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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0011 | TE003092 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 131a-b | Cette vie est un exil : la patrie de l’homme est dans le ciel, patrie d’où seront exclus les pécheurs. | |
TC0020 | TE003534 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 9 | Une coutume dans une certaine ville consistait à élire les rois pour un an qu’on exilait ensuite; l’un d’eux se montra prévoyant en envoyant des richesses et des serviteurs vers le lieu de son exil. | |
TC0034 | TE006438 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 209 | Pour pouvoir suivre son mari en Sicile où il est exilé, Sulpicia se déguise et échappe aux gardes qui la surveillent pour ne pas qu’elle le fasse. | |
TC0035 | TE006523 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 7v, n° 35 | Le roi d’une cité est élu pour une année seulement, au bout de laquelle on doit l’envoyer en exil dans une île. Mais le roi prévoyant, prépare un trésor dans l’île pour assurer son avenir. | |
TC0036 | TE006664 | Petrus Venerabilis | De miraculis libri duo [Torrell, Bouthillier, 1992] : II, 25 | Pierre le Vénérable, raconte le songe qu’il a fait lors de son voyage à Rome : il a vu Guillaume, moine défunt. Il rappelle qu’il lui a confié les priorats d’Ambierle, de Charlieu, de Sauxillanges, de Sauvigny et finalement de Cluny. Il fut finalement choisi comme abbé de Moissac avant de revenir un temps à Cluny et de reprendre sa charge de prieur de Charlieu. Guillaume était renommé pour son zèle religieux, sa dévotion, sa miséricorde pour les pauvres, sa justice et sa rigueur envers les pécheurs. Mais Guillaume avait été assassiné peu de temps auparavant, empoisonné par un homme perfide. L’enquête, lancée aussitôt, n’avait pas encore abouti quand Pierre entama son voyage pour Rome. C’est en ce lieu qu’il vit en songe la victime, la reconnut et l’embrassa avec joie. Puis, Pierre le Vénérable entreprit de lui poser quatre questions : comment allez-vous ? Jouissez-vous de la vision béatifique ? Notre foi est-elle indiscutable ? Connaissez-vous votre assassin ? Chaque fois, le défunt répondit positivement et disparut brusquement. Pierre s’éveilla et tâcha de se souvenir de son rêve, puis il se rendormit et refit exactement le même songe, qui le bouleversa jusqu’aux larmes. ~ Emu du sort de son ami, Pierre verse des larmes qui coulent encore à son réveil. ~ De retour à Cluny, l’abbé, par la confession publique du meurtrier prouve la véracité de ses soupçons et de son songe. Le traître assassin est condamné à l’exil perpétuel hors de Gaule. |
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TC0106 | TE015951 | Humbertus de Romanis | De dono timoris [Boyer, 2008] : 209 | EXIL DANS UNE ÎLE. — Dans un royaume, la coutume veut qu’un règne ne dure qu’un an. Au bout de ce laps de temps, le roi, dépouillé de tout, est exilé dans une île déserte. Un roi sage fit expédier dans l’île quantité de provisions avant d’être lui-même exilé. | |
TC0124 | TE015007 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 4 [651] | En butte à l’hostilité d’Eudoxie, la femme de l’empereur Arcadius, et à celle d’un certain nombre de prêtres, l’évêque Jean Chrysostome fut déposé et exilé, mais rappelé en raison de la protestation populaire. Cependant, exilé une deuxième fois, il fut à nouveau rappelé par les citoyens après un tremblement de terre qui endommagea la ville royale. Éloigné une troisième fois, il mourut peu après. Le pape Innocent et les évêques occidentaux se séparèrent de ceux d’Orient, tandis qu’une terrible tempête de grêle et la mort d’Eudoxie traduisaient la colère divine. | |
TC0129 | TE007465 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 364b | "Clément est exilé puis condamné à être jeté à la mer avec une ancre autour du cou; des anges construisent un tombeau sous la mer pour son corps et emportent son âme au ciel. La mer se retire ensuite." |
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TC0131 | TE009362 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 617, 1-7 | S. JEAN DEVANT LA PORTE LATINE. 1/ S. Jean l’évangéliste fut bouilli dans l’huile devant la porte latine à Rome. 2/ Dieu permit qu’elle ne lui fasse pas plus de mal qu’un bon bain. Ainsi il fut martyr d’intention et non de fait. 3/ Il fut envoyé en exil, où il écrivit son Evangile et l’Apocalypse. 4/ Il eut l’apparition d’un ange, devant qui il s’agenouilla. 5/ Mais l’ange lui dit: "Lève-toi. Qu'il ne t'arrive plus jamais de t'agenouiller devant nous, toi ou quiconque du genre humain: 6/ jusqu’ici nous étions plus grands que vous, mais maintenant vous êtes plus grands que nous, 7/ car Dieu est votre frère par votre humanité qu’il prit en sa vierge mère." |
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TC0134 | TE014055 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei: de tempore [Clutius, 1760] : p. 201a | Sous le conseil d’Arius, tous les évêques catholiques sont exilés. Seuls trois défendent la foi. | |
TC0138 | TE019233 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 178 | Le perroquet dressé pour demande au père la grâce du fils exilé. | |
TC0138 | TE014112 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 36 | Véridique et falsidique au pays des singes | |
TC0138 | TE019190 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 135 | Le roi d'une année. | |
TC0138 | TE019189 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 134 | Un legislateur prefere l'exile à la modification de ses lois. | |
TC0139 | TE016399 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 213b p.140 du texte hébreu | Rabbi Hananya se rendit à Capharnaüm, mais là il fut envoûté par des chrétiens, et il entra le jour du shabatt à Tibériade juché sur un âne. Rabbi Joshua réussit à le délivrer de cette emprise grâce à un certain onguent, mais il l'envoya à Babylone pour ne pas risquer de retomber sous cette influence. | |
TC0139 | TE016820 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 263 pp.173-174 du texte hébreu | Rabbi Juda ben Ilaï, Rabbi Jossi, et Rabbi Shimon bar Johaï discutaient avec Juda ben Giri des mérites des Romains. Rabbi Juda faisait leurs louanges, Rabbi Jossi se taisait , et Rabbi Shimon les critiquait. Juda ben Giri les dénonça aux autorités romaines. Rabbi Juda fut élevé à un poste important, Rabbi Jossi fut exilé à Tsipori, et Rabbi Shimon dut s'enfuir avec son fils pour ne pas être exécutés.Ils se réfugièrent dans une caverne pendant treize ans. Suit le long récit de leur séjour dans cette caverne et leur survie miraculeuse. | |
TC0139 | TE013189 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 28, pp 20-21 du texte hébreu | Histoire des deux faux-prophètes Achab fils de Kolaia et Zedekiah fils de Maaseya, qui furent déportés avec le peuple pendant l’exil à Babylone. Ils tentèrent de séduire les filles de Nabuchodonozor en leur faisant croire que c'était la volonté de Dieu, mais celles-ci vinrent le raconter à leur père; sachant que ceci était à l’encontre de la loi juive, il fit venir les deux faux prophètes devant lui et leur annon?a qu’il allait les mettre à l’épreuve du feu, comme Hananiah, Michaël et Azariah. S’ils en sortaient vivants, cela prouverait qu’ils étaient des vrais prophètes. Ils répondirent qu’ils n'étaient que deux et que le miracle s’était produit pour trois personnes, demandant de leur adjoindre le grand-prêtre Yoshua, homme très pieux , en espérant qu’il les sauverait. Jetés dans la fournaise, ils brûlèrent immédiatement, et Joshua n'eut que ses vêtements un peu roussis, parce malgré sa piété, il avait laissé ses fils mal se conduire. |
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TC0139 | TE014327 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 116 pp.79-80 du texte hébreu | Rabbi Hananya, neveu de Rabbi Joshua se trouvait en exil; il tentait de constituer un calendrier qui conviendrait aux juifs se trouvant en Gola. Mais deux envoyés de Erets Israêl vinrent le menacer de jeter sur lui l’anathème s’il continuait. | |
TC0140 | TE013587 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), XXIX, 1. | Un évêque de Jérusalem est accusé par envie par trois détracteurs et est exilé. Après sept ans, les calomniateurs meurent de la mort par laquelle ils avaient juré de dire la vérité, sauf un qui se repentit de ses mensonges. |
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TC0140 | TE013754 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XXXIX, 4. | Trois détracteurs, mus par l’envie, accuse un évêque de Jérusalem qui se trouve contraint à l’exil pour sept ans. Après cette période, ceux-ci sont touchés par la mort sur laquelle ils avaient juré de dire la vérité, sauf un qui s’était repenti. |
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TC0140 | TE013798 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XVII, 2. | Ceux qui étaient sortis de Sienne demandent à Pietro Pietinaio quand ils pourront rentrer dans la ville. Le saint leur répond que cela va se passer quand tous auront payé pour leurs péchés; en revanche leurs ennemis seront comblés d’injustice. | |
TC0148 | TE015655 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1254 | UN AGNEAU INDIQUE OÙ TROUVER UNE SOURCE. — Saint Clément relégué en exil trouva dans l’île où il avait été envoyé plus de deux mille chrétiens condamnés à tailler le marbre. Ils manquaient d’eau et devaient aller en chercher à six milles de là. Il ordonna de prier pour que le Christ leur donnât une source. Comme il priait, un agneau lui apparut qui de sa patte droite lui désignait un endroit où creuser. Saint Clément les conduisit à cet endroit, mais ils ne trouvaient pas de lieu où creuser. Le saint prit une baguette et creusa sous le pied de l’agneau. Une source jaillit aussitôt. Le bruit du miracle et la prédication du saint entraînèrent de nombreuses conversions. En l’espace d’un an, quatre-vingt-quinze églises furent construites. | |
TC0148 | TE015694 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1293 | SAINT AMBROISE INTRODUIT LE CHANT D’HYMNES ET D’ANTIENNES. — L’impératrice Justine, arienne, voulut exiler Ambroise. Le saint refusa de quitter son église, soutenu par les Milanais. Valentinien la fit assiéger. Les fidèles, s’adonnant aux jeûnes, aux vigiles et aux prières, se mirent à chanter des hymnes et des antiennes pour les vigiles. Après la libération de saint Ambroise, l’Eglise de Milan se mit à célébrer les vigiles des saints par des hymnes et des antiennes, coutume qui se transmit à d’autres églises. | |
TC0157 | TE017058 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 40, p. 433, l. 1 – p. 434, l. 13 | Le pape Vigile était impie et criminel, mais aucun pape ultérieur n’a osé remettre en question ses ordinations. Pourtant, ce même Vigile avait comploté contre le pape Boniface afin de pouvoir occuper le siège apostolique alors que ce dernier était encore en vie. Il en fut empêché par le sénat. Il se tourna alors contre le pape Silvère, qui déjoua ses ruses et rassembla un concile pour l’anathémiser comme simoniaque et usurpateur. Vigile usa de la force impériale, de corruption et de faux témoignages pour faire condamner Silvère, qu’il envoya comme moine pénitent sur les îles Pontines. Ce dernier y termina sa vie en témoin de la foi, et après sa mort, de nombreux malades furent guéris sur sa tombe. Vigile, coupable, se fit pape. Mais Dieu lui donna le moyen de racheter sa faute : lorsqu’il refusa d’introniser le patriarche hérétique Anthimus, il fut soumis à un exil long, rude, et mourut loin de sa cité natale. Il repose dans la paix de Dieu. Les évènements qui opposèrent Silvère et Vigile sont relatés dans le Liber Pontificalis. | |
TC0158 | TE017033 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 491 | Origine du nom de Çâriputra .– Le brahmane Mathara a une fille nommée Çârî et un fils nommé Kosthila. Il est vaincu dans la discussion par un brahmane étranger nommé Tisya qui est venu avec une lumière sur la tête et une feuille de cuivre sur le ventre; il lui donne sa fille en mariage. Çâriputra est le fils de Çârî; mais son vrai nom est Upatisya, nom qui donne à entendre que cet enfant sera supérieur à son propre père Tisya. Kosthila, vaincu dans la discussion par sa sœur Çârî, quand celle-ci était enceinte, s'exile de peur d'être vaincu plus tard par son neveu; il n'est autre que Dîrghanakha, l'ascète aux longs ongles (cf. 66 et 121). |
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TC0158 | TE017042 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 500 | Le sûtra du prince héritier Sudâna (Siu-ta-na).– Le roi Çibi possédait ving mille épouses, mais n'avait pas de fils. Lorsque enfin une de ses femmes eut un garçon, on le nomma Sudâna parce qu'à sa naissance le lait jaillit spontanément du sein des vingt mille épouses (sanscrit Sudhâna; vraisemblablement racine dhâ qui signifie «téter»). Dès son enfance, il se distingue par sa libéralité. Il épouse la fille d'un roi, Mâdrî, dont il a un fils et une fille. Voulant se conduire selon la pâramitâ de charité, il demande à son père toutes les richesses du trésor royal pour les offrir à son peuple. Son père les lui donne. Un roi rival demande l'éléphant blanc du roi. Le prince héritier l'accorde et encourt ainsi la colère de son père, qui l'exile dans la montagne T'an-t'o. Sa femme exige qu'il l'emmène avec leurs deux enfants. Ils partent au milieu des larmes du peuple. En route, il cède son cheval à un brahmane qui le lui demande et s'attelle lui-même à son char. II donne successivement ses vêtements, ceux de sa femme et de ses enfants à d'autres brahmanes. Après mille aventures ils arrivent dans la montagne où un religieux enseigne la Loi au prince héritier tandis que Mâdrî et les enfants cherchent leur nourriture dans les bois. Un brahmane vient un jour lui demander ses deux enfants; il les lui donne en l'absence de Mâdrî, qui, après avoir exprimé son désespoir, reconnaît qu'elle s'est engagée à ne s'opposer à aucun désir de son mari. Çakra, transformé en vieux brahmane qui a douze sortes de laideurs, vient demander au prince héritier de lui donner son épouse. Il y consent. Çakra reprend alors sa forme de roi des devas et promet au prince que ses enfants seront vendus dans son pays, qu'ils ne souffriront pas de privations et que lui et les siens reviendront dans le royaume d'où ils sont exilés. Les enfants sont vendus par le brahmane à leur grand-père et le vieux roi donne l'ordre d'aller chercher son fils, qui est reçu en grande pompe, et qui, après sa mort, devient le Buddha. |
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TC0158 | TE016848 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 374 | L'épouse infidèle du faux Brahmadatta, l'oiseau aux ailes d'or et le fils de la kinnarî.– A la suite d'un naufrage, la femme d'un marchand aborde dans une île où elle est prise pour épouse par l'oiseau aux ailes d'or; elle met au monde deux fils, l'un qui est le fils du marchand, l'autre qui est le fils de l'oiseau; quand ils sont devenus grands, le second emporte le premier et le substitue au roi Brahmadatta sur le trône de Vârânasî. Le pseudo-Brahmadatta, constatant qu'une bergère est plus vertueuse que les femmes de son harem, prend pour épouse Miao-jong, fille de la bergère, et la donne pendant le jour à son frère l'oiseau aux ailes d'or qui l'emporte quotidiennement dans une île. Un homme s'unit à une kinnarî qui le retient dans une caverne. Chou-tsi, le fils né de cette union, réussit à déplacer le rocher qui fermait la caverne et à s'enfuir; la Kinnarî lui envoie une guitare merveilleuse qui, lorsqu'on touche la première corde, met en danse hommes et choses. Chou-tsi est jeté par un naufrage dans l'île où est gardée Miao-jong, il s'unit à elle. Grâce à un subterfuge de Miao-jong qui s'est chargée de pierres pour augmenter graduellement son poids, l'oiseau aux ailes d'or transporte sans s'en apercevoir Chou-tsi en même temps que Miao-jong à Vârânasî. Chou-tsi est frappé de cécité. Le pseudo-Brahmadatta s'apercevant que Chou-tsi est l'amant de Miao-jong, les chasse tous deux. Miao-jong sacrifie son mari aveugle pour suivre un chef de brigands. Elle est abandonnée par celui-ci après avoir été dépouillée de tout ce qu'elle possédait. Miao-jong raille le chacal qui a lâché sa proie pour tenter vainement de prendre un poisson. Le chacal se moque de Miao-jong et de son impudicité. Il consent cependant à la faire rentrer en grâce auprès du roi (cf. n° 108). |
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TC0158 | TE016874 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : hors numérotation [ 1er récit après le num. 399] | La légende de Râma.– Le roi Che-chö (Daçaratha) a eu de ses quatre épouses quatre fils nommés Lo-mo (Ràma), Lo-man (Laksmana), P’o-lo-t'o (Bharata) et «le tueur d'ennemis» (Çatrughna). La troisième épouse du roi profite d'une maladie du roi pour lui faire désigner P'o-lo-t'o comme successeur sur le trône. Lo-mo et Lo-man sont exilés pour une période de douze ans. Après être devenu roi, P'o-lo-t'o qui est un homme vertueux, voudrait céder le pouvoir à Lo-mo, mais celui-ci refuse de revenir avant que le terme de douze ans soit expiré. P'o-lo-t'o obtient du moins de lui ses sandales; il les place sur le trône royal, et, matin et soir, il se prosterne devant elles, exactement comme s'il était en présence de son frère aîné. Au bout de douze ans, Lo-mo el Lo-man reviennent dans leur patrie et P'o-lo-t'o s'empresse de céder le trône à Lo-mo. | |
TC0158 | TE016888 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 400 [M] | Le tapis partagé.– Dans le pays où on chasse les vieillards, le fils cadet ne donne à son père, au moment où celui-ci est mis à la porte, que la moitié d'un tapis; il réserve l'autre moitié pour son frère aîné quand celui-ci aura atteint l'âge de soixante ans. | |
TC0163 | TE018161 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 92. | LA FILLE DE TACHIBANA NO ISSÉI SE REND SUR LES LIEUX DE SON EXIL.– La fille de Tachibana no Isséi ne supportant pas le départ de son père en exil veut partir avec lui. Malgré le refus catégorique des officiers de l’escorte, la jeune fille suit le cortège secrètement chaque nuit, relais après relais. Après un voyage très difficile, affaiblie et amaigrie, elle finit par rejoindre son père. Peu de temps après son arrivée son père meurt et la jeune fille s’acquitte jour et nuit de ses derniers devoirs. Tous éprouvent compassion et chagrin à son égard et nombreux sont ceux qui la vénèrent et nouent un lien [Un lien de salut que l’homme cherche à établir avec le Bouddha par l’intermédiaire d’un saint homme] avec elle. Après quelque temps, la jeune fille dit au gouverneur qu’elle veut obtenir la grâce de l’empereur pour son père défunt, rapporter à la capitale ses restes et lui rendre les derniers devoirs de piété filiale. Le gouverneur, ému par l’exposé des faits, donne son consentement. Pleine de joie, la fille remonte à la capitale avec la boîte contenant les cendres de son père suspendue à son cou. Ainsi on parvient toujours, hier comme aujourd’hui, à réaliser ce que l’on a sincèrement conçu avec une ferme volonté. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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