est auberge de prince, car les grands aiment manger chez eux et ils feraient mieux de nourrir les pauvres. 8 C'est bourse de prélat, car les prélats s’y taillent volontiers une part quand ils en ont l’occasion, et ainsi les pauvres perdent leur part. 9 C'est objectif de brigands, et s’ils réussissent leur coup ils emportent la part des pauvres. 10 Et les parents attendent sa mort pour avoir son héritage: 11 Ceux qui y perdent leur part, ce sont encore les pauvres. |
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TC0131 | TE009075 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 276, 13-30 | EXEMPLE DU TAVERNIER.13 Quand un tavernier a un tonneau de vin et qu’on lui demande combien il vend la première pinte, il peut répondre six deniers ou un autre prix; 14 mais dès lors le vin sera "ataverné": on n'aura plus le droit de hausser le prix; n'importe qui pourra en avoir s’il veut payer ce prix, sans qu’on puisse lui refuser légitimement. 15 Cela signifie que Jésus a dû mettre à prix le paradis quand le jeune homme lui demanda ce qu’il devait faire pour l’obtenir. 16 En lui répondant "Observe les commandements et tu l’auras", il nous a "ataverné" le paradis. 17 Aussi nous pouvons tous l’avoir au prix qu’il a fixé au jeune homme, c'est à dire éviter les interdits et accomplir les commandements. 18 Si nous voulons remplir ces conditions nous obtiendrons nécessairement le paradis: car celui qui a fixé ce prix ne peut mentir puisqu’il est la vérité. 19 Si donc nous voulons l’obtenir, il faut que tous nous accomplissions ses commandements, excepté sept sortes de gens : 20 Les premiers sont les enfants de moins de vingt et un ans; ils font exception parce que tout ce qu’ils mangent et boivent leur est indispensable pour les faire vivre et grandir. 21 Nous autres au contraire qui avons dépassé cet âge, notre nourriture ne sert qu’à entretenir notre vie, car notre croissance est terminée: c'est pourquoi nous devons observer les commandements. 22 Les seconds sont ceux qui ont plus de soixante ans. Ils ne sont pas tenus à jeûner s’ils ne le désirent pas, parce que ce qu’ils mangent et boivent leur est nécessaire pour leur assurer vie et chaleur, étant donné qu’ils sont déjà trop froids. 23 Les pauvres travailleurs qui ont femme et enfants sans avoir ni terre ni maison ni ressources pour assurer leur subsistance, c'est la troisième sorte de gens qui sont dispensés, mais pas d’autres travailleurs que ceux-là. 24 Les pauvres qui mendient leur pain forment la quatrième exception. Les femmes enceintes sont le cinquième groupe, pour éviter que les enfants à naître n' en souffrent. 25 Les malades en général, quand la maladie ôte l’appétit et le sommeil: femmes en couches, prisonniers, disons tous les malades. La septième sorte, ce sont les fous, ceux qui ne savent ce qu’ils font. 26 Mais tout le reste des gens doivent "jeûner les commandements" s’ils veulent obtenir le paradis. 27 Car ceux qui ne veulent pas accomplir les commandements refusent le paradis comme celui qui refuse d’y mettre le prix qu’on en demande refuse la marchandise. 28 De la même façon refusent le paradis ceux qui ne veulent pas accomplir les commandements de l’Eglise. 29 S’ils refusent ce prix, Dieu le donnera à ceux qui les accompliront. 30 Et ils y perdront bien plus que lui, car il peut tout sans nous et sans lui nous ne pouvons rien. | |
TC0131 | TE008131 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 653, 1-9 | VISITE DE LA REINE DE SABA. 1/ Quand Salomon eut fait abattre l’arbre en question, 2/ la reine de Saba qui était venue de loin pour lui rendre visite, elle remarqua cet arbre doré. 3/ Après avoir vu toute l’ordonnance de sa maison, elle y trouva bien plus de bien et de sagesse qu’elle n'avait entendu dire, ce qui lui plut beaucoup. 4/ Cela signifie que nous devons tous être en nous-mêmes meilleurs que notre apparence extérieure 5/ et que nos moeurs doivent surpasser notre renommée. 6/ Quand la reine de Saba s’en fut retournée, elle fit savoir à Salomon que par cet arbre doré qu’elle avait vu la loi des juifs serait détruite. 7/ Salomon le fit donc dédorer et enfouir en terre; il en naquit une fontaine 8/ qu’un ange agitait une fois par jour et le premier malade qu’on y jetait après cette agitation 9/ était guéri de toute maladie de corps. On appelait cette fontaine la piscine. |
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TC0131 | TE007819 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 191, 1-8 | LE PUITS DES ROIS. 1 Il est dangereux de conserver une propriété mal acquise. 2 Un roi était considéré comme honnête par tous ceux qui le connaissaient. 3 Quand il fut mort, un ermite eut la vision d’une échelle qui descendaient dans un puits profond; il vit ce roi sur l’échelon du haut et plusieurs rois placés sous lui. 4 L’ermite lui ayant demandé comment il se trouvait, il répondit: "Moi et tous ceux qui sont sur les échelons inférieurs, nous sommes éternellement damnés 5 pour avoir gardé et fait respecter les lois injustes établies par l’ancêtre qui est en dessous de nous. 6 Nos propres actes ne nous auraient pas valu l’enfer, mais il est juste que nous y soyons: 7 En effet les sages nous avaient enseigné que nous devions réparer les torts causés par nos prédécesseurs, car nous sommes leurs héritiers. 8 Il est donc bien vrai ce dicton: "Les héritiers d’un bien mal acquis seront damnés jusqu’à la septième génération". |
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TC0137 | TE012763 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 278 | Les pets. Un soldat fit un pet et mourut. Conseillé par les médecins, l’Empereur Claudius fit une loi selon laquelle tous, et en tous les endroits, puissent péter sans que cela fut considéré comme un acte irrespectueux. Dans une région au-delà de la Pologne où les habitants sont des païens, il est d’usage de faire des grands banquets au cours desquels des serviteurs portent des plats d’argent avec de l’encens. Alors, quand les invités pétent, les serviteurs courrent pour parfumer le lieu avec l’encens. À la fin du banquet ils ont beaucoup à faire. | |
TC0137 | TE012696 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 211 | Le bois grâce auquel fut construit le dortoir de Paris. Un évêque anglais se rendit en France avec deux neveux. Ceux-ci furent pendus, selon la loi, par un baron parce qu’ils chassaient sur ses terres. Alors l’évêque se rendit chez le roi de France, saint Louis, pour demander justice et celui-ci lui promit de pendre le baron. Le fils du roi dit que cette attitude était injuste parce que le baron avait agi selon la loi, mais le roi désormais était lié par le serment. On convoqua alors les théologiens des ordres dominicain et franciscain et il fut établi que pour respecter le serment du roi, le baron soit pendu dans un sac pour quelques heures sans être tué, mais qu’il devait payer une grosse somme avec laquelle fut construit le dortoir des dominicains et l’église des franciscains à Paris. |
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TC0138 | TE019185 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 130 | Un législateur partage avec son fils la peine prévue par sa loi. | |
TC0138 | TE019189 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 134 | Un legislateur prefere l'exile à la modification de ses lois. | |
TC0138 | TE020121 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 122A | Une loi limitant le patrimoine violée par celui qui l'a fait voter. | |
TC0139 | TE016560 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 249 pp.164-165 du texte hébreu | Rabbi Akiba déclare pure une femme qui vient lui montrer une tache de sang. Après l'avoir interrogée, il arrive à la conclusion qu'elle a reçu un coup et s'est blessée et que le sang vient de la blessure. Il explique à ses disciples que les sages veulent rendre les choses plus faciles et non le contraire. | |
TC0139 | TE013180 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 19, pp.15-16 du texte hébreu | L’Empereur de Rome émet un décret interdisant aux juifs de respecter le sabbath, de circoncire leurs fils et d’observer les lois rituelles de pureté. Ruben ben Astroboulos, déguisé en conseiller réussit à convaincre le conseil de l’inutilité de ce décret puisque les lois rituelles affaiblissent en réalité les juifs. Il est reconnu comme juif et le décret remis en vigueur. Deux sages sont envoyés comme émissaires, Rabbi Schimon Bar Yohai et Rabbi Elazar ben Yossi. Sur leur chemin se présente un démon du nom de Bar Tamalion qui leur propose son aide et se glisse dans le corps de la fille de l’ empereur. Arrivés au palais, Rabbi Schimon exorcise la jeune fille. L’Empereur alors est prêt à réaliser leurs souhaits en récompense et le décret est déchiré et annulé. |
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TC0139 | TE013191 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 30, pp 22-23 du texte hébreu | Un non-juif vint trouver Schamaï le sage et lui demanda combien il y avait de lois. Il lui répondit qu’il y en avait deux, une écrite et une orale. Le goy dit qu’il acceptait de croire à la loi écrite mais pas à la loi orale. Schamaï, furieux, le chassa, et il vint trouver Hillel le sage et lui posa la même question et reçut la même réponse. Lorsqu’il dit à Hillel qu’il ne croyait pas à la loi orale, celui-ci le pria de s’asseoir et de l’écouter. Il lui enseigna les deux premières lettres de l’alphabet, aleph et beth. Le lendemain, il lui enseigna que aleph était beth et beth était aleph, et le goy lui fit remarquer qu’il lui avait dit le contraire la veille. Hillel lui demanda d’où il pouvait savoir ce qui était aleph et ce qui était beth. Et le goy lui répondit : " je crois à ce que tu m'as enseigné" . Alors Hillel lui dit : " De la même manière que tu as cru à ce que je t'ai dit, crois, mon fils, à la loi orale." | |
TC0139 | TE016558 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 247 p.164 du texte hébreu | Une femme du nom de Justine, fille de Asverus raconte à Rabbi Yehuda qu'elle s'est mariée à l'âge de six ans et a eu un enfant à l'âge de sept ans. Rabbi Yehuda se récrie en disant qu'une femme ne doit pas enfanter avant l'âge de 12 ans. Suit une discussion juridique sur les cas où la contraception est permise. | |
TC0139 | TE013192 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 31, p. 23 du texte hébreu | Un non-juif passait à côté d’une maison d’étude et entendit des enfants décrire les honneurs rendus au grand-prêtre. Il décida donc de se convertir et de devenir grand-prêtre, et alla voir Schamaï le sage. Celui-ci, furieux le chassa en lui disant qu’il était ridicule d’avoir la prétention de devenir grand-prêtre. Il alla alors voir Hillel le sage qui accepta de le recevoir à condition qu’il étudie les lois concernant la prêtrise. Le goy, étant arrivé au passage où il est dit " l’étranger qui s’approchera du sanctuaire mourra " (Nombres, III,10) fut informé que même le roi David ne pouvait s’approcher du sanctuaire et comprit tout seul la vanité de son exigence. Il décida de se convertir et remercia Hillel en lui disant que grâce à lui il avait gagné la vie ici-bas et celle du monde futur. Ce converti eut deux fils qu’il nomma Hillel et Gamliel, et lui-même devint le fameux Onkelos, qui traduisit la Bible en araméen. |
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TC0139 | TE016559 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 248 p.164 du texte hébreu | Rabbi Akiba refusa l'autorisation de se marier avec un prêtre à une fille de trois ans, parce qu'elle avait été déjà possédée par un homme avant cet âge. | |
TC0139 | TE014196 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 82 p 54 du texte hébreu | La veuve d’un rabbin se lamentait parce qu’il était mort en pleine jeunesse alors qu’il passait son temps à étudier la Torah .Abba Eliahu lui expliqua qu’il n’avait pas observé strictement les règles de pureté (nidda) même si apparemment il avait respecté les commandements. | |
TC0139 | TE013175 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 14, pp.12-13 du texte hébreu | L’empereur Hadrien demande à Rabbi Joshua pourquoi le nom de Dieu n'est pas mentionné dans les cinq derniers commandements, qui sembleraient donc s’adresser à toutes les nations. Rabbi Joshua fait avec lui le tour de la ville et lui montre que son effigie est partout dressée. Arrivant devant des lieux d’aisance, R. Joshua demande à l’empereur pourquoi sa statue ne s’y trouve pas. L’empereur s’écrie :" Comment toi, un grand sage parmi les juifs, peux-tu penser que mon effigie soit dressée dans ces lieux dégoûtants ?" R. Joshua lui répondit :" Pourquoi le nom de Dieu serait-il associé au vol, au meurtre, et à l’immoralité ?" . Par la suite, R. Joshua explique à ses élèves que la Loi fut d’abord offerte à plusieurs nations et qu’elles la refusèrent, car les enfants d’Esaï vivaient de leur glaive, ceux d’Amon étaient le résultat d’une action immorale et Ismaël vivait du vol; ils ne pouvaient donc accepter la Loi. | |
TC0139 | TE013189 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 28, pp 20-21 du texte hébreu | Histoire des deux faux-prophètes Achab fils de Kolaia et Zedekiah fils de Maaseya, qui furent déportés avec le peuple pendant l’exil à Babylone. Ils tentèrent de séduire les filles de Nabuchodonozor en leur faisant croire que c'était la volonté de Dieu, mais celles-ci vinrent le raconter à leur père; sachant que ceci était à l’encontre de la loi juive, il fit venir les deux faux prophètes devant lui et leur annon?a qu’il allait les mettre à l’épreuve du feu, comme Hananiah, Michaël et Azariah. S’ils en sortaient vivants, cela prouverait qu’ils étaient des vrais prophètes. Ils répondirent qu’ils n'étaient que deux et que le miracle s’était produit pour trois personnes, demandant de leur adjoindre le grand-prêtre Yoshua, homme très pieux , en espérant qu’il les sauverait. Jetés dans la fournaise, ils brûlèrent immédiatement, et Joshua n'eut que ses vêtements un peu roussis, parce malgré sa piété, il avait laissé ses fils mal se conduire. |
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TC0139 | TE017673 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 295 p.191 du texte hébreu | Un homme prétendait être le grand-prêtre. Rabbi Johanan ben Zakkai lui envoya ses disciples et en lui posant de nombreuses questions, lui prouvèrent qu'il ne connaissait pas les lois de pureté et d'impureté et qu'il était donc un imposteur. | |
TC0139 | TE016046 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 130 p.90. du texte hébreu | Rabbi Zeïra acheta un champ sans savoir que Rabbi Gidel avait déjà commencé une transaction de son côté. Ceci est contraire à la loi juive, même si le contrat n’est pas encore signé, on ne peut acheter une marchandise si elle déjà en transaction. Apprenant la situation Rabbi Zeïra voulut offrir le champ à Rabbi Gidel, car vendre une terre qui est la première que l’on possède n’est pas de bon augure, mais de son côté Rabbi Gidel refusa d’accepter ce cadeau, car ce n’était pas moral. Le champ resta donc en friche pour pouvoir respecter les lois et convenances et on l’appela " le champ des rabbins" . | |
TC0139 | TE016642 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 256 p.170 du texte hébreu | L'empereur romain envoya deux astrologues à Rabbi Gamliel pour qu'ils étudient la loi juive et lui fassent un rapport. Ils furent émerveillés par son enseignement, en dehors de points légaux mineurs. | |
TC0139 | TE016041 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 125 pp.85-86 du texte hébreu | Une grande discussion sur les lois de pureté opposa Rabbi Eliezer et Rabbi Joshua. Rabbi Eliezer en appela d’abord au caroubier qui se déracina de lui-même, puis l’eau changea de sens, les murs de la maison d’étude commencèrent à pencher, et à la fin, une voix descendit du ciel et donna raison à Rabbi Eliezer. Mais les sages n’acceptèrent pas ces preuves et dirent que la Torah " ne se trouve pas dans le ciel" , mais sur terre, pour les hommes, et que les décisions de la loi rabbinique se font d’après la majorité. Les rabbins agirent ainsi pour éviter les divisions internes. Par la suite, ils excommunièrent Rabbi Eliezer, parce que ce dernier refusait d’accepter cette décision. Celui-ci prit le deuil et la nature également. On raconte que lorqu’il portait les yeux sur quelque chose, cette chose brûlait. Sa femme, soeur de Rabbi Gamliel qui faisait partie des sages l’ayant excommunié, craignait pour la vie de son frère, et empêchait Rabbi Eliezer de dire la prière de supplication du matin. Mais un jour en son absence, il la dit et à son retour, elle comprit que son frère était mort,si grande est la force de la supplication de ceux qui ont été injustement punis. | |
TC0140 | TE013780 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], VIII, 1. | Saint François, en observant que le monde juge bon celui qui est mauvais et au contraire condamne les bons, décide de juger selon la loi de Dieu. | |
TC0140 | TE013564 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XII, 5. | Les Hébreux, ne voyant plus Moïse revenir du mont Sinaï, pensèrent qu’il était mort et construisirent le veau d’or comme une nouvelle idole à adorer. Quand Moïse revint et le vit, il brisa les tables de la loi. | |
TC0157 | TE017350 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 553, l. 32 – p. 555, l. 20 | Paul, comme Pierre, suivit parfois la loi hébraïque afin de ne pas choquer les juifs convertis au christianisme, et de ne pas les rebuter. Ainsi, il circoncit Timothée. De même, il suivit des préceptes juifs quant à ses cheveux. Il recommanda à Jean et aux anciens qui l’accompagnaient de ne pas brusquer les juifs en leur demandant d’abandonner la loi mosaïque. Lui-même alla pieds nus et offrit des sacrifices au temple. On voit bien qu’il fut parfois très sévère envers ceux qui gardaient la loi juive, mais que parfois, par discrétion, il l’appliqua lui-même. | |
TC0158 | TE016794 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 340 | Le roi qui refuse d'instituer des châtiments.– Dans un royaume où tout le monde est heureux, un ministre propose d'instituer des châtiments; le roi répond par des stances destinées à montrer que la bonté vaut mieux que la sévérité. |
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