ThEMA
Thesaurus Exemplorum
Thesaurus Exemplorum
Medii Aevi
- HomeAccueilStartseiteHomePágina principal
- CollectionsRecueilsSammlungenRaccolteColecciónes
- Source textsTextesOriginaltextTesto originaleTexto original
- KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves
- SearchChercherSuchenCercaBuscar
- AboutÀ proposÜberA propositoAcerca de
- DownloadsTéléchargementsDownloadsDownloadsDescargas
- Log inSe connecterAnmeldenAccessoIniciar sesión
KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: brûlure | burn | Brandwunde | quemadura | bruciatura
54 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
---|---|---|---|---|---|
TC0003 | TE001650 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 63(2) | Après la confession, un fornicateur peut tenir en main un fer rouge; retourné à son vice sa main est brûlée par de l’eau froide. |
|
TC0010 | TE000851 | Raoul de Châteauroux | Recueil de reportations de 300 sermons d'auteurs divers : Paris, BnF lat. 16481, Sermo 7, 7 | Saint Séverin [de Cologne], quand il était à l’office, ne disait pas ses heures comme il le devait. Il apparaît à son archidiacre [sous un nuage d’où tombent des gouttes de feu] et lui explique son supplice [au purgatoire. À la question de savoir si la peine est dure, une goutte tombe sur le bras de l’archidiacre, le brûlant jusqu’à l’os. Saint Séverin le guérit alors d’un signe de croix]. | |
TC0012 | TE002661 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 25 | A Arras, un homme est convaincu d’hérésie par l’épreuve du fer chauffé à blanc. Une fois repenti et confessé, les brûlures disparaissent. | |
TC0012 | TE002646 | Jacobus Passavanti | Specchio di vera penitenza : 10 | Une nuit, Serlo maître de logique, rêve d’un de ses élèves qui était mort. Il est en enfer et endure d’atroces tourments. Pour exhorter Serlo à changer sa vie il laisse tomber une goutte de sa sueur qui transperce la main du maître. Alors Serlo convaincu devient moine. |
|
TC0020 | TE003734 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 209 | Un homme mutile sa chatte en lui brûlant la queue et en lui retirant sa fourrure, afin qu’elle reste à la maison au lieu de courir les mâles, de la même manière doit-on garder à la maison, la servante vêtue de hardes les plus affreuses. |
|
TC0020 | TE003727 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 202 | Une femme qui disait qu’elle donnerait sa vie pour son amant; elle est mise à l’épreuve par celui-ci qui place des étoupes enflammées sur leurs pieds. Elle s’occupe uniquement de son pied quand leurs pieds brûlent. | |
TC0020 | TE003838 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 313 | Moïse, alors enfant, jette à terre la couronne que Pharaon lui avait posée sur la tête, voyant sur elle une image de Jupiter. Pharaon, en colère, veut le tuer, mais des conseillers prouvent qu’il a agi par immaturité car il prend dans sa bouche des charbons ardents qui lui blessent la langue, lui provoquant des problèmes d’élocution. |
|
TC0020 | TE003771 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 246 | Un ermite se brûle les doigts à sa lanterne pour échapper à la tentation d’une femme venue lui demander l’hospitalité pour le tenter. Celle-ci, voyant ses doigts brûlés, meurt brutalement. Au matin, ses complices, venus la rechercher, obtiennent de l’ermite, sa résurrection. Après celà, elle se convertit. |
|
TC0020 | TE003772 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 247 | Un moine qui n’avait jamais vu de femme était capable de tenir à mains nues un fer à cheval brûlant; il perd son pouvoir au moment où il perd son innocence. Dès lors, l’abbé l’enferme au cloître, l’interdisant fermement d’en sortir. |
|
TC0021 | TE004118 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 187 | Le corps d’une religieuse chaste est retrouvé demi-brûlé (au-dessus de la ceinture) : elle était bavarde. | |
TC0033 | TE005915 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus. De dono timoris [Berlioz, 2002] : 64 | LES LARMES BRULENT LE CORPS. L’abba Arsène dit que les larmes brûlent notre corps ici-bas pour qu’elles ne le brûlent pas dans le futur. | |
TC0105 | TE012937 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 7 | Ce poème raconte la conversion d’un maître parisien de la fin du XIIe siècle. A la suite de l’apparition terrifiante d’un défunt élève, (celui-ci est en enfer et endure d’atroces tourments ), expiant au purgatoire son amour excessif du savoir et des discussions profanes, et la vanité qu’il en avait tirée de son vivant, le maître renonce à l’enseignement de la logique et embrasse l’état religieux dans l’ordre de Cîteaux, après avoir reçu de son élève une goutte de sueur qui le brûle et lui transperce la main. |
|
TC0105 | TE012963 | anon. | Tombel de Chartrose [Sulpice, 2014] : 29 | Saint Fursy déploie en Grande-Bretagne son humilité mais il tombe gravement malade. Pendant sa maladie, Fursy a une vision (en réalité, il s’agit de deux visions, dont la seconde se produit trois jours après la première. Celle-ci dans laquelle Fursy se voit porté au ciel, où il entend le chant des anges, est cependant très brièvement rapportée) : la terre lui apparaît embrasée et dévastée par quatre feux qui représentent quatre péchés : convoitise, mensonge, dissension et iniquité, après quoi il lui est donné de voir, la joie des cieux, la peine du purgatoire et la confusion de l’enfer. Les démons l’accusent (on ne dit pas explicitement de quoi, mais cela ressort du contexte) et jettent contre lui une âme damnée, un homme enflammé, dont le contact lui brûle affreusement une épaule et une joue. C’est l’âme d’un usurier que saint Fursy a charitablement assisté à l’article de la mort et de qui il a accepté, sans arrière-pensée, un vêtement. Revenu à lui et guéri de sa maladie, Fursy doit, pendant tout le reste de sa vie, porter sur son corps les marques de brûlure. | |
TC0123 | TE006991 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 58 | Un moine s’étrangla en mangeant trop de viande. Un autre, trop pressé, se brûla la gorge et en mourut. | |
TC0124 | TE014716 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXVIII, 4 [365] | Le proconsul tenta en vain de convaincre Polycarpe de se vouer à César et de renoncer au Christ. Polycarpe fut livré aux flammes et, en brûlant comme un métal précieux, dégagea une odeur des plus merveilleuses. | |
TC0124 | TE014732 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIX, 2 [379] | Martyre du noble Attale : assis sur un siège brûlant, il s’écria « Vraiment c'est manger de l’homme ce que vous faites », puis à quelqu’un qui lui demandait le nom de Dieu, il répondit : « Celui qui est unique n’a pas de nom ». | |
TC0124 | TE014737 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XXIX, 7 [384] | La principale clémence envers les chrétiens fut de les déporter dans chaque province après leur avoir arraché et cautérisé l’?il droit et brûlé la jambe gauche. | |
TC0131 | TE007889 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 257, 1-7 | L’ERMITE QUI SE BRULA UN DOIGT. 1 Une femme de moeurs légères paria qu’elle amènerait un ermite à coucher avec elle. 2 Au bord du soir elle lui demanda l’hospitalité et il la lui accorda. 3 Et comme elle faisait son possible pour le tenter, il fit brûler l’un de ses doigts dans sa lanterne. Aussitôt elle mourut. 4 Quand ses amis qui avaient parié avec elle la trouvèrent morte, ils arrêtèrent l’ermite et il fut condamné à être pendu. 5 Mais Dieu ressuscita la femme. Elle fit voir au juge que l’ermite avait brûlé son doigt pour surmonter la tentation. 6 Cela lui valut d’être acquitté et la pécheresse devint par la suite une sainte femme. 7 Et le saint homme jouit au ciel d’un plus grand mérite pour avoir brûlé son doigt afin de vaincre la tentation. |
|
TC0137 | TE012638 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 153 | Un pêcheur adultère récidiviste. Un pêcheur qui s’adonnait à la fornication, craignait d’être accusé dans un synode. Il se confesse à un prêtre qui lui dit qu’après la confession et sa contrition, il pouvait nier les accusations devant le synode et subir l’épreuve de l’ordalie. Devant subir l’ordalie, il ne se brûle pas en mettant la main sur le fer ardent. Toute sa vie durant, le pêcheur persévére dans son pêché pensant être désormais sauvé. Un jour, il fait voir à un de ses amis comment il avait été sauvé en mettant une main dans une riviére mais cette fois il est brûlé. |
|
TC0137 | TE012808 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 323 | La punition d’un jeune médisant. Un noble vénitien avait un fils luxurieux et médisant. Après sa mort, il apparut au père avec un serpent autour du corps et lui dit qu’il lui mordait la langue sept fois par jour pour sa médisance, pendant que son corps brûlait sous les vêtements sales; il toucha avec un doigt la main du père et celui-ci fut brûlé. Ensuite le fils lui demanda de faire célébrer des messes pour son âme et au moment où furent dites les messes, la main du père fut guérie de la brûlure. |
|
TC0137 | TE012561 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 99 | L’herbe qui empêchait le métal incandescent de brûler la main. Frère Inverando montra qu’en se frottant les bras avec la sève d’une plante, ils pouvaient être immergés sans risque dans du plomb fondu. | |
TC0137 | TE012833 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 348 | La chemise du frère Thomas. Un jeune frère nommé Thomas, très aimé par saint Dominique pour son innocence, fut entraîné par ses compagnons dans la vie du siècle mais dès qu’il mit la chemise, il sentit une brûlure qui ne cessa qu’après avoir reprit l’habit monastique. | |
TC0137 | TE012667 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 182 | Le respect pour le sacrifice divin. Pendant un sacrifice offert aux dieux par l’empereur Alexandre le Grand, une braise sauta sur le bras de l’homme qui portait le vase d’encens; celui-ci préféra se faire brûler le bras plutôt que d’interrompre le sacrifice. | |
TC0137 | TE012648 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 163 | La fille brulée jusqu’au nombril. Une fille trop irascible meurt et de sa tombe sort de la fumée. La tombe une fois ouverte, on découvre que, grâce à sa virginité, la fille est intacte jusqu’au nombril et brûlée au-dessus, à cause de sa colère excessive. | |
TC0137 | TE012662 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 177 | Le Bienheureux Paphnuce. Un manichéen et le Bienheureux Paphnuce se disputaient sur la création mais ne pouvant pas se convaincre l’un l’autre, on décida de prouver qui disait la vérité en traversant à tour de rôle un feu. Le saint entra le premier et resta indemne; après l’hérétique entra dans le feu mais fut rapidement contraint de sortir des flammes pour ne pas être brûlé. | |
TC0137 | TE012645 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 160 | Un prêtre de l’Ordre des Templiers raconta que, du temps où il était enfant, il fut en danger de mourir sans avoir reçu l’extrême onction. Un ange le défendit contre le diable l’accusant d’avoir volé un cadeau à son frère de sang. Dieu décida qu’il ne soit pas damné mais le plongea quelque temps dans un puits enflammé, avant que sa vie ne lui fut rendue. Le prêtre confirma son histoire en faisant voir les brûlures qu’il avait sur le corps. |
|
TC0137 | TE012644 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 159 | L’âme de saint Fursy brûlée. L’âme de saint Fursy, au moment de sa mort, fut traînée par les diables devant le tribunal des péchés; cependant les diables ne trouvèrent aucune accusation sauf d’avoir accepté un manteau d’un usurier. Les anges prièrent pour lui et Dieu décida que l’âme devait regagner le corps de saint Fursy afin qu’il fasse pénitence. Un diable en colère prit la cape brûlante de l’usurier et la lui jetta au visage. Quand saint Fursy retourna à la vie, il retrouva sur son corps les brûlures provoquées par le démon. |
|
TC0137 | TE012637 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 152 | La sueur qui brûle. Un étudiant parisien apparaît après la mort à son maître revêtu d’un manteau de parchemin orné de lettres symbolisant la vanité des discours; il explique que les lettres pesaient comme les clochers de Saint-Germain-des-Près de Paris et que le manteau le faisait suer en lui brûlant très fort la peau. Il le prouve à son maître en faisant tomber sur sa main une goutte de sueur qui brûla la main du maître. |
|
TC0138 | TE020206 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 906B | Un quêteur donne à baiser une croix brûlante à une femme pour se venger de son avarice. | |
TC0138 | TE020227 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 939B | L'ermite qui se brûle les doigts pour échapper à la tentation de luxure. La coquette qui voulait sa chute meurt de honte, il la ressuscite par ses prières et elle se convertit. |
|
TC0138 | TE019316 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 261 | Un pêcheur épargné par l'ordalie se brûlé la main dans l'eau froide. |
|
TC0138 | TE019275 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 220 | Châtiment d'une femme chaste mais aux pensées impures. | |
TC0138 | TE019766 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 624 | Un ermite brûle son doigt pour échapper à la tentation de la luxure. | |
TC0142 | TE018710 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 36 | Un clerc vagabond payé par un paysan, avait incendié deux fois la maison de son voisin. Le voisin obligea les gens qu'il tenait en suspicion à passer l’ordalie du fer brûlant. Tous furent épargnés. Il reconstruisit alors sa maison et fit suspendre le fer dans un coin. L’incendiaire le visita de nouveau et demanda à quoi servait le fer. On lui raconta l'ordalie, en disant qu'on pouvait fondre le fer et en fabriquer quelque chose. Le clerc vagabond toucha le fer et sa main fut brûlée. Accusé d’avoir provoqué l’incendie, il fut exécuté. | |
TC0142 | TE019043 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 54 | Un citoyen de Münster nommé Bernard dissipa son héritage dans des débauches et des beuveries. Il vendit sa maison à son beau-frère, mais dépensa rapidement tout l'argent. Tombé dans la misère, il retourna chez son beau-frère qui le laissa loger chez lui. Peu après, Bernard devint de plus en plus agressif. Il revendiqua sa maison, mais le beau-frère refusa. N'ayant pu l'obtenir par des menaces ni devant la justice, Bernard tua le beau-frère et se réfugia dans la cathédrale. Il refusait d’abord de sortir, mais finalement se laissa persuader, séduit par la promesse d'un bon vin vendu dans telle taverne. Comme il l’avoua plus tard, le plancher de l’église lui brûlait les pieds. Il fut arrêté, jugé et roué en place publique, sans un mot de repentir. L'heure de sa mort approchant, il dit avoir vu une multitude de démons se rassembler autour de lui. |
|
TC0142 | TE019103 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 42 | Un prêtre reçut en legs le manteau d’un pèlerin pour dire des messes à son intention, mais négligea de le faire. Devenu cistercien, une nuit, il fut enlevé en esprit jusqu’au lieu des peines, devant le diable. Il y avait beaucoup d'allées et venues de démons et d’âmes. Le prêtre se cacha, mais fut vite découvert. Le diable disant être trop occupé pour le moment, décida d'en finir vite avec lui. Il trempa l’habit du pèlerin dans une eau bouillante et fétide et en frappa le prêtre au visage. Il s’éveilla en hurlant, la tête toute brûlée. |
|
TC0142 | TE019073 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 14 | Un citoyen d'Andernach rencontra une nuit le chevalier Frédéric de Kell assis sur un cheval noir crachant du feu. Il était couvert de peaux de moutons et portait une motte de terre. Le citoyen, sachant que Frédéric était mort, l’interrogea sur ce que signifiait son apparence, Frédéric répondit que les peaux de moutons le brûlaient parce qu’il les avait volées à une veuve. De la même façon, la motte de terre pesait très lourd car elle représentait la partie d’un champ qu’il avait acquise injustement. Il demanda que ses fils les restituent mais ils refusèrent. |
|
TC0142 | TE019014 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XI, 26 | Un saint abbé cistercien fut invité, une fois, chez le duc de Bavière. La nuit, un incendie éclata dans le chambre de l'abbé et celui-ci mourut asphyxié. Sur son corps on trouva une capside avec des reliques et des chaînes d’ascète. L’abbé fut enterré dans la cathédrale de Regensburg. Un jour, un signe s'y manifesta. Un chevalier qui passait sur sa tombe se mit à crier qu'elle lui brûlait les pieds. |
|
TC0142 | TE018709 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : X, 35 | Dans le diocèse d'Utrecht, un pêcheur qui avait une relation adultère avec une certaine femme, en fut accusé. Ayant peur tant d'avouer que de se soumettre à l'ordalie, il confessa tout à un prêtre. Le prêtre dit qu'il pourrait passer l'ordalie à condition qu'il ait l’intention de ne jamais plus pécher avec cette femme. Ce qui arriva. Peu de temps après, le pêcheur rencontra de nouveau la femme et, enflammé de nouveau par le désir, se vanta de la manière dont il avait été épargné par l'ordalie. Le fer ardent, dit-il, ne me brûla pas plus que l'eau de la rivière. Il mit son main dans l’eau froide et fut sévèrement brûlé. |
|
TC0155 | TE016234 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 110 | Une femme très pieuse cherche en vain à convaincre son mari de confesser ses nombreux péchés. Une nuit, les démons l’emportent aux enfers, âme et corps. La femme, désespérée, prie Dieu de lui révéler le destin de son mari. Elle trouve par la suite son corps brûlé dans le lit, un feuillet dans la main affirmant qu’il est damné pour l’éternité et qu'il est inutile de prier pour lui. | |
TC0155 | TE016208 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 81 | Un prêtre reçoit un manteau d’un pèlerin pour dire la messe à son intention après sa mort. Négligeant de le faire, il reçoit un manteau brûlant sur le visage au cours d’une vision. | |
TC0155 | TE016244 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 120 | Un jeune moine qui n'a jamais touché à une femme est capable de tenir à mains nues un fer brûlant; il perd son pouvoir au moment où il commet le péché avec la femme d’un forgeron. | |
TC0157 | TE017368 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 102, p. 128, l. 9 – p. 129, l. 18 | Aldradus, homme prudent et pieux, abbé du monastère de Brême, fit ce récit, et dit qu’on en trouvait aussi des versions écrites. Un clerc du diocèse de Cologne traversait une rivière, quand soudain, Séverin, qui avait été récemment évêque du lieu, prit les rênes et l’arrêta. Le clerc s’étonna et l’évêque lui prit la main. Il plongea sa main dans l’eau, si chaude que la chair se détacha des os – il dit que c’était ce qui lui arrivait. Le clerc lui demanda en quoi il avait mérité un tel châtiment. Séverin répondit que sa seule faute avait été, quand il était occupé à la cour et au conseil impérial, de ne pas dire les offices aux heures prescrites : il les rassemblait tous le matin. Il pria avec le frère pour que sa main recouvre la santé, ce qui se produisit. Il demanda alors les prières de ses frères pour le libérer, lui, des peines purgatoires. |
|
TC0158 | TE016603 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 161 | Le démon qui avale sept boules de fer brûlant.– Maudgalyâyana dit à ses disciples qu'il a vu un démon avaler sept boules de fer brûlant, les rejeter par le bas et les avaler de nouveau; il affirme que le Buddha aussi a vu ce démon. Le Buddha, interrogé à ce sujet, répond qu'il a effectivement vu ce démon, mais qu'il ne l'a pas dit pour que les hommes n'en vinssent pas à douter de sa parole. |
|
TC0158 | TE016755 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 305 | L'homme qui mangeait avec précipitation.– Une femme demande à son mari pourquoi il mange avec une hâte qui l'oblige à se brûler. Il lui répond que, son père et son grand-père mangeant de la sorte, il a voulu les imiter. | |
TC0158 | TE016861 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 387 | Les singes, le médecin et les éléphants du roi.– Des singes ont endommagé la récolte d'un médecin; plus tard les éléphants du roi ayant reçu des brûlures lors d'un incendie provoqué par un mouton qu'une servante a frappé avec un tison enflammé, le médecin pour se venger conseille de frotter les éléphants avec de la graisse de singe. Les chasseurs vont aussitôt tuer tous les singes (cf. t. III, p. 145). |
|
TC0160 | TE017426 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°110 | A Nantes, deux clercs s'aiment et se font une promesse : le premier qui meurt doit réapparaître à l'autre au bout de trente jours. La promesse se réalise et l'un des clercs réapparaît, le visage très pâle. Le mort lui répond qu'il est damné. Son compagnon lui répond qu'il va l'aider par prières et aumônes mais le mort répond que les jugements d'enfer sont sans pénitence ni miséricorde. Le mort jette sur le clerc vivant trois gouttes, semblable à de la sueur, sur le front et les tempes et le clerc ressent une forte brûlure. Le mort lui dit alors que cela lui enseigne la douleur de ses peines. Le vivant lui répond qu'il ne veut pas être un moine méchant et le mort lui dit de lire des lettres qu'il tend au clerc. Sur ces lettres se trouvent des lettres noires qui symbolisent les péchés des âmes. Le clerc vivant consacre sa vie aux pauvres et s'en va à " saint Melaine" où il devient moine. | |
TC0160 | TE017306 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°81 | Une nuit, un homme ne peut pas dormir fortement gêné par les moustiques. Pour s'en délivré, il enflamme un buisson et le porte derrière sa maison pour les attirer et les brûler. Mais par ce geste, il brûle sa maison, les moustiques et lui-même. Plusieurs se conduisent ainsi : ils se brûlent par impatience au lieu de souffrir avec patience. | |
TC0160 | TE017216 | anon. | Recueil de sermons et d’exempla - Cambrai, BM, 574 [transc. A. Perard] : n°33 | A la suite de l’apparition terrifiante d’un défunt élève, (celui-ci est en enfer et endure d’atroces tourments ), expiant au purgatoire son amour excessif du savoir et des discussions profanes, et la vanité qu’il en avait tirée de son vivant, un maître parisien (Serlo) renonce à l’enseignement de la logique et embrasse l’état religieux dans l’ordre de Cîteaux, après avoir reçu de son élève une goutte de sueur qui le brûle et lui transperce la main. | |
TC0163 | TE018092 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 30. | UN MAÎTRE EN MÉDITATION SE REND AU MONT FUDARAKU.– Le mari d’une nourrice, entré en religion, aspire à accomplir sa Renaissance. Pour garder l’esprit droit devant la mort, exempt de toute maladie, il se résout à subir l’autocrémation. Pour éprouver sa résistance, il plaque contre ses flancs deux fers de houe brûlants. Malgré des brûlures insupportables, le moine s’apprête à mettre son projet de crémation à exécution quand il songe soudain qu’il n’est en rien assuré d’aller renaître au paradis. Il décide alors de se rendre au mont Fudaraku [montagne mythique où réside le Bodhisattva Kannon]. Il panse ses plaies, loue une barque, s’exerce au maniement du gouvernail, et lorsque le vent devient propice à son départ, il met voile vers le sud. Sa femme et ses enfants ne peuvent le retenir et sont éplorés en voyant la barque disparaître au large. Tous pensent qu’il a dû atteindre le but de son pèlerinage, mû par une volonté aussi ferme. C’est aussi ce que fit, des années auparavant, un saint homme accompagné de son disciple. |
|
TC0165 | TE018405 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 152, pp. 272-275 | Herbert rapporte un récent miracle qui a eu lieu à Nantes, qu'il a lu à la fin d'un manuscrit et dont il se souvient du contenu, mais pas des mots. Deux clercs experts en littérature, aspirant à l'honneur et à l'argent, liés par l'amour charnel, deviennent prêtres la même année. Se plaignant de la brièveté de la vie, ils promettent de revenir dans les trente jours si l'un d'eux venait à mourir. L'un des deux meurt mais apparaît au-delà des termes établis, expliquant que la volonté divine ne peut être pliée par l'orgueil des hommes et que pour cela, et pour bien d'autres maux innombrables, il a été puni. Le vivant est surpris car il lui semble que le mort ne souffre pas, mais le mort confirme qu'il souffre et fait tomber trois gouttes de sueur sur le vivant, créant ainsi trois trous, un sur son front et deux sur ses joues, le faisant tellement souffrir qu'il en meurt presque. Le défunt lui dit alors qu'il ne mourra pas, mais qu'il peut comprendre combien il est douloureux d'être dans le feu éternel. Il sort un grand parchemin écrit des deux côtés. La personne vivante ne peut pas lire un des deux côtés, même si elle reconnaît les lettres, mais quand l'autre retourne le rouleau elle comprend le texte. Il s'agit d'une lettre dont la teneur (mais pas les mots) se trouve dans le manuscrit vu par Herbert. Dans cette lettre, Belzébuth salue et remercie les prélats qu'il considère comme ses alliées et en lesquelles il a pleinement confiance pour faire sortir d'innombrables âmes du chemin de la vérité par l'exemple de leur vie. La lettre se termine par la promesse d'une rémunération adéquate pour leurs efforts. Le vivant critique les prélats infidèles et demande au mort s'il peut faire quelque chose pour lui ou pour lui-même. Le défunt répond qu'il est trop tard pour lui, mais que les vivants peuvent encore se sauver et même vivre parmi les élus en abandonnant tout pour la vie religieuse. Après la fin de la vision, le vivant donne tous ses biens aux pauvres et entre au monastère de Sainte-Mélaine, à Rennes, où il guérit de ses brûlures (même si les cicatrices demeurent pour le restant de sa vie). Herbert commente en disant que les âmes des morts peuvent revenir pour aider les autres, même lorsqu'elles-mêmes ne peuvent plus recevoir d'aide. |
|
TC0165 | TE018381 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 128, pp. 238-239 | Herbert, se référe à la Vita Fursei pour la vision complète de l'au-delà de Fursy, connue par son livre concernant les aumônes en faveur des défunts. L'âme de Fursy passe par le feu du Purgatoire, où les démons lui jettent une âme damnée, mettant en contact leurs mâchoires et leur bras. Le diable lui dit de ne pas refuser ce qu'il a reçu auparavant, mais l'ange qui accompagne Fursy le défend en disant que s'il avait accepté la robe du damné en aumône, pour sauver son âme. Puis il dit à Fursy qu'il doit toujours insister pour que la pénitence soit accomplie, sinon la damnation est inévitable. Lorsque Fursy se réveille, il porte les marques de la brûlure du voyage sur son bras et sa mâchoire. |
|
TC0165 | TE018383 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 130, pp. 240-241 | Charles, abbé du monastère cistercien de Staffarda, avant de devenir évêque de Turin, raconte à Herbert un miracle qui s'est produit dans la maison de son père. Un homme qui travaille pour le père de l'évêque tombe malade et décède. Dans la nuit, on entend un gémissement ; le père se précipite et trouve le mort ressuscité, se plaignant du prince de Clermont-Ferrand qui, rencontré après sa mort au sein d'une foule de damnés, a mis son armure brûlante sur ses épaules, laissant des traces visibles à son réveil. A partir de ce moment, guéri, l'homme vit une vie meilleure. |
|
TC0165 | TE018345 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 92, p. 175 | Dans le monastère de Longpont, un convers garde pour lui, sans permission, un peu d'argent et de la nourriture. Le jour de Pâques, au moment de communier, il a l'impression d'avaler du charbon brûlant et vomit en sortant de l'église. Il part ensuite se confesser directement à l'abbé. Le lendemain, l'abbé, au chapitre, impose une pénitence à tous, y compris à Herbert qui est présent, et qui ne sait pas si ce convers, malade depuis longtemps, s'est jamais remis. |
|
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0