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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: consolation | consolation | Trost | consuelo | consolazione
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0011 | TE003091 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 130b | Lazare, au cours de sa vie, a préféré la vigile (pauvreté et tribulations) à la fête (abondance et consolation). Le riche, qui a fait le choix contraire, connaît manitenant les tourments infernaux. |
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TC0011 | TE003155 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 181a | Comment reconnaître un bon ange d’un mauvais ange ? | |
TC0011 | TE003067 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 115b (1) | De même que l’abeille pique, mais produit cependant du miel, les persécutions blessent la chair mais apportent la consolation spirituelle. | |
TC0020 | TE003757 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 232 | Une veuve, matrone d’Ephèse, se lamentant jour et nuit sur la tombe de son défunt époux, se laisse consoler par un chevalier chargé par le roi de garder une potence à proximité du cimetière. Il jure à la veuve de l’épouser si elle place le corps de son mari sur la potence où fut subtilisé le cadavre d’un condamné qu’il était chargé de garder. Ce récit illustre l’inconstance des femmes. |
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TC0020 | TE003633 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 108 | Un pauvre souffrant du froid se console à la pensée des riches brûlant en enfer ou croupissant en prison. | |
TC0027 | TE004878 | Rhazes | La Médecine spirituelle [tr. Brague, 2003] : p. 95-97, chapitre 5 | Anecdote sur Platon. On dit que le sage Platon s’est servi de cet argument contre un de ses disciples que rongeait l’amour d’une servante et qui avait abandonné sa place au centre du public de ses leçons. Platon ordonna de le chercher et de le lui amener. Quand il se présenta à lui, il lui dit : « Dis moi, Untel, est ce que tu doutes de ce qu’inévitablement tu seras un jour séparé de cette femme que tu aimes ? Je n'en doute pas », répondit-il. Platon lui dit : « Cette amertume que tu avaleras ce jour là, prends la aujourd?hui, et supprime ce qu’il y a entre ces deux jours : la crainte de ce à quoi on s’attend, laquelle persiste pour un état dont il est inévitable qu’il vienne, et la difficulté de la traiter une fois que cette passion sera consolidée, associée à la familiarité et aidée par elle. » On dit que le disciple répondit à Platon : « Ce que tu dis, sage maître, est vrai, mais, comme je m'attends à ce que le passage des jours me console, cela me pèse moins.» Platon lui dit: «Comment comptes tu sur la consolation qu’apportent les jours sans craindre la familiarité qu’ils renforcent ? et qui te garantit que tu seras séparé de l’objet aimé avant d’être consolé et après que la passion se sera consolidée, que le morceau dur à avaler sera plus gros, et l’amertume multipliée ? » On dit que cet homme se prosterna sur le champ devant Platon, le remercia, pria pour lui, le loua, et qu’il ne recommença plus rien de ce qu’il faisait; on ne le vit plus en proie à l’accablement ou à la concupiscence, et, après cela, il ne cessa de fréquenter les cours de Platon sans en manquer absolument aucun. On dit aussi que Platon, après avoir fini de parler, se tourna vers ses disciples, les blâma et leur reprocha d’avoir abandonné cet homme et de l’avoir laissé à lui même, et d’avoir dirigé son attention vers les autre, domaines de la philosophie avant d’avoir corrigé son âme désirante et de l’avoir réprimée et humiliée devant l’âme rationnelle. |
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TC0029 | TE005212 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : H. Le dit du chevalier et de l’escuier, p. 68-76 | Préambule (v. 1-4). ~ Un riche chevalier est réduit à l’extrême indigence; il se désespère et décide de partir pour l’étranger (v. 5-20). Dans une forêt, il rencontre un écuyer qui a l’air triste : lui aussi a perdu sa fortune. Ils décident de faire route ensemble (v. 21-46). Le diable apparaît et propose aux deux hommes de conclure un pacte : le diable leur procurera des richesses, et les deux compagnons s’engagent à renier Dieu et sa Mère. L’écuyer accepte sans hésiter, mais le chevalier, après avoir renié Dieu, refuse d’abandonner la Vierge. Le diable s’en va avec l’écuyer (v. 47-102). Au retour, le chevalier entre dans une chapelle pour prier la Vierge d’intercéder en sa faveur auprès de son Fils. (v. 103-128). L’image de la Vierge descend de l’autel pour essuyer ses larmes et le consoler. Le riche seigneur d’un château voisin, qui se trouvait également dans la chapelle, est témoin de la scène (v. 129-35). A la sortie, il s’adresse au chevalier et l’interroge sur sa situation. Ayant appris qu’il est encore célibataire et qu’il a perdu ses biens, il lui offre sa fille en mariage et promet de le faire héritier de ses terres. Tout finit bien (v. 136-73). ~ L’écuyer mène une vie d’aventures. Voleur, il est pris en flagrant délit et condamné à être pendu (v. 174-80). Il fait appel au diable, qui promet de l’aider et lui donne un hanap d’or et de l’argent pour corrompre le bailli, qui est très avide (v. 181-205). Quand le voleur veut sortir le hanap, il ne trouve qu’une corde. Il est pendu, et le diable s’empare de son âme (v. 206- 16). ~ Conclusion (v. 217-24). Prière (v. 225-28). |
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TC0123 | TE007021 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 88 | Aimeric, infirmier de Clairvaux, atteint par le désespoir, fut libéré par le Seigneur, de même que B., abbé de Régny, que l’esprit mauvais avait fait, un temps, désespérer de son salut. De nombreux abbés de notre ordre ont connu ces tentations, en ont triomphé avec l’aide de Dieu et m’en ont fait le récit. |
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TC0123 | TE007018 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 85 | Près de Clairvaux, un chanoine mourant vit Satan apparaître à son chevet et désespéra de son salut, au grand étonnement de ses frères, car il s’était bien confessé. Ceux-ci le consolèrent et prièrent pour lui. Après leur départ, deux démons apparurent au chevet du mourant et avouèrent leur impuissance. Puis ils le quittèrent sans lui faire de mal. Le chanoine fut ensuite définitivement libéré du désespoir par des hommes vêtus de blanc qui le proclamèrent « déjà sanctifié ». |
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TC0124 | TE015292 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : [LXXXI], 98 [904] | Hugues, un laïc juste et pieux durant toute sa vie, en dépit de sa misère, garda une dévotion particulière à la Vierge Marie, dont il ressentit la présence consolante au moment de mourir. | |
TC0131 | TE008672 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 571, 1-8 | LA SANTE EST LE BIEN LE PLUS PRECIEUX. 1/ Un ermite exhortait un pauvre homme 2/ en ces termes: "Cher ami, remerciez Dieu et supportez patiemment votre pauvreté pour l’amour de lui. 3/ - De quoi puis-je le remercier, dit le pauvre, alors qu’il ne m'a rien donné?" L’ermite répondit: 4/ "Eh, mon bon ami, si vous étiez sourd et muet et qu’on vous offre de vous couper les mains et les pieds 5/ à telle condition que privé de tous vos membres vous vivriez dans le confort la durée normale d’une vie, combien demanderiez-vous pour être ainsi arrangé? 6/ - Assurément, dit le pauvre homme, je ne voudrais pas être le roi du monde entier s’il me fallait pour cela perdre tous mes membres. 7/ - Eh bien, dit l’ermite, vous n'êtes pas si pauvre que vous l’avez cru puisque vous n'échangeriez pas ce que Dieu vous a donné contre la souveraineté du monde." 8/ Alors le pauvre quitta l’ermite en pleurant de reconnaissance et il s’en alla remerciant Dieu. | |
TC0131 | TE008671 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 570, 1-12 | LE MALADE COMPARAIT SES SOUFFRANCES. 1/ Quelqu’un demandait à un malade comment il pouvait faire bon visage, malade comme il était. 2/ Le saint homme malade répondit: "Ce n'est pas sans raison que je fais bon visage. 3/ Cette raison, la voici: Je tends mes cordeaux pour mesurer et je compare les mesures de mes souffrances à celles de Notre-Seigneur. 4/ Et si je les trouve plus grandes que les miennes, la logique m'enseigne qu’il faut plaindre le plus malade. 5/ Or je suis ici couché sur mon lit où il n'y a ni vent ni trop grand froid, où il ne pleut pas sur moi. 6/ Je suis entouré d’amitié: on me découvre si j'ai trop chaud, on me recouvre si j'ai froid; 7/ On fait tout ce qu’on peut pour m'aider à supporter ma maladie en me donnant ce dont j'ai besoin. 8/ Et mon doux Seigneur fut crucifié pour moi tout nu à la bise et au vent, en la compagnie honteuse de deux brigands et au milieu de ses ennemis; 9/ il avait été si maltraité qu’on aurait pu difficilement trouver sur sa peau un endroit intact. 10/ Et quand je considère toutes ses épreuves et que je les évalue en moi-même, je trouve que je n'ai rien à souffrir. 11/ C'est pourquoi je n'ai pas l’audace de me plaindre de douleur que je puisse éprouver, quand je considère que mon maître a souffert davantage pour moi que moi pour lui. Il convient donc que je le plaigne et que j'oublie mes souffrances. 12/ Voilà la raison pour laquelle je fais si bon visage," répondit le saint homme qui était malade. | |
TC0131 | TE009309 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 324, 1-12 | LES BEATITUDES. 1/ On va dire ici combien doivent s’humilier ceux à qui la prédication a démontré qu’ils étaient pécheurs. 2/ Jésus, étant monté sur une montagne, dit à ses disciples: 3/ "Heureux les pauvres de coeur, car le royaume du ciel est à eux. Heureux les doux, car ils possèderont la terre. 4/ Heureux ceux qui pleureront, car ils seront consolés. Heureux ceux qui auront faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. 5/ Heureux les miséricordieux, car il leur sera fait miséricorde. Heureux les coeurs purs, car ils verront Dieu comme ils le désirent. 6/ Heureux ceux qui font oeuvre de paix, car ils seront appelés fils de Dieu. Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux. 7/ Qu'ils soient dans la joie, ceux qui remplissent toutes ces conditions, car leur récompense sera grande au ciel." C'est ce que nous dit Notre-Seigneur, si nous les remplissons toutes. 8/ Quatre sortes de gens sont pauvres de de coeur: Le riche qui au lieu de fonder son bonheur sur sa richesse, aime Dieu par-dessus toute chose. 9/ Le pauvre qui par amour de Dieu se trouve bien et suffisamment pourvu dans sa pauvreté, sans désirer devenir riche. 10/ Le brave homme qui pense que chacun, homme ou femme, vaut mieux que lui. 11/ Ce sont les trois façons d’être pauvre de coeur, et la dernière est la plus noble. 12/ Et le paradis est à eux, Notre-Seigneur l’a dit. |
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TC0134 | TE014073 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 260a | Dieu cesse de nourrir Élie d’une nourriture céleste. | |
TC0134 | TE013997 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 28a | Les fils d’Israël ne peuvent recueillir la manne qu’après avoir traversés la mer, car personne ne peut recevoir de consolation spirituelle s’il ne traverse pas des tribulations de l’esprit. | |
TC0136 | TE009866 | anon. | Rothschild Canticles : 4 | Un abbé demande à ses frères de ne pas le plaindre d’avoir perdu l’un de ses yeux, mais plutôt d’avoir gardé l’autre. | |
TC0138 | TE019355 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 300 | Comparaison entre le monde et l'arbre. | |
TC0138 | TE019354 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 299 | Prière d'un béguine à ses vertus théologales. | |
TC0138 | TE019346 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 291 | Stratagèmes pour faire accepter à un empereur la mort de son fils unique. |
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TC0138 | TE019345 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 290 | Un ménestrel console un roi qui vient de perdre son fils unique. |
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TC0138 | TE020164 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 742A | Une épouse réconforte son mari ruiné par le paroles de Job: Dieu a donné, Dieu a repris. | |
TC0138 | TE019280 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 255 | Un naufragé abuse de la compassion d'un frère. | |
TC0138 | TE020012 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 871 | Consolation angélique d'un ermite qui à force de jeûnes ne comprend plus les Saintes Écritures. | |
TC0138 | TE019348 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 293 | La panique en chaîne des lièvres, du cerf et des dauphins devant la mort. | |
TC0138 | TE020124 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 295A | Un chevalier pense davantage à Dieu lorsqu'il est malade. | |
TC0138 | TE019947 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 806 | Trois exemples pour consoler ceux qui sont dans les tribulations. |
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TC0139 | TE017179 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 272 pp 177-178 du texte hébreu | Rabbi Hiya ben Adda était en grand deuil. Rabbi Yehuda ben Nahman tente de le consoler. Les deux entament une discussion philosophique sur la cause et le but de la mort et des souffrances. | |
TC0139 | TE016095 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 171 pp.122-123.du texte hébreu | Rabbi Yohanan ben Zakkai perdit son fils et ses disciples vinrent le réconforter. L’un après l’autre, ils lui donnèrent en exemple Adam le premier homme, Job, le grand-prêtre Aaron, le roi David, qui tous avaient perdu des fils et s’étaient consolés. Mais Rabbi Yohanan refusait de se laisser consoler. Rabbi Eliezer ben Arach entra alors et lui parla en ces termes:" Tu avais reçu du roi un dépôt précieux mais imparfait. Mais toi tu l’as rendu au roi en parfait état. Ton fils était un grand savant, et il était moralement irréprochable." Rabbi Yohanan embrassa alors Rabbi Eliezer et lui dit:" Tu m’as consolé, mon fils, de la façon dont les hommes doivent être consolés." | |
TC0142 | TE018799 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 5 | Noël approchant, un moine de Himmerod ne sentait, aucune dévotion particulière. Aux Matines de la Nativité il ne put même pas chanter, vaincu par la dépression. Il pria Dieu de lui accorder une consolation quelconque, et au Benedictus qui venit, il vit Marie et Joseph qui portaient Jésus nouveau-né. Ainsi réconforté, le moine retrouva sa dévotion fervente et put pleinement jouir de la solennité. |
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TC0142 | TE018941 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 17 | Daniel, l'abbé de Schönau, vit du sang dans son calice à la messe. Comme sa conscience était tranquille, il prit cette vision pour une consolation divine. | |
TC0142 | TE018014 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 30, 2 | Le frère Christian souffrant de maux de tête reste, malgré la permission de se reposer au chapitre pendent des vigiles festives, longtemps dans l'église où il voit des anges qui le consolent. | |
TC0142 | TE018982 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 59 | Quand Daniel, prieur à Heisterbach, se prépara pour célébrer la messe dans une église de Cologne, il trouva un morceau de chair dans le calice. Pour ne pas scandaliser les fidèles, il y versa du vin et de l'eau et célébra comme d'habitude, en consommant le contenu du calice. Après la messe, il demanda à une recluse qui gardait le calice, qui avait célébré avant lui. Elle répondit que c’était le prêtre appelé Vorator lardi (Bouffe-lard), connu pour mener une vie assez séculière. Quant à Daniel, il ne jamais goûta de consolation pareille à celle ressentie après la messe. |
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TC0142 | TE018991 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 3 | À l'abbaye cistercienne de Himmerod, un sacristain d'une vie exemplaire nommé Isenbard, tomba malade. Une nuit, un frère qui s'occupait de lui, le vit bouger les lèvres. Il eut peur qu'Isenbard ne perdît la raison, mais les paroles qu'il prononçait à voix très basse étaient si sages et édifiantes que le frère appela l’abbé. Quand celui-ci arriva, Isenbard lui raconta qu'il avait assisté à la psalmodie céleste. Au ciel, il avait vu plusieurs moines cisterciens. Certains d'eux avaient des vêtements d'un blanc impeccable, certains y avaient des taches. Isenbard expliqua que ces taches étaient médisance, envie, négligence et tout ce qui nuisait à la sincérité du cœur. Il instruisit et consola ensuite plusieurs personnes : des frères, des novices, des hôtes de l'abbaye, et mourut en paix. |
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TC0143 | TE014314 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 155, col. B | Alors que les démons le persécutaient, saint Antoine demanda au Christ où il était; le Christ lui répondit qu’il était là et serait toujours présent pour l’aider et le rendre célèbre dans le monde entier. |
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TC0143 | TE014140 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : p. 55 | Une religieuse habituée aux consolations divines qu’elle obtenait pendant les oraisons ferventes, disait souvent à sa consoeur de ne pas mêler à sa prière mystique avec Dieu, d’autres prières d’intercession. | |
TC0146 | TE014269 | Petrus Alfonsi | Disciplina clericalis [Leone, 2010] : XXVII Exemplum de Maimundo servo | Un jeune homme demande à un vieil homme de lui raconter des anecdotes sur Maimundo, domestique jaloux, paresseux, idiot et bavard. Le vieil homme raconte que Maimundo était particulièrement paresseux, c'est pourquoi quand son maître lui demandait, par exemple, de fermer la porte, il la laissait ouverte alléguant comme excuse que le lendemain le maître aurait voulu qu’il l’ouvre de nouveau. Après quelques courtes anecdotes sur sa paresse légendaire, suit un récit sur la loquacité excessive du domestique : Maimundo raconte à son maître qui revenait du tribunal que sa petite chienne est morte. Quand le maître lui demande la cause du décès de l’animal, Maimundo évoque une série d’accidents qui étaient arrivés dans sa maison, dont la mort de la bête n’est que le dernier, et le moins tragique, des événements. En effet, il raconte que le mulet, effrayé par la chute mortelle du fils du maître du grenier, avait écrasé la petite chienne; puis sa femme, à cause de la douleur excessive, avait perdu la vie; ensuite, la domestique pour veiller sur le corps de la femme, avait oublié une bougie sur son lit, générant ainsi un terrible incendie qui avait reduit tout ce qui se trouvait dans la maison, et la maison elle-même, en cendre. Maimundo explique ensuite qu’il a échappé à la mort car, voyant la servante morte, il s’était enfui. Le récit se termine par le dialogue entre le maître et un ami qui essaie de le consoler. |
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TC0160 | TE017187 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°4 | D’après les Chroniques de l’abbaye de Clairvaux, saint Hugues, abbé de cette abbaye, raconte la vision d’un religieux, qui voit la Vierge Marie et son fils apparaître sur l’autel. La joie des moines causée par la naissance de Jésus Christ empêche le diable d’entrer dans leur cœur. Après avoir écouté le récit de saint Hugues, un moine décide de faire de grandes abstinences. Il se retrouve alors souvent en pleurs et s’essuie avec sa manche. Il voit alors à l’intérieur de sa manche, un enfant très beau qui le console. Le moine se met à rire et ne peut s’en empêcher. Un des moines assis à côté de lui, le reprend et le menace de l’accuser au chapitre s’il ne cesse de rire. Mais, il explique qu’il ne peut s’arrêter à cause de la grande joie qu’il éprouve. Un moine finit par lui demander pourquoi il regarde si souvent l’intérieur de sa manche. Et les moines commencèrent à regarder dans la manche : l’enfant disparaît et le moine se met à pleurer aussitôt. Le lendemain, les moines racontent à l’abbé Hugues cette histoire et lorsque ce dernier écoute le récit du moine, il décide d’écrire ce beau miracle en l’honneur de Dieu |
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TC0163 | TE018104 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 40. | LE MAÎTRE EN DISCIPLINE ÉISHIN PREND EN PITIÉ UN MENDIANT.– Lors d’un pèlerinage, le maître en discipline Éishin, alors qu’il franchit un pont, entend des sanglots épouvantables provenant du lit de la rivière. Pris de pitié, il demande à qui il a affaire. L’homme lui répond qu’il est estropié, et que depuis son infirmité, tous se sont détournés de lui, sauf un autre infirme qui l’a hébergé en échange d’un travail éreintant. Il ajoute qu’il préfère vivre de mendicité. S’il se trouve là, c’est que des douleurs terribles le tenaillent durant la nuit, et qu’il est venu rafraîchir ses pieds pour se soulager. Le mendiant se demande quel crime odieux il a dû commettre dans des vies antérieures pour être affligé d’une telle rétribution. Il dit aussi qu’il médite sur un commentaire du sûtra du lotus, sur le vicié et le juste, qu’il a étudié autrefois sur la montagne. Et il ne peut réprimer ses cris et ses sanglots, suite à cette sentence qu’il juge digne de respect et de confiance. Éishin est pris d’une grande pitié, répond au mendiant qu’ils sont confrères, car tous deux sont de la montagne, et il lui donne sa cotte. Puis il lui explique le sens de la sentence : « Le vicié n’est autre que le juste » avant de le quitter. |
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TC0165 | TE018443 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : CPS-H 6, p. 308 | Dans un monastère se trouve un moine très religieux, qui brille par la purification de son corps et de son âme. Un jour, au temps de son noviciat, saint Paul lui apparaît dans une vision qui le rassure sur son salut. Plein de dévotion envers la Mère de Dieu, il a un jour une vision dans laquelle la Vierge le prend par la main et l'amène jusqu'à un palais impérial, plein de lumière. Elle entre mais lui dit d'attendre dehors, car son heure n'est pas encore venue. Une autre fois, la même Mère de la Miséricorde lui apparaît pour le consoler et lui dire de ne pas avoir peur, car là où elle est, dans le futur il y sera aussi. |
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