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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: clunisien | clunisian | Clunasienser | cluniacense | cluniacense
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0006 | TE003373 | Jacobus Vitriacensis | Historia occidentalis : 12 (1) | Un frère du nom de Régnier (Reinnerus), après avoir quitté la congrégation clunienne, s’était retiré dans une forêt de Lorraine. Vêtu d’une cuirasse sur un cilice extrêmement rugueux, chaussé de jambières ou caliges de fer, il ne mangeait strictement rien du jeudi au dimanche. Durant la nuit du samedi au dimanche, il se tenait debout, priait sans interruption. | |
TC0036 | TE006624 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 12 | Le diable s’est toujours attaché à tenter les moines de Cluny si attachés à la discipline et aux offices divins. Parfois il est même apparu visiblement à certains moines. En réalité, les assauts du diable étaient plutôt une source d’édification pour la communauté. |
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TC0123 | TE007039 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 131 | Un cistercien nommé Girard, abbé en Italie, fut contraint lors d’un chapitre général à Cîteaux d’abandonner sa charge. Indigné, il se retira à Cluny, où sa réputation d’homme de lettres lui valut un bon accueil. Au bout de quelque temps, Dieu eut pitié de lui et lui révéla qu’il ne pouvait faire son salut à Cluny. Girard retourna humblement dans l’ordre cistercien et finit sa vie à Clairvaux sous l’abbatiat de saint Bernard. |
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TC0124 | TE014933 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIV, 2 [577] | Saint Odilon, abbé de Cluny, préférait être damné pour excès de miséricorde envers les pécheurs plutôt que pour une trop grande rigueur. | |
TC0124 | TE014759 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXIII, 2 [404] | Une guerre permanente opposait Eusèbe, duc de Sardaigne, et Ostorge, duc de Sicile. Le premier consacra de multiples ressources au salut des défunts, notamment tous les revenus de l’une de ses cités qu’il avait vouée à Dieu. Ostorge s’empara de cette ville; une foule vint au secours d’Eusèbe, l’aida à vaincre Ostorge et, la tâche accomplie, révéla au duc de Sardaigne qu’ils étaient les âmes des défunts libérés grâce à ses aumônes. Ce récit est dû à saint Maïeul, abbé de Cluny, capturé lors du conflit qui opposa ces deux princes, alors qu’il visitait certains monastères. |
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TC0124 | TE014748 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXI, 4 [393] | Un postulant à Cluny tomba malade et se trouva aux portes de la mort alors qu’il était revenu chez lui. Le moine qui l’avait accompagné se mit en prières et eut une vision dans laquelle saint Benoît refusait d’aider le mourant parce qu’il ne le reconnaissait pas comme l’un des siens. Le frère mit son habit sur le malade et sa prière fut exaucée. | |
TC0124 | TE014575 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XV, 3 [227] | Un religieux de retour de Jérusalem apprit que l’on pouvait entendre les pleurs des âmes en peine dans un volcan de Sicile et que leurs souffrances étaient atténuées par les prières des moines de Cluny. C’est pour cette raison que saint Odilon institua la commémoration des défunts qu’il fixa au lendemain de la Toussaint. |
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TC0124 | TE014592 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XVI, 4 [243] | Hugues de Cluny rapportait qu’il avait vu Jésus jouant de la cithare dans le ch?ur de Cluny et qu’une odeur merveilleuse se faisait sentir lorsqu’on chantait une antienne évangélique sur les premières places au ciel [Mt 20, 23; Mc 10, 40]. | |
TC0124 | TE015116 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIV, 24 [747] | Saint Hugues de Cluny accepta l’entrée de Guy, comte d’Albi, au monastère de Cluny, en lui permettant de garder son linge sous l’habit religieux. Mais, à la vue de l’humilité et de la simplicité des moines, Guy renonça bientôt de lui-même à son privilège pour devenir un moine authentique. | |
TC0124 | TE014557 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XIII, 6 [208] | Un moine de Cluny qui s’était fait saigner à diverses reprises sans la permission de l’abbé Odon, en mourut. | |
TC0124 | TE014420 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IV, 25 [82] | Hugues de Cluny accueillit au monastère deux chevaliers meurtriers de l’un de ses frères. L’un devint moine et l’autre s’enfuit et mena une vie de rapine jusqu’à sa mort. | |
TC0124 | TE014875 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVII, 9 [519] | Un moine de Cluny mourant vit le diable lui reprocher un sac des miettes de la table qu’il avait omis de manger conformément à la Règle. On prendra donc soin de les ramasser. Un jour, un moine qui n’avait pas eu le temps de les manger avant la fin de la lecture les présenta humblement à l’abbé. Elles se changèrent en perles. | |
TC0124 | TE014440 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : VI, 10 [102] | Quand Odon abbé de Cluny voyageait et qu’il rencontrait une vieille femme, il la faisait asseoir sur son cheval; s’il s’agissait d’enfants, il les faisait chanter pour les rétribuer. | |
TC0124 | TE014695 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXV, 12 [346] | Le frère Godfrid, sur l’ordre de l’abbé Odon, gardait des chevaux dans la plaine. Une nuit pendant qu’il priait, un voleur enleva un cheval. Godfrid vit le voleur, mais préféra perdre le cheval que rompre le silence. Le matin, on retrouva le voleur ligoté sur le cheval volé, mais l’abbé Odon le laissa libre en lui donnant des pièces d’argent comme salaire de son travail nocturne. | |
TC0131 | TE007955 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 323 | LES CHIENS TROP GRAS N'ABOIENT PAS. 1/ Un riche homme éleva un chien noir pour qu’il garde sa maison. 2/ Il le nourrit convenablement; mais quand il fut bien gras, il cessa d’aboyer. 3/ Il en éleva ensuite un roux, qui d’abord aboya, mais quand il fut bien gras, il cessa d’aboyer. 4/ Le maître, voyant que sa maison était mal gardée de ces deux chiens, 5/ en éleva un tout bigarré, qui n'était ni tout blanc ni tout noir; 6/ il lui donna peu à manger et celui-ci lui garda bien sa maison. 7/ Comprenons que ce riche homme, c'est Dieu, qui lorsqu’il établit les ordres religieux dans la haute société institua d’abord les moines noirs. 8/ On leur donna de grands biens et, du fait qu’ils sont riches, ils ne veulent pas prêcher. 9/ Si certains vont étudier, ils ne fréquentent que la faculté de droit, pour apprendre à administrer leurs biens temporels. 10/ Devenus trop gras, ils refusent d’aboyer en écartant les ennemis de l’Eglise par la prédication. 11/ Après eux vinrent cisterciens et prémontrés qui à leurs débuts prêchèrent; mais maintenant ils sont si occupés à administrer les biens qu’on leur a donnés que la plupart refusent de prêcher. 12/ Et Dieu, voyant que son Eglise était mal gardée et instruite de sermons, 13/ a suscité carmes, augustins, dominicains et franciscains et ne leur a pas donné de revenus. 14/ Ces derniers lui gargent son Eglise, ils la nourrissent et la guident par leurs sermons. 15/ Il ne peut y avoir de meilleur sermon que de prédicateur pauvre, pourvu qu’il soit instruit. 16/ Car un prédicateur riche ne saurait louer pauvreté et humilité aussi bien qu’un pauvre qui sait ce que c'est par expérience. 17/ Et quand un riche prêche la pauvreté, l’humilité, la patience, l’austérité, l’aumône et un certain nombre de bonnes pratiques qu’on peut et doit recommander dans les sermons, 18/ s’il ne pratique pas tout ce qu’il recommande, il se moque de ses auditeurs. 19/ Il ressemble celui qui veut employer la main d’un autre pour tirer le hérisson de la haie: ce qu’il dit est bien dit, il reste à trouver qui le fera, car je doute qu’ils en fassent rien. 20/ C'est la raison pour laquelle Notre-Seigneur voulut que ses disciples soient pauvres: on ne pouvait les prendre en défaut dans leurs paroles parce tout ce qu’ils prêchaient, ils le faisaient. 21/ Ces quatre ordres religieux suivent donc la trace des apôtres. 22/ C'est ce que signifie le chien bigarré, car les uns sont blancs, les seconds sont noirs, le troisième n'est ni blanc ni noir et les derniers sont roux. 23/ Et ce sont eux qui gardent l’Eglise. |
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TC0142 | TE018887 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 59 | Un moine cistercien, qui avait une dévotion particulière pour Notre-Dame, fut ravi en esprit et admis à contempler le ciel de gloire. Ayant vu les divers ordres de l’Église triomphante, les Anges, les Patriarches, les Prophètes, les Apôtres, les Martyrs, les Confesseurs, puis répartis selon leurs insignes, 1es Chanoines Réguliers, les Prémontrés, les Clunisiens, il s’inquiéta de son ordre à lui. Et il regardait de tous côtés, et ne découvrait aucun des siens dans le Royaume de Gloire. Alors se tournant vers la bienheureuse Mère de Dieu, il gémit et lui dit : « Pourquoi donc, Dame très sainte, ne vois-je ici personne de Cîteaux ? Pourquoi les plus dévoués de vos serviteurs sont-ils exclus de ces béatitudes ? » Et la Reine du Ciel lui répondit : « Ceux de Cîteaux me sont au contraire si chers et si familiers que je les réchauffe sous mes bras ». Et ouvrant le manteau qui la couvrait et qui était d’une largeur merveilleuse, elle lui montra une multitude innombrable de moines, de frères convers et de moniales. Lui, plein d’une grande joie, rendit grâces, et son esprit ayant réintégré son corps, il raconta à son abbé ce qu’il avait vu et entendu. |
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TC0142 | TE017901 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 22 | Un moine qui jouissait du don des larmes s’enorgueillit de ce don à l’instigation du diable. Vaincu par la vaine gloire, il pensa : " Oh, si quelqu’un pouvait voir quelle grâce Dieu m’accorde !" Il leva la tête et vit le diable en habit clunisien le regarder. Le cistercien, effrayé, fit le signe de croix et le diable disparut. | |
TC0143 | TE014162 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 71 | En priant, un moine cistercien pleurait toujours très pieusement. Vaincu par la vaine gloire, il pensa : " Oh, si quelqu’un pouvait voir quelle grâce Dieu m’accorde !" Il leva la tête et vit le diable en habit clunisien le regarder. Le cistercien, effrayé, fit le signe de croix et le diable disparut. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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