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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: destruction | destruction | Zerstörung | destrucción | distruzione
45 occurences in ThEMAoccurrences dans ThEMAAuftritte in ThEMAoccorrenze nel ThEMAocurrencias en ThEMA
ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0004 | TE002753 | Jordanus de Pisis | Esempi : 120 | Siège et destruction de Jérusalem. Selon la prophétie du Christ, Jérusalem fut détruite avec un grand nombre de ses habitants pendant les fêtes de la Pâques. | |
TC0020 | TE003719 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 194 | Afin de chasser ses mauvaises pensées, un ermite s’occupe à tresser des paniers pour ensuite les détruire. | |
TC0032 | TE005695 | Ranulphus de Homblonaria | Sermons aux clercs et aux simples gens : 25 | Parabole du sage et du fou qui construisent leur maison. Un sage édifie sa maison sur des fondations solides. Les vents ne peuvent l’ébranler. Un fou édifie la sienne sur un marais, et elle s’écroule. | |
TC0034 | TE006411 | Sanche IV de Castille, le brave | Castigos [Gayangos, 1860] : p. 226 | Les habitants de Sodome et Gomorrhe sont tués car ils ont été mal conseillés et donné libre cours à leurs désirs, sauf Loth et les siens. Cependant la femme de Loth qui n'a pas suivi les conseils de Dieu est transformée en statue de sel car elle regarde derrière elle. | |
TC0124 | TE014880 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLVIII, 4 [524] | Des Sarrasins avaient saccagé les images des saints dans une église mais, malgré leurs efforts, ils ne parvinrent pas à atteindre l’image de la Vierge. | |
TC0124 | TE015046 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LXII, 1 [689] | L’émir Omar (Handuzar Ammiras) qui voulait se construire un temple à Jérusalem dut, pour y parvenir, enlever la croix du Mont des Oliviers, comme le lui conseillaient des juifs. | |
TC0124 | TE014828 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLII, 2 [472] | Sanctulus n’ayant rien pour nourrir les ouvriers de son chantier de reconstruction de l’église Saint-Laurent incendiée par les Lombards, trouva dans un four un pain d’une blancheur et d’une taille exceptionnelles. S?étant assuré que ce pain n’était à aucune des ménagères qui avaient fait cuire, il en nourrit ses ouvriers pendant dix jours. | |
TC0124 | TE015017 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 14 [661] | Un païen qui saccageait l’église Saint-Martin fut changé en statue que l’on y voit encore; elle a la couleur de la tunique du Sarrasin et elle dégage une odeur nauséabonde. | |
TC0124 | TE015014 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 11 [658] | Au temps de Julien, un tyran avait projeté à terre les vases et les tissus d’une église. Assis dessus, il lacérait le Christ par des blasphèmes. Bientôt, son sexe et les chairs alentour devinrent putréfaction et vermine jusqu’à ce que mort s’ensuive. | |
TC0124 | TE014858 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : XLV, 6 [502] | Le monastère de femmes de Marcigny brûla, mais les moniales avaient fait le v?u de ne jamais franchir la clôture. Hugues archevêque de Lyon et nonce apostolique leur ordonna de sortir au nom de saint Pierre et du pape Urbain. Elles lui répondirent de commander plutôt au feu de s’éteindre. Ce qu’il fit. | |
TC0124 | TE015007 | anon. | Collectio exemplorum cisterciensis [dir. Berlioz, Polo de Beaulieu, 2012] : LIX, 4 [651] | En butte à l’hostilité d’Eudoxie, la femme de l’empereur Arcadius, et à celle d’un certain nombre de prêtres, l’évêque Jean Chrysostome fut déposé et exilé, mais rappelé en raison de la protestation populaire. Cependant, exilé une deuxième fois, il fut à nouveau rappelé par les citoyens après un tremblement de terre qui endommagea la ville royale. Éloigné une troisième fois, il mourut peu après. Le pape Innocent et les évêques occidentaux se séparèrent de ceux d’Orient, tandis qu’une terrible tempête de grêle et la mort d’Eudoxie traduisaient la colère divine. | |
TC0131 | TE007782 | anon. | Ci nous dit ou Composition de l'Ecriture sainte [Blangez, 1979-88] : 154, 1-9 | DESTRUCTION DE SODOME. 1 Cinq villes furent détruites dont ce livre parle ailleurs: Sodome, Gomorrhe, Seboïm, Adamas et Segor. 2 Quatre d’entre elles furent foudroyées et Ségor fut détruite par tremblement de terre. 3 Elles furent détruites pour le péché de sodomie qui régnait chez ces gens et parce qu’ils étaient ivres de nourriture et de confort. 4 Comme Loth était dans ces villes le seul juste, les anges lui dirent de s’en aller avec ses filles 5 et de dire à sa femme de ne pas regarder derrière elle; 6 et pour y avoir regardé elle devint un bloc de sel; et au dire de certains maîtres les bêtes la rongent toute la semaine, mais le samedi elle redevient entière. 7 Le fait qu’elle soit devenue un bloc de sel signifie qu’ainsi seraient assaisonnés ceux qui auraient décidé de transgresser les commandements de Dieu. 8 Et si nous regardions bien comment en fut punie cette femme, nous nous garderions de les transgresser. 9 Car autant nous pouvons nous fier en sa miséricorde, autant devons-nous redouter sa justice. |
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TC0137 | TE012826 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 341 | La prospérité est un mauvais signe. Pendant qu’il se rendaient à Sienne, saint Ambroise voyageant fut reçu par un vieil homme âgé de quatre-vingts ans, qui avait trois fils, beaucoup de neveux, une bonne santé et une fortune modérée. Saint Ambroise reprit alors son cheval et s’en alla. Peu de temps après, la maison du vieil homme fut détruite avec tous sa famille à l’intérieur et il n’en resta aucune trace. |
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TC0137 | TE012882 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 397 | Le philosophe Biante. Quand sa cité fut dévastée, ses concitoyens demandèrent à Biante, un des sept sages, combien de richesses on lui avait volé; il répondit qu’il avait sur lui toutes ses richesses. | |
TC0137 | TE012659 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 174 | Comment Nabuchodonosor fut reçu en enfer. Lucifer ayant appris la nouvelle que Nabuchodonosor était en train de mourir fit préparer tous les démons et les damnés afin qu’il soit bien accueilli; ainsi deux cents démons sous la forme de géants l’attendirent en se rejouissant à l’entrée de l’enfer. Ensuite Nabuchodonosor fut mis dans un lit de vers devant tous ceux à qui il avait fait du mal. Le fils de Nabuchodonosor, craignant que son père ne revienne à la vie et lui reprenne le pouvoir, fit découper son corps en 300 parties qu’il fit distribuer à 300 vautours, afin que son corps ne puisse pas se recomposer. |
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TC0137 | TE012720 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 235 | La cité détruite par le feu. Dans une cité allemande demeurait un saint ermite à qui fut révélé que si la cité ne faisait pas pénitence et restait dans son état de péché, elle serait détruite par le feu après trente jours. Personne ne voulut le croire et la cité et son ermitage furent brûlés. |
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TC0137 | TE012657 | Philippe de Ferrare | Liber de introductione loquendi [Vecchio, 1998] : 172 | Nabuzardan fait brûler les livres. Le prince Nabuzardan fait brûler les livres écrits par Salomon : les herbiers, lapidaires, bestiaires, livres de nécromancie et de philosophie. | |
TC0138 | TE019716 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 574 | L’hospitalité d'un citoyen sauve la moitié d'un ville. | |
TC0138 | TE019460 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 384 | Les Juifs tentent en vain de reconstruire leur temple sous Julien l'Apostat. |
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TC0139 | TE017536 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 279 pp.182-183 du texte hébreu | Les Samaritains demandèrent à Alexandre le Grand l'autorisation de détruire le Temple de Jérusalem. Le grand-prêtre Shimon vint à sa rencontre, paré magnifiquement de ses habits de grand-prêtre, et Alexandre se prosterna devant lui, car il avait vu en rêve l'image de Shimon qui l'amenait à la victoire. Alexandre lui demanda ce qu'il voulait, et Shimon lui demanda l'autorisation de détruire le temple des Samaritains sur le mont Grizim. Alexandre accepta, et ce jour devint un jour de fête. |
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TC0139 | TE014188 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 75 p 48 du texte hébreu | Bet-Tur fut détruite à cause de l’essieu des roues du char de l’empereur romain. Les habitants de Bet-Tur avaient l’habitude de planter des arbres à la naissance d’un enfant et de les utiliser ensuite le jour de son mariage. Mais les Romains avaient besoin d’arbres pour construire les roues du char de la fille de l’empereur et ils les abattirent tous. Les habitants se révoltèrent et les soldats romains assiégèrent et détruisirent la ville; ce fut un véritable bain de sang et ce sang arrosa toute la contrée et permit de faire pousser des vignes pendant sept ans sans utiliser d'engrais. | |
TC0139 | TE014189 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 75a ,pp 48-50 du texte hébreu | Lorsque Rabbi Akiba vit Bar Koziba, il déclara qu’il était le Messie. Il avait sous ses ordres 200.000 hommes dont le doigt avait été coupé pour tester leur endurance et leur force. Les sages lui suggérèrent de cesser cette mutilation, et d’enrôler les hommes capables de déraciner des arbres tout en restant à cheval. Il obtint ainsi une autre armée de 200.000 hommes. Mais il commit le péché d’orgueil et déclara qu’il n’avait pas besoin du Seigneur. L’empereur Hadrien assiégea Bet-Tur pendant trois ans sans parvenir à la conquérir et fut sur le point de renoncer. Mais un Samaritain lui proposa alors d’essayer la ruse. Il s’approcha de Rabbi Eléazar Hamoudai en train de prier pour la sauvegarde de la ville et fit semblant de lui chuchoter quelques mots à l’oreille. Capturé par Bar Koziba, alors qu’on lui demandait de rapporter la conversation entre Rabbi Eléazar et lui-même, il répondit qu’il serait tué de toute façon et donc qu’il dirait la vérité, que Eléazar était prêt à livrer la ville aux Romains. Bar Koziba demanda à Rabbi Eléazar, qui était son oncle, ce qu’il avait dit, et celui-ci lui répondit : " rien" . Mais il ne le crut pas et le tua. Une voix se fit entendre du ciel et annonça la mort prochaine de Bar Koziba, car il était " un faux berger" . Ce fut la chute de Bet-Tur dans un terrible bain de sang, où ne furent épargnés ni femmes ni enfants. | |
TC0139 | TE013216 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 54, pp. 33-34 du texte hébreu | Proclos fils de Filoslos demande à Rabban Gamliel pourquoi Dieu ne détruit pas les idoles. R.Gamliel lui répond : " Si un homme donne à son chien le nom de son père, le père sera-t-il en colère contre le fils ou contre le chien ?" Proclmos continua : " Si les idoles n'ont aucun pouvoir et ne sont pas une néccesité, pourquoi Dieu ne les détruit-il pas ?" Il lui répondit : " Parce que des sots idolâtrent le soleil, la lune, et les étoiles, faut-il détruire le monde à cause d’eux ? Ce sont les hommes qui sont punis pour leur folie et non les objets de leur idolâtrie" Proclos reprit : " Mais pourquoi Dieu leur met-il cette tentation à portée de main, puisqu’ils sont sots ?" R.Gamliel lui répondit : " Si vraiment tous les hommes se conduisent ainsi, Dieu sera obligé de les détruire tous." |
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TC0139 | TE013160 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 2a, p. 2 du texte hébreu | Nemrod se déclare un dieu et construit une tour en pierre; il y place sept trônes l’un sur l’autre, en cèdre, en fer, en cuivre, en argent, en or et en pierres précieuses . Lorsqu’on lui apprend la nouvelle de la naissance d’Abraham, il tente de se saisir de l’enfant. Térach son père le cache dans une grotte. Abraham grandit et retourne chez lui. Son père est marchand d’idoles. Abraham réussit à persuader les clients de son père de l’inanité des idoles, puis les détruit à la hache. Il dépose la hache dans la main de la plus grande idole et raconte à son père qu’elle a détruit les autres. Térach, furieux, le dénonce à Nimrod. |
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TC0139 | TE014183 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 70 pp.42-46 du texte hébreu | Histoire de Kamtsa et Bar-Kamtsa et de la prise de Jérusalem par les Romains. Un homme appelé Kamtsa avait invité ses amis à un banquet et par erreur invité également son ennemi Bar-Kamtsa. Ce dernier se présentant à la porte fut repoussé; ses propositions de payer toutes les dépenses du banquet à la condition qu’on ne luit fasse pas honte furent repoussées également. Pour se venger, il alla dénoncer les juifs comme rebelles à l’Empereur. Comme preuve de leur rébellion, il lui assura qu’ils refuseraient de sacrifier une bête envoyée par lui. Lorsque l’agneau de l’Empereur arriva, Bar-Kamtsa le mutila d’une façon qui n’offense pas les Romains, mais qui était inaceptable pour les Juifs. Effectivement, ils refusèrent de le sacrifier et des légions romaines furent envoyées à Jérusalem. Le premier général en chef se convertit au judaïsme. Ce fut le tour de Vespasien d’assiéger la ville, et Jérusalem fur ravagée par la famine et les luttes internes. Rabbi Yohanan ben Zakkai réussit à s’enfuir de la ville et à approcher Vespasien et obtint grâce à son intelligence le droit de résider à Yabne et d’étudier la Torah. Vespasien nommé empereur, ce fut Titus le Méchant qui fut envoyé pour détruire la ville. Il pénétra dans le temple, profana le sanctuaire et le pilla. Sur le chemin du retour vers Rome, il tourna le Dieu des Juifs en dérision. Aussitôt débarqué, un moustique s’enfonça dans ses narines, et arriva au cerveau et le tortura pendant sept ans. A sa mort, il donna l’ordre de brûler son corps et de disperser les cendres dans sept mers différentes, pour que le Dieu des Juifs ne puisse le retrouver. |
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TC0139 | TE016521 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 240 pp.158-159 du texte hébreu | Rabbi Akiba et d'autres sages parcouraient Rome et voyaient sa splendeur. Les sages se lamentaient sur le fait que des idolâtres recevaient du ciel tant de bienfaits alors que le Temple était détruit, mais Rabbi Akiba riait. Ils lui demandèrent une explication et il leur dit que si Dieu avait pitié d'idolâtres, combien plus il aurait pitié du peuple d'Israël ! Plus tard, revenus à Jérusalem, ils virent un renard sortir du Saint des Saints, et de nouveau Rabbi Akiba rit alors qu'eux se lamentaient. Cette fois, il leur expliqua que si les prophéties de destruction s'étaient réalisées, il en serait de même pour les prophéties qui promettaient la renaissance de Jérusalem. |
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TC0139 | TE016135 | anon. | Sefer Hamaassiyot [Gaster, 1924] : exemple 198 pp:133-134.du texte hébreu | Rabbi Yohanan ben Zakkai marchait dans les rues de Jérusalem après la destruction du Temple en compagnie de Rabbi Yoshua, et ce dernier se désolait parce qu’il n’y avait plus de possibilité de pardon des péchés. Le Temple, n’existant plus, il n’y avait plus de sacrifices expiatoires. Rabbi Yohanan le consola en lui disant que faire la charité et les bonnes actions envers son prochain sont également un moyen d’obtenir le pardon des fautes. | |
TC0140 | TE013540 | Bernardus Senensis | Le prediche volgari : Predicazione della quaresima 1425 (Firenze S. Croce, 4 febbraio-8 aprile), V, 3. | Sodome et Gomorrhe furent détruites par la colère de Dieu qui avait essaye de les détourner de leurs péchés en leur envoyant Lot. | |
TC0142 | TE017914 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : II, 34 | L'argent confié par un usurier à un monastère cistercien détruit celui des moines conservé dans le même coffre. | |
TC0148 | TE015392 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 999 | SAINT BENOÎT DÉTRUIT LE TEMPLE D’APOLLON. — Saint Benoît trouva sur le mont Cassin un temple dédié à Apollon. Il rasa les bois sacrés, détruisit l’idole, renversa son autel et construisit à la place un oratoire dédié à saint Martin et à saint Jean, à la grande fureur du diable. | |
TC0148 | TE015698 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1297 | RÉAPPARITION DE MOINES ENGLOUTIS AVEC LEUR ÉGLISE. — Des moines étaient dans une église, le jour de Pâques, et la messe commençait, quand eut lieu un tremblement de terre. La terre les engloutit avec le monastère. Un an plus tard, alors que leurs amis s’étaient réunis à cet endroit pour honorer leur mémoire, ils réapparurent avec leur église et reprirent leurs prières comme au sortir d’un léger sommeil. | |
TC0148 | TE015528 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 1133 | SAINT LÉONARD LIBÈRE UN PÈLERIN. — Un pèlerin qui revenait de Saint-Léonard [de Noblat] fut capturé par un châtelain auvergnat qui ne consentit à le relâcher que contre rançon. Saint Léonard apparut la nuit au châtelain lui conseillant de relâcher le pèlerin. Le seigneur n’en tint pas compte. La nuit suivante, le saint réitéra ses conseils en y ajoutant des menaces. Sans résultat. La troisième nuit, le saint fit sortir le pèlerin du château. Ceci fait, le donjon s’effondra et écrasa un grand nombre de personnes. Le seigneur en réchappa, les jambes broyées, pour sa plus grande honte. |
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TC0155 | TE016183 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 56 | En allant à Rome, saint Ambroise loge chez un homme riche, qui se dit vivre dans le bonheur. Ambroise se plonge dans la méditation et puis, soudain, se précipite pour quitter la maison. Après son départ, la terre s’ouvre et engloutit le riche et sa maison. | |
TC0155 | TE016324 | Johannes Maior | Magnum Speculum Exemplorum (en russe) : 203 | Les soeurs d’un riche couvent de la Thébaïde tombent dans le péché de simonie : elles refusent de recevoir les novices sans une donation importante. Une seule moniale qui n’a pas succombé à ce péché, a une vision : saint Jérôme lui demande d’aller voir l’abbesse et de lui annoncer que le couvent sera détruit, si les moniales ne s'adonnent pas au repentir. L’abbesse la tourne en ridicule. La moniale a encore deux visions menaçantes que l’abbesse refuse de prendre en considération. Suite à la troisième vision, la moniale, avertie par le saint, quitte le monastère qui est englouti par la terre. |
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TC0157 | TE017247 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 80, p. 412, l. 8 – p. 413, l. 5 | Alphanus, évêque de Salerno († 1085), et l’abbé du Mont-Cassin, Didier, ont rapporté cette histoire. Un évêque allait consacrer une église dans une ville fortifiée. Il demanda au prêtre responsable de Bénévent de lui prêter les reliques de Saint Barbatus. Le prêtre donna son accord, et envoya au jour dit les reliques scellées, portées par un moine digne de confiance. Mais à l’arrivée, lorsque le sceau fut brisé, le reliquaire fut trouvé vide. Surpris, mais pris par le temps, l’évêque consacra tout de même l’église. Au retour, le moine pensait porter un reliquaire vide, mais sentant que quelque chose se mouvait à l’intérieur, il l’ouvrit, et fut tout étonné d’y trouver les saintes reliques. Plus tard, l’église fut détruire avec les fortifications de la ville. On ne peut savoir si c’est à cause de cet évêque ou pour une autre cause. | |
TC0157 | TE017349 | Petrus Damianus | Die Briefe : Lettre 89, p. 551, l. 17 – p. 551, l. 25 | Jonas fut envoyé par Dieu à Ninive. Dieu proclama que Ninive serait détruite quarante jours plus tard. Mais comme la ville se convertit, elle fut épargnée. Ainsi, Dieu change parfois le cours de ses décisions pour les adapter à ce que les hommes méritent ou non. | |
TC0158 | TE017032 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 490 | Origine du nom de Râjagrha .– Trois explications : 1° Râjagrha s'appelle ainsi parce qu'un roi de Magadha ayant fendu en deux son fils (aux deux visages et aux quatre bras) une râksasî réunit les deux parties de son corps et le nourrit et l'éleva; devenu homme il gouverna le Jambudvîpa et posséda le monde entier. Les habitants de la contrée donnèrent à cet endroit le nom de «Ville de la résidence des rois». 2° Un incendie ayant détruit sept fois la ville où demeurait le roi de Magadha, celui-ci vit ailleurs cinq montagnes qui formaient une muraille et établit là sa résidence. 3° Il y avait dans ce pays un roi nommé P'o-seou qui ayant déclaré qu'on pouvait tuer des êtres vivants pour les offrir en sacrifice aux devas, s'enfonça aussitôt dans la terre. Son fils chercha un autre emplacement pour s'y établir et bâtit son palais entre cinq montagnes. |
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TC0158 | TE016717 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 267 | Louer les services d'un potier.– Un sot qui a été chargé de louer les services d'un potier achète l'âne qui a détruit en un instant les ustensiles que le potier avait mis beaucoup de temps à fabriquer; il croit l'âne plus habile que le potier. | |
TC0158 | TE016959 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 420 [A] | Le roi Yeou-t'o-sien (Udasena).– Udasena, roi de Roruka, ayant reconnu que sa femme doit bientôt mourir, l'autorise à écouter les enseignements de la nonne Çailâ et à entrer en religion. Après sa mort, la reine devient une devî; elle vient, en cette qualité, rendre visite à son ancien époux qui se convertit à son tour et abdique la dignité royale. Son fils, Râjasena, lui succède, et fait périr son père dont il craint le retour. Comme il a des remords de son action, ses ministres cherchent à le persuader qu'il n'y a pas d'arhats, en faisant passer à ses yeux deux chats pour les véritables représentants des arhats défunts Tisya et Upatisya. Le roi, devenu tout à fait incrédule, fait recouvrir de terre le vénérable Kâtyâyana. Destruction de Roruka sous une pluie de terre. Kâtyâyana se réfugie à Pâtaliputra où il est reçu par un notable qui doit son heureuse prédestination au fait que, dans une existence antérieure où il était un chien, il a invité par ses aboiements des Pratyeka Buddhas à venir dîner. |
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TC0158 | TE016481 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 54 | Sûtra de l'expiation de la famille des Çakyas.– Destruction de la ville des Çâkyas par le roi Virûdhaka. Dévouement inutile de Mahânâman qui obtient qu'on laisse sortir les civils et qui, en invoquant le Buddha, entre sous l'eau et périt en attachant ses cheveux à une racine d'arbre. Par la suite le roi Virûdhaka est puni de son crime. Avadâna expliquant pourquoi trois villes des Çakyas ont éprouvé chacune un sort différent. | |
TC0163 | TE018176 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 103. | LA GRANDE DIVINITÉ DE SHINRA DAIGNE SE RÉJOUIR QU’UN MOINE AIT ÉVEILLÉ SON CŒUR.– Après l’incendie qui a réduit en cendres le monastère de Mii-déra, un moine éploré membre de la communauté se rend au sanctuaire de la grande divinité de Shinra [divinité protectrice du Mii-déra]. Durant une nuit de veille il médite longuement et s’adresse à la divinité. Inconsolable, il lui demande des explications : pourquoi n’a-t-elle pas protégé le monastère ? Est-elle partie ? Est-ce que la loi du Bouddha a disparu de ces lieux qu’elle a détruit et dont elle était la gardienne ? Alors qu’il s’est assoupi, la divinité lui apparaît en songe, le visage empreint d’une joie indicible. Celle-ci explique au moine ébahi qu’il ne doit pas se lamenter. La loi du Bouddha n’est pas vouée à disparaître et si elle se réjouit c’est qu’un moine de la communauté a fait naître en lui la pensée de l’éveil en voyant ce que le monastère est devenu. Il accomplira assurément sa Renaissance. Le moine rétorque qu’il ne comprend pas que la divinité éprouve de la compassion pour un seul être alors que tant de moines se sont rendus coupables de crimes. La divinité répond qu’elle est certes attristée par les péchés, mais encore plus réjouie de voir un homme suscitant profondément en lui l’esprit de la Voie, ce qui ne se produit que très rarement. Après cette vision le moine est tiré de son rêve. Voilà comment les dieux viennent guider les humains. |
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TC0163 | TE018164 | Kamo no Chomei | Hosshinshū (Récits de l'éveil du cœur) [tr. Pigeot, 2014] : 95. | DEUX MORTS [DE LA MÈRE D’UN GUERRIER ET DE L’ADMINISTRATEUR D’UN MONASTÈRE] SURVENUES A LA SUITE DE VIVES DOULEURS MORALES.– A) Un guerrier qui a réussi dans le monde, méprise sa mère, ne lui témoigne aucune piété filiale. Il lui reprend, sur les conseils de sa belle-mère, un domaine qu’il lui avait donné et sur lequel elle vivait pour le céder à quelqu’un d’autre. La mère refuse de croire tous ceux de son entourage qui la préviennent de cette décision. Mais le régisseur du domaine lui lit l’arrêté. Le coup est si violent pour la mère qu’elle en perd la parole. Elle demeure immobile, comme égarée, et elle expire sur place. Sans doute est-elle consumée à cet instant par de mauvaises pensées. Et le guerrier, objet présumé de ses pensées, ne tarde pas à mourir à son tour. B) Quand la pagode du Hosshô-ji à neuf étages est frappée par la foudre et réduite en cendres, l’administrateur du monastère ne peut supporter sa douleur. Il perd ses esprits et trépasse. Voici comment le cœur s’éveille par l’expérience du bien et du mal. |
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TC0165 | TE018376 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 123, pp. 229-231 | En Islande s'élève une grande montagne, sous laquelle les habitants prétendent que l'enfer est situé, qui fait éclater le feu et les pierres liquéfiées, si grandes qu'elles font passer le célèbre volcan de Sicile pour un petit fourneau. Autrefois, une éruption a été si forte qu'elle a incendié les villes et les palais. Le feu était inextinguible, même sous l'eau ; l'éruption a rendu une zone fertile inhabitée et a fait disparaître une ville noble et peuplée. Il n'y a pas de plus grande merveille, et cela montre efficacement de quelle manière les âmes damnées seront torturées éternellement dans le feu. |
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TC0165 | TE018364 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 111, pp. 210-213 | Au temps du du roi Edward le confesseur, il y a à Berkeley une femme qui s'adonne au vice. Elle a un corbeau qu'elle aime beaucoup. Un jour, elle entend la voix de l'oiseau, et l'interprète comme un mauvais présage. À ce moment, un messager entre et lui annonce la mort de son fils et de toute sa famille. Sentant venir sa propre mort, elle fait venir ses deux autres enfants, l'un moine et l'autre nonne, leur demandant d'essayer de sauver au moins son corps, en le gardant, avec certaines procédures, à l'église pendant trois jours. Les deux premières nuits, des démons brisent les chaînes de son tombeau. La troisième nuit, à l'aube, le monastère est ébranlé : un démon brise les portes et ordonne à la femme de quitter son tombeau. Face à sa résistance, il brise les dernières chaînes et la traîne hors de l'église, où un superbe cheval noir l'emmène. On peut l'entendre crier sur quatre miles. Grégoire raconte une histoire similaire d'un homme dans le quatrième livre de ses Dialogues. Un autre exemple est ce que l'on raconte de Charles Martel en France. Célèbre pour sa force et pour avoir arrêté les Sarrasins, après avoir été enterré à Saint-Denis, les démons le traînent hors de la chapelle en guise de punition pour avoir dépouillé tous les monastères afin de payer ses soldats. Son corps n'est jamais retrouvé et le miracle est révélé par l'évêque d'Orléans. |
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TC0165 | TE018373 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 120, pp. 223-225 | Pendant deux mois, une tempête ravage le Portugal. Des démons apparaissent : à Porto on en voit un sous la forme d'un énorme cochon volant. Les maisons et les villes sont détruites, les habitants de la région désespèrent et oublient leurs préoccupations ordinaires, se consacrant aux prières et au jeûne. Beaucoup meurent de faim dans la rue, sans sépulture, dévorés par les loups qui s'attaquent ensuite aux vivants, de sorte que peu d'entre eux n'osent aller seuls dans les champs à cause de leur férocité et de leur ruse. |
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