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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: respect | respect | Ehrfurcht | respeto | rispetto
38 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002797 | Jordanus de Pisis | Esempi : 160 | Le roi de France et l’ami plébéien. Parce qu’il est ami du roi, un homme de basse extraction sociale est respecté par tous. | |
TC0010 | TE000861 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 11, 2 | Saint Martin fut grand devant le roi du ciel et ceux de la terre. Un jour, il visita un grand roi, qui se dispensa de se lever. Il fut cependant contraint de le faire, car Dieu mit le feu au siège. | |
TC0031 | TE005509 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 11, col. 558 C - D | Richer, vassal, couchait avec son épouse dans une chambre contiguë à l’église du monastère de Charlieu; ils ne peuvent pas être séparés. Ils sont libérés de leur étreinte par la prière des moines car leur union était licite. |
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TC0031 | TE005483 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 11, col. 558 D - 559 A | Un voleur profane la tombe d’un roi hérétique qui avait été enterré dans le cimetière de saint Jean; saint Jean apparaît au voleur et lui interdit de pénétrer à nouveau dans son église : il est repoussé par une force surnaturelle chaque fois qu’il tente d’y entrer. |
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TC0031 | TE005527 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 11, col. 558 B | Naaman respectait tellement le lieu où le Dieu qui l’avait guéri était honoré qu’il en ramena de la terre chez lui. | |
TC0031 | TE005478 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre I, chapitre 23, col. 535 A - C | L’empereur Théodose, excommunié par un moine fou, respecta son excommunication, même après avoir eu l’autorisation de manger de la part de certains évêques, car il considérait qu’elle avait été portée au nom de Dieu. | |
TC0031 | TE005488 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 28, col. 572 C | Saint Pacôme recommande aux boulangers de méditer au salut et de ne pas parler de choses futiles. Il fait corriger cette négligence dans certains monastères par son disciple Théodore. |
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TC0031 | TE005489 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 30, col. 576 A - B | A l’époque d’Ambroise, le peuple lava pendant deux ou trois jours ses vêtements et se rendit pur. Dans le cas contraire, il n'aurait pas pu s’avancer vers l’eucharistie. |
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TC0033 | TE005955 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 104 | UN ENFANT TRAITE SON PERE DE "VITE OUBLIE". Un père demanda à son fils qui commençait à peine à parler, comment lui-même s’appelait. L’enfant répondit: "Vous vous appelez ?Maître-vite-oublié [ou oublieux]?". | |
TC0034 | TE006367 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 140 | Lorsque Scipion l’Africain pénètre dans Carthage, il fait mettre sous bonne garde une très belle femme parce que promise à un noble appelé Indibilis. Le jour de leurs noces, il leur donne l’argent de la rançon versée pour elle. | |
TC0034 | TE006366 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 140 | Alexandre refuse de voir une très belle femme qui vient d’être capturée car elle est mariée à un prince et ordonne qu’on la rende à son mari. Par ce geste, il est l’objet de l’admiration de tous y compris le prince qui lui donne ses terres sans combat. | |
TC0034 | TE006368 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 140 | L’empereur Octavien refuse de commettre un péché d’adultère avec Cléopâtre même après la mort de son mari Marc Antoine. | |
TC0034 | TE006353 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 127 | Saint Louis s’agenouille dans la boue au passage de l’eucharistie que l’on va administrer à un homme. | |
TC0131 | TE007757 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 129, 1-6 | MIRACLE DU VIN TIRE. 1/ Une brave femme tirait du vin. 2/ Elle sortit de sa maison, sa chevillette à la main, pour adorer le saint sacrement qu’un prêtre portait. 3/ Quand elle revint à son tonneau, elle découvrit qu’il n'avait pas coulé. 4/ Dieu fit ce miracle à cause de la grande foi qu’elle avait en l’eucharistie. 5/ Car bien que tous les sacrements méritent le respect, elle est le plus respectable de tous. 6/ Ce miracle se produisit à Metz en Lorraine. |
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TC0131 | TE007756 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 128, 1-9 | LE DIABLE QUI S’AGENOUILLA. 1/ Un juif vit un diable s’agenouiller à deux genoux devant le corps de Jésus-Christ qu’un prêtre portait à un malade; 2/ à son retour il ne fléchit qu’un seul genou parce que le prêtre ne rapportait pas le corps du Seigneur. 3/ Le juif lui demanda pourquoi il se comportait ainsi. 4/ Le diable lui répondit: Parce que dans l’Ecriture Paul le pelé dit que le ciel et l’enfer s’agenouillent devant le corps de Jésus: cela concerne les anges du ciel et nous. 5/ Et j'ai fléchi le genou devant son ministre par respect pour son rôle. 6/ En l’entendant ainsi parler, le juif se fit baptiser, plein de foi, et raconta ce miracle au pape. 7/ Dès lors le pape accorda dix jours d’indulgence à tous ceux qui salueraient les prêtres par respect pour leur rôle et à chaque fois. 8/ Car chaque fois que nous nous levons en leur présence ou que nous nous découvrons, si nous sommes en état de grâce nous gagnons dix jours d’indulgence. 9/ Et même si nous ne devions rien y gagner, il conviendrait quand même de leur témoigner plus de respect que le diable qui est incapable d’en gagner. |
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TC0131 | TE007759 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 131, 1-9 | MORT DE HUGUES DE SAINT-VICTOR. 1/ Maître Hugues de Saint-Victor était si malade qu’on n'osait lui donner la communion parce qu’il vomissait tout. 2/ Pour calmer son insistance on lui apporta une hostie non consacrée avec tout le cérémonial de la communion. 3/ Il n'y prêta pas attention, sachant bien par la révélation du Saint-Esprit qu’on voulait l’amuser. 4/ Il pria instamment ses compagnons de lui apporter le corps de Notre-Seigneur, et ils lui cédèrent. 5/ A cette hostie-là il témoigna le respect qu’un vrai fidèle doit témoigner à son Dieu. 6/ Après l’avoir salué comme un fidèle chrétien, il dit pieusement: 7/ Que maintenant le fils s’en aille vers son père et l’esprit vers celui qui le créa. 8/ Et aussitôt le corps de Notre-Seigneur s’en remonta au ciel et le saint homme mourut à cette heure-là. 9/ Il alla en purgatoire faire le reste de sa pénitence. |
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TC0131 | TE008904 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 767, 1-5 | L’EMPEREUR QUI REFUSAIT DE SE LEVER. 1/ Saint Martin avait à parler à un empereur. 2/ Comme l’empereur ne jugeait pas bon de se lever pour l’accueillir, le feu prit à son siège. 3/ Se levant alors malgré lui, il témoigna à saint Martin beaucoup de respect et lui accorda tout ce qu’il demandait. 4/ Dieu montra là qu’il voulait qu’on honore tous ceux qui gouvernent l’Eglise par amour pour lui. 5/ Car si ses ministres ne sont pas tous vénérables, c'est leur ministère qui est vénérable. Et Dieu reçoit l’honneur qu’on leur témoigne pour son amour. | |
TC0137 | TE012471 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 9 | Le philosophe Taurus et son père. Le philosophe Taurus reçoit la visite de son père et l’asseoit à table à la place d’honneur. Le père veut se dérober, mais le philosophe lui explique qu’un fils, même s’il est devenu un personnage important, doit toujours dans la vie privée honorer son père. | |
TC0139 | TE016115 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 188 p.130.du texte hébreu | Les Juifs avaient besoin de trouver une pierre précieuse qui manquait au plastron (Hochen) du grand-prêtre. Ils allèrent donc l’acheter chez le non-juif Dima bar Netina. Mais ce dernier refusa de réveiller son père qui dormait, et sous l’oreiller duquel se trouvait la clef du coffre-fort. Les Juifs le pressèrent et lui offrirent encore plus d’argent, mais il maintint son refus, et ils durent trouver un autre vendeur. En récompense de son respect pour ses parents, Dieu lui envoya dans son troupeau une vache rousse dont les Juifs avaient absolument besoin pour le sacrifice du Temple. Une fois de plus, ils se tournèrent vers Dima bar-Netina, et cette fois, il leur vendit la vache, mais au même prix qu’il aurait reçu pour la pierre précieuse, ne voulant pas faire de profit sous prétexte de respect pour son père. | |
TC0139 | TE016416 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 230, pp.149-150 du texte hébreu | Rabb Anan envoya un jour une lettre à Rabbi Huna en lui posant une question de droit rabbinique, mais il commença par ces mots :" Huna, notre ami" . Huna considéra que c’était manquer de respect à la Torah, puisque lui, Huna, était un érudit bien plus grand que Anan, et donc ce dernier ne devait pas l’appeler ainsi. Il envoya Rabbi Sheshet (sous peine d’excommunication s’il ne suivait pas exactement ses instructions) et fit poser à Anan des questions auxquelles il ne connaissait pas la réponse. Blessé, Anan se plaignit à Mar Ukba qui lui donna les réponses et lui expliqua qu’il ne pouvait manquer de respect à Rabbi Huna qui était plus grand que lui dans l’étude. | |
TC0139 | TE013214 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 52, p. 32 du texte hébreu | Au début de leur rencontre, les rabbins Huna et Hisda refusaient de se montrer polis envers Gniba. Il s’approcha d’eux alors avec humilité et les salua en les nommant " rois" par deux fois. Lorsqu’on lui demanda la raison de cette salutation, il cita l’opinion de plusieurs sages qui considèrent les sages comme des rois, et expliqua que selon la tradition biblique, la salutation devait être répétée deux fois. Il démontra ainsi l’étendue de son savoir. | |
TC0139 | TE013207 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 45, p 29 du texte hébreu | Un homme était en train de prier lorsque le gouverneur passa devant lui en le saluant, et l’homme ne répondit pas à son salut. Courroucé, le gouverneur le menaça de mort, mais l’homme lui démontra que le gouverneur lui-même ne rendrait pas son salut à un ami s’il se tenait devant le roi, simple mortel. A plus forte raison ne pouvait-il manquer de respect alors qu’il se tenait devant le Roi des Rois. | |
TC0139 | TE016136 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 199 p:134.du texte hébreu | Rabbi Yoshua, Rabbi Gamliel, et Rabbi Tsadok étaient assis ensemble à table. Rabbi Gamliel (qui était le président de l’assemblée des Sages) voulut servir Rabbi Tsadok, mais celui-ci refusa. Mais Rabbi Yoshua accepta car il dit: " Abraham servit les anges venus lui rendre visite" , et Rabbi Tsadok ajouta : " Dieu nous sert lui aussi, il nous procure de la nourriture tous les jours." | |
TC0139 | TE016137 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 200 pp:134-135 .du texte hébreu | Rabbi Yohanan ben Matya pria son fils d’embaucher des travailleurs juifs, sans lui préciser quelle nourriture leur distribuer. Mais quand Rabbi Yohanan vint le voir, il dit à son fils : " Tu dois les nourrir selon leurs mérites. Même si tu leur donnais ce qui se trouvait sur la table du roi Salomon, ce ne serait pas suffisant, car ils sont les enfants d’Abraham, Isaac et Jacob" . (Suit une description de l’hospitalité sans limites d’Abraham) | |
TC0140 | TE013425 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XIV, 5. | Saint François honore et révère un prêtre, même après avoir appris sa conduite morale mauvaise et répréhensible. | |
TC0140 | TE013750 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXVIII, 7. | Une controverse entre deux prêtres est résolue par l’empereur Constantin, qui, sans écouter leurs raisons, montre le plus grand respect envers leur habit sacerdotal. | |
TC0140 | TE013630 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), VII, 1. | Contrairement à Cham qui prit en dérision son père Noé ivre et nu, les autres frères ne le regardèrent pas et le couvrirent. | |
TC0140 | TE013422 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1424 (Firenze, S. Croce, 8 marzo-3 maggio), XIV, 2. | Pendant le temps sacré, le publicain se montre plein de respect à l’égard des objets du culte consacrés à Dieu, préférant se tenir à distance, plein de recueillement. En revanche, le pharisien pratique une prière ni humble, ni respectueuse. | |
TC0140 | TE013636 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), VII, 7. | Un homme qui prend femme a honte de son père, le bat et le chasse de la maison ; le père lui révèle alors qu’il avait fait la même chose à son propre père. |
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TC0155 | TE016385 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 262 | Un jeune homme enflammé par le désir de la chair, s’abstient cependant de commettre le péché avec une femme de passage avant d'enlever une amulette portant des reliques de son ange gardien et la mettre dans un endroit digne. A ce moment-là, quelqu’un frappe à la porte, le visiteur devine l’état du jeune homme et lui explique que son ange l’a préservé du péché mortel. | |
TC0155 | TE016327 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 206 | Un homme nommé Jean divise sa fortune entre ses trois filles. Peu de temps après, les filles perdent tout respect pour leur père. Celui-ci emprunte donc à un ami une grosse somme d’argent et en remplit un très beau coffret, en se laissant épier par ses filles. Ensuite, il restitue l’argent et annonce à ses filles qu’il leur laissera le contenu du coffret en héritage, à condition qu’elles prennent soin de lui. Les filles, convoitant le trésor, l’entourent de prévenances. Après sa mort, elles ne trouvent dans le coffret qu’une massue et une lettre avec ces mots : « Que chacun qui se soucie des autres plus que de soi-même soit frappé avec cette massue ! » | |
TC0157 | TE017270 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 86, p. 479, l. 13 – p. 479, l. 22 | Les petites huppes, au contraire des petits pélicans, sont très respectueuses de leurs aînés. Lorsque la huppe vieillit, et ne peut plus ni voler ni voir, les jeunes s’occupent d’elle, arrangent ses plumes, la réchauffent, jusqu’à ce qu’elle regagne la vue et la capacité de voler. Comme la foulque, évoquée dans la suite immédiate du texte (cf. Lettre 86, p. 480, l. 1 – p. 480, l. 17.), c’est un exemple de compassion. | |
TC0158 | TE017023 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 481 | Le respect des aînés.– L'éléphant se rappelle le temps où un arbre banyan, aujourd'hui gigantesque, n'atteignait que son ventre; le singe se rappelle le temps où se tenant debout par terre, il put manger le sommet de l'arbre, le faisan se rappelle le temps où il laissa échapper de son bec une graine qui donna naissance à cet arbre. L'âge respectif des trois animaux étant ainsi déterminé, le faisan grimpe sur le singe qui monte sur l'éléphant; ce groupe enseigne aux hommes à pratiquer le respect des aînés. | |
TC0158 | TE016576 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 136 | Le bhiksu doit se soumettre aux observances.– Pour avoir manqué aux convenances en urinant debout, un çramana est blâmé. La supériorité de la religion bouddhique est prouvée par le fait qu'on ne saurait rien passer à ceux qui la représentent. | |
TC0161 | TE017728 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XX, 40 | COMMENT GISHÔ-IN, POUR N'AVOIR PAS RECONNU UN HOMME DE MÉTAMORPHOSE, SE VOIT RENDRE UNE OFFRANDE ET EST EN PROIE AU REMORDS.– Le moine Gishô-in, cheminant sur son cheval pendant l’ l’hiver, trouve un mendiant transi de froid allongé sur le sol. Ayant pitié de lui, du haut de sa monture, il jette sur le mendiant un des ses vêtements. L’homme se redresse et renvoie le vêtement dans le visage de Gishô-in en disant que pour faire une telle offrande, on doit descendre de cheval et offrir en saluant, puis il disparaît. Le moine pense que ce mendiant est un homme de métamorphose [homme résultant de la métamorphose d’un Bouddha, d’un Bodhisattva ou d’un dieu], est rempli d’affliction et de remords et comprend qu’il faut témoigner du respect même aux mendiants ordinaires. |
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TC0163 | TE018064 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 2. | LE CONTRÔLEUR MONACAL GENBIN EST AU SERVICE D'UN ADMINISTRATEUR DE DISTRICT AU PAYS D'IGA.– Genbin se présentant comme un pauvre moine est engagé par un administrateur du pays d’Iga, qu’il sert avec diligence durant trois années. Ce maître, sous le coup d’une accusation, se voit chasser du pays où il est établi depuis plusieurs générations. Le moine, informé de cette situation propose à l’administrateur de monter à la capitale et de s’expliquer auprès du gouverneur. Le moine ajoute qu’il connaît un homme dans l’entourage du gouverneur à qui il pourrait parler. L’administrateur accepte et se rend à la capitale avec le moine. Ce dernier, voulant montrer bonne figure, demande à son maître de lui prêter des vêtements pour entrer dans la résidence. Là, tous se précipitent, et s’agenouillent devant le moine en signe de respect. Le grand conseiller le presse de questions sur son absence, mais le moine dit qu’il est venu pour une affaire particulière. Il demande la grâce pour son maître à qui il est très attaché. Le conseiller, sans demander aucune explication, prend immédiatement un arrêté qui confère à l’administrateur une position encore plus avantageuse qu’auparavant. De retour près de l’homme de l’Iga complètement stupéfait, le moine dépose l’arrêté sur les vêtements prêtés, et disparaît.rnrn |
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TC0163 | TE018072 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 10. | A)UN SAINT HOMME DU TENNÔ-JI ET B)UN MENDIANT CACHENT LEURS VERTUS.– A) Un pauvre ascète, vêtu de haillons, vagabonde, moqué par les enfants qu’il croise sur son chemin. Il débite des propos insensés, tel un fou. Une nuit, il demande l’asile à un éminent clerc qui accepte de l’accueillir. Pendant la nuit, l’ascète demande au clerc d’éclaircir quelques questions qui l’embarrassent depuis bien des années. Le clerc, émerveillé, découvre un homme très instruit sur les subtilités du dogme de l’école du Tendai. L’homme, satisfait des réponses du clerc, s’en va au point du jour. Le clerc conte cette rencontre aux gens du voisinage qui vénèrent dorénavant l’ascète. Sans doute agacé d’avoir été percé à jour l’ascète finit par disparaître, et on raconte qu’on l’a trouvé des années plus tard au pied d’un grand arbre, les paumes jointes, assis sur ses talons et les yeux fermés à tout jamais. B) Un mendiant vêtu de haillons, se nourrissant à l’occasion de chair de poisson ou de poulet, passe aux yeux de tous pour un idiot. Mais il emprunte régulièrement pour quelques jours des Ecritures et des commentaires à un saint moine. Il meurt sur la digue, tourné vers l’ouest, les paumes jointes et bien droit sur ses talons. Ces personnages sont des êtres supérieurs tournés vers l’autre vie, cachant leurs mérites loin de la société des hommes. |
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TC0163 | TE018136 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 70. | L’AMOUR DE L’ART QUI ANIME TOKIMITSU ET SHIGÉMITSU PARVIENT AUX OREILLES DE L’EMPEREUR.– Pendant que Tokimitsu, joueur d’orgue à bouche, fait une partie de go avec le maître de flûte Shigémitsu, tous deux entonnent l’air Katô- raku. Un émissaire du palais vient mander Tokimitsu pour une affaire urgente, mais ce dernier n’y prête aucune attention. A son retour, l’envoyé du palais rendant compte à l’empereur du comportement de Tokimitsu pense que celui-ci sera certainement sérieusement sermonné. Mais l’empereur trouve qu’aimer la musique à ce point, s’y adonner en oubliant tout, est une conduite digne d’un profond respect. L’empereur regrette que sa dignité royale l’empêche d’aller entendre ses deux musiciens. A méditer cette affaire, on voit que l’amour de l’art peut constituer un excellent moyen pour se déprendre des préoccupations de ce monde. |
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