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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: accusation | accusation | Anklage | acusación | accusa
79 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001273 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 1, 21 | A Freisach, au cours d’un chapitre, le prieur dominicain Helger dit que son âne l’accuse de ne pas être digne de sa fonction qu’il remplit cependant saintement. | |
TC0003 | TE001640 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 57(2) | Saint Jérôme est accusé au cours d’une vision de préférer la littérature de Cicéron à celle de la Bible. | |
TC0011 | TE003170 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 191a-b | Les cicatrices obtenues à la guerre sont un signe de victoire, telles les cicatrices du Christ : un vieux soldat (Antipater) accusé de trahison montre à César les cicatrices des blessures reçues au service du peuple romain. De la même manière, le Christ a lui aussi montré ses cicatrices. | |
TC0020 | TE003780 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 255 | Une femme accuse un jeune homme de viol. En guise de réparation, le juge propose à la victime dix marcs d’argent; le jeune homme l’agresse une seconde fois pour tenter de lui voler l’argent mais échoue. Le juge ordonne alors à la femme de donner l’argent au jeune homme, arguant que si elle s’était défendue avec autant de force lors de son agression, elle n’aurait pas perdu sa virginité. | |
TC0032 | TE005687 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 17 | Un père et son fils pratiquent l’usure. Ils meurent l’un après l’autre et vont en enfer. Ils se reprochent mutuellement d’être responsables de la damnation qu’ils subissent. | |
TC0033 | TE006094 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 240 | CONSTANTIN RETABLIT L’ORDRE CHEZ LES EVEQUES. L’empereur Constantin convoqua les évêques du monde entier (ils étaient bien trois cents) pour lutter contre l’arianisme. Ils s’accusèrent les uns les autres. L’empereur rassembla ces accusations et les fit brûler, disant qu’elles seraient du ressort du juge suprême. | |
TC0033 | TE006256 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 393 | IL FAUT ACCUSER SES PECHES. A un frère qui se plaint d’une injustice commise à son égard, un ancien indique que ce sont ses péchés qu’il faut accuser. En revanche si quelque chose de bien lui arrive, il faut l’attribuer à Dieu. | |
TC0033 | TE006040 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 186 | UN PERE DE FAMILLE LIBERE DES DEMONS PAR TROIS PAUVRES PUIS PAR LA VIERGE. Un très brave homme et fort honnête, dont Etienne de Bourbon a bien connu le nom, la maison et la famille, lui dit que ce qu’il rapportait - la Vierge libère ses fidèles du purgatoire - était arrivé à son père. Alors que son père s’était couché en excellente santé, on le trouva le matin prostré sur le sol de sa chambre, rigide et froid comme une pierre. On tenta pendant presque un mois de le ranimer par des bains chauds: ces soins firent que sa chaleur première s’en revint presque complètement. Mais comme, bien que toujours en vie, il souffrait beaucoup et était sur le point de succomber, il fit venir son fils ainsi qu’un prêtre auquel il rapporta ces choses, demandant à son fils d’imiter la dévotion paternelle. Il dit en effet que la nuit précédente, quand on l’avait trouvé nu dans sa chambre et quasiment mort, une voix lui était parvenue, lui disant de se lever et l’appelant par son nom. Quelqu’un qu’il ne connaissait pas le conduisit dans un champ d’une grandeur infinie, à ce qu’il lui semblait, où il le laissa seul. Il entendit alors une multitude infinie d’esprits les plus noirs et les plus horribles, poussant les cris les plus atroces, lui reprochant ses fautes et disant qu’il leur appartenait et ne pourrait plus leur échapper. Terrorisé, il cherchait à s’enfuir, quand il vit devant lui une maison où il y avait deux portes. Il entra par la première et la ferma. Les démons, rejoints par une multitude d’autres, la brisèrent. Ce père de famille avait l’habitude de recevoir chaque jour dans sa maison un pauvre. Or, peu de temps auparavant, la veille de la Toussaint, il avait rencontré en chemin un pauvre qui lui avait demandé l’hospitalité: il lui avait dit de venir. Un autre miséreux avait demandé la même chose à sa femme, qui lui avait dit aussi de venir. Un troisième enfin avait demandé l’hospitalité pour la nuit à ses gens, qui la lui avaient accordée. Et le soir, tous trois s’en vinrent. Alors que dans cette maison l’homme était dans la plus grande affliction, ne sachant où se tourner et comment s’échapper, et que la présence et la violence des démons le faisaient hurler de terreur, un jeune homme se tint tout à coup près de lui et lui dit de ne pas avoir peur. Il garderait cette porte et le protègerait contre ces démons. Il était l’un de ceux qu’il avait accueilli, la veille de la Toussaint. Il verrouilla la porte et se battit contre les démons, les mettant en fuite. Les démons tentèrent de fracasser l’autre porte et s’apprêtaient à enlever l’homme quand apparut un autre jeune homme, qui avoua être le second hôte; et il chassa les démons de cette porte. Ceux-ci escaladèrent la maison et en arrachèrent le toit, voulant ensuite descendre pour se saisir de l’homme, quand survint le troisième. A eux trois ils chassèrent les démons. L’homme s’en revint. Alors qu’il passait par le champ, il entendit les démons qui, en nombre infini, se précipitaient sur lui en vociférant atrocement. Il s’enfuit et se retrouva au bord d’un fleuve très large et repoussant: il était plein de soufre, d’affreuses bêtes, de dragons et de serpents qui crachaient du feu. Ils lui criaient d’entrer dans le fleuve sinon c'étaient eux-mêmes qui le jetteraient au milieu. Il aperçut alors un pont très haut et très étroit - d’à peine un demi-pied de large - qui paraissait atteindre le ciel. Poussé par la nécessité, il se mit à monter sur ce pont et s’éleva peu à peu. Les démons le poursuivaient, mais difficilement et non sans chutes. Après être arrivé au sommet, le pont disparut. Il pleurait, ne sachant que faire, quand il vit d’un autre côté de l’eau, une dame très belle, grande jusqu’au ciel, qui lui dit être sainte Marie: comme il avait récité à telle époque - et elle le lui indiqua -, chaque jour, à genoux, cinquante Ave Maria, elle désirait le sauver de ce mauvais pas et le ramener chez lui. Elle le prit par la main, le ramena dans sa chambre, lui conseillant de mieux se comporter à l’avenir. Resté nu et seul dans sa chambre, il s’écroula, quasiment mort de terreur. Celui-ci, à l’article de la mort, assura devant son curé à son fils que tout était vrai, au péril de son âme, l’encourageant à accueillir les pauvres ainsi qu’à saluer et prier la sainte Vierge. Le fils savait bien que l’on avait découvert son père tout nu, mais en ignorait la cause. |
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TC0106 | TE015898 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 159 | ANTIPATER ACCUSÉ D’INFIDÉLITÉ AUX ROMAINS. Antipater, accusé d’infidélité aux Romains, montre à César toutes les blessures qu’il a reçues pour les Romains. | |
TC0106 | TE015897 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 158 | ACCUSATIONS DEVANT LE MAÎTRE DE MAISON. Lorsqu’un serviteur est accusé par le maître de maison, les autres serviteurs s’emploient à alourdir les accusations, pensant plaire au maître. | |
TC0124 | TE014879 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVIII, 3 [523] | Un chrétien avait loué sa maison à un juif en y oubliant une image de la Vierge à l’enfant. Lors d’une réunion, les juifs accusèrent leur coreligionnaire d’être devenu chrétien à cause de la présence de cette image. Pour prouver sa bonne foi, il partit en courant jeter le tableau dans un égout, mais en route il fut emporté par le diable. |
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TC0124 | TE014601 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XVIII, 1 [253] | Un moine confessa une faute grave à un confrère, et non à son abbé. Mourant, il vit apparaître le diable et accusa le confrère de l’avoir trahi. Il se confessa alors à son abbé et le diable s’enfuit. | |
TC0124 | TE014950 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LV, 11 [594] | Ambroise disait que ses ennemis ne pouvaient rien contre lui; ils l’accusèrent devant l’empereur d’accumuler de l’or. Il répondit que ses gardiens du trésor étaient les pauvres du Christ et que sa défense résidait dans les prières de ceux-ci : les aveugles, les boiteux, les personnes âgées et faibles, plus fortes que de vaillants guerriers. | |
TC0129 | TE007360 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 266b-267a | Saint Bernard malade a la vision suivante : il est traduit devant le tribunal de Dieu et à l’accusation d’un démon, il répond qu’il n'est pas digne d’obtenir le royaume des cieux mais que son Seigneur le lui donnera grâce aux mérites de la Passion. | |
TC0131 | TE008909 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 776, 1-6 | SAINT BRICE SE JUSTIFIE D'UN ENFANT. 1/ Saint Brice fut archevêque de Tours après saint Martin. 2/ Et saint Martin l’avait prévenu qu’il serait archevêque après lui et qu’il aurait bien à souffrir à cause de lui, parce qu’il s’était moqué de sa façon de lever les yeux au ciel. 3/ Par malveillance, une dame prétendait qu’elle avait un enfant de lui. 4/ Pour se disculper il porta du feu dans son surplis sans qu’il brûle; de plus, à sa prière, Dieu fit parler l’enfant. 5/ Dieu fit ces deux miracles pour le justifier. Bien que cette affaire lui ait causé beaucoup de tourment, il le supporta patiemment pour l’amour de Dieu. 6/ Il persévéra dans cet amour et dans la foi, si bien qu’il parvint au port du salut en rendant saintement son âme à Dieu. |
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TC0131 | TE008894 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 753, 1-6 | SAINT SIMON ET SAINT JUDE DISCULPENT UNE PUCELLE. 1/ Un méchant chevalier allait chercher la soeur d’un comte pour qu’elle épouse le roi son maître. 2/ Revenant auprès du roi, il lui dit qu’elle n'était pas épousable, car il avait couché avec elle. 3/ Ce mauvais chevalier donna ainsi mauvaise renommée à la demoiselle innocente. Il avait fait cela pour que le roi épouse une de ses filles. 4/ La demoiselle demanda l’avis des deux apôtres; sur leur conseil elle alla à la cour du roi et fit comparaître le chevalier qui l’avait ainsi accusée. 5/ Il déclara devant le roi qu’il n'avait jamais touché la demoiselle. 6/ Elle fut ainsi disculpée devant le roi par le conseil des apôtres. Dès lors elle fit voeu de virginité et suivit leur enseignement. |
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TC0131 | TE009331 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 394, 1-11 | JESUS ET LA FEMME ADULTERE. 1/ Les juifs amenèrent devant Jésus une femme qui avait été surprise en adultère; 2/ ils pensaient qu’il ne pourrait répondre sans qu’on le blâme: 3/ En effet, s’il avait dit qu’il fallait la lapider, il aurait parlé contre la miséricorde qu’il prêchait; 4/ ET si'il avait dit qu’il ne fallait pas la lapider, il aurait parlé contre la loi de Moïse. 5/ Mais comme il voyait mieux qu’eux le fond des coeurs, il se mit à écrire par terre de telle sorte que chacun y lisait ses péchés et non ceux du voisin. 6/ Alors ils lui posèrent la question: "Maître, que décides-tu au sujet de cette femme? Lui feras-tu miséricorde ou la condamneras-tu?" 7/ Il leur répondit: "Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre". 8/ Quand ils virent leurs péchés écrits, ils s’en allèrent tout honteux et laissèrent la femme devant lui. 9/ Retenons que personne ne doit parler du péché d’un autre quand il est lui-même en état de péché. 10/ Alors il demanda à la femme: "Femme, où sont allés ceux qui t'accusaient? - Je ne sais, sire, répondit-elle. 11/ - Puisque personne ne t'accuse, reprit Jésus, je ne te condamnerai pas. Va t'en en paix et ne pèche plus". | |
TC0131 | TE008209 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 037, 1-7 | RESURRECTION DE L’ENFANT TOMBE DE L’ETAGE.1/Notre Dame, Joseph et leur enfant se logèrent dans une ville d’Egypte, à l’étage. 2/ Comme ils étaient nouveaux venus, on vint leur rendre visite. 3/ Et un enfant de ces visiteurs se tua en tombant de l’étage. 4/ Faute de connaître le coupable, certains déclarèrent que c'était le jeune Jésus qui l’avait poussé. 5/ Quand il sut qu’on l’accusait, il ressuscita l’enfant et lui demanda devant tous s’il l’avait poussé. 6/ Il répondit publiquement: Assurément pas, très saint et très noble enfant. 7/ Ainsi se libéra Notre-Seigneur de cette accusation d’homicide. |
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TC0131 | TE008180 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 752, 1-4 | SAINT SIMON ET SAINT JUDE DISCULPENT UN DIACRE. 1/ Saint Simon et saint Jude trouvèrent une femme qui attribuait la paternité d’un enfant à un diacre qui n'y était pour rien. 2/ Dieu permit que le bébé réponde à leurs questions: il déclara que le diacre n'était pas son père, mais qu’il était honnête et vierge. 3/ Les gens demandèrent aux apôtres qui était le père de l’enfant. Ils répondirent qu’ils n'étaient pas venus pour accuser les pécheurs, mais pour les délivrer. 4/ C'est ainsi que Dieu libéra par eux le diacre. | |
TC0134 | TE012922 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 115b | Antipater, père du roi Hérode le Grand, accusé de trahison, montre à César les cicatrices des blessures reçues au service du peuple romain. César le pardonne. | |
TC0137 | TE012606 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 121 | La coupe d’argent de l’aubergiste. Un père et son fils, qui étaient en train de se rendre en pélérinage pour Saint-Jaques-de-Compostelle, s’arrêtent dans une auberge à Toulouse. Injustement accusés par l’aubergiste du vol d’une coupe d’argent, le juge condamna le fils à être pendu. À son retour, le père apprit par saint Jaques que son fils était encore vivant aprés trente six journées. On découvrit alors que le coupable était l’aubergiste. |
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TC0137 | TE012849 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 364 | Une prostituée accuse un innocent. | |
TC0137 | TE012653 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 168 | Une prostituée accuse un prêtre innocent. Une prostituée fut accusée publiquement par un prêtre. Pour se défendre, elle déclara que le prêtre l’accusait seulement parce qu’elle avait refusé ses propositions. Par la suite la prostituée alla voir le prêtre pour se confesser et lui avouer son amour; elle le menaçat de le tuer s’ils ne couchaient pas ensemble. Le prêtre faisant semblant de consentir prépara le lit avec un matelas plein de paille à laquelle il mit le feu alors que la femme s’approchait. Le prêtre sortant indemne du lit brûlant, la femme affligée avoua qu’elle avait tout manigancé seulement par rancoeur. |
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TC0137 | TE012829 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 344 | L’abbé cistercien qui disait toujours la Salve Regina. Un abbé qui, pendant qu’il faisait la messe, se rappelait toujours de dire le Salve Regina. Il fut injustement accusé et écarté de ses charges, mais avec l’aide de la Bienheureuse Vierge pour laquelle il avait une grande dévotion, il put reprendre son poste. |
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TC0138 | TE019383 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 328 | Un clerc est pendu pour s’être fourvoyé dans un mauvais lieu. | |
TC0138 | TE019191 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 136 | Le riche et le serpent d'or. |
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TC0138 | TE019861 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 719 | Un chevalier sauvé de la mort par son habitude d'aller à la messe. | |
TC0138 | TE019123 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 68 | Un marchand d’Égypte ruiné se rendit à Bagdad pour chercher l'aide de son ami, lui aussi marchand. Des hommes qui recherchaient un meurtrier l’arrêtèrent et désespéré il se laissa condamner sans détromper les juges. Le marchand de Bagdad, découvrant que l'accusé était son ami, vint s'accuser lui-même du crime pour le sauver. Alors le véritable coupable, plein de remords, se livra à la justice. |
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TC0138 | TE019645 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520 | Livre des Sept Sages. Le fils de l'empereur Dioclétien confié à sept sages, revient après neuf ans d’absence pour faire connaissance avec sa belle-mère qui l'accuse d'avoir tenté de la séduire. Il s'ensuit un duel verbal entre l’impératrice et les sept sages, elle cherchant à obtenir la condamnation du fils, eux à obtenir un délai, chaque partie tachant de convaincre l'empereur par un récit, puisque le fils doit garder silence pendent sept jours. |
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TC0138 | TE019316 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 261 | Un pêcheur épargné par l'ordalie se brûlé la main dans l'eau froide. |
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TC0138 | TE019300 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 245 | Charte diabolique détruite par la confession de la dame accusée. |
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TC0138 | TE019314 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 259 | La confession brise le pouvoir du démon de révéler les péchés d'une noble romaine. |
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TC0138 | TE019659 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.13 | Le Livre des Sept Sages de Rome. Le chevalier qui aimait trop sa fille [Filia]. | |
TC0138 | TE020194 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 882C | Saint Martin accuse l’Évêque de Tours. | |
TC0138 | TE020023 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 882 | Triste fin d'un évêque incapable de rendre compte de son administration. | |
TC0138 | TE019660 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.14 | Le Livre des Sept Sages de Rome. La belle-mère jalouse [Noverca]. |
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TC0138 | TE019299 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 244 | Charte diabolique détruite par la confession du clerc accusé. | |
TC0138 | TE019689 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 547 | L’honnête marchand accusé de vol par un voleur. | |
TC0138 | TE019997 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 856 | Trois conspirateurs sont châtiés par les maux mêmes invoqués dans leurs serments. | |
TC0138 | TE020083 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 944 | Intervention miraculeuse de saint André pour sauver un jeune homme injustement accusé de viol par sa mère. |
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TC0138 | TE019367 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 312 | Sa contrition sauve un clerc qui avait péché avec une jeune fille juive le vendredi saint. |
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TC0138 | TE019165 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 109 | Sagacité d'un riche qui déclare que tous ses biens appartiennent au roi. | |
TC0138 | TE019239 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 184 | L’épouse calomniée guérit les lépreux. |
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TC0138 | TE019775 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 633 | Vie de sainte Eugénie. |
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TC0139 | TE013205 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 43, pp 28-29 du texte hébreu | Une matrone accuse Rabbi Yehuda ben Ilaï d’être un usurier ou un éléveur de porcs, puisqu’il qu’il a si bonne mine. Il lui répond que ces deux occupations sont également interdites par la Torah et que tout simplement il veille à sa propreté corporelle et à ses vêtements. | |
TC0139 | TE014187 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 74 p 48 du texte hébreu | Un homme voulait divorcer de sa femme, mais celle-ci en tirerait beaucoup d’argent selon le contrat rituel.(ketouba). Il chercha donc à la faire incriminer et invita ses amis à un banquet. Il les enivra et accusa son meilleur ami d’avoir séduit sa femme en apportant de fausses preuves au tribunal. Mais il se trouvait parmi les juges un disciple de Schamaï qui déjoua son plan et prouva l’innocence de sa femme. | |
TC0139 | TE013206 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 44, p 29 du texte hébreu | Un non-juif accuse Rabbi Yehuda ben Ilaï d’être un usurier, un éleveur de porcs ou un ivrogne pour avoir si bonne mine. Il lui répondit que ces occupations étaient interdites par la Torah et que même à Pessah (Pâques), quand il fallait boire les quatre verres de vin du Seder, il en était malade jusqu’à Chavouot (Pentecôte). Si son visage était brillant, cela venait de ce qu’il étudiait la Torah. | |
TC0139 | TE016097 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 173 p.124.du texte hébreu | Un homme était attiré par une femme qui n’était pas la sienne et lui fixa un rendez-vous. Mais cette femme était pieuse et envoya la propre épouse de cet homme à sa place. Le mari ne la reconnut pas et lorsqu’ après avoir eu des relations avec elle il se mit à pleurer et à se repentir, sa femme se fit reconnaître et lui dit:" Tu as mangé de ton propre pain et bu de ton propre verre. Mais tu as péché à cause de ton grossier instinct, et tu es semblable aux autres hommmes." | |
TC0140 | TE013594 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XXXVIII, 1. | Un voleur se mettait à quatre pattes entre les cochons pour aller voler de la farine sans être vu. Un jour, il accusa lui-même des voleurs en montrant les cals qu’ils avaient aux mains comme preuve de leur activité. | |
TC0140 | TE013783 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], IX, 1. | Un voleur se cache entre les cochons pour aller sans être vu voler de la farine sur la place de Sienne et une fois lui-même accuse des voleurs en montrant les cals qu’ils avaient sur leurs mains comme signe de leur activité. | |
TC0140 | TE013742 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXV, 2. | Un jaloux se rend chez une sorcière qui lui dit que sa femme le trompait avec un prêtre. Il tua sa femme et, retourné auprès de la sorcière, celle-ci lui dit que sa femme continuait à le tromper. L’homme alors se rendit compte qu’il avait tué sa femme innocente; il fut tué à son tour par les parents de cette dernière. |
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TC0142 | TE017958 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 31 | Un adultère en se confessant nomme sa complice. Malgré la résistance initiale de la femme qui menace de porter plainte pour une fausse accusation auprès d’évêque, le prêtre parvient à la persuader de confesser ce péché et de changer de vie. | |
TC0142 | TE018661 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 25 | Sur la route vers Saint-Jacques de Compostelle, un escroc accusa un pèlerin allemand de lui avoir volé son cheval. Le juge, un homme sage et prudent, ordonna à desseller le cheval et de le mettre dans une étable avec d'autres chevaux. Il demanda ensuite à l’escroc de reconnaître son cheval. L'escroc se trompa et fut pendu. |
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TC0142 | TE019082 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 23 | Un clerc nommé Everwach fut faussement accusé de détournement d'argent devant son maître, l’évêque d'Utrecht. Ayant perdu ses notices, il avait peur d’être mis en examen public, et conclut, par désespoir, un pacte avec le diable. Avec son aide, Everwach devint encore plus riche et puissant, tout en blasphémant contre Dieu. Quand Olivier, l’écolâtre de Cologne, arriva dans le diocèse d'Utrecht pour prêcher la croisade, Everwach s'opposa violemment à lui et voulut même le tuer. Armé d'un couteau, il suivit le prédicateur pendant trois jours, mais le troisième jour il mourut subitement et subit diverses tortures infernales. Dieu cependant eut pitié de lui, et Everwach retourna à la vie pour faire pénitence. Comme il avait péché contre la Croix, il devait racheter son péché dans la croisade. Il le fit d'une manière exemplaire, en faisant une pénitence sévère. Peu après son retour de la croisade, il tomba malade, atteint du feu sacré. Une nuit, il eut une révélation : pour se guérir il devait aller prier à l’église de Saint Nicolas. Il y alla et y fit quatorze prières, sans résultat. Désespéré, il invoqua saint Nicolas. A la quinzième prière, la maladie cessa. Everwach fit reconstruire l’église avec ses propres moyens et y servait, en habit monacal, avec sa femme. |
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TC0142 | TE019118 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 57 | Un jeune garçon nommé Einolf mourut sans l’extrême onction. L’ange du Seigneur donna l’extrême onction à l’âme, puis la conduisit devant le Juge, dont le visage sévère était comme couvert d'une voile. Le diable accusa Einolf d’avoir volé une pièce de monnaie à son frère. Le Juge miséricordieux lui pardonna mais envoya son âme dans un puits de feu un petit moment. Puis l'ange l'emmena encore une fois devant le Juge : cette fois son visage gentil et doux était visible. Près de lui, le garçon vit Marie, des anges et des saints. Le diable proposa de renvoyer l’âme dans le corps, en espérant que le garçon tomberait dans le péché. Le Juge, bien conscient de son plan, cependant consentit. Einolf, en se souvenant de peines infernales et de la gloire céleste, entra en religion et se fit templier quelque temps après. |
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TC0142 | TE018971 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 48 | Un chevalier noble avait de nombreux torts envers Louis, comte de Loos, et ses hommes. Un des chevaliers du comte le fit prisonnier lui promettant de ne pas porter la main sur lui. Le comte fit toutefois un sophisme et ordonna d'enfermer son ennemi vivant dans un tombeau où il mourut. Les parents du mort accusèrent devant l’empereur Frédéric [Barberousse] le chevalier qui avait pris leur parent de l'avoir trahi pour de l'argent. Contraint à un duel judiciaire, le chevalier se confessa et communia. Son adversaire blasphéma : Dieu lui retira ses forces et le chevalier, protégé par l’hostie, sortit vainqueur du duel. |
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TC0142 | TE019111 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 49 | Un Prémontré mourut pendant qu’il prêchait la croisade. Quelque temps après, il apparut à l’un de ses compagnons. Celui-ci l'interrogea sur l’état de son âme et sur ce qu'il avait éprouvé après la mort. Le Prémontré répondit qu'au début il ne voyait que des démons autour de lui, qui l'accusaient de diverses fautes, et il n'y avait personne pour l'aider. Jésus apparut lui-même et lui dit : « Suis-moi, parce que tu as prêché sur moi ». Les démons s'enfuirent et le prédicateur fut emmené au paradis. |
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TC0142 | TE017985 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : III, 51 | Gisilbert abbé d'Himmerod évite de réprimander au chapitre un moine indigné par l'accusation publique ; il remet la discussion au lendemain. L’accusé, vaincu par la miséricorde de l'abbé et pacifié, admet son péché et accepte la pénitence. |
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TC0142 | TE018525 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 99 | Une femme tenta de séduire un clerc très beau. Il la repoussa, et elle l’accusa d’avoir essayé de la séduire. Le clerc fut emprisonné. Poussée par la luxure, la femme pénétra dans la prison pour le rejoindre, simulant une folie provoquée par le clerc. Celui-ci fut condamné et brûlé comme sorcier. Il chantait l’Ave Maria au milieu des flammes. De nombreux miracles se produisent sur sa tombe. |
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TC0142 | TE018708 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 34 | Une courtisane suivait un noble seigneur de château en château, tout en ayant des relations avec plusieurs membres de sa famille. Affligé par cette disgrâce, le chapelain du seigneur l'en accusa. La femme, pour se défendre, déclara que le chapelain le disait seulement parce qu’il voulait lui-même coucher avec elle. Le seigneur trouva cela difficile à croire, et la courtisane promit de le prouver. Elle alla voir le chapelain sous le prétexte de confession, lui avoua son amour et le menaça de se tuer s’ils ne répondrait pas à ses avances. Le chapelain fit semblant de consentir et lui accorda un rendez-vous. Entre-temps, il prépara le lit avec un matelas plein de paille. Le jour dit, il se coucha dans le lit, y mit le feu, et quand la femme s'approcha, il l'invita de le joindre. Terrifiée, la courtisane recula. Par grâce divine, le prêtre sortit indemne du lit brûlant et la femme pleine de repentir avoua sa machination. | |
TC0146 | TE014270 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : XXVIII Exemplum de Socrate (= Diogene) et rege | Socrate (i.e. : Diogene), s’étant éloigné de la vie séculière, avait choisi de vivre dans un bois utilisant, en guise de cabane, la moitié d’un tonneau. Un jour, quelques chasseurs du roi, ayant aperçu le philosophe au milieu du bois en train d’écraser des poux, le raillèrent et le privèrent de la douceur des rayons du soleil. Le philosophe faisant allusion justement aux rayons du soleil leur répondit lapidairement qu’ils n’avaient pas le povoir de lui enlever ce que eux-mêmes ne lui donnaient pas. Les chasseurs, plutôt vexés, lui ordonnèrent de s’en aller, parce que leur roi passerait par là peu de temps après. Socrate répondit à cela qu’il nétait pas le sujet de leur roi puisque leur souverain était le domestique de son serviteur. Une discussion se déchaîna : les uns voulaient le justicier, les autres décidèrent d’écouter d’abord l’avis du roi. Socrate répéta au souverain ce qu’il avait dit aux chasseurs, mais il ajouta une explication à ses mots. En effet, il était, lui, le maître de sa propre volonté, tandis que le roi, avide de gloire et de pouvoir, était soumis à sa propre volonté; ce qui signifiait, selon le philosophe, que le roi était le serviteur de son serviteur. Le souverain, à ces mots, comprit la grandeur du sage, et le considéra comme un fils de Dieu auquel il ne fallait pas causer de tort. | |
TC0146 | TE014245 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : II Exemplum de integro amico | L’histoire se déroule en deux temps : au début elle parle de deux marchands, l’un de Baghdad, l’autre d’Egypte, unis par les liens du travail et de l’amitié bien qu’ils ne se soient jamais rencontrés personnellement. Le marchand de Baghdad se rend pour ses affaires en Egypte où il est accueilli avec tous les honneurs par son ami. Mais un jour, l’ami de Baghdad tombe malade et les médecins découvrent qu’il s’agit de la maladie d’amour; l’homme, en effet, est amoureux, sans le savoir, d’une jeune fille que l’Egyptien avait élevée dans l’intention de l’épouser. Cependant, l’Egyptien décide de renoncer à sa bien-aimée et de l’offrir en mariage (avec une dote considérable) à son ami. La première partie se termine avec le départ du nouveau couple vers Baghdad. ~ L’histoire reprend des années plus tard : l’Egyptien, tombé dans la misère, décide de se rendre chez l’ami qu’il avait aidé autrefois en lui concédant une femme et des biens. Mais en chemin, il assiste à un meurtre; le meurtrier s’enfuit. L’exilé voulant alors mettre fin à sa misère, décide de confesser à la foule en furie qu’il est l’assassin. Mais le jour de l’exécution publique, son ami le reconnaît et, pour le sauver, il confesse à son tour qu’il est l’unique vrai coupable. A ce moment, le véritable assassin, qui avait assisté à la scène, craignant la colère divine, confesse son crime. L’histoire se termine par un acquittement général de la part du roi et l’homme pauvre s’en retourne en Egypte chargé des dons de son ami. | |
TC0148 | TE015397 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1004 | LA CONFESSION DÉTRUIT LES DOCUMENTS DU DIABLE. — Un clerc vivait très saintement. Le diable, rendu jaloux, le fit tomber dans un grave péché. Pour le confondre, il prit apparence humaine et s’en alla l’accuser devant l’évêque. Un jour lui fut fixé pour prouver ses dires, apporter des documents contenant le lieu et l’époque du péché et les personnes compromises. Le clerc, se voyant dans une situation critique, se confessa et se proposa de ne plus pécher à l’avenir. Quand le diable ouvrit ses documents devant le juge, tout avait disparu. Le clerc raconta toute l’affaire à son évêque dans le secret de la confession. | |
TC0148 | TE015699 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1298 | LE LION DE SAINT JÉRÔME. — Saint Jérôme guérit la patte blessée d’un lion. Il lui confia la garde de l’âne qui charriait le bois. Comme il dormait, des marchands volèrent l’âne. Le lion fut accusé de l’avoir mangé et fut contraint de le remplacer. Rencontrant un jour les marchands, il les mit en fuite et ramena par la queue l’âne, suivi des chameaux. Les marchands avouèrent la vérité et laissèrent aux frères la moitié de ce qu’ils possédaient. | |
TC0155 | TE016359 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 238 | Un démon chassé par l’évêque Fortunat († 537) prend l’aspect d’un pauvre pèlerin et accuse l’évêque de l’avoir privé de sa maison. Un homme, touché par ses lamentations, l’invite à loger chez lui. Le démon prend alors le fils de son hôte et le jette dans le four. | |
TC0155 | TE016178 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 51 | Une femme tombe amoureuse de saint Vincent. Quand il refuse ses avances, elle décide de l’accuser de viol. Sur le coup, elle est possédée par un démon. Ses proche appellent saint Vincent, à l’approche duquel le diable sort. La femme se repent. | |
TC0155 | TE016379 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 256 | Un père, une mère et leur fils, en pèlerinage pour Saint-Jacques-de-Compostelle s’arrêtent dans une auberge. Injustement accusé par la fille de l’aubergiste du vol d’une coupe d’argent, le fils est condamné à être pendu. Le père et la mère continuent le pèlerinage. À leur retour, ils visitent le lieu où leur fils a été exécuté. La femme pleure amèrement. Tout à coup, le fils s’adresse à sa mère en lui annonçant qu’il est encore vivant grâce à l’aide de saint Jacques et lui demande de raconter tout au juge. Celui-ci dit, qu’il croira si le coq et la poule rôtis, qu'il s’apprête à déguster, se mettent à chanter. Les volailles sautent aussitôt du plat. Le fils est donc disculpé et libéré. |
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TC0155 | TE016231 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 107 | Des clercs de Trêves accusent saint Goar (†649) auprès de l’évêque Rustique de mener une vie déréglée. L’évêque fait amener le saint et l’oblige à faire avouer à un enfant trouvé dans la cathédrale qui est son père. L’enfant dit que c'est l’évêque lui-même. Celui-ci admet son péché et en demande pardon à Dieu. | |
TC0155 | TE016292 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 170 | Un jour, pour éprouver la patience d'abba Agathon, quelques anachorètes, l’accusent de différents péchés, ce qu’il admet avec une humilité exemplaire. Mais quand ils l’accusent d’être hérétique, le saint exprime la plus grande indignation contre cette accusation, car l’hérésie est une rupture définitive entre Dieu et l’homme. | |
TC0155 | TE016085 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 164 | Une mère dépravée essaya de séduire son fils. Celui-ci lui refusa. Fâchée, la mère l’accusa de ce même crime. Le fils vint chercher l’aide de l’apôtre André. Le jour du jugement, l’apôtre fut confronté à la mère. Elle l’accusa d’avoir incité son fils à commettre ce crime. Le juge ordonna de mettre à mort le fils et l’apôtre. Alors, l’apôtre demanda à Dieu qu’Il leur fasse miséricorde. Tout-à-coup, il se fit un orage et un tremblement de terre si violents que les bâtiments furent ébranlés si bien que la femme périt. Stupéfié, le juge demanda à l’apôtre de le baptiser, ainsi que toute sa famille. |
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TC0155 | TE016268 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 144 | Un serviteur apparaît, après sa mort, à son maître pour lui dire qu’il subit les châtiments pour avoir répondu à une accusation injuste : « Que le diable m'emporte aux enfers si j'ai volé un seul sou ! » Il demande de prier pour lui, ce que le maître promet. | |
TC0158 | TE016987 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 445 | Les deux fils du roi Prasenajit.– Des deux fils du roi Prasenajit, celui qui est né de la seconde femme a un bonheur constant qui est un effet de ses existences antérieures ; en vain le prince héritier, son frère, cherche à le dépouiller de ses richesses, puis à l'accuser de rébellion. | |
TC0158 | TE016999 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 457 | L'homme qu'on accuse d'avoir volé une perle.– Un homme nie avoir dérobé une perle de grand prix; pour lui faire avouer sa faute, on l'enivre et on lui fait croire qu'il est né parmi les devas pour avoir volé la perle; mais il a autrefois entendu cette parole des livres saints : «Les devas ne clignent pas des yeux». Or les prétendues devis qui l'entourent clignent toutes des yeux; il n'est donc pas dupe de la supercherie. | |
TC0158 | TE016899 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 402 [I] | Çâriputra et Maudgalyâyana accusés injustement par Kokâli.– Çâriputra et Maudgalyâyana sont accusés à tort par Kokâli de s'être livrés aux jouissances sensuelles avec une bergère. | |
TC0158 | TE016849 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 375 | Le loup et la brebis.– Le loup dévore la brebis après l'avoir injustement accusée. | |
TC0158 | TE016916 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 404 [E] | Le peintre accusé par sa femme et loué par le juge.– Un peintre qui a donné à des religieux les trente onces d'or qu'il a gagnées est accusé par sa femme et loué par le juge. | |
TC0159 | TE017649 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Tous les prélats devraient se souvenir de cette sentence de Donat : Combien d’éléments grammaticaux appartiennent à une préposition ? Un. Celui-ci étant ? Le cas seul. Combien de cas ? Deux. Lesquels ? L’accusatif et l’ablatif. Tous les prélats devraient avoir peur d’être accusés d’un crime, d’être destitués de leur position dominante et ainsi de chuter honteusement. | |
TC0165 | TE018341 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 88, pp. 171-172 | Pierre, abbé de Saint-Rémy à Reims, fait le récit d'un miracle, taisant le nom du protagoniste qu'il ne veut pas calomnier. Un prêtre est appelé devant le pape pour se défendre contre l'accusation d'avoir commis des crimes. Coupable, il prétend être innocent, préférant le risque d'être excommunié à la perspective d'avouer ses torts. A son retour, sa conscience le persécute et il entre au monastère, mais ne se confesse pas. Un jour, alors qu'il célèbre la messe, l'hostie et le calice se dérobent à lui. Terrifié et repenti, il se confesse. |
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TC0165 | TE018382 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 129, pp. 239-240 | Un convers de Clairvaux, sentant la mort approcher, appelle le confesseur, mais il ne parvient pas à parler à cause d'une douleur à la gorge. Ce n'est que sur son lit de mort qu'il se confesse à l'abbé Henry, lui disant que lorsqu'il était un convers à l'abbaye d'Esrom au Danemark, il avait eu un fils, mort avant lui. Transporté en esprit, il s'était retrouvé dans un lieu de souffrance, où il l'avait rencontré. Son fils l'avait accusé d'être la cause de tous ses maux et avait prophétisé sa damnation. Henry dit au convers de ne jamais perdre foi en la miséricorde divine, lui impose une pénitence et l'absout. Une heure plus tard, le convers le fait appeler à nouveau : transporté une fois de plus en esprit et emmené à nouveau en un lieu de souffrance, on lui dit que grâce à la pénitence il est sauvé de son péché, mais qu'il doit en confesser un autre, celui d'avoir pris la robe d'un moine sans permission. Ayant reçu une nouvelle pénitence, réconforté par les prières de l'abbé, le condamné demeure silencieux et meurt peu après, serein. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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