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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: juge | judge | Richter | juez | giudice
63 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001331 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 20, 2 | Un marchand d’Orient donne sa femme préférée à son ami chrétien; ce dernier la fait baptiser et l’épouse. Des années plus tard, le même chrétien s’accuse lui-même à la place de son ami oriental injustement condamné à mort. Le véritable criminel se dénonce au dernier moment. | |
TC0003 | TE001586 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 21(2) | Saint Bernard chasse le diable en lui démontrant qu’il a mérité la vie éternelle grâce à la Passion du Christ. | |
TC0003 | TE001582 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 18(2) | Un ermite assiste dans le désert au jugement des diables pendant lequel Satan compte leurs méfaits. | |
TC0020 | TE003810 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 285 | Un voleur, autorisé à choisir l’arbre auquel il sera pendu, ne peut en trouver un qui lui convienne; le juge, en colère, ordonna de le torturer avant de le pendre. | |
TC0020 | TE003780 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 255 | Une femme accuse un jeune homme de viol. En guise de réparation, le juge propose à la victime dix marcs d’argent; le jeune homme l’agresse une seconde fois pour tenter de lui voler l’argent mais échoue. Le juge ordonne alors à la femme de donner l’argent au jeune homme, arguant que si elle s’était défendue avec autant de force lors de son agression, elle n’aurait pas perdu sa virginité. | |
TC0020 | TE003750 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 225 | Un paysan ivre bat sa femme avec le coutre de sa charrue caché dans un sac ; plaidant qu’il ne l’a frappée qu’avec un sac, il est acquitté par le juge. |
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TC0020 | TE003560 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 35 | En Lotharingie, un juge injuste convoque l’accusé dans un lieu au nom équivoque afin de pouvoir dire qu’il ne s’est pas présenté là où il fallait. | |
TC0020 | TE003563 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 38 | Une femme simple d’esprit graisse littéralement la main d’un juge. | |
TC0021 | TE004104 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 173 | Etienne, juge corrompu, est remis en vie pour un essai de trente jours grâce à l’intercession de saint Prix. | |
TC0022 | TE004200 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 3 | Etienne, un riche homme vivant à Rome, s’est emparé d’un certain terrain appartenant à l’église de sainte Cécile. Peu de temps après il meurt. Il est amené au jugement et damné, non sans avoir d’abord subi la vengeance de sainte Cécile qui, passant près du coupable, lui saisit le bras qu’elle pince violemment. Sur le conseil des autres saints, Etienne s’adresse à saint Prix dont il a toujours célébré la fête en faisant l’aumône aux pauvres, pour qu’il intervienne en sa faveur auprès du juge. A la suite des prières de ce saint, il est permis à l’âme du malheu-reux de rentrer dans son corps. Revenu sur la terre, Etienne se hâte de rendre à sainte Cécile le terrain qu’il lui avait volé. | |
TC0028 | TE005041 | Federicus Visconti | Sermons et visite pastorale [dir. Bériou, 2001] : Sermo 30 § 9, p. 573 | Un mauvais juge, qui avait cependant l’habitude de prier la Vierge, fut averti par elle à trois reprises de sa mort prochaine; il put alors se confesser à l’archevêque de Narbonne avant de mourir. |
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TC0033 | TE006089 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 235 | LE JUGE ET LA PELOTE DE FIL. Deux femmes s’en vinrent devant un juge, à propos d’une pelote de fil, que chacune revendiquait. Le juge leur demanda avec quoi elles avaient commencé la pelote: l’une dit que c?était avec du charbon, l’autre avec de l’étoffe blanche. Le juge ordonna de dérouler la pelote et de l’attribuer à celle qui disait la vérité. | |
TC0033 | TE005868 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 17 | LA VANITE DU POUVOIR. Un philosophe montre à un roi la vanité de son pouvoir passé (il n’est plus), présent (il est momentané) et futur (il est douteux et ne durera pas). |
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TC0033 | TE006087 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 233 | LA CRAINTE DU JUGE. L’abba Ammon, en guise de parole d’édification, dit que les hommes doivent se considérer comme des voleurs qui craignent sans arrêt en prison l’arrivée du juge et se lamentent sur leurs fautes. | |
TC0035 | TE006492 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 4v, n° 11 | Une pauvresse, n’ayant pu rembourser sa dette immédiatement à un juge, celui-ci ne peut que répéter " une pleine mesure d’orge" sur son lit de mort. | |
TC0037 | TE006717 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 35 | Deux femmes envieuses devant un juge. Le juge impose à la première d’exprimer sa revendication : la seconde recevra le double. La première réclame qu’on lui ôte un oeil pour qu’on ôte les deux à l’autre. | |
TC0123 | TE007101 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 158 | Ponce, ancien abbé de Clairvaux et évêque de Clermont, raconta ceci : un pèlerin, en route pour Rocamadour avec sa femme, la vit enlevée par deux malfaiteurs qui voulaient abuser d’elle. L’un d’entre eux fut arrêté. Alors qu’il était présenté au juge, il fut réduit en cendres sur le champ par la vengeance divine. L’autre, poussé par la volonté de Dieu, parvint au même endroit et subit le même sort. | |
TC0129 | TE007233 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 13b | Bien qu’elle soit jeune, sainte Lucie sait résister comme un homme aux injonctions de sa mère, aux flatteries de son époux, aux menaces du juge et aux injures des bourreaux. | |
TC0129 | TE007228 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 8b | Saint Nicolas sauve trois enfants injustement condamnés et admoneste le juge. | |
TC0129 | TE007406 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 315b | Saint Jérôme passait beaucoup plus de temps à lire des auteurs profanes (Platon, Cicéron...) que les textes sacrés. Dieu lui envoya une maladie et l’emmène devant le tribunal divin. Le juge lui reproche ses lectures profanes mais lui permet de retourner dans son corps. |
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TC0130 | TE007573 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 321-371 | Le loup accuse le renard d’avoir volé un coq. Ils soumettent le cas à un juge, messire Singe, maire de Bugía; chacun d’eux choisit un avocat, le premier prend un lévrier tandis que le deuxième désigne un chien de berger. Après une longue digression juridique, aucun des deux n'est condamné. | |
TC0131 | TE007812 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 184, 1-9 | FABLE DU JUGEMENT DE L’ANE. 1 Fable : Dan Noble le lion blâmait les animaux qui vivent de proie, au sujet desquels il lui revenait de méchants commentaires. 2 Et pourtant aucun ne fut puni de ses nuisances, si ce n'est un malheureux âne qui avait mangé un pied de persil. 3 Pour ce petit méfait tout le monde lui tomba dessus : ils le frappèrent tant qu’ils le laissèrent quasi mort. 4 Cela signifie que les grands voleurs qui à la cour des rois et des seigneurs détournent des centaines et des milliers, 5 les juges et les avocats marrons et les méchants usuriers, qui tous vivent aux dépens des pauvres gens, s’en tirent sans être punis; 6 Et quand un pauvre se met en tort quelque part, tout le monde lui tombe dessus parce qu’il ne peut pas verser de pot-de-vin. 7 Mais quand ils viendront devant le haut juge, là leurs oeuvres seront rendues publiques. 8 Ils regretteront alors de n'avoir pas été punis en ce monde plutôt que par-delà, où les punitions sont éternelles. 9 Ainsi on ne saura pas avant la mort qui se comporte avec sagesse. |
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TC0131 | TE009052 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 071, 21-30 | L’AGNEAU PASCAL. 21/ Car tout comme le feu raffine l’or et l’argent, le Saint-Esprit efface les hérésies et les superstitions du coeur de ses fidèles. 22/ Il était défendu de briser aucun des os de l’agneau. 23/ Cela signifie que nous ne devons pas jurer par la mort de Dieu ni jurer grossièrement par lui ni par sa vierge mère ni par aucun des saints, 24/ car Dieu nous interdit de jurer, si ce n'est devant un juge quand on y est obligé. 25/ Disons seulement oui ou non; car Dieu nous défend de jurer sur les cheveux de notre tête; car si un cheveu est blanc, nous ne le rendrons pas noir et s’il est noir nous ne le rendrons pas blanc: 26/ ils ne nous appartiennent donc pas puisque nous n'en faisons pas ce qui nous plaît. 27/ Tout appartient à Dieu puisqu’il a tout fait; et il nous défend de jurer sur tout ce qu’il a fait. 28/ Nous avons bien un serment que nous pouvons faire, mais pas plus: nous pouvons jurer par nos péchés. 29/ En effet, s’il y a quelque bien à notre actif, il appartient à Dieu qui l’a fait par nous, 30/ tandis que nos péchés sont bien à nous: N'hésitons donc pas à jurer sur nos péchés, car nous ne possédons en propre rien d’autre. |
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TC0131 | TE007904 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 272, 1-8 | LE JUGE EGAL EN MERITE A L’ERMITE. 1 Un ermite demanda à Dieu de lui faire connaître qui serait son égal au ciel. 2 La voix du ciel lui répondit que c'était tel chevalier qu’elle nomma. 3 Aussitôt il alla le voir et lui demanda quelles vertus il cultivait en particulier. 4 L’autre répondit: "Certes cher ami, je ne me considère pas comme vertueux. Je vous dirai seulement que je suis juge. 5 Mais bien que je sois juge, je n'ai jamais siégé au tribunal pour mon frère ou pour un ami quelconque ni pour mon plus mortel ennemi, 6 sans reconnaître le tort que pouvaient avoir mes amis ou le droit que pouvaient avoir mes ennemis." 7 C'était la raison pour laquelle il plaisait à Dieu. L’ermite en fut bien satisfait 8 et le juge vit bien qu’il n'avait pas perdu son temps puisqu’il devait avoir pour égal au ciel un si saint homme. | |
TC0131 | TE009055 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 076, 1-10 | UN GRAND PERSONNAGE MIT SON FILS A L’ECOLE. 1/ Ici commence une pieuse fiction qui s’applique à Dieu le Père. 2/ Un homme riche mit son fils à l’école. 3/ Il y apprit si bien qu’en peu de temps il devint maître et enseigna à ses élèves : aussi son père lui confia sa charge de juge. 4/ Quand le divin Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme fut né de sa vierge mère, Dieu son vrai Père le mit à l’école de pauvreté. 5/ Il y apprit si bien qu’en peu de temps il en devint le meilleur maître; 6/ et au bout de trente-deux ans et demi il l’enseigna à ses élèves comme maître en chaire, 7/ quand il dit sur la croix: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ?" 8/ Et c'est une des raisons pour lesquelles son Père du ciel lui a confié son siège de juge. 9/Et c'est pourquoi il siègera comme juge, à titre de Fils du Dieu tout-puissant vrai Dieu et vrai homme, vêtu de notre humanité, 10/ montrant les traces de ses cruelles plaies, en jugeant les douze tribus d’Israel qu’il a rachetées à ses propres dépens. | |
TC0131 | TE008192 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 781, 28-49 | LE JUGEMENT DERNIER. 28/ Jésus siègera alors comme juge en tant que Fils du Dieu tout-puissant. 29/ Il séparera les chevreaux et les brebis, c'est à dire les bons et les méchants. 30/ Il siègera en l’air avec ses douze apôtres sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. 31/ Seront présents tous les habitants du ciel de nature humaine. 32/ Tous les humains qui seront sauvés flotteront sur l’air et les damnés seront sur la terre. 33/ Certains disent (et ils y comptent bien) que la vierge Marie sera à genoux d’un côté de son fils et le Baptiste de l’autre côté pour le prier d’avoir pitié des pécheurs. 34/ Mais il est tout à fait naïf et déraisonnable de le croire et de compter sur une telle prière: en effet aucun habitant du ciel n'oserait demander à Dieu qu’un homme ou une femme soit sauvé qui serait mort en état de péché mortel sans repentir. 35/ Lorsque toute l’assemblée du genre humain, bons et mauvais, sera devant le souverain juge, il dira aux bons: 36/ "Venez, les bénis de mon Père, au royaume éternel du ciel qui a été prévu pour vous dès avant le commencement du monde. 37/ Vous l’avez bien mérité, car lorsque j'ai eu faim vous m'avez nourri, 38/ quand j'ai eu soif vous m'avez abreuvé, quand j'étais nu vous m'avez vêtu, 39/ quand j'avais froid vous m'avez réchauffé, quand j'étais sans abri vous m'avez accueilli, 40/ quand j'étais malade vous vous êtes occupés de moi, quand j'étais en prison vous m'avez visité." 41/ Alors les bons répondront: "Ah, Seigneur, quand vous avons-nous vu dans ces situations?" 42/ Le tout-puissant juge leur répondra: "Chaque fois que pour l’amour de moi vous avez nourri les pauvres ou leur avez fait du bien d’une manière ou d’une autre, c'est à moi que vous l’avez fait. 43/ Car quiconque a reçu en mon nom le plus petit d’entre les miens, c'est moi qu’il a reçu. 44/ Et comme vous avez été généreux avec eux pour l’amour de moi, je suis disposé à vous rendre la pareille. 45/ C'est pourquoi vous viendrez au royaume éternel qui vous attend." 46/ De la même façon qu’il aura approuvé et loué les oeuvres des bons, il reprochera leurs actions aux méchants. 47/ Ils répondront tristement: "Mais, Seigneur, nous ne vous avons jamais vu dans ces situations." 48/ Il répondra: "Vous avez pourtant agi ainsi: car chaque fois que vous avez vu les pauvres avoir grand besoin des biens que vous possédiez en abondance et que je vous avais confiés pour vous et pour eux, 49/ quand vous leur refusiez, c'est à moi que vous refusiez. Aussi comme vous n'avez eu pour moi ni bonté ni bienfaisance, je ne vous connais pas. |
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TC0131 | TE008680 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 585, 1-8 | L’HONNETE HOMME MIS A TORT EN PRISON. 1/ Un honnête homme fut mis à tort en prison, sous le coup d’une fausse accusation. Dans sa prison il s’endormit. 2/ A son réveil, se retrouvant dans sa maison, il se rendit chez le juge et lui dit: 3/ "Cher sire, je vous prie de me faire remettre en prison, car je me suis retrouvé dans ma maison et je ne sais comment." 4/ Le juge lui demanda à quoi il pensait quand on l’avait mis en prison. 5/ Il répondit: "Ma foi, sire, comme j'y étais mis à tort, je demandais à Dieu de m'accorder d’y être longtemps 6/ afin d’y faire pénitence pour l’amour de Notre-Seigneur qui dut endurer divers supplices pour l’amour de moi." 7/ Le juge lui dit: "Je ne te remettrai pas en prison, car ta vraie patience t'en a délivré." 8/ Car c'est une vertu qui guérit les malades (sic). | |
TC0134 | TE013999 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 29b | Absalom reste en dehors du royaume de David pendant trois ans. Puis il rentre, mais il ne se réconcilie pas avec son père et meurt tué par trois lances. | |
TC0134 | TE013956 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 275b | Tibère ne remplace pas volontiers ses juges. Il s’en justifie en racontant qu’il a entendu parler d’un homme assailli par des mouches; un voisin compatissant voulut l’en débarrasser, mais le blessé le lui reprocha violemment : il préférait des mouches déjà repues de son sang aux nouvelles mouches affamées qui ne manqueraient pas de leur succéder. | |
TC0134 | TE009847 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 22b | Une veuve demande obstinément à un juge de la protéger de son adversaire. | |
TC0134 | TE013957 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 274b | Scipion l’Africain doit envoyer deux consuls en Espagne. Deux homme le sollicitent : l’un est avare, l’autre pauvre. Scipion s’oppose à leur nomination en disant « que l’un est trop riche et l’autre pas assez ». | |
TC0134 | TE013935 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 265b | Un créditeur exige de son débiteur de lui faire un serment. La nuit suivante, le premier se voit devant le juge suprême qui lui demande pourquoi il a provoqué le débiteur à faire un faux serment. Et l’homme répondit : « Il avait nié sa dette. » « Il valait mieux, reprit le juge, perdre ton bien que de tuer son âme par un faux serment. » Le créditeur est battu à tel point qu’à son réveil son dos est couvert de plaies. | |
TC0137 | TE012844 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 359 | Croire sans discernement est dangereux pour les médecins et les juges. L’empereur Otto III croit que sa femme s’était donnée à un comte et le fait décapiter. Ensuite la veuve montre à Otto III que c?était la faute de l’impératrice. Alors Otto fait brûler vivante l’impératrice. | |
TC0138 | TE019186 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 131 | Tourments infernaux des juges sans pitié. | |
TC0138 | TE019185 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 130 | Un législateur partage avec son fils la peine prévue par sa loi. | |
TC0138 | TE014107 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 31 | Le pauvre et le riche qui ont semé des fèves ensemble passent devant un juge, qui affirme que les récoltes doivent être partagées. | |
TC0138 | TE019153 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 100.10 | 12 sages démontrent la sottise de l'avarice. 10. L'avare est comme un fou qui expose ses trésors parmi les voleurs, ou qui se promène devant le juge avec des choses volées. |
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TC0138 | TE019123 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 68 | Un marchand d’Égypte ruiné se rendit à Bagdad pour chercher l'aide de son ami, lui aussi marchand. Des hommes qui recherchaient un meurtrier l’arrêtèrent et désespéré il se laissa condamner sans détromper les juges. Le marchand de Bagdad, découvrant que l'accusé était son ami, vint s'accuser lui-même du crime pour le sauver. Alors le véritable coupable, plein de remords, se livra à la justice. |
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TC0138 | TE019870 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 728 | La mort comme juge suprême et impartial. | |
TC0138 | TE020230 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 945A | Au juge de la province venu le rencontrer l’abbé Moyse de dit fou. | |
TC0138 | TE019189 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 134 | Un legislateur prefere l'exile à la modification de ses lois. | |
TC0138 | TE019176 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 121 | Du voleur ou du bailli, quel est le plus grand voleur ? | |
TC0138 | TE019177 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 122 | Cambyse fait couvrir un siège avec la peau d'un juge inique. | |
TC0138 | TE019571 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 446 | Un voleur sauve un enfant que le diable allait étouffer. |
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TC0138 | TE019577 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 452 | La solitude du cloître plus bénéfique que le vocations charitables (juge arbitre et hospitalier). | |
TC0139 | TE016071 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple154 p.111 du texte hébreu | Rabbi Hanina ben Elazar possédait dans son champ un arbre dont une partie des branches ployait au-dessus du champ du voisin. Un homme vint plaider devant lui pour un cas similaire. Rabbi Hanina lui demanda de revenir le lendemain. Entretemps, il coupa les branches qui gênaient le voisin. Le lendemain, le plaignant vint entendre son jugement et Rabbi Hanina lui enjoignit de couper les branches. Le plaignant lui demanda alors pourquoi il ne le faisait pas dans son propre champ, et Rabbi Hanina put lui répondre:" Sors, vois ce que j’ai fait et agis de même." | |
TC0139 | TE013198 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 36, p. 26 du texte hébreu | Rabbi Eliezer, accusé d’hérésie, déclare devant le tribunal que " le Juge connait la vérité" . Il est ainsi sauvé du châtiment car le juge croit qu’il reconnait son autorité alors qu’Eliezer s’en remet à Dieu. Il s’est retrouvé dans cette redoutable situation parce qu’il a accepté d’écouter un disciple de Jésus sans lui faire admettre son erreur au lieu de fuir sa compagnie. | |
TC0139 | TE014187 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 74 p 48 du texte hébreu | Un homme voulait divorcer de sa femme, mais celle-ci en tirerait beaucoup d’argent selon le contrat rituel.(ketouba). Il chercha donc à la faire incriminer et invita ses amis à un banquet. Il les enivra et accusa son meilleur ami d’avoir séduit sa femme en apportant de fausses preuves au tribunal. Mais il se trouvait parmi les juges un disciple de Schamaï qui déjoua son plan et prouva l’innocence de sa femme. | |
TC0139 | TE016641 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 255 pp 169-170 du texte hébreu | Le roi Yanaï fut appelé à comparaitre devant le tribunal rabbinique de Rabbi Shimon ben Shatah, car un de ses serviteurs avait commis un meurtre, et il en était responsable. Le roi en appela aux autres sages siégeant au tribunal qui baissèrent la tête et ne répondirent pas aux exhortations de Shimon ben Shatah. L'ange Gabriel les punit de mort pour cette abstention. | |
TC0142 | TE018662 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 26 | Bertolf de Wittelsbach était un juge excessivement sévère. Un jour, il entendit une voix qui lui ordonna de pendre la première personne qu'il rencontrerait. Cette personne fut son prévôt. Désolé pour le prévôt, Bertolf le condamna néanmoins à mort. Le condamné, se rendant compte qu’il était dans une situation inextricable, admit qu'il l'avait mérité. Il avait, en effet, tué plusieurs personnes et s’était emparé de leurs biens. Comme ce Bertolf était sans pitié, il n’en eut pas à l’égard de son prévot. Plus tard, après avoir assassiné le roi Philippe de Souabe, il fut tué par le maréchal du roi. | |
TC0142 | TE018661 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 25 | Sur la route vers Saint-Jacques de Compostelle, un escroc accusa un pèlerin allemand de lui avoir volé son cheval. Le juge, un homme sage et prudent, ordonna à desseller le cheval et de le mettre dans une étable avec d'autres chevaux. Il demanda ensuite à l’escroc de reconnaître son cheval. L'escroc se trompa et fut pendu. |
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TC0142 | TE019118 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 57 | Un jeune garçon nommé Einolf mourut sans l’extrême onction. L’ange du Seigneur donna l’extrême onction à l’âme, puis la conduisit devant le Juge, dont le visage sévère était comme couvert d'une voile. Le diable accusa Einolf d’avoir volé une pièce de monnaie à son frère. Le Juge miséricordieux lui pardonna mais envoya son âme dans un puits de feu un petit moment. Puis l'ange l'emmena encore une fois devant le Juge : cette fois son visage gentil et doux était visible. Près de lui, le garçon vit Marie, des anges et des saints. Le diable proposa de renvoyer l’âme dans le corps, en espérant que le garçon tomberait dans le péché. Le Juge, bien conscient de son plan, cependant consentit. Einolf, en se souvenant de peines infernales et de la gloire céleste, entra en religion et se fit templier quelque temps après. |
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TC0142 | TE018646 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VI, 11 | Un chevalier s’était emparé de nombreux biens du monastère de Clairvaux. L’abbé Pierre le Borgne le rencontra devant le juge et accepta de renoncer à tous ces biens si le chevalier affirmait, en vérité, qu’ils lui appartenaient. Ainsi fut fait. Le chevalier, très content d'avoir gagné (quoique par un faux serment) raconta tout à son épouse. La femme qui redoutait la vengeance divine pour cette injure contre un saint homme, demanda au chevalier de restituer ce qu’il avait pris et demander pardon. |
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TC0143 | TE014281 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 100A | Saint Antoine désirant devenir martyr se rendit chez l’Empereur en étant vêtu d’une manière splendide afin de provoquer sa colère. | |
TC0155 | TE016371 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 248 | Un débiteur nie avoir emprunté de l'argent à son créancier. Celui-ci exige qu'il jure cela devant le juge, ce qu'il fait. Si bien que le débiteur menteur commet ainsi un blasphème. La nuit, le créancier a une vision: il est convoqué devant le trône du Christ et accusé d’avoir obligé son prochain à faire un faux serment. Le créancier est battu à tel point qu’à son réveil son dos est couvert de plaies. | |
TC0155 | TE016376 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 253 | Un saint homme en voyage est logé chez un prêtre qui reçoit des hôtes d’importance, et parmi ses hôtes le juge du village. Les hôtes bavardent, disent des insolences et des grossièretés, sans aucune objection de la part du prêtre. Indigné, le saint homme quitte la maison. Le prêtre est aussitôt puni par une cécité totale et le juge par des plaies incurables. | |
TC0155 | TE016379 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 256 | Un père, une mère et leur fils, en pèlerinage pour Saint-Jacques-de-Compostelle s’arrêtent dans une auberge. Injustement accusé par la fille de l’aubergiste du vol d’une coupe d’argent, le fils est condamné à être pendu. Le père et la mère continuent le pèlerinage. À leur retour, ils visitent le lieu où leur fils a été exécuté. La femme pleure amèrement. Tout à coup, le fils s’adresse à sa mère en lui annonçant qu’il est encore vivant grâce à l’aide de saint Jacques et lui demande de raconter tout au juge. Celui-ci dit, qu’il croira si le coq et la poule rôtis, qu'il s’apprête à déguster, se mettent à chanter. Les volailles sautent aussitôt du plat. Le fils est donc disculpé et libéré. |
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TC0155 | TE016085 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 164 | Une mère dépravée essaya de séduire son fils. Celui-ci lui refusa. Fâchée, la mère l’accusa de ce même crime. Le fils vint chercher l’aide de l’apôtre André. Le jour du jugement, l’apôtre fut confronté à la mère. Elle l’accusa d’avoir incité son fils à commettre ce crime. Le juge ordonna de mettre à mort le fils et l’apôtre. Alors, l’apôtre demanda à Dieu qu’Il leur fasse miséricorde. Tout-à-coup, il se fit un orage et un tremblement de terre si violents que les bâtiments furent ébranlés si bien que la femme périt. Stupéfié, le juge demanda à l’apôtre de le baptiser, ainsi que toute sa famille. |
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TC0158 | TE016431 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 7 | Le Bodhisattva et le riche maître de maison.– Un maître de maison qui était fort riche est invité à donner au roi une grosse somme. Il déclare qu'il ne possède rien; les seules richesses qui lui appartiennent en propre sont ses pratiques religieuses; quant à ses biens matériels, il n'en est pas le vrai possesseur, car les cinq puissances qui sont les inondations, les incendies, les voleurs, les magistrats et la mort peuvent à tout instant l'en priver. | |
TC0158 | TE016791 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 337 bis | Les deux loutres et le chacal.– Deux loutres qui se disputent un poisson demandent au chacal d'être juge; le chacal donne la tête à l'une et la queue à l'autre; il prend le corps du poisson pour prix de sa sentence. |
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TC0158 | TE016916 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 404 [E] | Le peintre accusé par sa femme et loué par le juge.– Un peintre qui a donné à des religieux les trente onces d'or qu'il a gagnées est accusé par sa femme et loué par le juge. | |
TC0160 | TE017200 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n° 17 | Deux femmes se disputent une pelote de fil, l’une disant qu’elle l’a commencée avec du charbon, l’autre avec de l’étoffe blanche. Le juge ordonne de dérouler la pelote et de l’attribuer à celle qui dit la vérité. | |
TC0165 | TE018286 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 44c, pp. 89-90 | Le juge Gonario de Lacon, au retour de son pèlerinage à Saint-Martin de Tours, s'arrête à Clairvaux, où Saint-Bernard tente en vain de le persuader de rester, rendant même la vue à un aveugle. Gonario part, mais Bernard prophétise qu'il reviendra à Clairvaux. Peu après la mort du saint, encore dans la quarantaine et au sommet de sa vigueur, Gonario laisse, en échange du royaume céleste, son pouvoir et ses possessions terrestres à ses fils pour entrer humblement à Clairvaux. Gonario est toujours en vie vingt-cinq ans plus tard, quand Herbert raconte son histoire. |
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