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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: soif | thirst | Durst | sed | sete
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002847 | Jordanus de Pisis | Esempi : 195 | Différence de résistance de l’homme face à la faim et à la soif. Un prisonnier explique que le jêune est plus facile à supporter que le manque d’eau. | |
TC0011 | TE002952 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 55a (1) | Alexandre refusait tout présent qu’il ne pouvait pas partager avec ses chevaliers. Un jour, alors qu’il était assoiffé, il fait renverser l’eau qu’on lui apportait pour lui seul. | |
TC0022 | TE004199 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 2 | Un ermite, qui refuse de recevoir un prêtre venu pour dire la messe à cause d’une accusation portée contre lui, est tourmenté par un rêve. Il lui semble avoir très-grand soif et, cherchant de l’eau, il n’en trouve que dans un puits étroit et profond. Au bord du puits se trouve un lépreux qui, au moyen d’un seau d’or suspendu à une chaîne également d’or, se désaltère de l’eau pure du puits. Malgré sa soif extrême l’aspect du lépreux répugne tellement à l’ermite qu’il se trouve incapable de lui demander à boire, lorsqu’il entend une voix lui adresser les paroles suivantes : ~ ~ Dan mestre, tis pensers t?afole. ~ Dunb n’est de fin or cele seille ~ E l’ewe clere a grant merveille ~ E la chaine de or resplent ~ E li puiz trestut ensement. ~ E est dunc Fewe malurée ~ Pur li ki l’ad amunt levée? | |
TC0032 | TE005691 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 21 | Deux religieux un soir ont soif. Ils ont bien du vin, mais aucun d’eux n'ose dire a l’autre: "Buvons ensemble". Alors, l’un propose de demander: "Que faites vous ?". L’autre lui dira: "Je vous dis la sagesse", et le premier répondra: "C'est au fond de la bouteille que vous la trouverez". | |
TC0033 | TE006274 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 411 | LA REPONSE D’UN PHILOSOPHE A CINQ QUESTIONS. Un roi posa cinq questions à un philosophe, auquel celui-ci répondit ainsi. Première question: "Qu?est-ce que l’homme?". Il répondit: "La propriété de la mort, un hôte, un voyageur qui passe". Il ne peut échapper à la main de la mort; la mort lui prend tous ses jours et toutes ses peines; et selon les mérites de l’homme, elle en acquitte le prix. Il est dit hôte car il est vite rejeté dans l’oubli, bien qu’ayant été reçu avec joie. Il a donné à manger et à boire à des ingrats et ne peut rien emporter le matin; à son arrivée on lui a promis beaucoup mais sans le lui donner. Il est un voyageur qui passe, ne se reposant à aucun moment, soit en dormant, soit en mangeant. Deuxième question: "A quoi est-il semblable?" Il répondit: "A un tas de neige, à la rose du matin, à un fruit frais." La neige fond dès la moindre chaleur. L’homme, né de la pourriture, y retourne dès la moindre maladie. A la rose du matin qui d’une couleur vive dans sa jeunesse, se fane dans sa vieillesse. A un fruit frais qui pendant sur l’arbre et parvenu à maturité est rongé à l’intérieur par un ver et tombe, inutile. Ainsi l’homme frappé par la maladie dans son enfance et gagné par la mort, devient inutile aux siens. Troisième question: Comment l’homme se comporte-t-il? Comme la lanterne au vent qui vite est éteinte; une étincelle sur la mer qui est absorbée vite par les ondes; l’écume dispersée par la tempête; la laine que le vent disperse; la fumée rapidement disparue. Quatrième question: Où est l’homme? Dans les guerres multiples. Cinquième question: En quelle compagnie l’homme est-il? Avec sept compagnons: la faim, la soif, le chaud et le froid, la fatigue, la maladie et la mort. |
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TC0123 | TE006960 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 27 | Un moine, quittant le dortoir pour boire, s’inclina négligemment en passant devant le crucifix. Le diable, sous l’apparence du cellérier, lui proposa de lui donner de l’eau. Mais avant de le suivre, pris de remords, il revint sur ses pas et s’inclina avec plus de respect. Le diable dévoila alors son identité et lui révéla qu’il avait échappé de justesse à la mort. | |
TC0124 | TE014538 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 21 [189] | Un vieillard avait décidé de ne pas boire pendant quarante jours. En cas de forte chaleur, il plaçait devant lui une amphore pleine d’eau. | |
TC0124 | TE014953 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 14 [597] | Ayant soif, un évêque avait demandé du vin que lui avait apporté l’échanson. Un pauvre demanda alors avec insistance à boire, et le serviteur assurant qu’il n’y avait plus une goutte de vin, l’évêque lui fit porter son vin. Mais, de nouveau assoiffé, il réclama la goutte qui pouvait se trouver au fond du vase : on le trouva alors de nouveau plein. | |
TC0129 | TE007275 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 44b | Le Christ enfant ordonna à un palmier de se pencher pour offrir ses fruits à la sainte famille en voyage. Une source se mit à couler entre ses racines. | |
TC0131 | TE007794 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 166, 1-19 | LES TONNEAUX DE VIN REFUSES AU PERE. 1 Un riche avait donné tout ce qu’il avait à un sien fils, au point de tomber dans l’indigence. 2 Il demanda à son fils de lui donner à boire du vin d’un de ses tonneaux, car il en avait plusieurs. 3 Son fils répondit: "Je ne puis vous donner de ce premier, car c'est du moût: il vous ferait mal. 4 Ni de celui d’après, qui est tout plein: Je ne le désemplirai pas pour vous. 5 Du troisième non plus je ne vous donnerai pas: c'est un vin exceptionnel et je ne veux pas le gâter. 6 Ni du quatrième, car c'est du vin vieux; je n'aurais pas de quoi le remplir. 7 Vous aurez donc de ce dernier si vous voulez: c'est un fond de tonneau dont boivent les valets; sans cela on pourrait le jeter." 8 Malgré tout le brave homme en accepta puisqu’il n'en pouvait avoir de meilleur. Mais il ne devait pas en être très reconnaissant à son fils. 9 Ce riche, c'est Dieu qui nous a donné tous les biens que nous avons et qui voulut être pauvre trente-deux ans pour l’amour de nous. 10 Il nous demandait à boire de la dévotion de nos coeurs quand il dit sur la croix: "J'ai soif." Et ainsi à chacun de nos âges il nous demande nos coeurs. 11 Mais les jeunes ne lui donnent pas leur coeur par crainte de l’empoisonner; ils ressemblent à celui qui à son père refusa le moût. 12 Ceux d’entre trente-cinq et quarante ans s’excusent en disant que faire pénitence leur ferait du tort. 13 Ceux de cinquante ans s’excusent en disant qu’ils commencent à avoir quelque valeur; il ne s’agit pas de gâter ce cru exceptionnel. 14 Après cinquante ans ils s’excusent en disant qu’ils ne peuvent plus jeûner ni faire pénitence et qu’ils sont plus faibles et plus fragiles qu’autrefois. C'est le vin vieux: ils n'auraient pas de quoi remplir. 15 Mais vers soixante ans ils cessent de pécher et demandent pardon à Dieu et lui donnent du vin sur la lie, qui ne mérite guère de reconnaissance. 16 Saint Augustin dit qu’ils n'abandonnent pas le péché: c'est le péché qui les abandonne. 17 Quant à ceux qui retardent leur conversion jusqu’à leurs derniers moments, je ne me risquerai pas à dire qu’ils sont sauvés ou qu’ils sont damnés: 18 "En l’autre siècle s’en iront; qu’ils prennent ce qu’ils y trouveront." 19 Ces mots semblent nous laisser peu d’espoir qu’ils soient sauvés; et nous ne pouvons en avoir plus. |
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TC0134 | TE013054 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 244b | Alexandre le Grand souffre de soif avec toute son armée. Quelqu’un lui procure un de l’eau, mais Alexandre la renverse. Il ne veut pas boire seul. | |
TC0134 | TE012992 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 160b | Alexandre le Grand souffre de soif avec toute son armée. Quelqu’un lui procure une cruche d’eau, mais Alexandre la renverse car il ne veut pas boire sans ses soldats. | |
TC0134 | TE013053 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 244b | Darius fuyant Alexandre a soif et boit de l’eau croupie en disant qu’il n’a jamais bu avec plus de plaisir. | |
TC0134 | TE013237 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : Jacobus de Voragine, Sermones aurei, t. I, De tempore [ed. Clutius, 1760] p. 253b | Le mauvais riche en enfer ne peut pas obtenir une seule goutte d’eau. | |
TC0138 | TE014067 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 11 | Alexandre supporte la soif avec courage à l’exemple des oiseaux dont les plus nobles boivent le moins. | |
TC0138 | TE019335 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 280 | Allégorie du malade qui préfère la vin à l'eau. | |
TC0138 | TE014093 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 16 | Un frère assoiffé contemple un vase rempli d’eau. | |
TC0140 | TE013865 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXXII, 9. | Pour aider l’âne qui mourrait de soif, saint François se mit à prier et fit sortir l’eau de la pierre. | |
TC0157 | TE017103 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 57, p. 175, l. 11 – p. 176, l. 4 | Hildebrand, destinataire de cette lettre, rapporta ce récit. Il y avait un évêque, qui eût très soif et demanda à boire. Le serviteur avait tout juste servi tout ce qui restait dans un gobelet, quand un pauvre pria qu’on le lui donne. Il affirma qu’il avait si soif que, sans cela, il mourrait. Le serviteur refusa, expliquant que la bouteille était vide, et qu’il n’y en avait plus d’autre dans la maison. Le bon évêque hésitait : il ne pouvait ignorer sa propre soif, mais il jugea que boire ce vin malgré la nécessité de son prochain serait une mauvaise action. Il se priva donc pour venir en aide à son frère dans le besoin. Il ordonna que le vin fût donné au pauvre. Néanmoins, comme sa soif augmentait, il demanda au serviteur de voir s’il ne restait pas une goutte, pour se consoler. Le serviteur secouait la tête et disait que non. Mais, sans espoir, il versa de nouveau, et s’aperçut que la bouteille s’était miraculeusement remplie de vin. | |
TC0157 | TE017367 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 126, l. 3 – p. 127, l. 15 | Un clerc bourguignon était très arrogant et fier. Il vivait, en somme, la vie d’un laïc, et combattait même sur le champ de bataille. Il avait dépouillé l’église de Saint-Maurice de beaucoup de ses terres, et un homme puissant s’opposa à lui. Ils fixèrent le jour de la bataille. Cet homme envoya un espion pour s’informer sur les troupes du clerc. Quand l’espion arriva, le clerc assistait à la messe. L’évangile du jour se terminait par ces mots : « ceux qui s’exaltent seront humiliés, et ceux qui s’humilient seront exaltés » - le clerc osa contredire ces mots. Lorsque l’espion en fit le récit, le puissant seigneur sut qu’il gagnerait le combat. En effet, au jour dit, le clerc monta la jument qui était sa monture habituelle. Elle était plus rapide, croyait-il, qu’aucune autre. Mais pendant la nuit, elle s’était échappée, et avait léché beaucoup de sel. Il arriva donc, au moment de la bataille qu’elle eût soif. Elle se précipita pour boire, et alors que le clerc s’employait à reprendre le contrôle de l’animal, il dut exposer son visage, et fut tué par une épée à travers la bouche. Il mourut par où il avait péché dans son arrogance. |
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TC0158 | TE016909 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 403 [D] | Le démon et les marchands qu'il a privés d'eau.– Un démon engage des marchands à jeter la provision d'eau dont ils sont chargés et les fait mourir de soif dans le désert. | |
TC0158 | TE016811 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 357 | Le chacal et la cruche en bois.– Un chacal casse à plusieurs reprises la cruche qui est placée à côté d'un puits à l’accès gratuit pour permettre aux hommes de se désaltérer; mais on met une cruche en bois dans laquelle le chacal engage sa tête sans pouvoir la retirer et sans pouvoir briser la cruche; il est alors tué à coups de bâton. | |
TC0158 | TE016790 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 337 | Histoire de Kotikarna.– Origine de son nom; Kotikarna devient un chef de marchands; au retour, abandonné par ses compagnons il s'égare et arrive à la ville des démons affamés, puis à la ville des démons altérés; il voit dans d'autres endroits des spectacles qui lui apprennent les tourments que subissent après leur mort d'autres personnes de son pays natal; il entre en religion auprès de Mahàkâtyâyana après en avoir demandé l'autorisation à ses parents. |
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TC0158 | TE016690 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 241 | L'homme altéré qui aperçoit de l'eau.– Un sot qui a grand soif arrive au bord de l’Indus; il refuse de boire sous prétexte qu'il ne pourrait pas épuiser toute l'eau du fleuve. | |
TC0158 | TE016724 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 274 | Celui qui a bu de l’eau du tuyau en bois.– Un homme, après s'être désaltéré, interdit à l'eau de continuer à couler. | |
TC0159 | TE017650 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Aristote écrit à Alexandre qu’un roi doit s’abstenir de loquacité sauf si la nécessité ou la raison l’exige. Il est préférable que les oreilles du peuple aient soif de la parole du roi plutôt qu’elles soient encombrées de ses discours, car toute complaisance est répugnante. |
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