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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0010 | TE000933 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16482, Sermo D134 | La science sans l’humilité enfle. Mais ceux qui ne prêtent attention qu’aux apparences trompeuses sont comme Renart. Un jour où il était tenaillé par la faim, une autruche corpulente le tenta, mais il n'y trouva que les plumes et les os. Quand Ysengrin lui demanda d’où il venait, il lui répondit : " De rien. Je n'ai trouvé que 'plumes et paroles’ ". | |
TC0011 | TE002931 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 49b (2) | Après sa mort, Aristote apparaît à un disciple et lui annonce qu’il a perdu toute sa science et qu’il ne se soucie que de ses châtiments. | |
TC0020 | TE003555 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 30 | Des philosophes jugent saint Antoine ignorant; il les confond en leur demandant si les lettres sont antérieures à la science. |
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TC0020 | TE003559 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 34 | Un paysan stupide qui a fait tomber sa hache dans l’eau attend sur un pont que toute l’eau du fleuve cesse de couler. | |
TC0027 | TE004887 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 167, chapitre 17 | Le philosophe naufragé. On raconte d’un philosophe qu’il avait fait naufrage et que tout son argent s’était perdu. Quand il eut atteint la côte, il vit sur le sol la trace d’une figure géométrique. Il se sentit alors heureux et sut qu’il était tombé sur une île dans laquelle se trouvaient des savants. Ensuite, on raconte qu’il trouva chez ces gens la fortune et le pouvoir, et qu’il resta chez eux. Il passa par là des bateaux qui se dirigeaient vers son pays. On lui demanda s’il avait un message à porter de sa part aux gens de son pays. Il répondit: « Si vous arrivez chez eux, dites leur d’acquérir et d’épargner ce qui ne peut pas sombrer. » |
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TC0027 | TE004879 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 100, chapitre 5 | Discussion entre Razi et un lettré sans science. Razi a vu un jour un de ceux qui étalent leur érudition dans l’école d’un de nos shaykhs à Bagdad. Ce shaykh possédait, outre de la philosophie, une bonne dose de connaissances en grammaire, en langue et en poésie. Notre homme lui tenait tête et citait des vers, tout en faisant le fier, en le prenant de haut, avec une arrogance exagérée. Il louait avec emphase les gens de son art, en rejetant les autres. Le shaykh, devant tout cela, le supportait, car il savait l’ignorance et la vanité de l’autre, et souriait à Razi jusqu’au moment où l’autre dit: «Ceci, par Allah, c'est de la science, et le reste est du vent ! » Le shaykh lui dit alors : « Mon jeune ami, c'est là la science de qui n'a pas de science, et ce dont se réjouit qui n'a pas d’intellect » Puis il se tourna vers Razi et lui dit: « Interroge notre jeune homme sur quelque chose parmi les principes des sciences nécessaires, car il est de ceux qui sont d’opinion que quiconque est expert en langue peut répondre à tout ce qu’on lui demande. » Razi dit donc: « Dis moi : les sciences sont elles nécessaires ou conventionnelles ? » Et Razi ne compléta pas la division, à dessein. Il se hâta de dire : «Toutes les sciences sont conventionnelles. » En effet, il avait entendu nos compagnons reprocher à cette engeance que leur science était conventionnelle, et il aurait aimé les accuser de quelque chose d’analogue à ce qu’ils l’avaient accusé d’ignorer, dans un domaine où ils lui sont inférieurs. Razi dit donc: «Celui qui sait qu’il y aura une éclipse de lune la nuit du tant ou du tant, qu’absorber de la scammonée » libère l’intestin, et que la litharge enlève l’acidité du vinaigre quand on l’y jette en poudre, la science qu’il a de ces faits est elle exacte du fait d’une convention entre les hommes à ce sujet ? » Il répondit : « Non. » Razi dit donc : « Alors, d’où sait on cela ? » Et il n'avait pas la compétence qui lui aurait permis de distinguer de quelle thèse je le déboutais. Il dit alors : « Moi, je dis que toutes les sciences sont nécessaires. » Il pensait et estimait que cela le préparerait à ranger la grammaire parmi les sciences nécessaires. Razi dit donc: « Dis moi, celui qui sait que le nom au vocatif à l’état absolu est vocalisé en « u », alors que celui qui est le premier élément d’un rapport d’annexion l’est en "a" sait il une chose nécessaire et naturelle, ou une chose conventionnelle, sur laquelle se sont mis d’accord certains hommes, à la différence de certains autres ? » Il bredouilla des arguments par lesquels il voulait établir que la chose était nécessaire, et qu’il avait entendu exposer par son professeur. En suite de quoi, Razi se mit à lui faire voir que son raisonnement se contredisait et s’effondrait. Sans parler de la honte, de l’embarras extrême et du chagrin qui le saisissaient. Le shaykh se mit à rire et lui dit : «Mon jeune ami, goûte la saveur de la science qui est véritablement une science ! » ~ Si Razi a mentionné cette histoire, c'est uniquement pour qu’elle soit aussi au nombre des avertissements et des appels à ce qui est meilleur, puisqu’il n’a pas d’autre but que cela dans ce livre. |
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TC0027 | TE004881 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 128, chapitre 10 | L’avare incapable de se justifier. Razi a demandé une fois à un de ces gens qui accaparent quelle cause l’invitait à faire cela, et il lui fit une réponse confuse. Il se mit à lui expliquer que sa réponse ne tenait pas, et qu’il n'y avait parmi les causes qu’il invoquait rien qui obligeât à accaparer dans une telle mesure. En effet, Razi ne lui imposait pas de donner de sa fortune une quantité notable, encore moins ce qui lui ferait tort ou le ferait descendre de son degré de richesse. Sa dernière réponse fut : «C'est ainsi que j'aime et ainsi que je désire. » Razi lui fit alors savoir qu’il se détournait de ce que décide l’intellect pour se tourner vers la passion, puisque les raisons qu’il invoquait n'étaient pas que donner compromettrait sa situation présente, ni non plus qu’il fallait être prudent, assurer sa sécurité et songer à l’avenir. | |
TC0027 | TE004880 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 105, chapitre 5 | Le sage crachant sur l’ignare. On raconte qu’un homme avait invité un sage chez lui. Tous les ustensiles domestiques y étaient d’une élégance et d’une beauté extrêmes. L’homme, en revanche, était en son âme à l’extrême de l’ignorance, de la bêtise et de la lourdeur. On dit que ce sage examina tout dans la maison, puis qu’il cracha sur l’homme lui même. Celui ci s’enflamma de colère. Alors, le sage lui dit : « Ne te fâche pas ! C'est que j'ai examiné et inspecté tout ce qu’il y a dans ta maison, et j'ai n'y ai rien vu de plus dégoûtant et de plus vil que ta personne. J'en ai donc fait l’endroit où cracher, car c'est ce qu’elle mérite ! » On dit que cet homme, par la suite, fit peu de cas de sa situation sociale et se passionna pour la science et la spéculation. |
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TC0034 | TE006398 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 153 | Le roi de Rome envoie dire au roi de France que ses fils doivent avoir une bonne instruction car selon le Polycratique : un roi ignorant et sans lettres est comme un âne couronné. | |
TC0034 | TE006400 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 153 | Jules César a réformé le calendrier en réglant l’année sur le cours du soleil. Il a écrit de nombreux livres et parvient à dicter quatre lettres différentes en même temps. | |
TC0034 | TE006399 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 153 | A la naissance d’Alexandre, Philippe de Macédoine se réjouit car il aura Aristote comme précepteur. Alexandre veut apprendre beaucoup de choses telle la géographie pour mesurer la terre dont il sera le maître. Il descend dans les fonds marins dans un baril en verre pour apprendre des poissons l’art de tendre une embuscade. | |
TC0034 | TE006345 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 122 | Le jour de sa mort, Solon ne perd pas son intérêt pour la science et lève la tête pour suivre la discussion de ses amis afin de comprendre tout ce qu’ils disent. | |
TC0034 | TE006344 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 122 | Carneade consacre sa vie à la philosophie et ne s’arrête pas à l’âge de quatre-vingt-dix ans. Il est tellement absorbé par ses pensées, qu’à table il oublie de lever sa main jusqu’à sa bouche. | |
TC0034 | TE006346 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 122 | Après la prise de Syracuse, Marcus Marcellus donne l’ordre d’épargner la vie d’Archimède car il est conscient de son génie. Des chevaliers lui coupent cependant la tête parce que le savant ne répond pas quand ils l’interrogent sur son identité car il est absorbé par des cercles qu’il trace sur le sol. | |
TC0034 | TE006347 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 122 | Un homme riche demande à Démosthène s’il vaut mieux donner sa fille en mariage à une homme riche ignorant ou à un pauvre savant. Le philosophe conseille le deuxième car le savoir est la chose la plus importante du monde. | |
TC0129 | TE007418 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 348a | Agonie et mort d’Aristote qui déclare ? ses disciple qu’il est entré dans le monde humilié, qu’il y a vécu dans l’anxiété et qu’il en sort dans la crainte et l’ignorance. Les démons lui apparaissent lors de sa mort; après sa mort, il apparaît alors ? un ami pour lui annoncer qu’il a perdu toute sa science. |
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TC0131 | TE009151 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 781, 50-103 | SORT DES ELUS ET DES DAMNES. 50/ Alors il rendra son jugement en deux phrases. Il dira:"Venez les bénis. Allez les maudits." 51/ C'est à dire: Venez, bénis, au royaume éternel de mon Père, qui vous attend. Allez, maudits, au feu éternel de l’enfer. 52/ A ces mots les diables emmèneront les humains malheureux en enfer, où ils resteront aussi longtemps que Dieu durera (éternellement) dans l’état de damnés à perpétuité. 53/ A nous donc d’agir, tant que nous vivons, pour ne pas partager leur sort; car si nous ne nous y prenons pas avant notre mort, nous n'y pourrons plus rien réparer. 54/ Ensuite le divin juge emmènera avec lui tous les bons en corps et en âme. Ils partageront sa joie aussi longtemps qu’il vivra, c'est à dire éternellement. 55/ Et là au plus humble de ses compagnons du paradis seront servis dix-huit mets. Ce sera l’inverse pour le moins gravement damné d’enfer: 56/ (Laissons de côté les enfants morts-nés des chrétiens et les enfants de moins de sept ans des juifs et des païens; car selon certains ces trois catégories n'auront que la peine des ténèbres.) 57/ Le premier mets qui leur sera servi (ou qu’on leur sert déjà s’ils y sont), c'est condamnation sans appel, découragement sans espoir, 58/ c'est peur sans aucune assurance, c'est laideur sans beauté, 59/ c'est maladie sans répit, c'est haine sans aucun amour, c'est guerre sans trêve, 60/ c'est tristesse sans joie, c'est puanteur sans bonne odeur, c'est ténèbres sans clarté, c'est honte sans honneur; 61/ et comme chacun proclame et regrette le péché pour lequel il est damné, il entend les cris de l’enfer qui ne cessent pas. 62/ Il a torture sans repos; il a froid sans tiédeur et s’il y échappe, c'est pour une chaleur sans rafraîchissement; 63/ il souffre la mort sans trépas; il meurt en vivant et vit en mourant. 64/ Voilà les mets que l’on sert au moins gravement damné de l’enfer; il ne sait pas si son châtiment ne deviendra jamais pire, mais il est bien assuré qu’il ne sera jamais adouci. 65/ Au moindre des bienheureux qui sera au paradis (ou qui y est déjà) on sert dix-huit autres mets, à l’inverse des précédents. 66/ D'abord, il est vivant sans avoir à mourir; il a une jeunesse qui ne vieillira pas; 67/ il a une beauté qui ne passera pas; il est lumineux sans se ternir; il est grand sans rapetisser; il est fort sans s’affaiblir. 68/ Il a parfaite sagesse. Cette parfaite sagesse contient en elle-même tant de perfections 69/ qu’un saint du ciel dans sa parfaite sagesse connaît père et mère, soeurs et frères, femme, enfants et amis, et tous les habitants du paradis aussi parfaitement que s’il ne les avait jamais quittés. 70/ Il ne s’agit pas de ce que nous appelons sur terre se connaître, car cela ne va pas loin: 71/ nous pouvons bien passer trente ans avec quelqu’un sans que nous nous connaissions autrement que de l’extérieur; 72/ mais quiconque est au paradis connaît si parfaitement tous ceux qui y sont 73/ qu’il sait pourquoi chacun a été sauvé, où il est né, comment il s’appelle, quelle langue il parlait et depuis combien de temps il est au ciel. 74/ Si les élus ont envie de voir ce qui se passe en enfer, en purgatoire et sur terre, 75/ Ils voient aussi parfaitement et connaissent tous les habitants de ces trois niveaux comme ceux du ciel. 76/ Ils savent pourquoi ceux d’enfer sont damnés, si c'est pour péché en acte; 77/ ils savent pourquoi les âmes du purgatoire souffrent leur pénitence, 78/ si c'est pour un péché en acte, et combien de temps ils doivent y passer; ils savent qui sur terre est réellement en péché mortel. 79/ Ils voient tout le ciel et la terre de l’extérieur et de l’intérieur aussi parfaitement que nous pourrions voir une noix de verre en notre main et que ce que nous y verrions soit la réalité. 80/ Un miroir n'est qu’un peu de cendre, mais si on y regarde, on voit tout ce que le miroir représente. 81/ De même tous ceux qui sont au ciel, en regardant le précieux miroir de la Trinité, voient, savent et connaissent tout ce qu’ils désirent voir, savoir et connaître. 82/ Ils savent toutes les choses passées et présentes; mais l’avenir n'est connu que de Dieu et de celui à qaui il veut bien le révéler. 83/ S’ils veulent aller d’orient en occident ou d’occident en orient, ils y sont sans perdre de temps. 84/ Ils entendent tout ce qu’ils désirent entendre; ils voient tout ce qu’ils désirent voir. 85/ Ils savent tout ce qu’ils désirent savoir: Ils ont donc la sagesse parfaite. 86/ Ils sont riches sans jamais s’appauvrir; ils sont aimés sans connaître la haine; ils ont la joie sans aucune tristesse. 87/ Ils ont la paix sans discorde. Ils ont une royauté sans fin. Un adage dit: 88/ "Serviteur de roi est l’égal d’un comte et serviteur de Dieu est l’égal d’un roi." 89/ Si un roi a un serviteur, il peut bien lui donner un château ou une cité; 90/ mais il ne peut lui donner un royaume, à moins qu’il lui donne le sien, mais s’il voulait le donner, on ne le lui permettrait pas. 91/ Et cependant n'est pas serviteur du roi qui veut, ni n'est riche sur terre qui veut; mais est serviteur de Dieu qui veut et donc peut avoir paradis qui veut. 92/ Dieu est si grand roi et puissant au-dessus de tous les autres qu’il a plus de royaumes à distribuer qu’il n'a se serviteurs. 93/ Car si tous les fils d’Adam avaient chacun autant d’enfants qu’il y a de descendants d’Adam, et si chacun d’eux avait au ciel un palais aussi vaste que ceux des rois de la terre, 94/ il resterait encore plus d’espace vide qu’il y en aurait d’occupé. 95/ En effet, au dire des astronomes, la terre a neuf mille lieues de diamètre 95/ (si on la perçait comme une pomme avec un poinçon); et elle a vingt sept mille lieues de circonférence; 97/ le ciel est aussi grand au dessus de la terre qu’une immense calotte au dessus de la pointe d’un compas 98/ en effet par rapport à la grandeur du ciel, la terre ne fait pas plus que la pointe d’un compas). 99/ Nous ne devons donc pas nous soucier que Dieu soit embarrassé pour nous recevoir. 100/ Soucions-nous plutôt d’aller chez lui; nous ne saurions le désirer autant que lui désire nous voir entrer à son service. 101/ Il jugerait indigne de donner à l’un de ses bons serviteurs un don plus petit qu’un royaume: tous les élus du paradis sont rois pour l’éternité. 102/ Ils peuvent contempler autant qu’ils veulent la beauté de la sainte Trinité, de la vierge Marie et de tous leurs compagnons du ciel. Ils ont la perfection de tous les biens. 103/ Voilà donc les mets qui seront servis éternellement au moindre des bienheureux du paradis. |
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TC0131 | TE007909 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 277, 1-5 | ALEXANDRE EXPLORE L’AIR ET LA MER. 1 Selon certaines histoires, au temps de Mardochée régnait le roi Alexandre. 2 Cet Alexandre se fit porter par quatre griffons sur un siège en l’air; 3 il avait un morceau de viande fiché sur une lance, qu’il tournait dans la direction où il voulait aller, parce que les griffons étaient affamés. 4 Ensuite il se fit descendre en mer dans un tonneau de verre: il faisait cela pour explorer la terre et la mer. 5 On peut conclure qu’à plus forte raison nous devons désirer connaître la beauté du ciel, quand Alexandre risquait ainsi sa vie pour voir la terre et la mer. | |
TC0134 | TE013050 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 243a | Un philosophe étudie la nature des abeilles pendant plusieurs années, mais n’a pas réussi à les connaître parfaitement à cause de la faiblesse de notre intellect. | |
TC0134 | TE012886 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 27a | L’apôtre Pierre a coupé l’oreille d’un des serviteurs du grand-prêtre. | |
TC0134 | TE013019 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 209a | Aristote en mourant perd ses connaissances. Après sa mort, il apparaît à un disciple et lui annonce qu’il a perdu toute sa science et qu’il ne se soucie que de ses châtiments. | |
TC0134 | TE014004 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 34a | Le philosophe Themiste dit qu’il est mieux d’avoir pour gendre un homme pauvre, mais de bonnes moeurs et savant, que riche et peu respecté. |
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TC0134 | TE014033 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 119b | Salomon fait graver sur les bases du temple des lions, des taureaux et des chérubins. |
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TC0134 | TE014046 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 159b | Les paroles de talmudistes sur les quatre connaissances impossibles pour l’homme : savoir ce qui est au début, à la fin, au sommet et en bas. ~ | |
TC0137 | TE012561 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 99 | L’herbe qui empêchait le métal incandescent de brûler la main. Frère Inverando montra qu’en se frottant les bras avec la sève d’une plante, ils pouvaient être immergés sans risque dans du plomb fondu. | |
TC0137 | TE012503 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 41 | La mort soudaine. Un frère prêcheur, qui avait été médecin avant d’être frère, comprend à la voix d’une châtelaine qu’elle va mourir pendant la nuit, ce qui se passe comme prévu; la dissection du cadavre confirme son diagnostic : la femme est morte à cause d’un ver qui s’est installé près du coeur. Le ver ne peut être tué par aucune substance jusqu’à ce qu’il est touché avec des miettes de pain trempés dans du vin. |
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TC0137 | TE012853 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 368 | La science s’obtient parfois à l’aide des démons. Un clerc de Paris était considéré comme stupide et, pour cette raison, ridiculisé. Un diable lui donna alors une pierre qui lui permettait de connaître tout et qui lui permit de disputer dans les écoles. Après sa mort, le clerc vit son âme jetée de part et d’autre d’une vallée de souffre par des démons à longues griffes et soumise aux tourments. De retour à la vie, il entra dans l’Ordre cistercien en se soumettant à une dure pénitence. |
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TC0137 | TE012491 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 29 | Aristote découvre les vertus d’une racine. Aristote, n’ayant pas réussi à guérir un malade, découvre, après la mort de ce dernier, qu’il possède dans le coeur une pierre très dure qu’il ne réussit pas à briser. Il en fait alors la manche d’un couteau qui, par hasard, vient en contact avec une racine et se liquéfie. |
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TC0137 | TE012497 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 35 | Les amphores de vin qui viennent seules à la table du Grand Khan. Les savants du Grand Khan font bouger les amphores de vin jusqu’à sa table sans que personne ne les touche. | |
TC0137 | TE012592 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 107 | De quelle manière Anaxagore fut tué avec du poison. Anaxagore fut tué avec du poison parce qu’il avait soutenu que le soleil était une pierre incandescente même si les athéniens le vénéraient comme un dieu. | |
TC0139 | TE016112 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 186 p.129.du texte hébreu | Rabbi Yehuda Hanassi envoya sur leur demande aux habitants de Simonie son disciple Rabbi Levi ben Sissi, pour qu’il puisse leur enseigner la Torah et régler leurs conflits juridiques. A son arrivée, ils lui firent fête et l’installèrent sur une haute estrade. Mais à partir de ce moment, Rabbi Levi fut incapable de répondre à une seule de leurs questions. De retour chez Rabbi Yehuda, toute sa science lui revint immédiatement. Il expliqua à Rabbi Yehuda que l’orgueil avait étouffé son savoir. | |
TC0142 | TE018676 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 4 | Un clerc assez instruit perdit tout sa science après une saignée : il ne pouvait plus comprendre le latin. Quelqu'un lui conseilla d’attendre un an, puis subir une saignée le même jour et à la même heure. Miraculeusement, il récupéra sa science. | |
TC0142 | TE017861 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 32 | Un étudiant devait sa science à une pierre magique donnée par le diable. Malade et proche de la mort, il se confessa et rejeta la pierre. Les démons emportèrent son âme et lui firent subir des tourments infernaux. Renvoyé sur terre après sa mort par l’intervention divine, le ressuscité se fit moine cistercien. Par la suite, en raison de mérite de sa vie, il devint abbé à Morimond. |
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TC0159 | TE017561 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | La mère de saint Edmond lui apparaît et lui reproche de trop aimer les mathématiques et leurs symboles. Elle se dessine sur la main trois cercles l’un en dessous de l’autre représentant chacun le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Suite à cela, saint Edmond abandonna les sciences pour se consacrer strictement à l’étude des Saintes Écritures. |
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