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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: solitude | solitude | Einsamkeit | soledad | solitudine
61 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001467 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 48, 3 | Alors que saint Augustin était en train de composer son livre sur la Trinité, il voit sur la plage, un enfant essayer de mettre la mer dans un petit trou avec une cuiller d’argent. L’enfant se leva, et dit à saint Augustin, qu’il lui était plus possible de faire ceci qu’il ne l’était à saint Augustin d’expliquer dans un petit livre le mystère de la Trinité. |
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TC0001 | TE001461 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 45, 2 | Parce qu’un clerc l’importune dans son travaille, l’évêque de Liège est transporté miraculeusement dans un lieu solitaire pour achever d’écrire un ouvrage théologique. Saint Paul, apôtre, subvient à ses besoins. | |
TC0003 | TE001681 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 73 | Importance de l’exemple. Pour l’abbé Pemen, celui qui n'est pas satisfait de soi, est heureux, tandis que celui qui s’apprécie en toute chose est malheureux. | |
TC0037 | TE006722 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 40 | Un moine ne supportant plus de vivre en communauté se retire dans la solitude : il cède encore à la colère. | |
TC0105 | TE012947 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 15 | Récit de la fondation de l’ordre des chartreux. En l’an 1087, à Paris, meurt un grand théologien (il s’agit sans doute du chanoine Raymond Diocrès, célèbre pour sa piété et ses sermons). Au moment de ses funérailles, une voix s’éleve de son cercueil pour déclarer qu’il est jugé et condamné au tribunal de Dieu. Tous croient qu’il est damné mais sans connaître la raison. Ils convoquent alors Maître Bruno, homme saint et de noble lignage, écolâtre à Reims, qui décide, à la suite de cet événement, de renoncer à la vie séculière et de se retirer dans la solitude. Il quitte Paris, accompagné de six compagnons et se rend à Grenoble où l’évêque saint Hugues de Grenoble les attend (il avait vu les sept ermites annoncés dans un songe sous l’apparence de sept étoiles). Il leur fait don d’une partie des terres du désert de Chartreuse et leur propose de s’installer en ce lieu éloigné de tout. Les sept hommes acceptent et bâtissent leur cellule et leur chapelle où ils célèbrent chaque jour le divin service. Saint Bruno reste au désert de Chartreuse sept années. Puis, il est appelé à Rome par un de ses anciens élèves, le pape Urbain II, qui veut s’aider de ses conseils. Il le fait participer à de nombreux conciles et veut lui faire accepter l’archevêché de Reggio de Calabre (le texte du Tombel mentionne curieusement la ville de « Tise »). Mais saint Bruno refuse, préférant ne pas renoncer à son rêve de vie érémitique. Saint Bruno reçoit alors du comte Roger de Sicile un terrain boisé à La Torre, près de Squillace, où il s’installe définitivement. Le pape Urbain II y autorise la construction d’un ermitage et consacre une église en 1094. | |
TC0106 | TE015963 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 221 | CONVERSION D’UN PIRATE. — Des pirates, pris dans une tempête, font le v?u de confesser leurs crimes s’ils sauvent leur vie. Se confessant à un ermite, le chef des pirates reçoit l’injonction de se rendre auprès du pape; il tue l’ermite. Il fait de même à l’endroit d’un autre confesseur. Un troisième, le traitant avec douceur, lui enjoint, chaque fois que quelqu’un mourra d’aider à le mettre en terre, de penser à ce qu’avait été la mort et à ce qu’il adviendrait de lui. Ce faisant, le pirate se réfugie dans la solitude où il accomplit une très dure pénitence. |
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TC0106 | TE016016 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 273 | FUIR LES HOMMES. — A Arsène qui s’interrogeait sur la manière de faire son salut, une voix répondit de fuir les hommes. | |
TC0124 | TE014671 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXII, 20 [322] | Une jeune fille, nommée Alexandra, vivait depuis dix ans dans un tombeau, sans voir personne. La bienheureuse Mélanie lui en demanda la cause. Elle répondit que c?était parce qu’elle avait blessé l’âme de quelqu’un et que, de ce fait, elle préférait vivre enfermée plutôt que nuire à l’âme faite à la ressemblance de Dieu. | |
TC0124 | TE014670 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXII, 19 [321] | Deux vieillards reprochaient à l’abbesse Sarra de recevoir les hommes solitaires. Elle répondit que, par le sexe, elle était une femme, mais pas par l’esprit. | |
TC0124 | TE014894 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : L, 3 [538] | Les disciples de Saint Martin refusèrent de recevoir des séculiers venus par curiosité plus que par sentiment religieux. | |
TC0124 | TE014710 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVII, 9 [359] | Le saint ermite Paul accompagné de l’abbé Archebius se rendait chez un autre ermite lorsqu’ils rencontrèrent une femme. Malgré les objurgations d’Archebius, Antoine prit la fuite et rentra dans son monastère. La grâce de ses vertus fut telle que les miracles de guérison se multiplièrent dans le lieu que son corps avait touché. | |
TC0124 | TE015154 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXX, 11 [784] | Quand Moïse était dans la nuée, il conversait avec Dieu, hors de la nuée, avec le peuple. De même, dans sa cellule, le moine est avec Dieu, au dehors avec les diables. | |
TC0124 | TE015155 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXX, 12 [785] | Saint Bernard enfant aimait la solitude. | |
TC0124 | TE015182 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXVIII], 1 [812] | En Angleterre, un solitaire accepta d’intercéder auprès de la Vierge pour un homme toujours en proie à la tentation. Elle apparut à l’ermite et lui dit que l’homme était libéré de la tentation. La Vierge était vêtue de blanc, mais pleurait des larmes de sang à cause de l’ordre des Cisterciens qu’elle jugeait en pleine décadence. |
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TC0124 | TE015151 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXX, 8 [781] | Parole de l’abba Alonios (Alonius) : « L’homme ne peut connaître la paix que s’il considère qu’il n’y a au monde que Dieu et lui. » | |
TC0124 | TE015145 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXX, 2 [775] | Abba Arsène, quand il était un grand de ce monde, avait prié Dieu de lui montrer le chemin du salut. Une voix lui avait dit: « Fuis la compagnie des gens et tu seras sauvé. » Quand il fut moine, il entendit encore cette voix: « Fuis, tais-toi, sois en paix. Ce sont les trois moyens d’éviter le péché. » | |
TC0124 | TE014688 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXV, 5 [339] | Quand l’abbé Ammoès allait à l’église, il ne permettait pas à ses disciples de marcher à ses côtés. Si, par hasard, quelqu’un se rapprochait, il le renvoyait. | |
TC0124 | TE015144 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXX, 1 [774] | L’abba Antoine a dit : « Comme les poissons meurent s’ils restent trop longtemps hors de l’eau, de même, si un moine reste trop longtemps hors de sa cellule ou avec des laïcs, il perd la paix de l’âme. » Il disait aussi : « Le solitaire échappe à trois guerres : sur ce que l’on entend, sur ce que l’on dit, sur ce que l’on voit. Il lui reste la guerre contre ses pensées. » | |
TC0124 | TE015152 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXX, 9 [782] | Un frère demanda conseil à un ancien pour son salut, il lui répondit : « Fuis le monde et garde le silence. » | |
TC0124 | TE014661 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXII, 10 [312] | La première vertu de la femme est de ne pas être vue par les hommes. Une vierge s’était tellement retirée du regard des hommes qu’elle n’accepta même pas la visite de saint Martin. Pour approuver cette attitude, celui-ci accepta de sa part un cadeau de bienvenue, même si jusqu’alors il n’avait jamais rien accepté de personne. | |
TC0124 | TE015153 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXX, 10 [783] | L’abba Pastor, délégué par les gens de la région pour intercéder auprès d’un magistrat, demanda à Dieu d’échouer dans sa mission. Il fut exaucé et retourna joyeux dans sa cellule. | |
TC0124 | TE015147 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXX, 4 [777] | Un frère demanda à l’abba Moïse ce qu’il devait faire. « Retire-toi dans ta cellule: elle t?enseignera tout. » | |
TC0124 | TE014982 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVII, 8 [626] | Un prince demandait à saint Antoine de venir le voir plus longtemps, mais saint Antoine répondit que, comme les poissons mis sur le sable brûlant sont voués à la mort, de même les moines attardés dans les affaires profanes se perdent dans les futilités. | |
TC0124 | TE014985 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVII, 11 [629] | Pastor convainquit sa mère de renoncer à le voir, lui et ses frères, en ce monde, pour les voir dans l’autre monde. | |
TC0124 | TE014776 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVII, 4 [421] | Un homme, laissant femme et enfants, se retira dans un ermitage. En peu de temps, sa réputation de sainteté grandit. Le diable lui inspira le désir de retrouver sa famille. Les frères le laissèrent s’en aller. Mais à peine parti, il s’écroula, attaqué par le démon, se lacérant avec ses propres dents. Les frères le ramenèrent au monastère et l’attachèrent. Libéré de l’esprit immonde après deux ans de prières, il retourna dans son ermitage. |
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TC0124 | TE014979 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LVII, 5 [623] | Un anachorète qui vivait seul depuis cinquante ans dans les grottes du mont Sinaï n’avait d’autre vêtement que la toison que Dieu lui avait donnée. | |
TC0124 | TE014419 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IV, 24 [81] | Un ermite ne mangeait jamais seul : il attendait pour cela la venue d’un hôte et l’attendait parfois toute la semaine. | |
TC0124 | TE015263 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 69 [881b] | Gravement malade et reposant à l’écart dans une petite maison, Gérard de Farfa était servi par un frère, qui fit rallumer à un feu inattendu la lampe éteinte et disparut aussitôt. | |
TC0124 | TE015249 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 55 [868] | Guillaume, moine de Saint-Aubin d’Angers, vivait en solitaire et s’imposait des jeûnes très stricts. Il entra à Clairvaux en expiation d’avoir un jour trahi son v?u pour accompagner le repas d’un visiteur. En effet, à peine celui-ci était-il parti, qu’un visiteur entré par la fenêtre le reprit sévèrement. | |
TC0124 | TE014786 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXXVII, 14 [431] | Lors d’une fête, un moine proclama qu’il ne mangeait rien de cuit. Un vieux moine lui fit ce reproche : « Tu aurais mieux fait de manger seul dans ta cellule, plutôt que de crier devant les autres. » | |
TC0124 | TE015107 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIV, 15 [738] | Parole d’ancien : « N?aie pas de relations avec les gens du monde, ni d’amitié avec une femme, ni de confiance durable envers un enfant. » | |
TC0124 | TE014347 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : I, 10 [10] | Durant six ans, une vierge recluse s’était imposé des mortifications. Mais elle en tira orgueil et, privée de l’aide divine, elle succomba aux charmes de l’homme chargé de la servir. | |
TC0124 | TE014569 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XIV, 12 [220] | Comme des personnes étaient venues voir saint Antoine et parlaient avec lui des prophètes et de Dieu, Paul le Simple, qui était présent, demanda si le Christ avait été d’abord un prophète. Antoine lui ordonna de se taire et de s’éloigner. Celui-ci se retira dans sa cellule et garda le silence. Par d’autres moyens, Antoine éprouva encore l’obéissance de Paul. | |
TC0124 | TE014541 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 24 [192] | Des anciens découvrirent dans une grotte une vierge fort âgée. Interrogée, elle leur apprit qu’elle y vivait seule depuis trente-huit ans et que s’ils l’avaient trouvée, c'est que Dieu les y avait envoyés pour l’enterrer. Après avoir prononcé ces mots, elle mourut. | |
TC0124 | TE014534 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XII, 17 [185] | L’abba Elladius (Helladios) vécut vingt ans dans une cellule sans jamais lever les yeux vers son toit. | |
TC0124 | TE014697 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVI, 1 [348] | Établi sur un sommet des Alpes, abandonné par les siens, assiégé par les ennemis, l’empereur Théodose priait Dieu et versait un torrent de larmes pour obtenir la protection céleste. Ensuite, il se jeta sur les ennemis : ses flèches furent portées miraculeusement pour frapper ses adversaires, tandis que les flèches ennemies étaient renvoyées par le vent pour toucher ceux qui les lançaient. | |
TC0134 | TE013996 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 28a | Élie est nourri délicieusement par Dieu dans la solitude. Etant retourné dans le monde, il ne trouve guère que de l’eau et du pain. | |
TC0143 | TE014172 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 98 | Saint Apollonius menait une vie solitaire. Un jour, une voix divine l’incita à aller dans un lieu rempli d’une foule pour sauver les âmes en danger. Le saint, craignant l’esprit de l’orgueil, leva la main pour toucher son cou et attrapa un petit homme en forme d’Ethiopien. Appolonius l’enterra dans le sable tandis que l’Ethiopien criait " c'est moi l’esprit d’orgueil !" . Alors le saint put retourner en Israël sans crainte. | |
TC0148 | TE015382 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 990 | LES PLEURS DE SAINTE GENEVIÈVE. — Sainte Geneviève fuyait les consolations du monde pour les divines. Nombreux étaient ceux qui critiquaient le fait qu’elle ne se mêlât point au monde. Saint Germain qui lui rendit visite montra la terre de sa cellule toute trempée des larmes qu’elle répandait tous les jours, larmes qui témoignaient de la visite de l’Epoux mystique. | |
TC0148 | TE015685 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1284 | L’ABBA SÉRAPION CONVERTIT UNE COURTISANE. — L’abba Serapion traversa un village d’Egypte et vit une courtisane devant sa porte. Il lui dit de l’attendre le soir. Il s’en vint et récita le psautier puis saint Paul. La courtisane se convertit. Le vieillard la conduisit à un monastère de vierges. Il la confia à la mère des vierges lui disant de ne pas la traiter comme les autres et d’avoir des égards envers elle. Elle voulut ne manger que le soir, puis désira jeûner durant quatre jours. Elle demanda enfin qu’on la plaçât dans une cellule et qu’on lui donnât un peu de pain et du travail par la lucarne. Elle vécut ensuite dans une grande sainteté. | |
TC0148 | TE015518 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1123 | LES TROIS PENSÉES DE L’ABBA LONGIN. — L’abba Longin interrogea l’abba Lucius, en disant: ?J?ai trois pensées. L’une est de partir en pèlerinage. ?Il lui répondit: ?Si tu ne domines pas ta langue, tu ne seras pas un pèlerin, où que tu ailles. Mais si tu la domines ici même, tu seras un pèlerin. — L’abba Longin dit: ?L’autre pensée est de jeûner deux ans. ?Lucius répondit: ?Ton jeûne ne sera pas accepté à moins que tu t?abstiennes de tes pensées mauvaises. — : ?La troisième est de fuir les hommes. —Lucius répondit: ?Si tu n’as pas corrigé ta vie en vivant avec les autres, tu ne pourras, étant solitaire, te corriger. — | |
TC0148 | TE015447 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1053 | SAINT JEAN BAPTISTE COUCHAIT DANS UNE GROTTE. | |
TC0148 | TE015709 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1308 | LA LOUVE REPENTANTE. — Une louve avait l’habitude de venir à la cellule d’un frère qui lui donnait les restes de son repas. Un jour, ne le trouvant pas, elle s’empara d’un pain et ne reparut pas le lendemain. Le solitaire, très peiné, pria le Christ. La louve revint, se prosterna à ses pieds comme pour demander pardon. Il doubla sa pitance. | |
TC0148 | TE015483 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1089 | L’APOCALYPSE EST RÉVÉLÉE À SAINT JEAN QUI JEÛNAIT. — Saint Jean l’Evangéliste reçut la révélation de l’Apocalypse dans l’Ile de Pathmos, alors qu’il était dépourvu de toute aide humaine et en état de jeûne. | |
TC0148 | TE015504 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1110 | A CHACUN SON JEÛNE. — Un homme quitta les délices de la cour impériale pour venir au désert où il devint un contemplatif de grande renommée. Un moine égyptien vint le trouver croyant découvrir chez lui une sévère abstinence. Il ne la trouva pas. Le contemplatif, averti que l’autre était choqué, lui demanda quel genre de vie il avait. Il lui répondit qu’il vivait si pauvrement et qu’il était si habitué aux jeûnes et si endurci qu’il y était quasiment insensible. Le moine lui rapporta quels délices il avait quittés et comment son infirmité le forçait à boire du vin. L’autre se retira, édifié. | |
TC0148 | TE015448 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1054 | PAUL PREMIER ERMITE COUCHAIT DANS UNE GROTTE. | |
TC0148 | TE015599 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1201 | SAINT ARSÈNE FUIT POUR PRIER. — Alors que saint Arsène vivant encore dans le monde était en prière, une voix lui dit: ’Fuis les hommes et tu seras sauvé’. — S’étant retiré au désert, il demanda au Christ de lui montrer comment devenir un bon moine. Une voix lui dit: ’Fuis, tais-toi, garde le recueillement.’ | |
TC0148 | TE015598 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1200 | RÉPONSE DE SAINT BERNARD À PROPOS DE DEUX VERSETS DE L’ÉVANGILE SELON SAINT MATTHIEU. — Un disciple de saint Bernard lui demanda pourquoi il était dit (Mat. 6, 6) : " Prie le Père la porte fermée" , alors qu’il était écrit (Mat. 5, 16) : " Que vos bonnes oeuvres brillent devant les hommes." Le saint répondit: " Celui qui a une petite lumière de religion et un petit feu de charité venant d’être allumé doit le protéger du vent comme une chandelle, car il s’éteint dès qu’il est exposé au plus léger vent. Celui qui possède une fournaise de charité, bien en flammes et depuis longtemps, quand il l’expose au vent, il la voit flamber de plus belle, que ce soit au vent de la prospérité ou de la flatterie, à la tentation de la vaine gloire ou à l’aquilon de l’adversité." | |
TC0148 | TE015602 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1204 | LES LETTRES JETÉES AU FEU. — Un frère retiré au désert jeta au feu, par peur d’être tenté de revenir dans son pays qu’il avait abandonné, plusieurs lettres d’amis charnels. | |
TC0148 | TE015560 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1163 | UN ANGE APPREND À PRIER À L’ABBA ANTOINE. — Alors que saint Antoine était seul dans sa cellule, il demanda au Christ comment être sauvé. Un ange apparut à sa ressemblance, se tenant en prière puis tressant une corde, puis retournant à la prière, et ainsi de suite. L’ange lui dit: ?Antoine, fais ainsi et tu seras sauvé. — | |
TC0148 | TE015600 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1202 | SAINT ARSÈNE SE CACHE POUR PRIER. — Quand Arsène priait avec des frères, il se cachait toujours derrière une colonne. | |
TC0157 | TE017159 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 72, p. 350, l. 15 – p. 351, l. 7 | Toute l’Europe connaît les hauts faits d’Hidulphe, qui fut archevêque de Trèves. Il supplia l’évêque de Toul (alors Jacob Leuchae) de lui trouver un lieu pour se retirer dans la solitude. Mais d’abord, il renonça à sa charge, se choisit un successeur, et fit construire un monastère. Puis, il embrassa la discipline monastique. Ses nombreux miracles attestent de l’approbation divine. |
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TC0158 | TE016489 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 62 | Le roi-perroquet qui feint d'être mort.– Un roi-perroquet, assis sur un bâton de bambou tenu par deux autres perroquets, se tenait toujours sur ce véhicule et, par groupe de cinq cents, les autres lui apportaient leurs offrandes. Pour éprouver la sincérité de leur affection, il feint un jour d'être mort. Ses sujets l'abandonnent aussitôt et se choisissent un autre roi. Comprenant la vanité de tout attachement, il s'envole dans la solitude. |
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TC0158 | TE016971 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 429 | L'étudiant et l'ermite.– Les disciples d'un sage ermite se prêtent les uns aux autres une aide réciproque; seul un jeune étudiant ne pense qu'à lui. Aussi, quand il tombe malade, il ne se trouve personne pour le soigner. L'ermite vient le voir et lui enseigne que, dans la vie en communauté, chacun doit traiter son upâdhyâya comme son père et ses condisciples comme ses frères. |
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TC0158 | TE016437 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 12 | Le roi ascète, l'estropié et la femme adultère. – Le fils aîné du roi de Bénarès refuse de succéder à son père et se retire avec sa femme dans la solitude; il sauve de la mort un estropié; sa femme entretient un commerce adultère avec celui-ci et cherche à tuer son mari en le jetant dans un précipice; miraculeusement sauvé, le mari retourne à Bénarès où il est reconnu pour roi. Plus tard, sa femme portant l'estropié sur son dos vient demander l'aumône au roi; elle est reconnue et on la condamne à porter perpétuellement l'infirme qui sera cloué sur son dos (cf. n °31 et t. III, p. 21-22). |
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TC0158 | TE016608 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 166 | Lo-yun-tchou (Râhulamani?) était un disciple de Çâriputra; pour avoir dérobé la nourriture d'un Pratyeka Buddha, il endura pendant des kalpas (milliards d’années) illimités la condition de démon affamé, puis étant redevenu homme, il souffrit de la faim pendant cinq cents générations. Maudgalyâyana ayant pitié de lui, mendia de la nourriture et la lui donna, mais elle fut aussitôt enlevée par un grand oiseau; Çâriputra fit le même geste, mais elle fut changée en boue; Mahâkâçyapa également, mais la bouche du disciple de Çâriputra se ferma sans pouvoir se rouvrir. Le Buddha seul réussit à lui faire absorber de la nourriture. |
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TC0160 | TE017212 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°29 | Un moine n’a aucune difficulté à jeûner trois jours dans son couvent. Mais une fois devenu ermite, il ne peut jeûner une journée. Il en demande la raison à un ancien père qui lui explique que la louange du groupe au couvent le nourrit alors que ce n’est plus le cas quand il est seul au désert. | |
TC0163 | TE018156 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 87. | LE RÉVÉREND SHINKAI N’ARRÊTE SES PAS EN NUL ENDROIT.– Quand l’ascète itinérant Shinkai séjourne en Chine ses pratiques se révèlent très inhabituelles. On raconte qu’ayant pénétré dans les montagnes avec deux compagnons, lors de sa méditation assise, sans abri, il s’expose à la pluie et la rosée durant de longues périodes allant jusqu’à cinquante jours. De retour dans son pays, il erre par monts et forêts sans jamais s’arrêter. Rien-bô, l’une des nombreuses sœurs de Shinkai, s’inquiète du sort de son frère qu’elle n’a plus vu depuis plusieurs années quand elle voit surgir un individu répugnant, amaigri et vêtu de haillons. Elle reconnaît alors Shinkai, et prise d’une grande pitié, elle demande à Shinkai de s’établir et de pratiquer l’invocation au Bouddha. Rien-bô bâtit alors un ermitage pour son frère et lui adjoint les services d’un jeune moine. Après plusieurs mois de cette vie paisible, Shinkai reçoit un ascète avec lequel il s’entretient toute une nuit. Le jeune moine entend la conversation. Shankai dit qu’il souhaite reprendre ses pérégrinations sans but, en se gardant de toute souillure du cœur. Le jeune moine pense que ce départ ne se fera pas de sitôt, mais Shankai disparaît quelques jours plus tard. Le jeune moine, très attristé, le recherche et finit par le retrouver et demande à Shankai de rester auprès de lui. Mais ce dernier rétorque qu’il ne peut donner satisfaction à sa requête, désirant rester distant, et le jeune moine s’en retourne. Et désormais on perd toute trace de ce saint homme. |
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TC0163 | TE018118 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 54. | LE PETIT RÉFÉRENDAIRE MUNÉMASA SE RETIRE DU MONDE.– Le petit référendaire Munémasa désire ardemment renoncer au monde et s’établir dans la montagne. Sa femme devine ses intentions et éclate en sanglots. Munémasa se rend à la résidence du grand chancelier. Ne trouvant personne acceptant de transmettre son projet au chancelier, il s’apprête à partir et dit qu’il va se retirer dans un hameau de montagne quand le chancelier le retient et lui accorde une entrevue. Le chancelier lui offre un chapelet et se recommande à lui pour l’autre monde. Munémusa, très ému, prend congé. Il se rend à la retraite de l’ascète Zôga et se rase les cheveux. Puis il reste plongé dans ses méditations, ne s’adonnant à aucune pratique, les yeux constamment baignés de larmes. L’ascète s’étonne de sa conduite, et Munémasa explique qu’il est très préoccupé car sa femme doit bientôt accoucher. L’ascète se rend aussitôt à la capitale, et trouve la femme qui accouche, en proie à de vives douleurs. L’ascète, par ses prières, l’aide à enfanter, et puis fait le nécessaire pour les célébrations de naissance. Quoique rassuré, Munémasa adresse ce poème à l’empereur, qu’il a servi lorsque ce dernier était prince héritier : « Ah ! Que de mon prince nul ne devienne l’intime ! Au fond des montagnes où je me suis retiré l’éloignement me pèse. » L’empereur répond ainsi : « Je ne saurais oublier : au souvenir des jours passés, de celui qui vit dans les monts, moi aussi je me languis et me perds en rêveries ». Au reçu de ce poème, Munémasa peine à retenir ses larmes. Alors l’ascète, devant une telle sensiblerie lui fait honte et lui assure que ce n’est pas ainsi qu’il va parvenir à l’éveil. |
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TC0165 | TE018200 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 6, pp. 23-29 | Le maître des novices Acardus raconte sa rencontre avec l'ermite Schetzel, qui remonte à l'époque où il se trouvait à l'évêché de Trèves lors de la construction du monastère de Himmerod. Afin de martyriser sa propre chair, Schetzel vit seul et nu dans la forêt, mangeant très peu, pour l'amour de Dieu. Quatre ans avant sa mort, pendant un hiver beaucoup plus rude que les autres, il passe ses nuits dans la cour d'un homme pauvre et honnête, qu'il ne dérange en aucune façon, puis retourne chaque fois dans la forêt avant le lever du soleil. Parfois, il prend des miettes de pain qu'il garde dans un petit sac, qui est sa seule richesse. Saint Bernard en entend parler et charge Acardus d'aller avec d'autres moines pour saluer l'ermite et lui apporter de modestes présents, une tunique et des sandales. Après avoir évité les moines pendant quelques jours, Scheztel décide finalement d'accepter leur demande de rencontre, faite par l'intermédiaire de l'homme qui l'a accueilli. L'ermite accepte alors les présents, les enfile et les retire immédiatement après. Cela lui permet d'accepter les cadeaux de Bernard (qu'il remercie), sans pour autant les conserver. Frappés par l'affabilité et la bonté de l'homme, les moines lui demandent s'il a déjà subi les tentations de la chair, ou s'il a été dérangé par des démons. Schetzel sourit, affirme que personne n'échappe à la tentation, puis raconte une histoire. Une fois en hiver, nu comme à son habitude, il reçoit la neige envoyée par Dieu comme une couverture qui l'enveloppe complètement, à la seule exception d'une petite ouverture au niveau de son nez, pour respirer. Attiré par la chaleur, un lièvre s'approche de lui et s'assoit sur son visage. L'arrivée du petit animal prend l'ermite par surprise. Il sourit et se surprend à vouloir caresser l'animal, abandonnant ainsi sa concentration et son sérieux. D'un seul effort, Schetzel résiste à la tentation et laisse le lièvre en paix. C'est, dit-il, l'une des plus grandes tentations qu'il ait connues de toute sa vie. Schetzel a raconté cette histoire et d'autres semblables aux moines, avant de les saluer et de se recommander à Bernard. Acardus conclut en racontant le fort impact des paroles de l'ermite sur lui et ses frères, qui ont compris qu'ils n'étaient rien devant l'impressionnante perfection de Schetzel. Celui-ci, ayant prédit sa propre mort, il est à présent enterré au Luxembourg. |
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TC0165 | TE018213 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 19, pp. 46-49 | Un moine de Clairvaux, encore vivant du temps d'Herbert, depuis déjà quarante ans au monastère, vierge et de grande sainteté, a la grâce particulière de pouvoir voir chaque fois qu'il lève les yeux des démons, monstrueux et nombreux. Une nuit, alors qu'il prie seul, il ressent une forte perturbation et voit une énorme foule de démons remplir la pièce, hurlant et le frappant. Il les renvoie avec le signe de la croix et en priant la Vierge. Le lendemain, les démons reviennent et cette fois, il en remarque un en particulier, assis à la fenêtre, ailé et menaçant. Ils disparaissent tous grâce à l'invocation du nom du Sauveur et au signe de croix. Une nuit, le moine voit une lampe suspendue dans les airs qui l'éclaire pendant qu'il prie ; il essaie de l'atteindre, mais elle s'éloigne toujours, pour revenir au même endroit lorsque le moine est de retour à son poste. Après un certain temps, la lampe disparaît pour ne plus jamais réapparaître. Herbert raconte une autre vision du moine, dans laquelle saint Augustin l'emmène voir les damnés et les âmes bénies, pour lui faire choisir où il veut aller après la mort. Suite à cette vision, le moine consacre toute sa dévotion au saint. Un jour, il tombe malade à l'infirmerie de l'abbaye de Noirlac, près de Bourges ; c'est alors qu'un moine meurt en l'absence des infirmiers. Son âme se détache de son corps et reste suspendue au dessus de lui comme un globe lumineux, jusqu'au retour de la communauté. Un autre jour, dans une paroisse, il voit le Christ sous la forme d'un enfant qui montre tout son dégoût pour le prêtre officiant, prouvant ainsi que la valeur du sacrement est indépendante des vertus du prêtre. |
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