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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: sacrifice | sacrifice | Opfer | sacrificio | sacrificio
69 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002740 | Jordanus de Pisis | Esempi : 108 | Avidité d’honneurs d’Alexandre. Pour obtenir de l’honneur, Alexandre s’abstient des plaisirs matériels. | |
TC0020 | TE003645 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 120 | Un condamné à mort obtient peu d’aide de ses deux meilleurs amis, mais trouve un demi-ami prêt à mourir à sa place. | |
TC0020 | TE003582 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 57 | Une très belle nonne s’arrache les yeux pour les envoyer au prince, fondateur de son monastère, qui avait pour projet de l’enlever pas concupiscence. |
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TC0020 | TE003749 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 224 | Une dame bonne et pieuse reste parfois à la maison pour permettre à sa servante d’aller à l’église écouter la prédication. | |
TC0029 | TE005207 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : C. Le dit des III. Pommes, p. 26-38 | Préambule (v. 1 8). ~ Un père, âgé et malade, a promis de faire un pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle. Son fils, encore très jeune, propose de le remplacer, ce qu’il accepte avec reconnaissance (v. 9-25). Départ de l’enfant et conseils du père qui lui donne trois pommes avec lesquelles il devra mettre à l’épreuve ses compagnons de route (v. 26-64). Première rencontre le pèlerin échoue, et l’enfant se sépare de lui (v. 65-95) même résultat pour le second (v. 96- 98). La troisième fois, l’enfant réussit à trouver un ami fidèle (v. 99-124). Ils arrivent dans une ville; le pèlerin, qui ne veut pas descendre dans la même auberge que l’enfant, en trouve une autre où il s’installe (v. 125-44). Pendant la nuit, l’enfant est volé et assassiné parla femme de l’aubergiste et un complice (v. 145- 61). Le matin, quand l’ami vient chercher son compagnon, on lui répond qu’il est déjà parti (v. 162-68). Il a des soupçons et va trouver le juge avec qui il cherche dans toute la maison et finit par trouver le corps; les coupables sont arrêtés (v. 169-96). A l’instigation d’une voix céleste, le pèlerin part pour Saint Jacques portant sur son dos l’enfant mort; celui ci ressuscite dans la chapelle et invite son ami à l’accompagner dans son pays (v. 197-228). Le père de l’enfant le reçoit fort bien et fait faire deux hanaps identiques dont il leur fait cadeau (v. 229-36). L’ami fidèle retourne dans sa famille; quelque temps après, il est atteint par la lèpre, et sa femme le chasse impitoyablement de la maison (v. 237-45). Le lépreux arrive à l’endroit où habite son compagnon; celui ci le reconnaît à cause du hanap, qu’il a apporté avec lui, et lui fait bon accueil malgré l’opposition de son épouse (v. 246- 76). Une nuit, une voix annonce au lépreux qu’il pourra être guéri si son ami consent à sacrifier ses enfants afin qu’il soit lavé de leur sang (v. 277-80). Le lendemain, l’ami vient trouver le malade et lui demande s’il ne peut rien faire pour qu’il soit guéri. Le lépreux lui raconte en pleurant le message de la voix (v. 281-96). Après avoir envoyé sa femme à l’église, l’ami tranche la gorge à ses enfants : le malade est guéri, et les deux compagnons remercient Dieu (v. 297-312). La femme, revenue de la messe, trouve les enfants sains et saufs (v. 313-20). Ce jour-là le père avait invité des amis à dîner; à l’heure fixée, on ne le trouve point; quelqu’un, en compagnie de l’un des enfants, va le chercher à l’église. Joie du chevalier quand il se rend compte du miracle (v. 321-32). ~ Conclusion (v. 333-34). Prière (v. 335-36) |
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TC0034 | TE006439 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 209 | Apprenant que son mari est en danger de mort, une femme s’introduit dans la pièce où il est enfermé et le fait fuir par une bouche d’égout. Il est le seul survivant du groupe. | |
TC0034 | TE006365 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 140 | Spurrina, un écuyer d’une rare beauté se mutile le visage pour ne pas que les femmes aient envie de lui. | |
TC0034 | TE006429 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 184 | Codrus n'hésite pas à se faire tuer pour que son pays sorte vainqueur de la bataille lorsqu’un oracle lui dit que sa mort seule provoquerait cette victoire. | |
TC0034 | TE006428 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 184 | Un pivert se pose sur la tête d’un homme, les aruspices disent que s’il reste en vie, la nation connaîtra tous les malheurs et sa famille le bonheur. La mort de l’oiseau produirait le contraire. L’homme n'hésite pas et le tue devant le sénat. | |
TC0034 | TE006445 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 210 | Marcus Plautius se jette sur son épée au milieu de l’enterrement de sa femme pour mourir avec elle. | |
TC0034 | TE006444 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 210 | Gracchus se laisse mordre à mort par un serpent quand les devins lui disent que seule sa mort peut empêcher celle de sa femme, Cornelia. | |
TC0034 | TE006441 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 209 | Les Spartiates retiennent les Grecs prisonniers avant de les tuer. Les femmes de ceux-ci sauvent leur mari en allant les voir et changeant de vêtements avec eux. Ces derniers parviennent ainsi à s’enfuir. | |
TC0034 | TE006443 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 210 | Les femmes teutonnes demandent à Marius qui a pris leur mari de les prendre prisonnières également. Il refuse, elles se tuent pour rester fidèles. | |
TC0034 | TE006442 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 209 | En Inde, bien que païennes, les femmes se disputent pour savoir laquelle a le droit de se faire brûler avec son mari mort. Cet honneur revient à celle qu’il a le plus aimée. | |
TC0106 | TE015898 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 159 | ANTIPATER ACCUSÉ D’INFIDÉLITÉ AUX ROMAINS. Antipater, accusé d’infidélité aux Romains, montre à César toutes les blessures qu’il a reçues pour les Romains. | |
TC0106 | TE015890 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 151 | ANTIPATER ACCUSÉ D’INFIDÉLITÉ AUX ROMAINS. Antipater, accusé d’infidélité aux Romains, montre à César toutes les blessures qu’il a reçues pour les Romains. | |
TC0129 | TE007421 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 352a | Un roi pa?en à qui l’on annonce la mort de son fils ne montre aucune marque de tristesse et continue le sacrifice qu’il faisait, déclarant qu’il avait mis au monde un être mortel. |
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TC0129 | TE007310 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 129a | "Alors qu’Abraham faisait un sacrifice des oiseaux de proie volaient autour de lui; il dut les chasser, à l’instar des mauvaises pensées qui nous assaillent alors que le prêtre fait le sacrifice à l’autel." | |
TC0131 | TE008049 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 449, 1-5 | LA FILLE DE JEPHTE. 1/ Un chevalier de la loi des Juifs qui se nommait Jephté promit à Dieu 2/ que s’il remportait la victoire dans une bataille où il allait, il lui sacrifierait le premier être de sa maison qu’il rencontrerait à son retour. 3/ Et il rencontra sa fille. Elle lui demanda un délai de trois jours pour pleurer sa virginité, après quoi il la mettrait à mort. 4/ Car c'était grand honte selon la loi de mourir vierge, 5/ alors que maintenant c'est très honorable et méritoire aux yeux de Dieu, pourvu que ce soit pour l’amour de lui. | |
TC0131 | TE009285 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 122, 1-24 | LEGENDE DE MELCHISEDECH. 1/ Une tradition raconte qu’il y eut autrefois un roi qu’on appelait le roi de Salle (qui allait devenir Jérusalem) et ce roi avait deux fils. 2/ Il evvoya un de ses fils chercher des bêtes aux champs 3/ car il voulait offrir un sacrifice à ses dieux pour son anniversaire comme tous les ans. 4/ Quand le fils fut dans la campagne, en regardant la beauté du soleil, il pensa qu’il y avait un Dieu tout-puissant qui avait créé de si belles choses. 5/ Revenu chez son père il lui dit: "Nous sommes dans l’erreur quand nous adorons les idoles. 6/ En effet, nous sommes plus forts qu’elles puisque c'est nous qui les fabriquons et si elles tombaient dans la boue, elles ne sauraient pas se relever sans nous. 7/ Mon avis, c'est d’adorer le Dieu tout-puissant qui est sans commencement ni fin, si puissant qu’il a tout créé de rien et qui nous a faits nous-mêmes tels que nous sommes. 8/ Et sincèrement Monseigneur mon père, il me semble que ce Dieu-là, nous devons tous l’adorer, le louer, le remercier de ses bienfaits, car s’il n'existait pas, nous n'existerions pas. 9/ Quand le roi entendit son fils parler de la sorte, il dit qu’il n'était pas dans son non sens, qu’il ne comprenait pas ce qu’il disait et ne prit pas au sérieux ce qu’il en avait entendu. 10/ Alors l’enfant quitta la maison de son père et sortit de la ville; et le roi alla adorer les idoles avec son peuple, en grande liesse. 11/ Quand l’enfant qui était dans la campagne entendit sonner les cornes et les trompettes en l’honneur des idoles que son père adorait, il se mit à genoux. 12/ En pleurant il demanda à Dieu, afin d’effacer cette idolatrie, de détruire la ville et ses habitants. 13/ Et aussitôt Dieu fit ce que l’enfant demandait et la ville fut frappée de la foudre; 14/ c'est pourquoi l’enfant resta, dit-on, "sans génération". 15/ Quand il vit que Dieu avait exaucé sa prière, il monta au mont Thabor. 16/ Il y fit sept ans sa pénitence, nourri par la grâce de Dieu. 17/ Certaines traditions disent que c'était Melchisédech. 18/ Certains disent que Melchisédech n'eut ni père ni mère, mais en bonne théologie, on ne connaît que trois personnes dépourvues de père et de mère: 19/ Adam qui n'eut ni l’un ni l’autre, Eve qui naquit d’un homme sans femme, et Jésus-Christ qui naquit d’une femme sans homme. 20/ Peut-être le dit-on de Melchisédech parce que sa famille fut détruite comme nous venons de le dire. 21/ Abraham revenait d’une expédition guerrière quand un ange lui dit d’aller au mont Thabor demander la bénédiction de Melchisédech. 22/ Et Melchisédech lui offrit le pain et le vin qui annonçaient le Nouveau Testament 23/ en figurant le corps de Jésus-Christ offert en sacrifice de pain et de vin au saint sacrement de l’autel. 24/ Et Abraham lui offrit les dîmes. |
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TC0131 | TE009293 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 273, 1-7 | MIEUX VAUT OBEISSANCE QUE SACRIFICE. 1 Un prophète reprocha à Saul d’avoir ramené du bétail d’une guerre contrairement aux ordres de Dieu. 2 Saul répondit: "Je ne les ramène que pour les offrir en sacrifice à Dieu." 3 Le prophète répondit: "Mieux vaut obéissance que sacrifice." 4 Cela signifie qu’avant toute chose nous devons obéir à Dieu en évitant ce qui est défendu et en pratiquant ses commandements. 5 Celui qui pour gagner un royaume viole la loi de Dieu n'est pas en état de grâce, 6 car il montre qu’il préfère un royaume à Dieu. 7 Et personne ne peut être sauvé s’il ne l’aime par dessus tout en évitant ce qui est défendu et en pratiquant ses commandements. | |
TC0131 | TE009267 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 070, 1-5 | LE SACRIFICE D'ABRAHAM. 1/ Le patriarche Abraham accepta de sacrifier son fils pour obéir à Dieu. 2/ Mais un ange lui montra un mouton empêtré dans un buisson et il l’offrit en sacrifice au lieu de son fils. 3/ Cela annonçait que Dieu le Père accepterait de sacrifier son Fils pour l’amour du genre humain. 4/ Ce mouton empêtré dans le buisson signifiait que le Fils de Dieu en sa nature divine ne souffrirait ni ne pourrait souffrir; 5/ mais que sa nature humaine qu’il prendrait en sa vierge mère souffrirait attachée à la croix. | |
TC0131 | TE008544 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 414, 1-4 | LA FEMME QUI VOULAIT GAGNER AU BORDEL. 1/ Une brave femme voulait gagner quinze sous au bordel pour sortir son mari de prison. 2/ Un homme qui la vit pleurer lui donna quinze sous sans pécher avec elle. 3/ Pour cette bonne action, Dieu lui fit savoir qu’il serait sauvé. 4/ Il alla aussitôt se confesser et devint un saint homme. |
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TC0131 | TE009262 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 033, 1-9 | LA PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE. 1/ Le bon vieillard Siméon reçut Jésus le jour de la purification de la vierge Marie. 2/ Selon l’usage les pauvres femmes offraient pigeons et tourterelles et les riches offraient des agneaux. 3/ Et la noble vierge mère offrit les trois offrandes: elle offrit pigeons et tourterelles et en plus son doux fils qui était le véritable agneau sans tache. 4/ Car tous les sacrifices de boeufs, de veaux, d’agneaux de l’Ancien Testament ne faisaient qu’annoncer ce noble agneau. 5/ Quand ce bon vieillard Siméon eut dans ses bras le noble enfant, il se mit à chanter en grande piété: 6/ Que maintenant soit faite ta volonté sur ton serviteur, car mes yeux ont vu la vraie lumière du salut. 7/ Il annonça à sa vierge mère qu’elle aurait un jour à son sujet si grande douleur que l’arme qui percerait le côté du fils percerait aussi l’âme de la mère. 8/ Jamais depuis la douce vierge n'oublia cette prédiction, dont elle trouva l’accomplissement à la Passion, où elle fut la mère la plus torturée qui ait jamais été. 9/ Et elle aurait encore souffert davantage si elle n'avait pas su le grand profit qui devait nous revenir de cette mort. |
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TC0131 | TE008127 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 644, 1-12 | LEGENDE DE SAINT GEORGES. 1/ Les gens d’une cité donnaient tous les jours une personne à dévorer à un monstre qui habitait dans un lac devant cette cité, pour obtenir qu’il ne leur fasse pas davantage de tort. 2/ Saint Georges, trouvant la fille du roi de la cité qui attendait le monstre, lui demanda ce qu’elle faisait. 3/ "Je suis aujourd’hui livrée au monstre parce que c'est le jour où mon père doit le nourrir; telle est la règle dans cette cité. 4/ Aussi je vous prie de vous en aller, pour que le monstre ne vous dévore pas avec moi." 5/ Mais saint Georges ne voulait pas s’en aller. Quand le monstre sortit de l’eau, saint Georges lui passa autour du cou la ceinture de la demoiselle. 6/ Et le monstre suivait docilement comme un agneau. 7/ Saint Georges le tua devant les gens de la cité et il fallut seize boeufs pour sortir de la ville le cadavre. 8/ Les habitants se convertirent au Christ et à saint Georges; on les appelle les Géorgiens. 9/ Saint Georges s’en alla dans un autre pays. A sa prière Dieu fit reverdir le bois du palais du roi Dacien; 10/ Dieu ressuscita par lui tous les morts d’un cimetière et fit jaillir une fontaine pour les baptiser. 11/ Cependant le roi ne voulait pas se convertir pour autant; il infligea à saint Georges de telles souffrances qu’il mourut deux fois et deux fois Dieu le ressuscita. 12/ A la troisième fois il rendit saintement son âme à Dieu par le martyre. |
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TC0131 | TE009376 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 657, 1-3 | PAUL ET BARNABE REFUSENT L’ADORATION. 1/ S. Barnabé guida saint Paul dans sa première prédication. 2/ Comme on voulait leur immoler des agneaux, ils déchirèrent leurs vêtements en disant: 3/ "Nous sommes de pauvres pécheurs comme vous; on ne doit offrir de sacrifices qu’à Dieu." | |
TC0137 | TE012667 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 182 | Le respect pour le sacrifice divin. Pendant un sacrifice offert aux dieux par l’empereur Alexandre le Grand, une braise sauta sur le bras de l’homme qui portait le vase d’encens; celui-ci préféra se faire brûler le bras plutôt que d’interrompre le sacrifice. | |
TC0137 | TE012680 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 195 | Le prêtre du Château d’Aiano dans l’évêché de Bologne. Un prêtre du château d’Aiano dans la région de Bologne, quand il avait 14 ans, décida de s’enfuir en Catalogne pour échapper à sa mère qui le battait, parce qu’il ne voulait pas aller à l’école. Arrivé en Espagne, il s’embarqua sur un bateau de marchands comme comptable, mais le navire fit naufrage sur les côtes de l’Afrique septentrionale. Un noble ayant demandé au jeune homme d’épouser sa fille, lui promettant en échange grandes richesses et honneurs, ce dernier accepta la proposition. Le jeune homme découvrit rapidement qu’il devait être jeté dans un puits comme sacrifice, parce qu’un dragon qui habitait là avait tué tous les habitants de la cité. Une fois jeté dans le puits, le jeune homme fit semblant d’être mort, échappa au dragon et, ayant trouvé dans une galerie des pierres précieuses, arriva sur une île dite du Dragon et fut sauvé par un navire de marchands avant de pouvoir retourner à Bologne. |
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TC0138 | TE020117 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 51B | Le veau destiné à l'autel vit libre, l'autre a droit au joug, symbole des tribulations. | |
TC0139 | TE016064 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple147 pp.106-108 du texte hébreu | Rabbi Akiba était extrêmement pauvre, mais il devint riche à la fin de sa vie, et offrit à sa femme une couronne sertie de joyaux de grand prix. A ses enfants qui s’étonnaient, il répondit qu’il ne pourrait jamais s’acquitter de sa dette envers elle. Rachel était la fille de Kalba Savoua, un des hommes les plus riches de Jérusalem, et Rabbi Akiba un de ses pauvres bergers. Elle tomba amoureuse de lui et sous la promesse qu’il étudierait la Torah, elle se maria avec lui contre la volonté de son père qui la chassa de la maison, puisqu’elle se mariait avec un homme qui ne savait même pas prononcer une bénédiction. ~ Ayant commencé à étudier à l’âge de 40 ans, Rabbi Akiba était persuadé qu’il en était incapable, mais un jour devant une fontaine à Lud, il vit une grosse pierre percée d’un trou et il demanda qui avait creusé ce trou dans la pierre. Il lui fut répondu que c’était l’action de la corde qui remontait le baquet d’eau. Il s’écria alors:" Si un matériau aussi tendre peut couper de la pierre, comment les mots de la Loi qui sont durs comme le fer ne pourraient-ls pas pénétrer mon coeur, qui est fait de chair et sang?" Il avait peur qu’on se moque de lui, mais sa femme le persuada que les gens s’habitueraient à le voir étudier, ce qui se passa effectivement. Au bout de 12 ans, devenu un grand savant, il revint à Jérusalem accompagné de 2000 disciples, et toute la ville accourut pour l’écouter. Parmi eux se trouvait Kalba Savoua, qui vint lui poser une question. Il lui dit" Il y a des années ma fille s’est mariée à un ignorant, je l’ai chassée de la maison et j’ai fait voeu de ne jamais la soutenir. Mais j’ai entendu qu’elle mourait de faim, je voudrais que tu me délivres de mon voeu." Rabbi Akiba lui dit:" Si tu savais que cet ignorant a depuis étudié la Loi, l’aiderais-tu?" Kalba Savoua répondit:" Même s’il ne savait prononcer qu’une seule bénédiction, je lui donnerais la moitié de ma fortune." Rabbi Akiba lui dit alors:" C’est moi, Akiba, ton gendre." A ces mots, Kalba Savoua se leva et l’embrassa en remerciant Dieu pour sa miséricorde. Lorsque Rabbi Akiba arriva devant sa maison, Rachel vint à sa rencontre, mais les disciples voyant une pauvre femme s’avancer vers lui, voulurent l’écarter. Il leur dit:" Laissez la, c’est à elle que vous devez tout ce que vous savez et tout ce que je sais." |
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TC0139 | TE016076 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 160 p.115 du texte hébreu | Rabbi Akiba était prisonnier des Romains. Tous les jours Rabbi Joshua lui apportait de l’eau en quantité suffisante pour qu’à la fois il puisse boire à sa soif et se laver les mains. Un jour, il n’y avait pas assez d’eau pour les deux, mais Rabbi Akiba utilisa la moitié de l’eau pour se laver les mains, malgré l’insistance de son serviteur, en disant qu’il préférait mourir que d’enfreindre une loi édictée par les sages. | |
TC0139 | TE013182 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 21, p.17 du texte hébreu | La fille de l’Empereur fut trouvée assassinée; l’on accusa les juifs de ce crime et l’on ordonna de tous les massacrer. Deux frères habitant à Lud prirent la faute sur eux pour sauver le reste de leur peuple. Ils furent torturés pendant des jours, leurs membres coupés l’un après l’autre jusau'à ce qu’ils rendent l’âme. Ce sont les deux martyrs de Lud, dont il est dit que leur sainteté est telle que nul ne peut prétendre à leur part d’Eden. |
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TC0139 | TE013219 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 57, pp. 35-36 du texte hébreu | Miriam et ses sept fils meurent en martyrs pour leur foi, en refusant de se prosterner devant des idoles. L’un après l’autre, ils refusent de le faire en citant la Bible et l’interdiction d’adorer des idoles. Lorsque le tour du dernier arrive, Miriam demande l’autorisation de l’embrasser et lui dit :" Va dire à ton ancêtre Abraham qu’il ne doit pas se glorifier d’avoir sacrrifié son fils unique à Dieu, moi, j'en ai sacrifié sept." | |
TC0139 | TE013188 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 27, p 20 du texte hébreu | Une matrone demande à Rabbi Elazar :" Pourquoi ceux qui ont adoré le veau d’or ont-ils été punis de trois morts différentes ?" Rabbi Elazar refusa de répondre à une femme, car elles ne doivent pas étudier la Torah, mais il accepta de répondre à ses élèves; et leur expliqua que la faute du veau d’or avait eu plusieurs degrés de gravité et que chacun était puni selon ce qu’il avait commis: par exemple, celui qui avait effectivement offert le sacrifice ne mourait pas de la même manière que celui qui avait seulement dansé autour du veau d’or. |
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TC0139 | TE014191 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 77 ,pp 51-52 du texte hébreu | Le roi de Moab Mesha était en train de perdre la guerre contre Israël. Pour essayer d’amadouer le Dieu d’Israël, il sacrifia son fils comme Abraham avait sacrifié Isaac , croyant en idolâtre qu’il pourrait ainsi apaiser son courroux. Ainsi son ignorance et son incompréhension l’amenèrent à commettre ce crime. | |
TC0139 | TE016135 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 198 pp:133-134.du texte hébreu | Rabbi Yohanan ben Zakkai marchait dans les rues de Jérusalem après la destruction du Temple en compagnie de Rabbi Yoshua, et ce dernier se désolait parce qu’il n’y avait plus de possibilité de pardon des péchés. Le Temple, n’existant plus, il n’y avait plus de sacrifices expiatoires. Rabbi Yohanan le consola en lui disant que faire la charité et les bonnes actions envers son prochain sont également un moyen d’obtenir le pardon des fautes. | |
TC0139 | TE016055 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 139 pp.98-100 du texte hébreu | Rabbi Reuven était un homme pieux, mais un jour en arrivant à la synagogue pour la prière du matin, il trouva un pauvre assis à sa place et le chassa en l’humiliant. Le pauvre se réfugia à l’entrée et pleura. Une larme atteingnit le trône céleste, et Dieu ordonna de prendre l’âme de Rabbi Reuven. L’ange de la mort se présenta et reprocha à Reuven son méfait. Ce dernier se reconnut coupable, mais l’ange de la mort voulait l’âme de son fils, qu’il avait attendu pendant de longues années. Le père supplia de lui accorder un délai de 30 jours, pendant lesquels il préparerait et célébrerait le mariage de son fils. L’ange accepta. Le soir des festivités, sur le conseil du prophète Elie qui lui avait dévoilé la vérité, le fils fit grand honneur à un mendiant, qui n’était autre que l’ange de la mort. Mais ce dernier exigea son dû. Le père supplia de prendre sa vie à la place de celle de son fils, mais à la vue de l’ange, il prit peur et s’enfuit. Ainsi fit la mère. Seule la mariée n’eut pas peur de l’ange et proposa sa propre vie en échange de celle du marié. Elle tint bon devant l’aspect terrifiant de l’ange , il fut pris de compassion pour elle, et une larme tomba des yeux de l’ange. Dieu en voyant cela, accepta de changer le décret et ajouta aux mariés 70 ans de vie. |
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TC0140 | TE013533 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), III, 2. | Un ange appraît à Gédéon pour lui dire que son armée avait vaincu à la fin contre les ennemis et le lui montre avec un coup de verge qui brûle immédiatement le chevreau offert comme sacrifice. | |
TC0140 | TE013612 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), LV, 2. | Daniel montra à Nabuchodonosor comment il avait été trompé par les prêtres du temple qui mangeaient les sacrifices destinés à Dieu. | |
TC0150 | TE014456 | Frère Robert le Chartreux | Le Chastel Perilleux [Brisson, 1974] : [3] | Une très belle nonne s’arrache les yeux pour les envoyer au prince, fondateur de son monastère, qui avait pour projet de l’enlever par concupiscence. |
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TC0155 | TE016384 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 261 | Les citadins d’Antioche offrent au dragon terrorisant leur ville une jeune vierge en sacrifice. Un homme, dont le tour arrive de donner sa fille, fait une prière devant les reliques de saint Jean-Baptiste. En cachette, il coupe le petit doigt de saint Jean. Ayant conduit la fille au dragon, il prend le petit doigt et le fourre dans la gueule du dragon. Celui-ci meurt sur place. |
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TC0158 | TE017032 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 490 | Origine du nom de Râjagrha .– Trois explications : 1° Râjagrha s'appelle ainsi parce qu'un roi de Magadha ayant fendu en deux son fils (aux deux visages et aux quatre bras) une râksasî réunit les deux parties de son corps et le nourrit et l'éleva; devenu homme il gouverna le Jambudvîpa et posséda le monde entier. Les habitants de la contrée donnèrent à cet endroit le nom de «Ville de la résidence des rois». 2° Un incendie ayant détruit sept fois la ville où demeurait le roi de Magadha, celui-ci vit ailleurs cinq montagnes qui formaient une muraille et établit là sa résidence. 3° Il y avait dans ce pays un roi nommé P'o-seou qui ayant déclaré qu'on pouvait tuer des êtres vivants pour les offrir en sacrifice aux devas, s'enfonça aussitôt dans la terre. Son fils chercha un autre emplacement pour s'y établir et bâtit son palais entre cinq montagnes. |
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TC0158 | TE016700 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 250 | Les marchands qui tuèrent leur guide pour faire un sacrifice à une divinité.– Des marchands tuent leur guide pour sacrifier à un dieu qui exige une victime humaine; ils perdent leur route et meurent. | |
TC0158 | TE016707 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 257 | La femme qui demandait à avoir un second fils.– Pour avoir d'autres fils, une femme est prête à immoler son fils unique en sacrifice à un dieu. | |
TC0158 | TE016671 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 224 | La vieille mère qui a perdu son fils.– Une mère est inconsolable de la mort de son fils; le Buddha lui promet de faire un sacrifice pour ramener ce fils à la vie, mais il faut, pour cela, que la mère lui apporte du feu pris dans une maison où il n'y a jamais eu de mort; la mère ne peut pas trouver une telle maison; elle comprend alors que l'impermanence est la loi pour tous les êtres vivants. |
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TC0158 | TE016950 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 414 | Celui qui voulait présider aux sacrifices offerts à un deva.– Un homme désire présider aux sacrifices offerts à un deva; il y renonce quand un bœuf lui dit avoir été, dans une existence antérieure, celui qui présidait à ces sacrifices et immolait les victimes. |
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TC0158 | TE016951 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 415 | Celui qui sacrifiait au dieu d'un arbre.- Un vieillard, qui a ordonné à ses fils de sacrifier un mouton au dieu d'un arbre, devient, après sa mort, un mouton que les fils s'apprêtent à sacrifier au même dieu. | |
TC0158 | TE017042 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 500 | Le sûtra du prince héritier Sudâna (Siu-ta-na).– Le roi Çibi possédait ving mille épouses, mais n'avait pas de fils. Lorsque enfin une de ses femmes eut un garçon, on le nomma Sudâna parce qu'à sa naissance le lait jaillit spontanément du sein des vingt mille épouses (sanscrit Sudhâna; vraisemblablement racine dhâ qui signifie «téter»). Dès son enfance, il se distingue par sa libéralité. Il épouse la fille d'un roi, Mâdrî, dont il a un fils et une fille. Voulant se conduire selon la pâramitâ de charité, il demande à son père toutes les richesses du trésor royal pour les offrir à son peuple. Son père les lui donne. Un roi rival demande l'éléphant blanc du roi. Le prince héritier l'accorde et encourt ainsi la colère de son père, qui l'exile dans la montagne T'an-t'o. Sa femme exige qu'il l'emmène avec leurs deux enfants. Ils partent au milieu des larmes du peuple. En route, il cède son cheval à un brahmane qui le lui demande et s'attelle lui-même à son char. II donne successivement ses vêtements, ceux de sa femme et de ses enfants à d'autres brahmanes. Après mille aventures ils arrivent dans la montagne où un religieux enseigne la Loi au prince héritier tandis que Mâdrî et les enfants cherchent leur nourriture dans les bois. Un brahmane vient un jour lui demander ses deux enfants; il les lui donne en l'absence de Mâdrî, qui, après avoir exprimé son désespoir, reconnaît qu'elle s'est engagée à ne s'opposer à aucun désir de son mari. Çakra, transformé en vieux brahmane qui a douze sortes de laideurs, vient demander au prince héritier de lui donner son épouse. Il y consent. Çakra reprend alors sa forme de roi des devas et promet au prince que ses enfants seront vendus dans son pays, qu'ils ne souffriront pas de privations et que lui et les siens reviendront dans le royaume d'où ils sont exilés. Les enfants sont vendus par le brahmane à leur grand-père et le vieux roi donne l'ordre d'aller chercher son fils, qui est reçu en grande pompe, et qui, après sa mort, devient le Buddha. |
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TC0158 | TE016435 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 10 | Le roi qui offre sa tête, mise à prix, à un pauvre brahmane.– Un roi abandonne son royaume afin de lui épargner les maux d'une guerre; sa tête ayant été mise à prix par son ennemi, il se livre à un brahmane pour que celui-ci puisse toucher la récompense promise : après qu'il a été mis à mort, son fils jure de le venger; ce jeune homme parvient à s'introduire dans l'intimité du roi méchant qui a fait périr son père. Un jour qu'il le tient à sa discrétion, il réprime par trois fois son désir de le tuer en se souvenant des paroles que lui a adressées son père mourant; le roi méchant se repent alors de ses fautes et rend au jeune prince son royaume (cf. n°11 et 191). | |
TC0158 | TE016579 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 139 | Le lièvre qui se jette dans le brasier.– Un brahmane est servi par un renard, un singe, une loutre et un lièvre; ce dernier se jette dans le feu pour lui procurer de quoi manger (cf. le n° 21). |
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TC0158 | TE016494 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 67 | Sûtra du Bodhisattva sacrifiant sa personne pour sauver des marchands.– Le Bodhisattva est allé sur mer avec cinq cents marchands; pour calmer une tempête qui menace d'engloutir le bateau, il se fait égorger au-dessus des eaux. Ému de son dévouement, Çakra lui rend la vie. |
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TC0158 | TE016443 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 18 | Le roi chasseur, le roi des cerfs et la biche.– En vertu d'un pacte conclu entre le roi des hommes et le roi des cerfs, un cerf par jour doit être livré à la cuisine du roi des hommes; le sort ayant désigné une biche pleine, celle-ci excipe de son état pour demander à être momentanément épargnée. Le roi des cerfs se dévoue à sa place (cf n° 175). | |
TC0158 | TE016481 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 54 | Sûtra de l'expiation de la famille des Çakyas.– Destruction de la ville des Çâkyas par le roi Virûdhaka. Dévouement inutile de Mahânâman qui obtient qu'on laisse sortir les civils et qui, en invoquant le Buddha, entre sous l'eau et périt en attachant ses cheveux à une racine d'arbre. Par la suite le roi Virûdhaka est puni de son crime. Avadâna expliquant pourquoi trois villes des Çakyas ont éprouvé chacune un sort différent. | |
TC0158 | TE016497 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 70 | Sûtra (des Bodhisattvas) tuant un nâga pour sauver tout un royaume.– Pour délivrer un royaume d'un funeste nâga, deux Bodhisattvas se transforment l'un en lion, l’autre en éléphant. Le lion monte sur l'éléphant et tous deux livrent combat au nâga dont ils ne triomphent qu'au prix de leur propre vie (cf. t. III, p. 69-70). |
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TC0158 | TE016444 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 19 | Le cygne femelle et ses petits.– En un temps de disette, un cygne femelle se déchire le corps pour nourrir ses petits de sa propre chair. | |
TC0158 | TE016875 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : hors numérotation [ 2e récit après le num. 399] | Le jeune garçon qui livre sa chair pour sauver ses parents affamés.– Un roi avait six fils; il est tué avec cinq de ses fils. Le sixième s'échappe avec sa femme et leur jeune garçon; ils souffrent de la faim et l'enfant leur livre chaque jour un peu de sa chair et s'en nourrit lui-même. Abandonné sur la route, il est invité par Çakra transformé en loup, à donner le dernier morceau de sa chair; il le donne et Çakra reprenant la forme humaine lui demande s'il regrette d'avoir livré sa chair à ses parents. Sur la réponse négative du jeune garçon, celui-ci devient tel qu'auparavant. |
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TC0158 | TE016678 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 231 | Çakra et Brahma usent d'un artifice pour attirer au ciel de nouveaux devas.– Çakra et Brahma, attristés de voir se dépeupler leur ciel, usent d'un stratagème : Çakra se transforme en lion et veut dévorer les habitants de quatre-vingt mille royaumes; ceux-ci s'enfuient effrayés. Brahma, changé en brahmane, leur conseille de donner trente personnes à dévorer au lion dans chaque village. Le roi livre alors trente condamnés à mort; le brahmane, offre le choix à ces condamnés ou d'être dévorés ou d'observer les défenses. Leur conversion est immédiate et quand ils racontent leurs aventures aux autres habitants, tous se convertissent également. |
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TC0158 | TE016917 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 404 [F] | L'homme et la femme qui se vendent comme esclaves .– Un homme et sa femme décident de se vendre comme esclaves afin de pouvoir faire les frais d'un repas offert aux religieux. | |
TC0158 | TE016679 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 232 | Le fanatisme des brahmanes.– Le roi Keou-siun-ni (Prasenajit ?) a eu dix songes ; les brahmanes veulent en profiter pour perdre la septième fille, du roi et déclarent qu'il faut l'immoler; la jeune fille se rend auprès du Buddha et entraîne successivement avec elle les habitants des quatre parties de la ville et enfin le roi et ses officiers. Tous sont convertis et le roi reconnaît que les brahmanes l'avaient trompé. |
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TC0158 | TE016651 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 204 | Le naufragé qui sacrifie sa vie.– Dans un naufrage, un religieux abandonne la planche qui aurait pu le sauver afin que son supérieur ne soit pas noyé. | |
TC0161 | TE017720 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XIV, 04 | HISTOIRE DE LA MIRACULEUSE EFFICACE DU KANNON DE NARIAI EN LA PROVINCE DE TANGO.– Durant l’hiver, un moine reclus dans un monastère situé dans la montagne enneigée manque de provisions et ne peut se rendre au village. Affamé, il pense mourir et invoque [la statue de] Kannon de son monastère pour qu’il daigne le secourir. Il voit alors un sanglier mais il hésite à le découper et manger sa chair, car il lui a été enseigné que les êtres vivants sont nos pères et nos mères dans leurs existences antérieures. Mais, ne supportant pas la douleur de la faim, il découpe les cuisses du sanglier, les fait cuire et les mange. Les villageois, sachant le moine seul et sans provisions, viennent au monastère pour lui porter de la nourriture. Le moine, honteux de son péché, tente de cacher les restes de la cuisson du sanglier. Les villageois trouvent des restes de bois cuits et mangés et voient qu’on a coupé les cuisses [de la statue] du Bouddha. Le moine comprend que Kannon s’est transformé en sanglier pour le sauver. Il implore Kannon qui retrouve sa forme primitive. |
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TC0161 | TE017692 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : II, 04 | COMMENT LE BOUDDHA ADORE UN STUPA.– Le Bouddha explique à ses disciples pourquoi il adore avec dévotion un stûpa. Une reine met au monde un enfant après les prières du roi aux dieux dragons .Le garçon a dix ans quand le roi souffre d’une maladie inguérissable. Cependant un médecin assure que le roi guérira grâce à un remède composé des yeux et de la moelle des os d’un homme qui n’a pas connu la colère. Le prince, enfant sans colère, demande à un hors-caste de le sacrifier malgré les larmes de sa mère, pour accomplir son devoir filial et guérir son père. Le roi guérit mais quand il s’inquiète de ne plus voir son fils, il apprend avec une infinie tristesse la vérité et décide d’élever un stûpa sur le mont Yu. Si le Bouddha adore ce stupa, c’est qu’il fut ce prince et que c’est grâce à lui qu’il a connu l’éveil. |
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TC0161 | TE017705 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : X, 05 | COMMENT OSHOKUN, ÉPOUSE DE L'EMPEREUR GEN DES KAN, S’EN EST ALLÉE AU PAYS DES BARBARES.– Pour faire partir les Barbares de son pays, l’empereur accepte de leur donner la concubine la plus laide de son palais. Il demande à des peintres de réaliser les portraits de toutes les femmes pour faire son choix. Apeurées, les femmes donnent des richesses aux peintres en leur demandant d’embellir leurs figures, même les plus vilaines. Oshôkun, se sachant la plus belle femme du palais, ne donne rien au peintre qui se venge en enlaidissant son portrait. On donne Oshôkun aux Barbares qui repartent dans leur pays et la traitent comme une reine. Le souverain reste très attristé du départ d’Oshôkun qui a été trop confiante en sa beauté. |
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TC0161 | TE017706 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : X, 21 | COMMENT, AYANT INTERVERTI LES OREILLERS, UNE FEMME DE CHOAN EST TUÉE PAR UN ENNEMI AU LIEU DE SON MARI.– Un homme qui veut tuer son ennemi entre chez lui, et constatant son absence, menace sa femme de tuer son père, si elle ne dit pas où se trouve son mari. La femme convainc l’homme de revenir la nuit et lui indique sur quel oreiller reposera la tête de son mari. L’homme revient et croit tuer son ennemi. Mais il tue la femme qui avait changé de place dans le lit. L’homme est pris d’une grande pitié face à ce sacrifice et renonce pour toujours à ses sentiments d’hostilité. | |
TC0163 | TE018129 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 63. | SHÖKÜ DONNE SA VIE EN ÉCHANGE DE CELLE DE SON MAÎTRE.– Alors que dans le monastère MIi-déra le chapelain impérial Chikyô très âgé et malade agonise, le fameux devin Séiméi dit qu’il n’y a plus aucun recours à cette fin inéluctable, sauf si un disciple très attaché au chapelain accepte de prendre sa place. Chikyô dévisage alors tous ses disciples mais aucun ne semble vouloir échanger sa vie contre la sienne. Or le jeune maître instructeur Shôkû s’approche du chapelain et dit qu’il souhaite donner sa vie et offrir son corps aux bouddhas des trois mondes [passé, présent et futur]. Avant cela, il demande la permission d’aller visiter sa mère pour lui exposer les raisons de sa décision. A ces mots, tous sont très émus. Shôkû explique à sa mère que par sa conduite il est assuré de bénéficier de la pitié des bouddhas des trois mondes. Et son acte méritoire permettra aussi sans aucun doute l’éveil de sa mère dans l’autre monde. Ainsi par l’abandon de ce misérable corps, c’est à deux êtres qu’il rendra ses bienfaits. La mère de Shôkû se désole d’être abandonnée par son fils, mais accepte sa décision, sachant qu’en vérité ni jeunes ni vieux ne sont assurés de leur sort ni de leur fin. Elle lui enjoint de renaître dans la terre pure et de lui obtenir son salut. Il envoie une lettre au devin Séiméi pour effectuer les prières en vue de l’échange des vies. Pendant la nuit, Shôkû pris de douleurs insupportables se rend à son ermitage, met ses affaires en ordre et se tourne vers une peinture représentant le vénéré Fudô [l’un des rois de la science]. Très éploré, il adresse à la divinité une dernière prière pour invoquer sa compassion et ne pas tomber dans une voie mauvaise. Alors des larmes de sang coulent des yeux du Bouddha de l’image. Une auguste voix dit alors que puisque Shôkû prend la place de son maître, Bouddha va prendre celle de Shôkû. Cette voix transperce le moine jusqu’aux os, et lui pénètre le foie. Il se sent subitement revigoré. Dès lors le chapelain, libéré de sa maladie, met toute sa confiance en Shôkû devenu un disciple remarquable. On dit que les traces de larmes sont toujours visibles sur l’image de Fudô installée plus tard dans le palais impérial. |
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TC0163 | TE018132 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 66. | UNE MÈRE ET SES DEUX FILS, TOUS TROIS PLEINS DE SAGESSE, SONT DISCULPÉS.– Un homme a deux fils : l’aîné qui est né d’une première épouse, et le cadet de son épouse d’alors. L’aîné témoigne à sa belle-mère une piété filiale exemplaire, et cette dernière le considère comme son propre fils. Le père tombe gravement malade, et avant de mourir il s’inquiète auprès de sa femme du sort de son fils aîné et lui demande de voir en son fils une image de lui-même, et de le prendre en pitié. Par la suite la femme se montre encore plus attentive à l’égard de l’aîné que du cadet. Quand ces garçons deviennent des hommes, l’aîné épouse une femme très belle courtisée par beaucoup d’hommes. Parmi eux, un homme exerçant ses fonctions au palais, épris et prétentieux, se montre sans vergogne chaque nuit chez l’aîné. Alors le cadet tue l’homme; il est arrêté et condamné à mort. Au moment de l’exécution, le frère aîné du condamné se présente et dit que c’est lui, et non son frère, qui doit être inculpé. Mais le cadet rétorque que son frère n’est coupable que d’être marié à cette femme. L’empereur met fin à cette dispute en demandant à leur mère de se prononcer. La femme en pleurs dit qu’il faut punir le cadet. Elle s’explique en disant que l’aîné est son beau-fils qui s’est fié à elle comme à sa propre mère. Cet enfant lui a été recommandé par son défunt père, et l’aîné est pour elle l’image que son père a laissée. Et elle se fie à son cadet comme à un autre elle-même. Elle ajoute que si son fils est inculpé, c’est certainement la rétribution détestable d’une de ses vies antérieures. Tous sont pris de pitié et l’empereur les disculpe tous les trois. |
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TC0163 | TE018126 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 62. | LA MÈRE DU CONTRÔLEUR MONACAL SHÔZAN VOUE À SON FILS UNE TENDRESSE PROFONDE.– Le contrôleur monacal Shôzan vit très pauvrement dans la montagne enneigée. Il n’ose demander de l’aide à sa mère avec qui il entretient de lointaines relations. Mais celle-ci adresse à son fils une lettre de la capitale où elle réside, s’inquiétant avec délicatesse de sa situation. Elle lui fait porter aussi quelques présents. Shôzan est très ému par cette attention et il allume un feu et prépare la nourriture offerte par sa mère à son messager transi de froid. Mais ce dernier fond en larmes et refuse de manger. Il explique que la mère de Shôzan, à bout de ressources, a coupé sa chevelure pour l’échanger contre cette nourriture. Il n’est rien qui, pour la profondeur de la compassion, surpasse les sentiments d’une mère. Et c’est ainsi pour les oiseaux et toutes les bêtes même privées de raison. Ainsi un homme élevant un faucon entreprit de tuer une chienne pour la lui donner à manger. Il ouvre le ventre de la chienne : en sortent deux petits. La chienne qui s’est enfuie revient les chercher mais tombe morte. A cette vue, l’homme renonce au monde. |
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TC0165 | TE018396 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 143, pp. 259-261 | Robert de Neufchâteau, près de Toul, est un usurier vicieux qui ne va jamais à l'église et évite les sacrements bien qu'on le dise chrétien. On le surnomme "Juif", puisqu'il se comporte comme eux en évitant les chrétiens. Chez lui, il a une petite cellule, comme une sorte de synagogue démoniaque, où l'on pense qu'il fait des sacrifices aux démons. Lorsqu'il tombe gravement malade, sa femme, une chrétienne fidèle, l'encourage à se confesser. Il lui dit qu'il s'est déjà confessé à quelqu'un qu'il ne veut pas nommer. Sa femme va à l'église pour appeler un prêtre, mais Robert, après avoir tenté en vain de l'arrêter et après l'avoir battue, s'enferme chez lui. Sur le chemin du retour, la femme entre par une fenêtre, mais découvre que la maison est remplie de démons. Terrifiée, elle s'enfuit, ainsi que les amis qui l'accompagnaient. Finalement, le prêtre arrive avec de l'eau bénite et ils trouvent Robert dans l'étable, pendu à une poutre. Le cadavre est caché à la hâte, loin de la ville. Herbert apprend que Robert avait été clerc dans sa jeunesse, mais qu'il avait ensuite délaissé la vie cléricale. |
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TC0166 | TE018478 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 59, 1 | Un homme est fait prisonnier et est enchaîné. Certains jours, sa femme offre pour lui le sacrifice (eucharistique). Longtemps après, l'homme revient chez lui et il apprend que les jours où sa femme offrait le sacrifice (eucharistique) étaient ceux où ses liens se dénouaient. |
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