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3occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0152
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0152 | TE015091 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : IV | Histoire d’un prudhomme, nommé Jean, hébergé par le Christ et Notre Dame. Un prudhomme fort pieux, nommé Jean, habitant l’évêché de Cambrai, possède une très belle image de la sainte Vierge et désire s’en procurer une autre. Il quitte sa maison et part pour une ville (Fontaine ?) où l’on fait les plus belles images de la sainte Vierge afin d’en acheter une. Il l’enveloppe dans un beau tissu et s’en retourne chez lui. Il rencontre alors un saint homme, Pierre, qui lui propose de le conduire dans un bonne maison. Jean accepte et se voit mener dans un très bel endroit où il est merveilleusement accueilli par un homme et une femme fort beaux. Une table magnifique est dressée, et le couple se montrent très doux et très gentil. Le repas terminé, l’hôte lui demande ce qu’il cache sous le tissu. Jean lui explique qu’il s’agit d’une image de Notre Dame. L’homme la contemple, loue la Vierge et lui répond que c’est une très bonne chose et qu’il en sera récompensé. Il demande alors à Pierre de conduire Jean dans sa chambre. Le lit était si beau qu’il n’osa se coucher dedans. Pierre le força à se coucher et le prudhomme dormit si bien que Pierre dut le réveiller le lendemain matin. A son réveil, Jean eut grande honte car il avait pour habitude de se lever la nuit afin de prier. Il remercie ses hôtes et l’homme lui donne un pain pour son voyage du retour. Il quitte le beau manoir en compagnie de Pierre et lui demande alors le nom de son hôte. Pierre lui répond qu’il a été hébergé par le Christ et sa mère, la Vierge Marie et que lui est saint Pierre l’apôtre. A ces mots, saint Pierre disparaît ainsi que la maison dans laquelle il avait été accueilli. Il se retrouve à côté de sa propre maison alors qu’il en était à XIV lieues. Il mangea le pain que son hôte lui avait donné et il fut si bien rassasié qu’il eut l’impression de ne plus jamais avoir le besoin de manger. Chaque nuit, saint Pierre lui apparaissait et lui disait de bien se souvenir de ses bons hôtes afin d’être délivré de la tentation. |
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TC0152 | TE015099 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : V | Une noble dame, qui a grande pitié des pauvres, en prend soin contre la volonté de son mari. Un jour, elle rencontre un pauvre très malade. Prise de pitié, elle le conduit chez elle car son mari est absent. Le pauvre lui demande de prendre un bain puis de se coucher dans un lit bien moelleux. La dame le couche dans son propre lit. Le mari rentre alors et voit quelqu’un couché dans son lit. Croyant qu’il s’agit de l’amant de sa femme, il veut le tuer. Mais en levant les yeux, il voit le Christ nu crucifié. Celui-ci lui demande pourquoi l’homme lui porte tant de haine et pourquoi il souhaite lui faire du mal alors qu’il a tant souffert pour lui. L’homme, effrayé, tombe à terre et lorsqu’il relève les yeux ne trouve personne dans le lit. Il se convertit immédiatement et devient doux et débonnaire. |
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TC0152 | TE015105 | anon. | Paris, BnF, nouv. acq. fr. 4464 [transc. A. Sulpice] : Example, XI | Une noble dame, qui prend soin des lépreux, est mariée à un riche seigneur qui ne les aime pas. Un jour, où il est absent, un lépreux vient frapper à la porte et la dame lui demande s’il veut boire ou manger. Le lépreux lui répond qu’il souhaite se reposer dans sa chambre. Il lui prie de le porter car il a grand besoin de se reposer avant de manger. La dame lui répond alors qu’il connaît bien l’aversion que son mari porte envers les lépreux et qu’il y a de grande chance qu’il les tue s’il le trouve dans son lit. Le lépreux se met à pleurer. Ayant grande pitié, la dame le porte et le couche sur son lit. Elle lui met un oreiller sous la tête et le couvre de beaux vêtements. Peu de temps après, son mari rentre tout las de la chasse et veut se coucher dans son lit. La dame, de peur de sa réaction, ne veut lui ouvrir la porte de leur chambre. Le chevalier, en colère, brise la porte et se couche sur son lit. Une fois reposé, il va voir sa femme et la remercie d’avoir préparé une si belle chambre dont l’odeur est si agréable qu’il se croit au paradis. La dame, étonnée, entre dans la chambre, constate les dires de son mari et ne trouve pas une seule trace du lépreux. Elle raconte alors le miracle à son mari qui aussitôt se convertit et devient doux comme un agneau. |
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