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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: purification | purification | Reinigung | purificación | purificazione
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0011 | TE003051 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 106b-107a | Au bord d’un lavoir se trouvaient des miroirs de femmes dans lesquels le prêtre pouvait voir qui avait besoin de se laver avant de pouvoir communier. | |
TC0021 | TE003963 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 37 | Une épidémie qui ravageait Constantinople cesse quand on institue la solennité de la Purification de Marie. |
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TC0021 | TE003962 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 36 | Une procession païenne avec des cierges pour éloigner de Rome la stérilité et la famine est à l’origine de la fête de la purification. |
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TC0031 | TE005492 | Odo Cluniacensis | Collationes libri tres : Livre II, chapitre 32, col. 577 C - D | Saint Euloge empêcha certains moines d’aller communier parce qu’ils étaient pécheurs, jusqu’à ce qu’ils se soient purifiés en faisant pénitence. | |
TC0035 | TE006526 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 8, n° 38 | Les magiciens disent que quand ils doivent conjurer les hommes, ceux-ci doivent s’abstenir de copuler pendant trois jours, parce que le péché de luxure déplaît même aux démons. |
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TC0036 | TE006612 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : I, 4 | Au monastère de Saint-Jean d’Angely, un prêtre, devenu moine, tombe malade et se meurt veillé par les moines de son monastère. Soudain il reprend ses esprits et récite la profession de foi habituelle du monastère. Le sachant ignorant et illettré, ses compagnons s’en étonnent. Grégoire, le prieur interroge le mourant. Celui-ci révèle alors qu’il a vu une personne vêtue de blanc et d’aspect imposant venue le purifier en lui lavant les pieds, lui rappelant ainsi que s’il souhaite être sauvé, il lui faut confesser ses péchés encore inavoués. Après s’être confessé au prieur, il meurt paisiblement. |
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TC0037 | TE006691 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 9 | Saint Patrice, devant l’incrédulité de son public, obtient de Dieu qu’il fasse un miracle. Le cercle qu’il dessine devient un puits où les âmes des pécheurs sont purifiées. |
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TC0123 | TE007043 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 135 | Deux moines cisterciens lépreux partageaient la même maison dans un monastère. L’un des deux, d’origine noble, méprisait son compagnon. Ce dernier, inférieur par le sang mais supérieur en vertu, vint à mourir. Lors de son enterrement, un frère nommé Gilbert, qui avait été abbé de Waverley, eut une vision, sans savoir s’il dormait ou veillait : des hommes vêtus de blanc entouraient le corps du défunt. L’un d’entre eux le frappa d’une verge (sans doute pour parachever sa purification), et son âme s’envola comme une colombe. Trois personnages déclarèrent : « Il s’envole vers les fontaines célestes -Il pénètre dans les cieux sans entrave -Son mérite égale celui de Jean et Paul. » | |
TC0123 | TE007046 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 138 | Deux clercs s’étaient liés d’amitié. L’un d’eux malade et sur le point de mourir, refusa la confession, croyant qu’il était trop tard. Son ami lui promit alors de s’acquitter pour lui de la pénitence qui lui serait enjointe. Le mourant accepta, reçut les sacrements et mourut. Son ami accomplit la pénitence : il pérégrina trois ans de suite, pieds nus, en se nourrissant de pain et d’eau, sans passer deux nuits au même endroit, et en revenant chaque année sur la tombe de son ami. Après chaque pèlerinage, le défunt apparaissait au pèlerin, et chaque fois un tiers de son corps était purifié. La troisième année, entièrement lavé, il apparut à son ami épuisé, lui rendit grâce et lui annonça qu’il le rejoindrait bientôt dans la compagnie des saints. Le pèlerin mourut peu après. |
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TC0123 | TE006992 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 59 | Un moine séjournant à l’infirmerie fut emmené par un esprit dans l’au-delà. Il contempla d’abord le feu où sont purifiés les moines tièdes qui ont dérogé à la règle. Puis son guide lui montra le lieu où les moines purifiés attendent la joie éternelle et lui prédit sa mort prochaine, en le prévenant qu’il serait puni pour ses péchés. Revenu à lui, il fit un récit détaillé à son abbé. Il se repentit d’avoir mangé de la viande. L’abbé remarqua que son visage était encore rouge et suant après son passage dans le feu. | |
TC0123 | TE006988 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 55 | Un moine défunt apparut à un frère à l’infirmerie et lui donna à boire. Puis il lui demanda de l’accompagner. Celui-ci demanda l’autorisation de son abbé, qui consulta les plus anciens. Ceux-ci exprimèrent les craintes les plus vives. L’abbé lui permit cependant de suivre le défunt, à condition qu’il écoute avec respect les prières que le frère dirait (Credo, Pater et Quicumque vult) et s’engage à le ramener sain et sauf. Le revenant mena le moine au lieu de purification réservé aux moines cisterciens, où ils jouissaient d’une grande douceur tout en expiant leurs péchés. Il lui montra ensuite un séjour baigné d’un parfum délicieux et lui expliqua que ce lieu était réservé aux cisterciens, mais que lui-même, à cause de ses péchés, ne pouvait en profiter. Le défunt se présenta comme l’ancien cellérier du monastère, et demanda que l’on dise des prières pour son salut; puis il disparut au moment où les moines se levaient pour les vigiles, laissant le moine tout imprégné de la douceur de sa vision. |
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TC0123 | TE007106 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 163 | Le roi Charles [le Gros] fut un jour emmené en songe par un personnage vêtu de blanc, qui lui attacha autour du pouce un fil brillant. Il contempla de profondes vallées de feu, et y reconnut les évêques de son père et de ses oncles, suppliciés pour avoir semé la discorde au lieu de la paix. Puis il gravit des montagnes incandescentes dans lesquels étaient châtiés des serviteurs de ses parents et certains des siens. Il descendit ensuite une immense vallée, ténébreuse d’un côté, attrayante de l’autre. D’un côté il aperçut plusieurs rois de sa souche. Puis il rencontra son père Louis, plongé dans un chaudron, qui lui expliqua que sa peine a été modérée par l’intercession de saint Pierre et de saint Remi : il était plongé un jour dans l’eau bouillante, un jour dans l’eau tiède. Il lui demanda de prier pour sa libération et lui montra les chaudrons qui l’attendaient s’il ne s’amendait pas. Puis son guide l’entraîna vers la partie agréable de la vallée, où il vit son oncle Lothaire, accompagné de son fils Louis, tous deux couronnés. Lothaire lui prédit sa mort prochaine, et Louis déclara que l’empire devait revenir au fils de sa fille, Louis. L’enfant apparut alors et Charles, dénouant le fil qui entourait sa main, le lui donna, lui remettant ainsi l’Empire. Puis son esprit revint dans son corps. | |
TC0124 | TE014706 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVII, 5 [355] | Un oblat du monastère fondé par saint Grégoire à Rome était revenu dans le monde et s’était marié. A l’article de la mort, il se fit porter dans son ancien monastère. Il se mit bientôt à hurler disant qu’il était horriblement battu par saint André et saint Grégoire en châtiment de son apostasie et pour avoir escroqué une pauvre veuve. Transporté à l’église Saint-André, il proclama que ces coups l’avaient purifié et mourut à l’heure qu’il avait indiquée. |
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TC0124 | TE014927 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LII, 12 [571] | L’abba Pastor disait que celui qui ne fait pas ce qu’il enseigne est ~ comparable à un puits; celui-ci lave et désaltère ses utilisateurs, mais il est ~ incapable de se nettoyer lui-même. ~ | |
TC0124 | TE015061 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXIII, 7 [704] | Saint Euloge détourna de la communion certains moines qui avaient eu de mauvaises pensées jusqu’à ce qu’ils se soient purifiés par la pénitence et les larmes. | |
TC0129 | TE007313 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 151a | "Au moment de mourir, saint Ambroise reçoit de l’évêque Honorat de Verceil le viatique; le Saint-Esprit entre dans sa bouche sous la forme du feu (pour le purifier) et d’un bouclier (pour le protéger)." |
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TC0129 | TE007238 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 16a-b | Saint Thomas opère de nombreuses guérisons, soit par des médicaments (comme pour le roi des indes), soit en purifiant les malades de leurs péchés. | |
TC0131 | TE007959 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 327 | LE PHARISIEN ET LE PUBLICAIN. 1/ On ne peut s’abaisser plus profondément en enfer qu’en s’élevant en ce monde. 2/ C'est ainsi que le pharisien revint du temple avec tous ses péchés, lui qui parlait ainsi à Dieu: 3/ "Je ne suis pas comme certains autres: J'observe bien le sabbat, je jeûne deux jours par semaine, je ne détourne pas les femmes de mes voisins". 4/ On dirait qu’il croyait que Dieu n'avait pas de mémoire, en lui rappelant ainsi ce qu’il faisait pour lui. 5/ A ce propos nous pouvons penser que le diable n'était pas loin de lui et n'en perdait pas une. 6/ Le publicain au contraire disait à Dieu: "Seigneur, soyez bon envers ce pécheur que je suis". Il sortit du temple purifié de ses péchés. 7/ C'est pourquoi Notre-Seigneur dit: "celui qui s’abaisse sera élevé et celui qui s’élève sera abaissé". 8/ Ainsi changèrent ces deux personnages, car celui qui se croyait bon était mauvais et celui qui se croyait mauvais était bon devant Dieu. | |
TC0131 | TE007735 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 010a, 1-3 | ESTHER SAUVE SON PEUPLE. 1/ Voici maintenant la bonne Esther, à qui le roi Assuérus tendit son sceptre d’or: elle procura l’amitié du roi à son peuple qui jusque là en était mal vu. 2/ C'est ainsi que nous fûmes délivrés par la vierge Marie et par son fils que figurait le sceptre d’or. 3/ Car tout comme l’or est purifié par le feu, il est venu du sein du Père sur la terre pour nous purifier au feu du véritable amour. | |
TC0131 | TE009064 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 157, 1-4 | LES ABLUTIONS RITUELLES. 1 On voit ici qu’un juif demanda à Jésus si c'était péché de tenir le pain sans s’être lavé les mains. 2 Jésus lui répondit: "Ce qui entre dans la bouche ne damne pas l’âme, mais ce qui en sort la damne." 3 Cela signifie que manger en temps et en lieu une nourriture honnêtement gagnée n'est pas péché en dehors des temps de jeûne; 4 mais parler sans respect de Dieu et des saints et proférer des paroles violentes et grossières, c'est le comble de la gloutonnie. |
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TC0131 | TE009065 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 161, 1-16 | CINQ SORTES DE MAUVAISES LANGUES. 1 Il y a cinq sortes de mauvaises langues: 2 Certaines sont si longues qu’à propos d’une sottise elles en disent bien quatre. 3 Certaines sont si courtes qu’elles ne peuvent dire de bien sans mal et même qu’elles relatent le mal en omettant le bien. 4 Certaines sont si aiguës qu’elles blessent les autres et eux-mêmes et critiquent, attaquent et blâment les autres pour se mettre en valeur. 5 Certaines sont grasses et sales, qui racontent des propos orduriers de débauches d’hommes et de femmes, où un chien ne voudrait pas mettre son nez. 6 Et les hommes, d’autant qu’ils ressemblent plus à Dieu que les femmes, doivent d’autant mieux se garder de tout péché et en particulier de parler grossièrement: 7 Nul homme ne devrait dire un mot qu’une honnête femme ne puisse dire sans honte devant tout le monde. 8 Car, de même que l’or est le siège des pierres précieuses, la bouche d’un homme ou d’une femme est faite pour louer Dieu et dire de bonnes paroles et non d’autres. 9 Et celui qui après de mauvaises paroles en prononce quelques bonnes sans s’être repenti et confessé des mauvaises qu’il a dites auparavant, il est semblable au cuisinier qui prépare le repas de son maître dans des plats sales: 10 Pas plus que le repas ainsi présenté ne doit plaire à son maître, ne plairont à Dieu les prières ni les louanges faites d’une bouche souillée. 11 La langue large, c'est celle des flatteurs qui disent toujours: "Monsieur a bien raison" et qui veulent plaire à tout le monde. 12 Mais on ne doit désirer plaire qu’aux bons, car critiquer les méchants, c'est faire l’éloge des bons; 13 de leur côté les méchants blâment ce que font les bons et font l’éloge des méchants. 14 Et l’Ecriture maudit ceux qui appellent le bien mal et le mal bien. 15 Chaque fois que nous disons du mal d’autrui, nous sommes comme le pourceau qui mange son pied coupé. 16 De la même façon nous mangeons notre propre chair quand nous disons du mal d’autrui à tort ou à raison. |
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TC0131 | TE009248 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 012, 1-15 | LA DAME AUX DOUZE ETOILES. 1/ En ce temps-là apparut dans le ciel une dame entourée du soleil. 2/ Elle avait la lune sous ses pieds et était couronnée de douze étoiles. 3/ Elle figurait la vierge Marie entourée du véritable soleil de justice, portant son fils qui lui-même la portait. 4/ La lune sur quoi elle était debout signifiait qu’elle serait au-dessus de tout reproche. 5/ Les douze étoiles de sa couronne signifiaient douze privilèges qu’elle aurait sur toutes les autres femmes : 6/ -Premier privilège: elle fut fille de femme stérile qui avait dépassé l’âge d’être mère (encore qu’elle ait eu ensuite deux autres filles). 7/ -Second privilège: elle fut purifiée du péché originel dès le sein de sa mère et donc sanctifiée avant de naître. 8/ -Troisième: elle fut la première femme à consacrer à Dieu sa virginité. 9/ -Quatrième: elle eut beauté parfaite. -Cinquième: elle conçut vierge. -Sixième: elle porta son fils sans difficultés. 10/ -Septième: elle enfanta sans souffrance. -Huitième: après l’enfantement elle demeura vierge. 11/-Neuvième: elle fut mère de son père. -Dixième: le diable n'intervint pas à sa mort. -Onzième: elle est au paradis en corps et en âme. 12/-Douzième: elle est assise à la droite de son fils, la plus noble et la plus puissante créature de Dieu, 13/ reine des anges et du genre humain, mère des apôtres, amie des martyrs, épouse des vierges, protectrice des confesseurs, 14/ réconfort des veuves, nourricière des pauvres et des orphelins, destructrice des prestiges diaboliques, 15/ avocate et secours dans toutes les nécessités humaines si on l’invoque avec piété et confiance. | |
TC0131 | TE009262 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 033, 1-9 | LA PRESENTATION DE JESUS AU TEMPLE. 1/ Le bon vieillard Siméon reçut Jésus le jour de la purification de la vierge Marie. 2/ Selon l’usage les pauvres femmes offraient pigeons et tourterelles et les riches offraient des agneaux. 3/ Et la noble vierge mère offrit les trois offrandes: elle offrit pigeons et tourterelles et en plus son doux fils qui était le véritable agneau sans tache. 4/ Car tous les sacrifices de boeufs, de veaux, d’agneaux de l’Ancien Testament ne faisaient qu’annoncer ce noble agneau. 5/ Quand ce bon vieillard Siméon eut dans ses bras le noble enfant, il se mit à chanter en grande piété: 6/ Que maintenant soit faite ta volonté sur ton serviteur, car mes yeux ont vu la vraie lumière du salut. 7/ Il annonça à sa vierge mère qu’elle aurait un jour à son sujet si grande douleur que l’arme qui percerait le côté du fils percerait aussi l’âme de la mère. 8/ Jamais depuis la douce vierge n'oublia cette prédiction, dont elle trouva l’accomplissement à la Passion, où elle fut la mère la plus torturée qui ait jamais été. 9/ Et elle aurait encore souffert davantage si elle n'avait pas su le grand profit qui devait nous revenir de cette mort. |
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TC0131 | TE008130 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 651, 1-12 | LEGENDE DU VER CHAMIR. 1/ Salomon enferma un autruchon dans un récipient de verre; 2/ L’autruche y frappa trois coups et quand elle vit qu’elle ne pourrait le briser, 3/ elle prit son vol pour gagner un désert assez proche de Jérusalem; 4/ elle en rapporta un ver qu’elle posa sur le récipient de verre, 5/ qui aussitôt s’ouvrit en deux. C'est ainsi qu’elle libéra son autruchon. 6/ Le sage Salomon, en qui régnait la sagesse, fit ramasser une grande quantité de ces vers et fit emplir un flacon de leur sang. 7/ Quand il voulut construire le temple, au dire de certains historiens, on mouillait les traits de scie avec ce sang 8/ et tout le matériau qui dépassait la ligne se détachait sous l’action de ce sang. 9/ C'est ainsi qu’on a pu dire que le temple de Salomon fut construit sans qu’on y ait jamais entendu cognée ni marteau. 10/ Mais selon d’autres on n'y a vraiment pas entendu de cognée ni de marteau parce que les pierres et les poutres étaient préparées sur un autre chantier, 11/ ce qui signifiait que nous autre humains avons tous été créés par Dieu pour servir à construire son temple au ciel; 12/ mais il faudra d’abord que nous soyons dégrossis et façonnés, il faudra ôter tout mal de nous et nous en purifier par la pénitence avant d’entrer dans ce temple. |
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TC0131 | TE008131 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 653, 1-9 | VISITE DE LA REINE DE SABA. 1/ Quand Salomon eut fait abattre l’arbre en question, 2/ la reine de Saba qui était venue de loin pour lui rendre visite, elle remarqua cet arbre doré. 3/ Après avoir vu toute l’ordonnance de sa maison, elle y trouva bien plus de bien et de sagesse qu’elle n'avait entendu dire, ce qui lui plut beaucoup. 4/ Cela signifie que nous devons tous être en nous-mêmes meilleurs que notre apparence extérieure 5/ et que nos moeurs doivent surpasser notre renommée. 6/ Quand la reine de Saba s’en fut retournée, elle fit savoir à Salomon que par cet arbre doré qu’elle avait vu la loi des juifs serait détruite. 7/ Salomon le fit donc dédorer et enfouir en terre; il en naquit une fontaine 8/ qu’un ange agitait une fois par jour et le premier malade qu’on y jetait après cette agitation 9/ était guéri de toute maladie de corps. On appelait cette fontaine la piscine. |
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TC0131 | TE009389 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 604a, 1-61 | 1/ Ensuite le prêtre commence le Credo, qui rassemble tous les articles de notre foi 2/ et dont le contenu doit être connu par tous les chrétiens mieux que tout autre texte dont on parle dans l’Eglise, 3/ car il contient les principaux points de notre foi, ce que nous devons nécessairement croire et sans quoi nous ne pouvons être sauvés. 4/ Et puisque ce livre est en français et que tous ceux qui le liront ne comprennent pas le latin, 5/ ils pourront en noter ici le contenu, qui est conforme à l’enseignement que Notre-Seigneur nous a transmis par ses disciples. 6/Je crois en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, 7/ et en Jésus-Christ son Fils notre seigneur, qui est une même chose avec le Père; 8/ qui fut conçu du Saint-Esprit et saintement né de Marie sa vierge-mère; 9/ qui souffrit sous Ponce-Pilate juqu’à être crucifié, mort et enseveli; qui descendit aux enfers et ressuscita de la mort le troisième jour; 10/ qui monta au ciel, siège à la droite de Dieu le Père tout-puissant et reviendra juger les vivants et les morts. 11/ Je crois au Saint-Esprit, en la sainte Eglise et en toute la compagnie des saints, 12/ en la rémission des péchés, en la résurrection de la chair et en la vie éternelle. 13/ Il faut que chacun connaisse et croie fermement ces derniers articles. 14/ Bien sûr nous croyons tous et devons croire à Dieu en trois personnes, Père, Fils et Saint-Esprit, trois en personnes et un en divinité, 15/ mais nous devons croire aussi que tout ce qu’on chante ou qu’on lit dans l’Eglise et tous ses commandements, 16/ tout cela est l’oeuvre du Saint-Esprit et qu’il n'y a pas un mot de la théologie reconnue par l’Eglise qui ne soit pure vérité. 17/ Nous devons aussi croire fermement que tous ceux que l’Eglise déclare saints et saintes sont bien au ciel. 18/ Nous devons aussi croire fermement que tous les péchés dont nous nous confessons avec repentir, pleurant se les avoir faits et résolus à les éviter de toutes nos forces à l’avenir, 19/ dès quele prêtre nous en absout, Dieu nous les pardonne, si bien qu’ils cesseront de nous valoir l’enfer, 20/ si nombreux qu’ils soient, si laids, si énormes, si répugnants, si honteux qu’ils soient; 21/ il nous en reste à faire la pénitence ici ou en purgatoire, ou ici et là; mais les indulgences, les pénitences, les larmes et les bonnes prières en effacent une partie et parfois le tout. 22/ Nous devons aussi croire en la résurrection de la chair, en telle manière que ce même corps que nous avons, même s’il est pourri ou brûlé ou noyé en mer, Dieu nous le rendra au Jugement. 23/ Car ce n'est pas aussi extraordinaire de changer une chose en une autre que de tout créer à partir de rien. 24/ Si un charpentier sait bien édifier une grande salle, il saurait certainement construire une petite maison. 25/ Par conséquent, puisque Dieu a créé de rien le monde entier, il nous refera bien au Jugement, à partir de la cendre que nos corps seront devenus, des corps vivants et rénovés; 26/ car étant capable de grandes choses, il peut en faire des moindres. 27/ Que personne ne mette en doute ces articles de la foi: 28/ Si quelqu’un les croyait tous sauf un seul, il en serait damné aussi éternellement que s’il n'en croyait aucun. |
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TC0137 | TE012640 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 155 | La concubine du prêtre brulée. La concubine d’un prêtre, après avoir écouté un sermon sur les peines de l’enfer, entre dans le feu et meurt brulée. Son âme sous la forme d’une colombe s’envole au ciel. |
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TC0137 | TE012634 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 149 | Comment un lieu est purifié grâce au feu. En Arménie, un défilé entre deux montagnes était infesté par l’air empoisonné. Socrate découvre à l’aide d’un miroir placé sur une tour que la cause était deux dragons qui altéraient l’air avec leur souffle et avec un grand feu. Il les tue et purifie ainsi l’air. | |
TC0138 | TE020237 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 955A | Un récipient sale plongé dans l'eau est lavé, sinon rempli. De même la parole de Dieu nettoie les cœurs qui ne peuvent la retenir. | |
TC0142 | TE018776 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VII, 20, 2 | Dans le village français de Quida habitait une jeune fille paralysée, très pieuse et sage. Une fois, le jour de la fête de la Purification de la Vierge, elle était seule à la maison, attristée par le fait qu'elle ne pouvait pas vénérer la Vierge Marie comme il fallait ce jour-là. Du coup, elle se vit, dans une vision, transportée à la Jérusalem céleste où elle assista à la messe célébrée par le Christ lui-même. A la fin de la messe, le Christ vint recueillir les cierges, selon l'usage cistercien. La jeune fille, sachant que l'heure du retour approchait, ne voulut pas restituer le sien. Alors, l’ange brisa le cierge dans sa main : il lui prit la partie supérieure et lui laissa la partie inférieure. Revenue à elle, la jeune fille trouva ce bout du cierge toujours serré dans sa main. |
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TC0158 | TE016675 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 228 | La conversion du vieux buveur de vin.– Il est purifié en une fois de ses fautes tout comme une seule flamme suffit à consumer cinq cents charrettes de bois, ou tout comme avec un seul lavage on enlève les souillures accumulées sur un vêtement pendant une année. |
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TC0161 | TE017725 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XIX, 18 | HISTOIRE DE LA SORTIE DE LA FAMILLE DE SON ALTESSE L'IMPÉRATRICE ARCHI-DOUAIRIÈRE DE SANJÔ.–L’Impératrice de Sanjô, s’approchant de la vieillesse, désire se faire couper les cheveux par le saint ermite Zôga pour devenir nonne. De hauts dignitaires accueillent Zôga qui pratique le cérémonial de la sortie de la famille. Ayant terminé, il dit, à la stupeur de tous, que l’Impératrice l’a fait venir pour la grosseur de son sexe alors qu’il est tout petit. En entendant ces mots, l’Impératrice sent disparaître le caractère précieux de la cérémonie et éprouve une sensation de bizarrerie. Puis Zôga, avant de partir, souffrant de diarrhée, se soulage bruyamment sous les rires des courtisans et des servants et des récriminations des moines et laïcs qui blâment l’Impératrice d’avoir appelé un tel homme. L’Impératrice instaure et pratique des rites de Lectures Impériales de sûtra durant lesquels on fait venir des moines qui sont logés, nourris, lavés dans d’admirables conditions et qui reçoivent dons et offrandes. L’Impératrice entre aussi en recueillement durant ces pratiques. Néanmoins certains disent que quand on pratique autant et d’une pareille façon l’efficace devrait être remarquable, ce qui n’est pas le cas, car de mauvaises affaires surviennent malgré tout pour ceux qui ne sont pas entièrement purifiés. Quand le Contrôleur monacal vient mendier de la nourriture, chacun lui prépare des offrandes et l’Impératrice lui présente sa nourriture dans des vases d’argent frappés spécialement pour lui. Le Contrôleur interrompt sa mendicité, car il dit avoir trop de peine à voir ces vases. L’Impératrice a manqué de délicatesse et s’est montré trop excessive, malgré sa foi. Elle continue à pratiquer pendant sa vieillesse avec ardeur et conçoit de plus en plus l’esprit de l’éveil. |
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TC0165 | TE018421 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 165, pp. 290-297 | Un moine de Clairvaux, qui fut en partie témoin oculaire des faits, raconte que dans une ville proche de Cologne, une femme a été tourmentée pendant neuf ans par des démons. Un soir, la femme et son mari entendent une voix qui leur ordonne de fermer les yeux pour ne pas voir les jeux des démons. Ils obéissent terrifiés et entendent les sons d'une foule de démons jouant et criant alors qu'ils sortent de la cave voisine pour entrer chez eux. Une fois, en rentrant chez eux, les démons trouvent un histrion avec sa femme, que les mauvais esprits ont forcé à sauter et à danser, battant et insultant la femme à cause de ses vêtements indécents. Des démons sous forme de femmes lui apparaissent souvent, essayant de la persuader d'aller les voir pendant deux ou trois ans, et la battant lorsqu'elle refuse. A noter en particulier un de ces démons qui vient souvent, avec une voix féminine, dire aux époux que si jamais la femme accepte d'aller avec ces femmes-démons, elle serait liée à eux pour toujours. Ce démon a également prédit l'arrivée des autres démons et a dit que pour cela il serait sévèrement puni. Elle a également appelé la femme "sœur" et l'homme "frère" et a prétendu être la sœur de son mari, née des mêmes parents. Un jour, alors qu'elle était enfant et lui un peu plus âgé, à cause d'un incendie, elle est sortie de la maison de son père et laissée devant une autre pendant que ses parents s'occupaient du feu. Le feu était une illusion et disparut dès que les démons enlevèrent la petite fille qu'ils remplacèrent par un démon. Ce dernier, malade, ne mangeait que la tête des animaux et lorsqu'il mourut, il fut enterré comme s'il était la fille. Bien que la femme-démon jura au nom du Christ, de Marie et de tous les saints, Herbert ne sait pas si c'était pour une tromperie ou sincère. Herbert, ne pouvant raconter toutes les tortures endurées par la femme et son mari, en choisit quelques-unes. Un jour, des paysans passant devant la maison du couple entendent des voix de démons ; l'un d'eux, mû par l'imprudence plutôt que par la foi, prend une pierre et tente de frapper la source invisible de la voix ; il est frappé en retour par le démon et est blessé. Invitée à un mariage, une femme trouve chez elle des vêtements précieux, mais comme ils ne sont pas à elle, elle les met dans un coffre et part avec ses propres vêtements. Lors du banquet de mariage, elle est attaquée par un démon qui lui jette du fumier sur le visage et les vêtements, l'obligeant à rentrer chez elle où les précieux vêtements ont entre-temps disparu. Une autre fois, dans la cave, elle trouve une grosse somme d'argent ; avec son mari, ils décident de ne prendre qu'une seule pièce pour la donner en offrande ; quand la femme revient, il ne reste que l'argent pour le donner en offrande ; quand l'homme arrive, même cet argent a disparu. En sortant de la cave, ils trouvent un démon sous la forme d'une jeune et belle fille, qui lui ordonne de la suivre pour aller voir sa maîtresse. La femme retourne à la maison et sort avec son mari avec une faux et une hache, car la fille, transformée en une horrible vieille femme, commence à la battre. La femme se défend avec l'aide de son mari et alors que la vieille femme s'échappe, ils lui jettent la hache qui ouvre alors les pustules infectées de son dos. Après quelques jours, la démone revient, en pleurs et vêtue d'une robe sombre, pour reprocher à la femme d'avoir cassé trois côtes de sa maîtresse alors qu'elle s'était défendue quelques jours auparavant. Un 29 juin, jour de la fête des saints Pierre et Paul, les démons entrent dans la maison et battent la femme jusqu'à presque la tuer. Ils lui donnent jusqu'au 15 août, fête de l'Assomption de Marie, pour se plier à leur volonté. Si elle n'obéit pas, ils reviendront n'importe quand pour la tuer, ainsi que son mari et son fils. Terrifié, le couple se rend à Cologne avec leur prêtre pour parler à l'archevêque, qui, cependant, se trouve à ce moment-là en Italie avec l'empereur. Après avoir raconté leur histoire au doyen de la cathédrale, une prière publique est décidée et le couple rentre chez lui accompagné de deux saints hommes : le curé Eberard et un moine de Clairvaux. À leur arrivée, ils tentent de purifier la maison, mais les démons parviennent à éteindre la bougie (bénite le 2 février en la fête de la Purification de la Vierge) apportée par Eberard et le moine. Le démon, qui a appelé la femme "sœur", s'approche d'elle et lui annonce que cette nuit-là, les autres démons, furieux de son voyage à Cologne, viendront pour la punir. La femme demande donc au prêtre et au moine de rester; accompagnés de six autres paroissiens, ils passent la nuit dans la maison. Lorsque la lumière s'éteint, ils entendent tous la voix du démon qui s'adresse à son mari, l'appelant frère et annonçant l'arrivée des autres démons. Terrifiés, ils pensent tous à s'enfuir, mais le prêtre demande à l'esprit de leur dire s'il sera blessé ou non. Le démon répond que le mal ne sera fait qu'à ceux qui veulent défendre sa sœur, et que les démons qui arrivent sont des anges déchus et des âmes damnées de meurtriers, de parjures, d'adultères et de toutes sortes de méchants, y compris un grand hérétique qui vient de mourir. A l'arrivée des démons, le démon se détourne, car il est détesté d'eux pour avoir parlé à la femme. Une foule de démons arrive pour battre la femme, ignorant son mari qui tente de la protéger en s'interposant. Ils la battent jusqu'au lendemain matin et alors le couple quitte la maison pour en rejoindre une autre. Mais les anges de Satan suivent les âmes (car ils ne sont pas liés à des lieux) et ne cessent de les persécuter. Jusqu'ici, c'est le récit du moine de Clairvaux, qui a vu et entendu en partie l'histoire racontée, mais qui ne sait pas comment elle s'est déroulée. Herbert, quant à lui, a récemment appris que, sept ans après ces événements, la femme a surmonté cette persécution grâce à la miséricorde de Dieu et vit désormais en paix à Cologne. |
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TC0165 | TE018443 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 6, p. 308 | Dans un monastère se trouve un moine très religieux, qui brille par la purification de son corps et de son âme. Un jour, au temps de son noviciat, saint Paul lui apparaît dans une vision qui le rassure sur son salut. Plein de dévotion envers la Mère de Dieu, il a un jour une vision dans laquelle la Vierge le prend par la main et l'amène jusqu'à un palais impérial, plein de lumière. Elle entre mais lui dit d'attendre dehors, car son heure n'est pas encore venue. Une autre fois, la même Mère de la Miséricorde lui apparaît pour le consoler et lui dire de ne pas avoir peur, car là où elle est, dans le futur il y sera aussi. |
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