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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: grossesse | pregnancy | Schwangerschaft | embarazo | gravidanza
49 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0001 | TE001337 | Thomas Cantipratensis | Bonum universale de apibus [Douai, 1627] : 2, 25, 5 | Le boeuf superbe que l’abbé a fait tuer par charité lui est rendu. | |
TC0003 | TE001664 | Dominico Cavalca | Esempi [Varanini, Baldassari, 1993] : 63 (16) | Une mère qui s’est livrée à l’inceste avec son fils devient enceinte de ce dernier. Elle se présente pleine de contrition devant le pape et obtient son pardon; un cardinal critique ce pardon et se trouve immédiatement possédé par le diable. |
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TC0020 | TE003691 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 166 | Une truie attendant des petits éconduit un loup qui lui propose de rendre hommage à ses petits à leur naissance. | |
TC0020 | TE003754 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 229 | Certains hommes sont incapables de s’abstenir d’avoir des relations sexuelles avec leur femme pendant la grossesse, ce qui provoque la mort in utero de l’enfant et le prive du baptême. L’auteur s’exclame : " Maudite soit cette libido qui enlève à Dieu l’âme d’un de ces enfants" et ajoute encore que les relations sexuelles doivent être conformes aux prescriptions de temps, de lieux et de manières. |
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TC0020 | TE003751 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 226 | A cause de son haleine fétide et avinée, un homme ivre, ayant une relation sexuelle avec sa femme enceinte, provoque la mort de l’enfant qu’elle portait. |
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TC0021 | TE003981 | anon. | Liber exemplorum ad usum praedicantium [Little, 1908] : 54 | L’abbesse grosse sauvée de la honte par Marie. | |
TC0029 | TE005228 | Jehan de Saint-Quentin | Dits de Jehan de Saint-Quentin [Olsen, 1978] : X. D'une abesse que Nostre Dame délivra de confusion, p. 268-275 | Préambule (v. 1-12). ~ Tentée par le diable, une pieuse abbesse se laisse séduire par un abbé et devient enceinte (v. 13-20). Le diable donne l’alarme au couvent et dénonce le scandale à la prieure, qui tient conseil avec les autres religieuses (v. 21-40). Le chapitre est convoqué, et on annonce à l’abbesse confondue qu’on portera plainte à l’évêque (v. 41-52). Celui ci, informé de l’affaire, la fait examiner par trois dames qui constatent la grossesse (v. 53-76). L’abbesse emprisonnée se recommande à la Vierge qui apparaît pour la délivrer et confier l’enfant nouveau né à un saint ermite (v. 77-112). Celui ci s’inquiète sur la manière de nourrir le petit, mais le problème trouve une solution miraculeuse, une biche ayant cherché refuge dans sa cabane pendant une chasse dans la forêt (v. 113-36). L’abbesse, toujours en prison, proteste de son innocence et demande à être jugée (v. 137-68). Les trois dames l’examinent une seconde fois et doivent reconnaître qu’elles se sont trompées (v. 169-80). Après avoir été réintégrée dans ses droits, l’abbesse se confesse à l’évêque, avouant qu’elle a réellement péché et qu’elle n'a été sauvée que grâce à la Vierge Marie (v. 181-92). L’évêque se rend, avec une grande suite, à l’ermitage pour chercher l’enfant qu’il baptise et à qui il donne son propre nom (v. 193-200). L’abbesse sert désormais fidèlement Notre Dame (v. 201-04). ~ Prière (v. 205-08). |
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TC0035 | TE006527 | anon. | British Library, Add. 27909B (fol. 4-11) : fol. 8, n° 38a | De même que la femme enceinte déteste les nourritures habituelles, de même l’âme pleine de l’amour de Dieu, a les péchés en horreur. | |
TC0123 | TE007051 | anon. | Collectaneum exemplorum et visionum Clarevallense [Legendre, 2005] : 143 | En arrivant au Mont-Saint-Michel des pèlerins furent surpris par la marée. L’une d’entre eux, enceinte, ne put s’échapper et fut gagnée de vitesse par le flot. Elle implora l’aide de la Vierge et de saint Michel. La Vierge la préserva de l’atteinte de l’eau. Elle mit au monde son enfant sous sa protection, puis fut ramenée miraculeusement à terre avec le nouveau né. | |
TC0124 | TE014853 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLV, 1 [497] | Deux bonnes moniales quittèrent leur monastère pour recueillir l’héritage de leurs parents, puis elles restèrent dans le monde. L’une mourut rapidement. L’autre donna le jour à un monstre et mourut dans un second accouchement. |
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TC0124 | TE014490 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : IX, 17 [141] | Récit coloré des tribulations de l’abba Macaire, qu’une fille, inspirée par le diable, accusa de l’avoir violée. Mais elle ne put accoucher avant d’avoir disculpé le saint homme. | |
TC0129 | TE007376 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei, t. II, De sanctis [Clutius, 1760] : p. 270a | La mère de saint Bernard, enceinte, rêve qu’elle porte un petit chien blanc et roux (sur le dos) et qui aboie : annonce de sa pureté et de ses qualités de prédicateur. |
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TC0131 | TE009290 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 155, 1-6 | 1 Les filles de Loth enivrèrent leur père et, de crainte de voir leur race s’éteindre, se firent toutes deux engrosser par lui. 2 Elles n'avaient aucune autre mauvaise intention; seulement elles trouvaient honteux de laisser s’éteindre leur race. 3 Loth fut plus coupable que ses filles, car c'est un péché de s’enivrer et s’il agit ainsi, c'est par ivresse qui est une variété de gloutonnie. 4 Tout le temps que Loth vécut dans la ville des pécheurs il se garda de pécher, et il succomba quand il en fut sorti. 5 Cela signifie que tel ferait son salut dans le monde, qui se damne au monastère et tel autre ferait son salut en religion, qui se damne dans le monde. 6 Car tel fait son dommage là où un autre ferait son profit. | |
TC0131 | TE009255 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 022, 1-6 | LA VISITATION. 1/ Notre-Dame après avoir conçu à l’annonce de l’archange, s’en alla saluer sainte Elisabeth sa cousine. 2/ Celle-ci répondit: D'où me vient-il que la mère de mon Seigneur vienne au-devant de moi? 3/ L’enfant que je porte a bondi de joie à l’approche de celui que tu portes. 4/ Ainsi saint Jean-Baptiste reconnut son créateur à travers quatre parois, les ventres des deux mères et des deux enfants. 5/ Sainte Elisabeth ajouta: Bienheureux soit celui qui croira ce qui est écrit de toi et de Dieu. 6/ La vierge Marie répondit: Mon âme célèbre Dieu et mon esprit saute de joie pour le salut de mon Dieu. | |
TC0131 | TE008201 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 705, 1-3 | JEUNESSE DE SAINT BERNARD. 1/ La mère de saint Bernard, pendant qu’elle le portait, eut une vision: elle portait en elle un chien au dos roux. 2/ Un ermite lui dit qu’elle portait un enfant qui serait chien contre les mécréants; 3/ et qui serait roux car il serait tout enflammé du feu de charité. Et tel fut saint Bernard. |
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TC0131 | TE008015 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 376, 1-11 | ADULTERE DE DAVID ET MORT D'URIE. 1/ David regarda la femme d’Urie par une fenêtre et en la regardant, il la désira charnellement. 2/ Quand il sut qu’elle était enceinte de lui, il convoqua Urie qui était à l’armée, pour que, si enfant il y avait, il puisse en endosser la paternité. 3/ Quand Urie se présenta, le roi David lui dit d’aller coucher chez lui et de revenir lui parler le lendemain. 4/ Le brave Urie se coucha tout armé à la porte du palais royal. Le roi lui demanda pourquoi il n'avait pas couché chez lui. 5/ Il répondit: "Je m'en voudrais d’être venu prendre du bon temps chez moi alors que mes camarades en campagne couchent dans leur armure". 6/ On peut ici comprendre que si on a vraiment la charité, on ne peut connaître de toute sa vie le repos tant qu’on sait que certains frères sont dans le malheur. 7/ Le roi l’avait convoqué pour qu’il puisse croire que sa femme était enceinte de lui; on pu faire depuis de pires accommodements. 8/ Mais comme il n'avait pas réussi, il lui remit une lettre à remettre au chef de l’armée, 9/ qui disait de le placer en première ligne pour qu’il soit plus vite mort. 10/ En grand danger s’en alla donc le brave Urie qui emportait dans sa sacoche la mort de son corps; 11/ mais en plus grand danger sont ceux qui vivent en état de péché, car ils portent en leur coeur leur mort de corps et d’âme s’ils mouraient dans cette situation. | |
TC0131 | TE009104 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 534, 1-4 | COMBAT D'ESAU ET DE JACOB A LA NAISSANCE. 1/ Jacob et Essaü luttèrent dans le corps de leur mère à qui naîtrait le premier. 2/ Esaü naquit avant Jacob, bien qu’il ne fût pas le meilleur. 3/ Car si les premiers fruits étaient les meilleurs, les meilleurs de tous seraient les groseilles, qui ont si peu de valeur. 4/ Si Esaü naquit avant Jacob, cela nous montre que parfois les aînés ont la terre et les cadets le ciel: car Jacob fut meilleur en tous domaines que son frère Esaü. |
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TC0131 | TE008157 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 704, 1-6 | L’ABBESSE GROSSE. 1/ Une abbesse était grosse d’un enfant; Notre-Dame l’en délivra pendant son sommeil 2/ et le fit porter par un ange à un ermite, chez qui une biche venait l’allaiter tous les jours. 3/ Quand l’abbesse s’éveilla, elle se trouva délivrée. L’évêque, qui à la demande des religieuses était venu pour la déposer, la fit examiner. 4/ Elle ne présentait aucune apparence d’avoir jamais connu d’homme ni porté d’enfant. C'est ainsi que Notre-Dame l’innocenta. 5/ Alors en plein chapitre, devant l’évêque et toute sa communauté, elle avoua en pleurant que c'était Notre-Dame qui l’avait délivrée. 6/ Par la suite son enfant devint un saint homme et elle une sainte femme, et plusieurs autres à la vue de ce beau miracle que Dieu avait fait en elle. |
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TC0137 | TE012837 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 352 | Un noble et une belle fille abandonnée. Une fille, laissée par son père sous la tutelle d’un noble, tomba enceinte à cause de lui par deux fois. Désespérée, elle se frappa le ventre avec un couteau, mais grâce à sa componction elle fut sauvée par la Bienheureuse Vierge qui la confia à la charge du dominicain, Maître Jourdain; ainsi elle entra dans l’Ordre cistercien. |
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TC0137 | TE012830 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 345 | L’enfant qui devait aller en enfer. Une femme stérile obtient de la Vierge d’avoir un fils à la condition qu’il aille en enfer. Par l’intercession d’un ermite, l’enfant est accompagné de la Vierge et visite le paradis et l’enfer puis est libéré du voeu de sa mère. |
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TC0137 | TE012689 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 204 | L’abbesse enceinte sauvée du déshonneur par l’intervention de la Vierge. Une abbesse, très rigide dans l’observation de la règle et à l’égard de ses consoeurs, fut mise enceinte par l’un de ses serviteurs. Les moniales, mises au courant, envoyèrent une lettre à l’évêque pour les libérer de l’abbesse. Mais la Vierge pour qui l’abbesse avait une grande dévotion, la libéra de sa grossesse et fit porter l’enfant à un ermite. Deux hommes envoyés par l’évêque ne trouvèrent aucun signe de grossesse chez l’abbesse. Toutefois, l’abbesse se confessa à l’évêque qui prit soin de l’enfant et lui succéda dans la charge épiscopale. | |
TC0137 | TE012547 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 85 | Les clefs de l’évêché de saint Magloire retrouvées dans un poisson. L’évêque Magloire de Pologne (Dol), importuné par les séculiers, laisse l’évêché et jette les clefs dans la mer, déclarant qu’il ne reviendra pas jusqu’à ce que les clefs soient retrouvées. Pendant les trois années suivantes les femmes ne peuvent plus tomber enceintes et les arbres ne fleurissent plus. Les clefs finalement retrouvées dans le ventre d’un poisson, l’évêque revient : l’ordre naturel est rétabli. | |
TC0137 | TE012591 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 106 | Ceux qui tuaient les étrangers avec du venin. Dans la province de Caraia, sous le pouvoir du Grand Khan, il y a des serpents géants qui peuvent manger des hommes. Avec le fiel de ces serpents, on prépare un reméde utile contre la rage et utile aux femmes enceintes. Les habitants de cette région tuent les étrangers pour en conserver les qualités et non pas pour leur voler leur argent. |
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TC0137 | TE012587 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 102 | Les boudins. Maître Jacques Barbario de Venise était en voyage avec son épouse enceinte et un autre homme. L’épouse vit une femme qui cuisinait des boudins et eut envie d’en manger. Maître Jacques demanda à la femme qui cuisinait de lui vendre des boudins mais celle-ci refusa parce qu’à ce moment les Vénitiens étaient excommuniés. Le mari jeta alors du mercure dans le chaudron et avec des éclats terribles les boudins sautèrent hors de la marmite. La cuisinière effrayée pris la fuite croyant que le chaudron était possédé par le diable. C’est ainsi que les autres purent manger les boudins. |
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TC0138 | TE019786 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 644 | L'abbesse enceinte sauvée par la sainte Vierge. | |
TC0138 | TE020114 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 1B | L'abbesse enceinte sauvée de la honte par Notre Dame. |
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TC0138 | TE019659 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 520.13 | Le Livre des Sept Sages de Rome. Le chevalier qui aimait trop sa fille [Filia]. | |
TC0139 | TE013218 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 56, pp. 34-35 du texte hébreu | Les femmes ne peuvent garder un secret. Un gouverneur se moque d’un Juif qui le prétend,et qui se réfère à des citations bibliques sur ce point, mais est convaincu de la véracité de ses dires en mettant sa femme à l’épreuve. Il lui révèle qu" il souffre d’une grossesse des oeuvres du roi, et lui fait jurer de ne le révéler à personne, car cela peut lui couter la vie, mais la femme ne peut s’empêcher de divulguer ce secret. | |
TC0139 | TE016408 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 222 pp.145-146 du texte hébreu | Rabbi Johanan, réputé pour son extrême beauté, était assis à l’entrée des bains rituels, pour que les femmes s’imprègnent de sa beauté en le voyant et conçoivent de beaux enfants. On lui demanda s’il ne craignait pas le mauvais oeil à cause de sa beauté, il répondit qu’il était un descendant de la tribu de Joseph le Juste qui ne pouvait être atteinte par le mauvais oeil. | |
TC0139 | TE016125 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 196 p:133.du texte hébreu | Une femme mariée depuis 10 ans était stérile et son mari voulait divorcer. Ils allèrent consulter Rabbi Yohanan ben Zakkai, qui leur conseilla de faire une fête avant de se séparer. Elle accepta à condition de pouvoir emporter avec elle ce qu’elle aimait le plus dans la maison. Elle prépara un grand dîner et enivra son mari, puis le fit porter chez elle. Lorsqu’il se réveilla, elle lui dit qu’il était le bien le plus précieux qu’elle possédait. Entendant cette histoire, Rabbi Yohanan ben Zakkai pria pour eux, et la femme fut enceinte. | |
TC0140 | TE013681 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Prediche della primavera 1425 (Siena, chiesa di S. Francesco e Piazza del Campo, 20 aprile-10 giugno), XVII, 4. | Alors que son mari étant parti de la cité pour longtemps, une femme, désireuse d’avoir des fils, achète un enfant; elle écrit une lettre à son mari, lui disant qu’elle était enceinte et le mari la croit. | |
TC0140 | TE013811 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Bernardino da Siena, Prediche volgari sul Campo di Siena 1427 [ed. Delcorno, 1989], XXI, 3. | Une femme amène sa fille pour se confesser et suggère au confesseur de ne pas demander de détails scabreux parce qu’elle dit que sa fille est encore pure. Le confesseur en revanche découvre que la fille est enceinte. |
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TC0142 | TE017859 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : I, 30 | Un jeune homme qui avait mis une moniale enceinte devient cistercien pour échapper à la honte et au châtiment. | |
TC0142 | TE019080 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : XII, 21 | Une nonne enceinte se fit avorter, puis tomba malade et mourut sans confesser le double péché. Sa parenté pria beaucoup pour elle et la nonne lui apparut damnée, portant un bébé de feu. Si elle avait tout confessé, elle aurait été pardonnée. |
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TC0142 | TE018988 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IX, 66 | Une sacristine confia à une jeune moniale le soin de faire sécher le corporal qu'elle venait de laver. Dès que la jeune fille le prit, une tache de sang apparut. La sacristine enleva la tâche, mais dès que la jeune moniale reprit le corporal, la tâche réapparut. On découvrit ensuite que la jeune fille était enceinte et donc indigne de toucher le corporal. | |
TC0142 | TE018033 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : IV, 43 | Une fille-mère abandonnée avec son enfant par son séducteur se pend. |
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TC0148 | TE015592 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1194 | LES ENVIES DES FEMMES ENCEINTES. — La femme enceinte a horreur des nourritures douces et aime à goûter aux nourritures amères. | |
TC0150 | TE014455 | Frère Robert le Chartreux | Le Chastel Perilleux [Brisson, 1974] : [2] | Une nonne de noble lignée et d’une grande sainteté se retrouva enceinte de son valet. Pensant qu’elle pouvait effacer son péché en menant une vie très dure et en s’affligeant des pénitences corporelles, elle n’osa le confesser. Elle mourut alors sans avoir confessé son péché et fut maudite à jamais : depuis, elle apparaissait morte à son abbesse, portant dans ses bras un enfant de feu qui lui brûlait le corps et les entrailles et en lui disant qu’elle était damnée pour ne pas avoir confessé son péché. |
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TC0158 | TE017033 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 491 | Origine du nom de Çâriputra .– Le brahmane Mathara a une fille nommée Çârî et un fils nommé Kosthila. Il est vaincu dans la discussion par un brahmane étranger nommé Tisya qui est venu avec une lumière sur la tête et une feuille de cuivre sur le ventre; il lui donne sa fille en mariage. Çâriputra est le fils de Çârî; mais son vrai nom est Upatisya, nom qui donne à entendre que cet enfant sera supérieur à son propre père Tisya. Kosthila, vaincu dans la discussion par sa sœur Çârî, quand celle-ci était enceinte, s'exile de peur d'être vaincu plus tard par son neveu; il n'est autre que Dîrghanakha, l'ascète aux longs ongles (cf. 66 et 121). |
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TC0158 | TE016538 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 108 | Le roi qui confie la garde d'une jeune fille à une grue.– Le roi, désireux de se réserver la virginité d'une fille, confie celle-ci à une grue qui la garde sur un arbre inaccessible; un jeune homme parvient cependant à s'unir à la fille qui devient enceinte; la grue s'en aperçoit en constatant que la fille augmente de poids. | |
TC0158 | TE016438 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 13 | Sûtra du roi Sa-ho-t'an.– Wen-tchou-che-li (Manjuçrî) transformé en brahmane met à l'épreuve la libéralité de ce roi. Il l'oblige à être son esclave et à lui donner sa propre femme comme servante en exigeant qu'ils le servent tous deux pieds nus. Il vend séparément l'homme et la femme. L'homme reçoit de son nouveau maître l'ordre de ne pas laisser faire d'enterrement, sans autorisation, dans le terrain dont il a la garde. La femme, enceinte, accouche d'un fils que sa maîtresse exige qu'elle tue. Quand elle veut l'enterrer dans le terrain gardé par son mari, celui-ci, se conformant aux ordres reçus, refuse d'ensevelir l'enfant. Alors ils sont miraculeusement transportés dans leur palais où l'enfant ressuscité reparaît également. Assis au haut des airs, sur une fleur de lotus, Wen-tchou-che-li loue le roi et la reine. |
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TC0158 | TE016480 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 53 | Le brahmane qui s'accuse d'avoir volé de l'eau dans un étang.– Un brahmane s'accuse d'avoir volé de l'eau dans un étang. Le roi lui dit d'attendre dans son parc le moment d'être jugé et l'y oublie pendant six jours. Quand on va le chercher, le brahmane tombe d'inanition. La reine se moque de lui; le roi lui fait des offrandes. Dans une existence ultérieure le roi devient le Buddha; mais avant d'atteindre à l'illumination, il passe par six années d'abstinence afin d'expier la faute qu'il a commise en oubliant le brahmane pendant six jours; quant à la reine qui est devenue Yaçodharâ, elle est punie de ses moqueries en étant enceinte de Râhula pendant six ans. |
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TC0158 | TE016443 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 18 | Le roi chasseur, le roi des cerfs et la biche.– En vertu d'un pacte conclu entre le roi des hommes et le roi des cerfs, un cerf par jour doit être livré à la cuisine du roi des hommes; le sort ayant désigné une biche pleine, celle-ci excipe de son état pour demander à être momentanément épargnée. Le roi des cerfs se dévoue à sa place (cf n° 175). | |
TC0158 | TE017014 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 472 | La femme enceinte qui souhaite que son fils devienne çramana.– Une femme enceinte souhaite que son fils devienne çramana. Quand l'enfant est né, le Buddha fait en sa faveur divers prodiges et l'enfant devient moine. | |
TC0161 | TE017737 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : XXVI, 02 | COMMENT UN INDIVIDU QUI VA VERS LA RÉGION DE L'EST A ENGENDRÉ UN ENFANT EN S'ACCOUPLANT À UNE RAVE.– Un homme allant vers l’est, gagné par un désir enragé de luxure, arrache une grosse racine de rave, la creuse, et s’accouple à son trou avant de la jeter dans une haie et de repartir. Plus tard, le maître du champ vient récolter les légumes avec ses servantes et quelques fillettes. Une jeune fillette vierge, d’environ quatorze ou quinze ans, trouve la rave, joue avec elle et finit par la manger. Après quelques mois, les parents de la fillette, qui ne semble pas être dans son état ordinaire, constatent qu’elle se trouve enceinte et lui demandent comment cela est arrivé. La fillette répond que depuis qu’elle a trouvé une rave et qu’elle la mangée, elle se sent dans un état différent. Ne comprenant pas, les parents poursuivent leur enquête, mais personne n’a vu un homme s’approcher de leur fille, et ils acceptent d’élever le garçon qu’elle met au monde. Quelques années plus tard, l’homme qui allait vers l’est revient vers la capitale et passe à nouveau devant le champ de raves où les parents de la fillette et leurs suivants arrachent les verts légumes. L’homme raconte aux nombreuses personnes qui l’accompagnent, comment, pris d’un désir irrépressible, il s’est accouplé à une rave. La mère de la fillette, entendant ces mots et lui parlant avec force, finit par l’entraîner jusqu’à la maison où elle lui amène l’enfant qui ressemble trait pour trait à cet homme. Celui-ci, très ému de cette situation, épouse la fillette devenue une belle fille de vingt ans, et est demeuré dans ce lieu avec sa femme et son fils. |
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TC0161 | TE017690 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. B. Frank] : I, 01 | COMMENT SHAKA-NYORAI S’EST LOGÉ EN SA MÈRE DANS LE MONDE DES HOMMES.– Le Bodhisattva Shaka-bosatu laisse voir les cinq marques de déchéance pour descendre des cieux et renaître dans le monde des hommes. Il choisit le roi Jôbon comme père et se loge dans la matrice de la dame Maya. Ceux-ci interrogent le brahmane Zensô après avoir vu en songe le Bodhisattva entrer dans le flanc droit de la dame Maya. Le brahmane répond que l’enfant porte en lui des signes bons et merveilleux et deviendra un bouddha révéré des dieux. Le roi et la dame Maya, emplis de bonheur offrent de nombreux trésors au brahmane avant son retour chez lui. |
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TC0162 | TE017756 | Minamoto no Takakuni | Konjaku monogatari shū [tr. Lavigne-Kurihara, 2002] : XXVII, 15 | COMMENT UNE FEMME ENCEINTE SE REND A MINAMI- YAMASHINA ET Y RENCONTRE UN DÉMON.– Une servante vivant seule, sans parents ni amis, se retrouve enceinte. Honteuse de sa situation, et ne pouvant en parler à son maître, elle décide d’aller accoucher dans la montagne. Quand apparaissent les premières douleurs, elle part avec une servante. Arrivée au lieu-dit de Kita- Yamashina, elle voit un vieux bâtiment délabré. S’étant assise sur le promenoir pour se reposer, elle entend soudain une voix dans la maison et voit une vieille femme apparaître. Celle-ci se montre très affable et l’invite à entrer et à accoucher là. La femme met au monde sans difficulté un adorable petit garçon. La vieille femme qui se dit très attendrie lui propose de rester encore une semaine. La femme, très heureuse de pouvoir s’occuper de son bébé, accepte. Après deux ou trois jours, pendant que la femme fait une sieste, la vieille, en contemplant le bébé dit : « Oh ! Que ça m’a l’air bon ! Je n’en ferai qu’une bouchée ! ». La mère entend ces paroles et comprend qu’elle a affaire à un démon. Elle réussit à s’enfuir, retourne chez son maître et confie son fils à quelqu’un pour l’élever. Il ne faut jamais s’aventurer dans de telles masures ! Elles sont toujours habitées par quelque créature. |
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TC0163 | TE018074 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 12. | UN MOINE SE PRÉSENTE CHEZ AKIYOSHI, GOUVERNEUR DU MIMASAKA.– Un moine entre dans la maison du gouverneur du Mimasaka et psalmodie les Ecritures. Il répond à son hôte qui le questionne qu’il vit d’aumônes dans un monastère. Il ajoute qu’il a engrossé une fille qui est à son service, et il demande alors au gouverneur de lui donner des vivres pour subvenir aux besoins de cette femme. Le gouverneur, pris de pitié, accepte. Le moine, ne souhaitant pas que l’on sache où il demeure, refuse d’être accompagné par un porteur et repart portant lui-même les provisions. Le gouverneur, intrigué, le fait suivre par un domestique. Après une longue marche, le moine entre dans un ermitage de branchages au fond d’une profonde vallée isolée. Il déballe les vivres et parlant seul, déclare qu’il a de quoi se nourrir durant sa retraite. Puis il se lave les pieds et entre dans le silence. Le domestique, dissimulé sous un arbre, s’émeut en entendant le moine réciter le sûtra du lotus toute la nuit. Le lendemain le domestique s’en retourne et rapporte à son maître tout ce qu’il a vu. Le gouverneur, s’étant douté lors de la visite du moine qu’il avait affaire à un homme peu ordinaire, renvoie le domestique à l’ermitage avec d’autres vivres et avec une lettre dans laquelle il demande au moine de l’avertir de ses besoins. Le moine, plongé dans sa récitation du sûtra du lotus ne répond pas. Le domestique s’en retourne, après avoir déposé les vivres devant l’ermitage. Quelques jours plus tard, le domestique, curieux, retourne sur les lieux. Là, il trouve l’ermitage désert. Le moine est parti, emportant les premières provisions avec lui, mais laissant les autres vivres déposés devant l’ermitage. Pour cacher leurs mérites, ceux qui possèdent l’esprit de la loi déclarent avoir commis des fautes, craignant de devenir objet de vénération. |
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TC0166 | TE018186 | Gregorius I | Dialogues, Lib. IV : IV, 1, 3-5 | Une femme enceinte est enfermée au cachot. Elle donne naissance à son enfant pendant son emprisonnement. Celui-ci grandit en ne connaissant que l'obscurité du cachot. Il entend parler du monde extérieur mais n'y croit pas parce qu'il ne l'a jamais vu. |
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