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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: artisan | craftsman | Handwerker | artesano | artigiano
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002815 | Jordanus de Pisis | Esempi : 172 | Les cuirasses de Naples. Le roi de Naples offre un territoire à un très habile fabricant d’armures. | |
TC0033 | TE005969 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 117 | LE CADAVRE D’UN USURIER BRULE. La femme d’un teinturier inhumé dans l’église de saint Janvier de Rome, fit ouvrir le tombeau de son mari qu’on entendait crier: "Je brûle, je brûle!". On n’y trouva que les vêtements intacts de son mari, le corps ayant disparu. | |
TC0106 | TE015751 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 14 | LES DEUX CORDONNIERS. Saint Jean l’Aumônier raconte que de deux cordonniers, l’un, bon artisan et sans lourdes charges de famille, était pauvre, alors que l’autre, moins bon artisan et ayant la charge d’une nombreuse famille, était riche. Le premier objectant au second qu’il était impossible qu’il fût prospère alors que lui-même, meilleur artisan, ne l’était pas, celui-ci, s’estimant heureux, proposa à son compagnon de lui révéler la source de sa richesse. Il le conduisit à l’église où, après avoir entendu matines et messes, il lui enjoignit de se rendre à son atelier pour travailler. Au terme de plusieurs nuits passées ainsi, il lui dit qu’il lui a fait connaître le trésor royal source de sa prospérité, en priant et en écoutant l’office divin. Il lui conseilla de faire de même. |
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TC0131 | TE008851 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 660, 1-15 | LEGENDE DE SAINT ELOI. 1/ Un roi de France commanda deux arçons d’or pour une selle de cheval. 2/ On en confia l’exécution à saint Eloi qui était alors orfèvre sur le Grand Pont à Paris. 3/ Alors qu’il devait en faire deux, il en fit quatre; on les apporta devant le roi et on les fit peser. 4/ Deux ensemble pesaient autant que l’or qu’on lui avait fourni; quand ils étaient tous les quatre ils ne pesaient pas plus que les deux et quand on les séparait les deux pesaient autant que les quatre. 5/ En voyant ce miracle le roi et la reine eurent de l’amitié pour saint Eloi. 6/ Comme il était suffisamment instruit et que c'éyait un saint homme, le roi le fit évêque de Noyon en Picardie et lui donna un cheval pour voyager. 7/ Après le lui avoir donné, il le renvoya chercher parce qu’il le portait agréablement; et il en envoyait en échange un autre de même valeur au moins. 8/ Mais quand ce cheval fut revenu devant le roi, il était si maigre qu’il n'avait que la peau sur les os. 9/ Le roi le renvoya à saint Eloi; et sitôt devant saint Eloi, il redevint plus beau et plus gras que jamais. 10/ L’écuyer raconta au roi que le cheval avait retrouvé sa bonne forme. 11/ C'est pourquoi on appelle saint Eloi maréchal: parce que le cheval redevint beau quand il fut devant lui. 12/ On le dit aussi expert en toutes manières de forger. Car il aurait bien su ferrer un cheval s’il avait voulu et fabriquer n'importe quoi en fer ou en acier comme un bon forgeron, encore qu’on ne lise pas en sa Légende qu’il ait jamais ferré un cheval, 14/ malgré ce que les forgerons et les peintres lui attribuent sur leurs peintures où ils lui font couper le pied du cheval. 15/ Certes, Dieu aurait été capable de faire pour lui de plus grands miracles, mais on ne les trouve pas dans sa Légende. |
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TC0137 | TE012498 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 36 | L’amphore de verre. Un artisan réussit à fabriquer du verre incassable, l’empereur Tibère le fait tuer, pour éviter que cette invention ne fasse perdre de valeur à tous les autre métaux. | |
TC0157 | TE017382 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 106, p. 170, l. 12 – p. 170, l. 25 | Phalaris était un tyran cruel. Un artisan, croyant lui plaire, construisit un instrument de torture : un taureau en métal qui pouvait être porté à de très hautes températures. Quand il devenait rouge, on y plaçait le supplicié. Ses cris semblaient être les mugissements du taureau. Phalaris ordonna que cet artisan fût le premier supplicié par son propre instrument. | |
TC0157 | TE017250 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 80, p. 414, l. 33 – p. 415, l. 18 | L’histoire raconte qu’un artisan, à l’époque de Tibère, inventa une substance qui rendait le verre malléable, mais solide comme du métal si on voulait le briser. Admis à la cour, il offrit un gobelet de ce verre à l’Empereur. Pris de colère, celui-ci jeta l’objet au sol, mais il ne se brisa pas. L’artisan prit un marteau dans sa poche, et répara le gobelet qui s’était seulement déformé. L’Empereur demanda si qui que ce soit d’autre connaissait le secret de ce matériau. L’artisan jura que non. L’Empereur ordonna qu’on le décapite : si un tel matériau devait se répandre, l’or-même perdrait toute sa valeur. Ainsi, la colère rend nos vertus aussi fragiles que le verre. | |
TC0157 | TE017501 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 161, p. 139, l. 12 – p. 139, l. 31 | Pierre de Burgos raconta cette histoire. Dans la région de Pilonicum, il y avait un artisan forgeron, qui ne fabriquait pas d’objets domestiques ou de travail, mais toujours des armes de guerre. Un jour, il fut blessé légèrement à la poitrine, et, le temps de la guérison, resta dans le lit d’un autre. Puis, se sentant mieux, et comme sa femme avait envoyé un cheval pour le chercher, il se leva. Mais il se produisit alors qu’il laissa derrière lui, sans en sentir de douleur, son bras et son épaule. C’était sans doute la juste sentence de Dieu pour un bras qui avait fabriqué tant d’armes létales. | |
TC0158 | TE016717 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 267 | Louer les services d'un potier.– Un sot qui a été chargé de louer les services d'un potier achète l'âne qui a détruit en un instant les ustensiles que le potier avait mis beaucoup de temps à fabriquer; il croit l'âne plus habile que le potier. | |
TC0158 | TE016514 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 87 | Le savetier et le roi.– Le roi Tch'a-wei enivre un savetier et lui fait croire pendant quelques jours qu'il est roi; le savetier s'aperçoit alors que le roi n'est pas le plus heureux des hommes. On l'enivre de nouveau et il se retrouve dans son ancienne condition; il croit n'avoir été roi qu'en rêve. Le roi Tch'a-wei en tire argument pour démontrer que l'homme ne peut connaître ce qu'il a été dans ses existences antérieures. | |
TC0158 | TE016922 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 406 | Le perceur de perles, les deux frères désunis et le cadavre changé en or.– Le çramana Mi-le (Maitreya) se revêt d'un vêtement en fils d'or qui a été tissé par Mahâprajâpatî, la nourrice du Buddha. Il reçoit de la nourriture d'un perceur de perles qui, en écoutant ses enseignements, néglige son métier et perd une somme importante. Mais le gain que cet artisan a obtenu, en entendant l'explication de la Loi, est infiniment plus considérable; pour le prouver, Aniruddha raconte une histoire des temps passés. Deux frères se sont désunis malgré le conseil contraire que leur avait donné leur père mourant. Après diverses vicissitudes, le frère aîné devient Pratyeka Buddha. Le frère cadet lui fait l'aumône sans le reconnaître; pour cette raison, il est récompensé d'une singulière façon, grâce à un cadavre qui se mue en or. |
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TC0158 | TE016670 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 223 | Le vœu de l'upâsikâ.– Une upâsikâ (disciple laïque) souhaite mettre au monde quatre fils; elle n'en a qu'un seul, mais celui-ci exerce successivement les quatre sortes d'activité où sa mère aurait désiré voir réussir ses quatre fils. | |
TC0158 | TE016605 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 163 | La femme en bois et l'homme pendu.– Un mécanicien a fabriqué une femme en bois qu'un peintre prend pour une femme véritable; quand le peintre s'est aperçu de son erreur, il a recours à son art pour se représenter sous la forme d'un homme pendu; le mécanicien, à son tour, se laisse prendre au piège. | |
TC0158 | TE016546 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 116 | La femme fourbe.– La femme, qui a eu des rapports avec un ciseleur d'argent, jure devant l'arbre sacré que, hors son mari, aucun homme ne l'a tenue dans ses bras si ce n'est le fou qu'elle vient de rencontrer sur la place du marché; ce prétendu fou n'est autre que son amant. | |
TC0158 | TE016793 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 339 | Le teinturier, son fils et le moustique.– Un teinturier chauve s'endort; un moustique s'étant posé sur sa tête, son fils veut le frapper avec un bâton; mais il casse la tête de son père, tandis que le moustique s'envole. | |
TC0158 | TE016745 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 295 | Ceux qui regardaient fabriquer des jarres.– En regardant un potier tourner des vases, un homme oublie d'aller à une réunion où on lui aurait offert de la nourriture et donné des présents. |
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TC0158 | TE016989 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 447 | La fille du roi qui voulait qu'on lui fît un diadème avec les bulles de l'eau.– La fille du roi ayant déclaré qu'elle se tuerait si on ne pouvait lui faire un diadème avec les bulles de l'eau, son père obtient d'un artisan qu'il accomplisse ce travail; mais celui-ci prie la jeune fille de choisir les bulles elle-même. Comme elle ne parvient pas à les saisir, elle renonce à sa fantaisie et demande une couronne d'or. |
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TC0158 | TE016872 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 398 | Le cheval intelligent.– Un cheval intelligent, donné d'abord à un maître potier, est ensuite acheté par le roi Brahmadatta; ce cheval sauve le roi en traversant un étang sur des fleurs de lotus. | |
TC0158 | TE016682 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 233 | Le tisserand qui reçoit de sa femme une ensouple et un récipient.– Un tisserand qui part pour la guerre reçoit de sa femme une ensouple (cylindre de bois pour métier à tisser)et un récipient; de peur de mécontenter sa femme en perdant ces deux objets, il se bat avec la plus grande bravoure et le roi le récompense. | |
TC0158 | TE016916 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 404 [E] | Le peintre accusé par sa femme et loué par le juge.– Un peintre qui a donné à des religieux les trente onces d'or qu'il a gagnées est accusé par sa femme et loué par le juge. | |
TC0161 | TE017733 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXIV,05 | COMMENT KUDARA NO KAWANARI ET L'ARCHITECTE DE HIDA SE DÉFIENT.– Le serviteur du peintre Kawanari s’étant enfui est retrouvé grâce à son portrait réalisé par le peintre. Suite à un défi dans leurs arts respectifs, l’architecte invite le peintre à venir voir un pavillon qu’il a construit, pour décorer le mur avec ses peintures. Kawanari arrive devant ce pavillon qui a une porte ouverte sur chacune des quatre faces. Mais les portes se ferment ou s’ouvrent de telle sorte qu’il ne peut y pénétrer. L’architecte se met à rire, fier de sa farce. Kawanari convie plus tard l’architecte à venir voir une chose dans sa maison. L’architecte, méfiant, finit par venir et, entré dans le corridor de la maison, trouve un homme de grande taille étendu et en état de putréfaction. Il lui semble sentir la puanteur et recule en criant. Alors Kawanari se met à rire car il s’agit en réalité de la forme d’un cadavre peinte sur une cloison de papier. |
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TC0161 | TE017698 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : VI , 05 | COMMENT KUMARAEN A VOLÉ LA STATUE DU BOUDDHA ET L’A TRANSMISE EN CHINE.– Alors que Bouddha est au ciel pour convertir sa mère, un roi, triste de son absence, fait fabriquer par un dieu artisan une statue en bois. Quand Bouddha veut redescendre du ciel par trois escaliers, le Bouddha en bois vient se prosterner devant lui. La statue est alors vénérée par le monde entier. Kumaraen, un saint homme décide de voler l’icône en bois et de l’apporter en Chine pour convertir le pays. Il voyage jour et nuit, aidé par le Bouddha en bois. L’homme, fatigué, arrête son chemin pour se reposer dans un pays situé entre l’Inde et la Chine. Le roi de ce pays, trouvant ce voyage trop difficile pour ce vieil homme le persuade de s’unir à sa fille dans l’espoir d’une future grossesse. Mais la femme ne tombe enceinte que quand elle ferme la bouche de Kumaraen pendant leur accouplement pour l’empêcher de réciter une stance sur l’impermanence. Kumaraen meurt. Un garçon naît, grandit et pour respecter la volonté de son père, transporte le Bouddha en bois jusqu’en Chine où il est reçu par le roi et vénéré dans tout le pays. |
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TC0162 | TE017760 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XX, 37 | COMMENT DES PARENTS, POUR AVOIR CONVOITÉ DES RICHESSES, PLEURENT LEUR FILLE QUI A ÉTÉ DÉVORÉE PAR UN DÉMON.– La fille d’un miroitier, charmante et en âge d’être mariée, est courtisée par tous les fils de familles respectables des environs. Mais les parents n’acceptent aucune demande de mariage. Cependant, un prétendant envoie chez eux trois voitures chargées d’immenses richesses. Les parents, dévorés par la soif de l’or, accèdent à la demande de l’homme. Lors de sa première visite, celui-ci se rend dans l’alcôve de la jeune fille, et la possède. Vers minuit, elle crie plusieurs fois qu’elle a mal. Ses parents l’entendent, mais pensent que lors d’une première union, la douleur est normale, et ils se rendorment. Le lendemain, quand ils viennent réveiller leur fille, ils ne trouvent sur le lit que sa tête et un seul doigt au milieu d’une mare de sang. Les parents éplorés découvrent que le trésor du mari est devenu un amoncellement d’os de chevaux et de bœufs, et que les voitures se sont transformées en arbres à poivre. Ils comprennent que leur fille a été dévorée par un démon métamorphosé en humain et pleurent amèrement. Plus tard on célèbre le rituel bouddhique pour cette jeune fille. Ainsi il ne faut pas convoiter les richesses et être dévoré par la cupidité ! |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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