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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001402 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 30, 20-21 | Un prêtre et une religieuse meurent unis au lit, comme on ne peut les séparer ils sont inhumés ensemble au grand scandale de tous. | |
TC0003 | TE001598 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 29 | Sur le point de mourrir, un médecin ne peut rien dire d’autre que " treize lires et trois mois ". | |
TC0020 | TE003640 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 115 | L’exécuteur testamentaire d’un étudiant parisien garde pour lui son matelas. La nuit, l’étudiant lui apparaît en rêve, étendu sur un mauvais lit. Le lendemain, il décide de faire don du matelas à un hôpital. |
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TC0020 | TE003620 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 95 | Un lépreux est reçu dans le lit d’une noble femme. Au retour du mari, il disparaît en laissant dans la chambre un parfum extraordinaire. Le mari se convertit ensuite à une vie aussi religieuse que celle de sa femme. | |
TC0021 | TE003993 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 66 | Un avocat fait appel sur son lit de mort. | |
TC0022 | TE004211 | Robert de Gretham | Le Miroir ou les Evangiles des domnées [Aitken, 1922] : 14 | Pambo, un saint homme, ayant pris la résolution d’arracher la prostituée Thaïs à sa vie de pécheresse, lui rend visite. A force de raisonnements, renforcés par maintes réflexions sur les tourments réservés aux pécheurs, Pambo réussit à toucher le coeur de la jeune fille. L’ayant emmenée dans un couvent il l’enferme dans une tour, en lui recommandant de ne pas cesser d’implorer la miséricorde de Dieu. Au bout de quelques jours, Pambo, pris de pitié pour la pénitente, se rend chez saint Antoine pour lui demander si Thaïs est pardonnée ou non. Ayant fait assembler les frères, Antoine leur ordonne de demander à Dieu la reponse à la question que Pambo est venu lui faire. La nuit, l’un d’eux aperçoit dans le ciel un lit richement garni qu’une voix dit être préparé pour Thaïs. On sait ainsi qu’elle est pardonnée. Pambo, rentré dans le couvent la fait sortir de la tour, mais elle meurt au bout de quinze jours. |
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TC0033 | TE006037 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 183 | UN ETUDIANT NEGLIGEANT DANS L’ACCOMPLISSEMENT S VOLONTES D’UN MOURANT. Un étudiant parisien mourant donna à un camarade son matelas pour qu’il le vendît et en distribuât le prix aux pauvres. Ce que ce camarade ne fit pas; il coucha au contraire dessus. Il vit le mort devant lui gisant sur un lit aux cordes nues. Terrifié, il vendit le matelas, en donna le prix aux pauvres et fit prier pour le mort qui lui apparut ensuite en grand repos, dans un lit avec un matelas. | |
TC0033 | TE005922 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 71 | CONVERSION DE FOULQUES DE MARSEILLE. Foulques de Marseille, après avoir médité les peines de l’enfer, se mit à penser que si on lui donnait en guise de pénitence d’être couché dans un lit très beau et très mou avec défense de le quitter, il ne pourrait pas le supporter: combien moins le pourrait-il dans le cas d’une peine qui ne pouvait être prévue. De jongleur, il devint cistercien puis évêque de Toulouse. | |
TC0033 | TE005983 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 130 | UN ETUDIANT PERSUADE UN DE SES COMPAGNONS A DEVENIR DOMINICAIN. Un étudiant, grand clerc, rendit visite à l’un de ses compagnons qui était entré chez les dominicains. Il voulut que ce dernier lui dît quelque chose qui entraînerait sa conversion. Ce que voyant, le frère dit qu’il ne saurait prêcher quelque chose, mais lui demanda, par amour pour lui, de penser quand il entrerait dans sa chambre, très belle, et dans son lit, au matelas très doux et à la couverture délicate, à la chambre qu’il aurait en enfer. Ces mots se fixèrent dans son esprit de sorte qu’il ne voulut plus dormir dans sa chambre et dans son lit. Il fut ainsi contraint à devenir dominicain. | |
TC0106 | TE015887 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 149 | UN ETUDIANT NÉGLIGENT DANS L’ACCOMPLISSEMENT DES VOLONTÉS D’UN MOURANT. Un étudiant mourant donne à un camarade son matelas pour qu’il le vende et en donne le prix aux pauvres; ce qu’il ne fait pas. Mais après une vision ? le mort gisait sur un lit de cordes dures ?, il s’acquitte de cette volonté et le mort lui apparaît alors en repos, dans un lit avec un matelas. | |
TC0123 | TE007097 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 154 | Peu après sa mort, le corps de saint Bernard étant encore exposé sur le lit funéraire, un paralysé posa la main sur le corps et frotta ses membres. Il s’appuya alors sur le lit, parvint à se lever, et se trouva entièrement guéri. | |
TC0123 | TE007017 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 84 | J’ai connu un convers malade, qui fut tenté de mettre fin à ses jours pour abréger sa terrible souffrance. Il chercha un couteau, mais, n’en trouvant pas, revint à son lit. Puis il se repentit, se confessa à l’abbé, et mourut muni des derniers sacrements. Pour éviter ces tentations, l’abbé doit toujours être très attentif à ceux qui sont proches de la mort. |
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TC0131 | TE008300 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 180, 1-7 | UNE FOLIE: COUCHER SON ANE DANS SON LIT. 1 On trouverait qu’un homme est fou s’il couchait son âne dans des draps blancs et s’il allait lui-même se coucher dans l’étable de l’âne. 2 Mais ils sont encore bien plus fous ceux qui dorlotent leur corps autant qu’ils peuvent et enfouissent leur âme en enfer. 3 Car ils font grand cas de ce qu’ils devraient mépriser, leur corps que les vers mangeront, 4 et ils méprisent leur âme qui est créée à la ressemblance de la sainte Trinité, 5 quand ils refusent les commandements de l’Eglise qui devraient servir à leur salut et qui y sont nécessaires. 6 De telles gens mériteraient raisonnablement le titre de fous, mieux que le fou qui porte sa massue de fou. 7 Car le fou peut faire son salut s’il se garde de pécher; mais ceux qui recherchent les plaisirs n'ont aucune chance de le faire. |
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TC0131 | TE009307 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 314, 1-9 | LE LIT DE CONSCIENCE. 1/ Un abbé disait à ses moines au chapitre la veille de la Pentecôte: 2/ "Celui qui fera bien son lit, Notre-Seigneur viendra se coucher avec lui". Bien sûr, le lit dont il parlait, c'était la conscience. 3/ Un jeune moine sans malice prit au pied de la lettre ce qu’il avait entendu et s’en alla au dortoir faire son lit du mieux qu’il put. 4/ Et la nuit suivante Jésus sous l’aspect d’un enfant vint coucher avec lui. 5/ En conséquence le jeune moine ne se leva pas pour l’office de Matines et le lendemain le père abbé lui demanda pourquoi il n'y avait pas été. 6/ Il répondit: "Par Dieu, messire, parce je vous ai entendu hier prêcher que si quelqu’un faisait bien son lit Dieu viendrait coucher avec lui. 7/ Et comme j'ai fait le mien du mieux que je pouvais, Dieu a couché toute la nuit avec moi; 8/ aussi je n'ai pas osé le laisser tout seul, pour qu’il n'ait pas peur. Voilà pourquoi je ne suis pas allé à Matines. Telle fut la réponse du jeune moine au père abbé. 9/ L’abbé raconta au chapitre ce que le jeune moine lui avait dit; toute la communauté en remercia Dieu. | |
TC0138 | TE019392 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 336 | Conversion de Foulques de Marseille. | |
TC0138 | TE014148 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 80 | Une courtisane convertie par un prêtre qui lui propose de le rejoindre dans son lit en feu. |
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TC0138 | TE019527 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 425 | Conversion exemplaire de Foulques de Marseille. |
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TC0138 | TE019278 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 223 | La femme reçoit le Christ sous les traits d'un lépreux. | |
TC0138 | TE019388 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 332 | Conversion d'un écolier par une citation d'Isaïe. |
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TC0142 | TE018011 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 28 | Chaque fois qu’un moine veut se lever pour les matines, il se sent inondé de sueur, se croit malade et se recouche. Une nuit alors qu’il tente de se lever, il entend sous le lit une voix qui lui dit de ne pas bouger. Ayant compris que la voix vient du démon, le moine se lève et vainc ainsi la tentation. | |
TC0142 | TE018526 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 100 | La servante d’une maison avait fait son lit au pied du lit préparé pour un frère convers de passage. Ayant découvert la femme, il passa la nuit debout | |
TC0142 | TE018708 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 34 | Une courtisane suivait un noble seigneur de château en château, tout en ayant des relations avec plusieurs membres de sa famille. Affligé par cette disgrâce, le chapelain du seigneur l'en accusa. La femme, pour se défendre, déclara que le chapelain le disait seulement parce qu’il voulait lui-même coucher avec elle. Le seigneur trouva cela difficile à croire, et la courtisane promit de le prouver. Elle alla voir le chapelain sous le prétexte de confession, lui avoua son amour et le menaça de se tuer s’ils ne répondrait pas à ses avances. Le chapelain fit semblant de consentir et lui accorda un rendez-vous. Entre-temps, il prépara le lit avec un matelas plein de paille. Le jour dit, il se coucha dans le lit, y mit le feu, et quand la femme s'approcha, il l'invita de le joindre. Terrifiée, la courtisane recula. Par grâce divine, le prêtre sortit indemne du lit brûlant et la femme pleine de repentir avoua sa machination. | |
TC0143 | TE014295 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 134, col. B | Une moniale cistercienne perdit une image du Sauveur (crucifix ?), ce qui l’affligea beaucoup. Une nuit, la voix du Christ lui dit : " Je suis dans le sac, sous le matelas de ton lit, au chevet"; elle se leva et le retrouva. | |
TC0152 | TE015091 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : IV | Histoire d’un prudhomme, nommé Jean, hébergé par le Christ et Notre Dame. Un prudhomme fort pieux, nommé Jean, habitant l’évêché de Cambrai, possède une très belle image de la sainte Vierge et désire s’en procurer une autre. Il quitte sa maison et part pour une ville (Fontaine ?) où l’on fait les plus belles images de la sainte Vierge afin d’en acheter une. Il l’enveloppe dans un beau tissu et s’en retourne chez lui. Il rencontre alors un saint homme, Pierre, qui lui propose de le conduire dans un bonne maison. Jean accepte et se voit mener dans un très bel endroit où il est merveilleusement accueilli par un homme et une femme fort beaux. Une table magnifique est dressée, et le couple se montrent très doux et très gentil. Le repas terminé, l’hôte lui demande ce qu’il cache sous le tissu. Jean lui explique qu’il s’agit d’une image de Notre Dame. L’homme la contemple, loue la Vierge et lui répond que c’est une très bonne chose et qu’il en sera récompensé. Il demande alors à Pierre de conduire Jean dans sa chambre. Le lit était si beau qu’il n’osa se coucher dedans. Pierre le força à se coucher et le prudhomme dormit si bien que Pierre dut le réveiller le lendemain matin. A son réveil, Jean eut grande honte car il avait pour habitude de se lever la nuit afin de prier. Il remercie ses hôtes et l’homme lui donne un pain pour son voyage du retour. Il quitte le beau manoir en compagnie de Pierre et lui demande alors le nom de son hôte. Pierre lui répond qu’il a été hébergé par le Christ et sa mère, la Vierge Marie et que lui est saint Pierre l’apôtre. A ces mots, saint Pierre disparaît ainsi que la maison dans laquelle il avait été accueilli. Il se retrouve à côté de sa propre maison alors qu’il en était à XIV lieues. Il mangea le pain que son hôte lui avait donné et il fut si bien rassasié qu’il eut l’impression de ne plus jamais avoir le besoin de manger. Chaque nuit, saint Pierre lui apparaissait et lui disait de bien se souvenir de ses bons hôtes afin d’être délivré de la tentation. |
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TC0152 | TE015099 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : V | Une noble dame, qui a grande pitié des pauvres, en prend soin contre la volonté de son mari. Un jour, elle rencontre un pauvre très malade. Prise de pitié, elle le conduit chez elle car son mari est absent. Le pauvre lui demande de prendre un bain puis de se coucher dans un lit bien moelleux. La dame le couche dans son propre lit. Le mari rentre alors et voit quelqu’un couché dans son lit. Croyant qu’il s’agit de l’amant de sa femme, il veut le tuer. Mais en levant les yeux, il voit le Christ nu crucifié. Celui-ci lui demande pourquoi l’homme lui porte tant de haine et pourquoi il souhaite lui faire du mal alors qu’il a tant souffert pour lui. L’homme, effrayé, tombe à terre et lorsqu’il relève les yeux ne trouve personne dans le lit. Il se convertit immédiatement et devient doux et débonnaire. |
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TC0152 | TE015105 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : Example, XI | Une noble dame, qui prend soin des lépreux, est mariée à un riche seigneur qui ne les aime pas. Un jour, où il est absent, un lépreux vient frapper à la porte et la dame lui demande s’il veut boire ou manger. Le lépreux lui répond qu’il souhaite se reposer dans sa chambre. Il lui prie de le porter car il a grand besoin de se reposer avant de manger. La dame lui répond alors qu’il connaît bien l’aversion que son mari porte envers les lépreux et qu’il y a de grande chance qu’il les tue s’il le trouve dans son lit. Le lépreux se met à pleurer. Ayant grande pitié, la dame le porte et le couche sur son lit. Elle lui met un oreiller sous la tête et le couvre de beaux vêtements. Peu de temps après, son mari rentre tout las de la chasse et veut se coucher dans son lit. La dame, de peur de sa réaction, ne veut lui ouvrir la porte de leur chambre. Le chevalier, en colère, brise la porte et se couche sur son lit. Une fois reposé, il va voir sa femme et la remercie d’avoir préparé une si belle chambre dont l’odeur est si agréable qu’il se croit au paradis. La dame, étonnée, entre dans la chambre, constate les dires de son mari et ne trouve pas une seule trace du lépreux. Elle raconte alors le miracle à son mari qui aussitôt se convertit et devient doux comme un agneau. |
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TC0155 | TE016158 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 30 | Un pauvre malade est reçu dans le lit d’une noble femme nommée Anne. Au retour du mari, il disparaît en laissant le lit couvert de fleurs en plein hiver. | |
TC0155 | TE016345 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 224 | Une moine a une vision de l’enfer: il voit un riche noble puni pour s’être adonné aux plaisirs de ce monde. Les diables lui font boire une boisson brûlante, écouter des trompettes crachant du feu, coucher dans un lit plein de serpents etc. | |
TC0157 | TE017369 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 130, l. 18 – p. 131, l. 8 | Adraldus, abbé à Brême, raconta ceci alors qu’il voyageait en Bourgogne avec Pierre Damien. Un bon frère, sans doute du monastère de Cluny, cheminait dans la région. Il rencontra un homme aux cheveux longs, qui revenait de Jérusalem, qui portait une palme dans sa main. Au moment où ils se croisaient, le pèlerin dit qu’on ne gagnait pas le salut en disant les complies dans son lit. Le frère, étonné, se retourna, mais n’aperçut plus le pèlerin. Il se souvint alors que la veille, épuisé, il avait dit les complies dans son lit. Peut-être s’agissait-il d’un homme, mais probablement d’un ange. Dieu seul le sait. | |
TC0157 | TE017371 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 131, l. 9 – p. 131, l. 19 | Dans l’ermitage de Fonte Avellana, où réside Pierre Damien, il y avait autrefois un prieur nommé Jean. Il était malade et paraissait toujours émacié. Il récitait souvent les complies au lit. Dans les environs, un homme possédé par le démon révélait les secrets et mauvaises actions des gens. Alors que Jean voulait chasser le démon, celui-ci lui dit : toi qui récites les complies dans ton lit, tu penses maintenant me chasser ? Et Jean fut assailli par la honte, car il savait que c’était là la vérité. |
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TC0158 | TE017040 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 498 | Les dix rêves du roi Prasenajit .– Le roi Prasenajit a vu en rêve dix choses : 1° trois jarres réunies; les deux jarres latérales étaient pleines de vapeurs qu'elles se passaient de l'une à l'autre, mais la jarre du milieu restait vide: 2° un cheval qui mangeait par la bouche et par le fondement; 3° un petit arbre qui portait des fleurs; 4° un petit arbre qui produisait des fruits; 5° un homme qui fabriquait une corde; derrière l'homme se trouvait un mouton; le maître du mouton mangeait la corde; 6° un renard assis sur un lit d'or et mangeant dans de la vaisselle en or; 7° une grande vache qui tétait un veau; 8° quatre bœufs qui venaient en mugissant des quatre côtés de l'horizon pour se battre entre eux; 9° un grand étang où l'eau était trouble au milieu et claire sur les bords; 10° un grand torrent qui coulait absolument rouge. Le Buddha explique ces dix rêves et rassure le roi au sujet des présages qu'ils annoncent (cf. n° 359). |
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TC0158 | TE016769 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 318 | Apologue de celui qui ensemençait un champ.– Un paysan ayant appris d'un propriétaire rural que, pour obtenir un beau champ de blé, il fallait égaliser le sol et y ajouter du fumier et de l'eau, mêle dans son champ de l'eau et du fumier et se fait porter dans un lit pour répandre de haut la semence, afin de ne pas fouler le sol de ses deux pieds. Mais quatre hommes ayant porté son lit, le sol fut foulé par huit pieds, au lieu de deux. | |
TC0158 | TE016654 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 207 | Le çrâmanera qui devient un nâga.– Un çrâmanera en se cramponnant au pied du lit de son maître, s'introduit subrepticement chez un nâga; il s'éprend d'une nâgî; retourné sur terre, il obtient de devenir un nâga (cf. n° 94). | |
TC0159 | TE017580 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Un roi souhaitait organiser sa succession. Il demanda qu’on appelle ses trois fils et déclara vouloir que le plus fainéant d’entre eux hérite du royaume. Le premier déclara que celui-ci devrait lui revenir car, installé devant la cheminée, il était si fainéant qu’il laissait ses jambes étendues brûler. Le second se déclara tout aussi compétent puisque, quand bien même une corde lui serrerait le cou, il ne la couperait pas avant d’être pendu, même s’il avait une épée dans la main droite. Le troisième, enfin, assura être le plus méritant pour régner après son père. Il se dit si fainéant qu’allongé sur son lit, il laissait l’eau de ses yeux couler, du côté droit comme du côté gauche, sans jamais bouger ou arranger sa literie. Le roi choisit alors le troisième pour lui succéder, le qualifiant d’authentiquement fainéant. En effet, le premier appréciait trop la compagnie d’une foule démoniaque, préférant se brûler au feu du pêché plutôt que de s’en éloigner. Le second, après avoir constaté être attaché par les cordes de ses pêchés, ne fait rien pour s’en extraire en utilisant une épée comme l’épée de sa langue, au moyen de la confession. Le troisième, enfin, avec les larmes coulant de ses deux yeux, du côté droit comme du côté gauche, entend les enseignements tant des joies du Paradis que des tourments de l’Enfer. Grâce à sa fainéantise, il ne souhaite se tourner ni du côté droit, avec l’amour et les récompenses, ni du côté gauche, avec les pêchés, la peur et les tourments. |
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TC0159 | TE017644 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Le philosophe Solon, sur son lit de mort s’était entouré d’amis qui philosophaient. Mourant, il redressa la tête et dit qu’il pouvait quitter la terre comme un homme heureux car il avait appris de leurs débats. Il faut toujours laisser rougir de honte les étudiants paresseux lorsqu’ils apprennent que même un mourant n’a pas cessé de prêter attention à ses études. | |
TC0159 | TE017577 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Macrobe rapporte que l’Empereur Auguste, averti de l’énorme dette qu’un chevalier avait caché de son vivant, demanda qu’on lui apportât le matelas sur lequel ce dernier dormait. Il déclara vouloir l’acquérir et l’inspecter car, si un homme criblé de dettes y avait trouvé le sommeil, il en tirerait sûrement des leçons pour son propre repos. | |
TC0160 | TE017208 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°25 | Un homme, qui héberge volontiers les pauvres, accueille sans le savoir Jésus Christ qui a pris l’apparence d’un lépreux. Comme le lépreux ne peut marcher, l’homme le porte jusqu’au coin du feu et lui prépare un lit. Il entend une voix qui lui dit : « Tu m’as porté sur la terre, je te porterai au ciel ». | |
TC0160 | TE017288 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°63 | Un chevalier, qui hait particulièrement les pauvres, est marié à une femme pieuse, très dévouée aux pauvres. Les pauvres ont pris l'habitude de se rendre chez ce chevalier dès qu'il sort, afin de recevoir l'aumône de la part de sa femme. Un jour, un lépreux demande l'hospitalité à la femme du chevalier. Elle lui propose à manger et à boire mais ce dernier, très fatigué, souhaite se reposer. Ne pouvant plus marcher, la femme le prend sur son dos pour le conduire dans la maison et lui proposer un lit. En passant devant la chambre du chevalier, il demande à être couché dans son lit. Celle-ci le prévient que si son mari le trouve couché dans son lit, il le tuera et elle aussi. Le lépreux la supplie et elle finit par céder. De retour, le chevalier souhaite se coucher dans son lit. Par peur, sa femme n'ose lui dire et ouvre la porte. Mais aussitôt qu'il entre dans la chambre, une douce odeur de violettes et de roses se fait sentir et la dame constate que le lépreux a disparu. Le chevalier demande alors à sa femme d'où provient la douce odeur et celle-ci lui raconte toute l'histoire. Le chevalier rend grâce à Jésus Christ et encourage sa femme à continuer à accueillir les pauvres, tout en s'excusant d'avoir été trop dur. La nuit, NS revient dans la chambre et s'adresse au couple : il remercie la femme de sa loyauté et demande au chevalier de se rendre à Jérusalem par amour pour lui. |
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TC0161 | TE017744 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXIX, 08 | HISTOIRE D'UN BANDIT QUI ENTRE DANS LA MAISON DE TAMEMOTO, GOUVERNEUR DE SHIMOTSUKE.– Un voleur entre dans la maison du gouverneur Tamemoto, mais, sous les cris des voisins réveillés, il ne peut rien voler et s’enfuit en tenant dans ses bras une femme de qualité de la maison. Poursuivi sur sa monture, et craignant d’être rattrapé, il dépouille la femme de ses vêtements et l’abandonne. La femme, effrayée par cette nudité, tombe dans un canal. Elle parvient à sortir de l’eau glacée et cherche de l’aide dans des maisons mais personne ne lui ouvre sa porte. Elle meurt et est dévorée par des chiens. Le lendemain, on retrouve ses restes pris dans la glace. Suite à un ordre impérial, une récompense est promise à celui qui arrêtera le voleur. On soupçonne Fujiwara no, un homme qui a été courtisé et évincé par cette femme. Cependant, un capitaine de la Garde, nommé Tokimichi, chargé de l’enquête, rencontre un homme qui se prosterne devant lui avec un air insolite. Après avoir nié le crime, il avoue son crime après un interrogatoire tourmenté. Ayant appris la nouvelle de l’arrestation, tous pensent dans la Capitale que Tokimichi mérite une promotion, mais celle-ci tardera à venir. Et l’on dit que cette femme a été prise comme otage parce qu’elle s’était couchée sans avoir pris les dispositions nécessaires. |
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TC0161 | TE017706 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : X, 21 | COMMENT, AYANT INTERVERTI LES OREILLERS, UNE FEMME DE CHOAN EST TUÉE PAR UN ENNEMI AU LIEU DE SON MARI.– Un homme qui veut tuer son ennemi entre chez lui, et constatant son absence, menace sa femme de tuer son père, si elle ne dit pas où se trouve son mari. La femme convainc l’homme de revenir la nuit et lui indique sur quel oreiller reposera la tête de son mari. L’homme revient et croit tuer son ennemi. Mais il tue la femme qui avait changé de place dans le lit. L’homme est pris d’une grande pitié face à ce sacrifice et renonce pour toujours à ses sentiments d’hostilité. |
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Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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