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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: bonheur | happiness | Glückseligkeit | felicidad | felicità
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0011 | TE003010 | Jacobus de Voragine | Sermones aurei - Quadragesimale : p. 84a (2) | Selon Socrate, si tous les envieux avaient des yeux et des oreilles dans toutes les villes, ils pourraient souffrir du bonheur des autres. | |
TC0020 | TE003591 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 66 | Un homme pauvre perd sa joie et ses chansons dès lors qu’il trouve de l’argent caché par son riche voisin jaloux de son bonheur. Quand il comprend la ruse de son voisin, il maudit cet argent et le rend à son propriétaire. | |
TC0020 | TE003603 | Jacobus Vitriacensis | Sermones vulgares [Crane, 1890] : 78 | Un roi accompagné d’un de ses officiers aperçoit un pauvre en haillons, sa femme chantant, dansant et louant son époux. L’officier explique la scène par une allégorie de la vie terrestre et de la vie céleste : ceux qui aiment cette dernière, méprisent la première. | |
TC0030 | TE005352 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 32,1 | Un chevalier demande à un homme bon de lui dire les joies du paradis. L’homme bon lui dit que ces joies sont supérieures à tout. Le chevalier demande alors si l’on peut y chasser. L’autre dit que non. Le chevalier est déçu. L’homme bon et érudit lui narre en suite l’exemple suivant du lion, du loup et de la truie (32,2). | |
TC0030 | TE005342 | anon. | Libro de los Gatos [Darbord, 1984] : 23,1 | Galter cherche le bonheur. Il rencontre une femme très belle. Elle l’accueille et lui montre son lit, occupé par un lion, un loup et des vers. Galter poursuit alors sa route. A deux reprises, on lui propose d’être roi ou seigneur, mais toujours avec les bêtes menaçantes. Enfin, un vieillard lui montre une échelle. En l’empruntant, Galter doit trouver ce qu’il cherche. |
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TC0037 | TE006718 | Roberto Caracciolo | Roberto Caracciolo, Quaresimale in volgare : 36 | Un riche gentilhomme envie l’insouciance d’un pauvre savetier : il lui fait trouver une bourse de deniers. Le pauvre perd son insouciance. | |
TC0130 | TE007584 | Juan Ruiz | Libro de buen amor [Cátedra, 1992] : strophes 1387-1391 | Un coq se lamente car il a trouvé un saphir dans du fumier. Il aurait préféré de la nourriture. | |
TC0138 | TE019588 | Johannes Gobii | Scala coeli [éd. Polo de Beaulieu, 1991] : 463 | Variante de la fable du savetier et du financier. | |
TC0142 | TE018929 | Caesarius Heisterbacensis | Dialogus miraculorum [Strange, 1851] : VIII, 94 | Une moniale cistercienne ne reçut pas, une fois, sa ration d'une journée. Il endura avec une patience exemplaire cette épreuve et ne se plaignit pas. Dieu lui envoya alors des aliments invisibles qui la comblèrent de bonheur. | |
TC0143 | TE014213 | Caesarius Heisterbacensis | Homiliae de infantia Servatoris [Coppenstein, 1615] : 115-116 | Parmi les gens convertis par saint Bernard, était certain Gaufredus, noble de naissance. Chemin faisant, il subit une forte tentation et dit à un de ces compagnons : Je ne serai plus heureux, je le sais ! Bernard, quand on lui avait transmis ces paroles, entra, avec le dit Gaufredus, dans une église qui était tout près de la route, pour prier. Dans l’église, Gaufredus s’endormit d’ennui, Beranrd, quant à lui, plongea dans la prière. Quand tous les deux s’étaient réveillés, Gaufredus, gai et souriant, dit : Je ne serai plus malheureux, je le sais ! |
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TC0148 | TE015325 | Stephanus de Borbone | Tractatus de diversis materiis praedicabilibus, t. III, De dono scientie [Berlioz, 2006] : 933 | SOULAGEMENT APRÈS L’AVEU DES PÉCHÉS. — Etienne de Bourbon a vu des hommes qui disaient qu’après s’être confessés et avoir reçu une pénitence, ils se sentaient soulagés d’un poids semblable à celui d’une grande tour. | |
TC0158 | TE016927 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 407 [E] | L'eau répandue sur le Buddha Candana.– En répandant de l'eau sur le Buddha Candana les habitants d'un royaume mettent fin à une sécheresse et s'assurent toutes sortes de bonheurs. | |
TC0158 | TE016514 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 87 | Le savetier et le roi.– Le roi Tch'a-wei enivre un savetier et lui fait croire pendant quelques jours qu'il est roi; le savetier s'aperçoit alors que le roi n'est pas le plus heureux des hommes. On l'enivre de nouveau et il se retrouve dans son ancienne condition; il croit n'avoir été roi qu'en rêve. Le roi Tch'a-wei en tire argument pour démontrer que l'homme ne peut connaître ce qu'il a été dans ses existences antérieures. | |
TC0158 | TE016855 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 381 | Les deux frères «Excellente action » et «Mauvaise action».– Le roi de Vârânasî a deux fils; l'un, qui est né sous d'heureux auspices, est appelé Chan-hing; le second dont la naissance a été entourée de mauvais présages est appelé Ngo-hing. Le roi d'un autre royaume promet sa fille en mariage à Chan-hing. Celui-ci va sur mer pour faire fortune. Ngo-hing l'accompagne et quand son frère aîné s'est procuré la perle qui fait se réaliser les désirs, il la lui dérobe après lui avoir crevé les yeux, et revient dans son pays où il est proclamé roi à la mort de son père. L'aveugle Chan-hing arrive à la cour du roi qui lui avait promis sa fille ; cette jeune fille, sans le reconnaître, déclare qu'elle ne veut que lui pour époux; Chan-hing recouvre la vue. |
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TC0158 | TE016936 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 408 [I] | L arhat Tche-ye-to et le roi Kaniska.– L'arhat Tche-ye-to promet des félicités continues au roi Kaniska. | |
TC0158 | TE016987 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 445 | Les deux fils du roi Prasenajit.– Des deux fils du roi Prasenajit, celui qui est né de la seconde femme a un bonheur constant qui est un effet de ses existences antérieures ; en vain le prince héritier, son frère, cherche à le dépouiller de ses richesses, puis à l'accuser de rébellion. | |
TC0158 | TE016969 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 427 | Les cinq fils du roi Ta-tch'ouan.– Cinq fils de roi louent chacun la vertu qui lui est propre; le premier est avisé; le second est ingénieux; le troisième est beau; le quatrième est énergique; le cinquième possède la vertu qui procure le bonheur. Chacun d'eux met en œuvre sa qualité dominante pour en démontrer la supériorité; c'est le cinquième qui l'emporte. | |
TC0158 | TE016794 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 340 | Le roi qui refuse d'instituer des châtiments.– Dans un royaume où tout le monde est heureux, un ministre propose d'instituer des châtiments; le roi répond par des stances destinées à montrer que la bonté vaut mieux que la sévérité. | |
TC0158 | TE016582 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 141 | Le roi devenu çramana.– Un roi qui s'est fait çramana s'émerveille de la félicité dont il jouit depuis qu'il a quitté le trône. | |
TC0158 | TE016586 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 145 | L'âme d'un homme mort qui revient caresser son ancien corps.– L'âme d'un homme mort vient caresser ses vieux os pour remercier son corps de lui avoir valu, par sa bonne conduite, une grande félicité dans une vie ultérieure. |
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TC0158 | TE016911 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 403 [F] | Les douze devis et le deva .– Douze histoires de devis qui ont obtenu leur félicité présente en récompense d’œuvres pies accomplies dans une existence antérieure. (Entre la onzième et la douzième histoire s'intercale l'éloge d'un deva.) Deux récits sur les devis (p. 33 et 34) sont relatifs à des femmes qui continuent à pratiquer le culte bouddhique malgré la défense d'Ajàtaçatru. | |
TC0158 | TE016910 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 403 [E] | Les huit devas dont un seul est heureux.– Huit devas se présentent devant le Buddha; le dernier seul est parfaitement heureux parce qu'il n'a commis aucune faute dans son existence antérieure. | |
TC0158 | TE016643 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 196 | L'homme sage, l'homme stupide et l'homme avare.– L'homme qui fait des libéralités s'assure du bonheur pour ses existences futures; il est comparable au sage qui, menacé par l'incendie, se hâte de mettre ses richesses à l'abri. L'homme stupide ou l'avare perdent tout quand la mort vient les frapper. |
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TC0158 | TE016525 | anon. | Cinq cents contes et apologues extraits du Tripitaka chinois [Chavannes, 1962] : 95 | L'horoscope de Fille-lune.– La fille d'un roi qui était si belle qu'on l'avait surnommée «Fille-lune» se vante de devoir tout ce qui lui arrive d'heureux à son propre karma , et non à son père. Irrité, celui-ci la chasse après l'avoir mariée à un mendiant. Le mari et sa femme arrivent dans un royaume dont le roi vient de mourir. Leur horoscope étant bon, on leur offre la royauté. Le père de la femme étant allé rendre hommage au nouveau roi, trouve, à sa grande stupéfaction, que la reine n'est autre que sa propre fille; il reconnaît qu'elle avait raison d'attribuer son heureuse chance à l'effet de ses actes antérieurs. | |
TC0159 | TE017572 | Petrus Lemovicensis | De oculo morali | Socrate dit : « Si seulement les envieux avaient des yeux et des oreilles dans chaque ville, il pourrait se torturer du bonheur des autres ». En effet, les yeux des envieux se lamentent de la bonne fortune de leurs voisins. Face à elle, les envieux voient la mort et portent le deuil. | |
TC0165 | TE018407 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 154, p. 277 | Hugues, un laïc de vie religieuse, aime la vérité et ne dit jamais de mensonges. Il ne jure jamais de quelque façon que ce soit, comme le font souvent les laïcs. Il est particulièrement dévoué à la Mère de Dieu. Alors qu'il est proche de la mort, il a une vision dans laquelle la Vierge l'appelle par son nom. Au réveil, il ne la voit pas de près, mais il se concentre en lui-même pour réfléchir à cet appel et pour remercier Dieu. Il est mort peu après, en paix et heureux. | |
TC0165 | TE018283 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 43, pp. 85-87 | Un moine de Clairvaux particulièrement dévoué à saint Jean célèbre la Toussaint et, tout en méditant un verset de l'Apocalypse, est en extase et embrasse spirituellement le Christ. Un jour, alors qu'il s'est endormi après la messe, il a une vision du Christ et de saint Jean, ce qui le renforce dans sa conviction de la vérité de l'Apocalypse, qu'il avait entendue remise en question par certains hérétiques. Quinze jours plus tard, il a une autre vision dans laquelle saint Jean d'abord et le Christ ensuite lui parlent de l'importance de la pénitence et des larmes. Enfin, le jour de l'anniversaire de la naissance de saint Jean, il est transporté en esprit et voit le saint en train de célébrer la messe. Dans son sommeil, il voit alors le Christ et sa mère entrer dans un palais dont la porte mène au ciel et reste toujours ouverte. Lorsqu'il se réveille, le sentiment de joie demeure longtemps. |
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TC0165 | TE018241 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 34, pp. 66-74 | Dominique, le premier moine de Carrecedo (près de Léon, en Espagne), quitte le monastère pour devenir ermite et mène une vie très sainte, marquée par d'énormes privations, notamment en matière de nourriture (à tel point qu'avant d'atteindre la vieillesse, il a déjà perdu toutes ses dents). Comme il le dit à Herbert, qui le connaît bien pour l'avoir fréquenté, il reçoit en échange de ses souffrances le don de jouir d'un grand bonheur dans la contemplation de Dieu et des anges. Herbert raconte quelques-unes des tentations auxquelles Dominique est soumis : un diable horrible prend sa place dans l'impasse du chœur ; trois diables sous l'apparence de voleurs et de meurtriers le guettent au cours d'un voyage. A chaque fois, sa sérénité les fait disparaître. Une nuit, une foule de démons l'assaille, mais ils disparaissent tous au signe de la croix ; une autre fois, il voit le diable sous la forme d'un dragon, mais devant le nom du Christ et le signe de la croix, il ne peut rien faire d'autre que voler autour de lui sans lui faire de mal. Les visions de monstres, de démons et d'animaux sont quotidiennes, de jour comme de nuit, et elles ne disparaissent pas même lorsque Dominique ferme les yeux et se couvre de ses vêtements ; cependant, même lorsqu'il voit des monstres de feu, ils ne peuvent pas lui faire de mal. Les formes extraordinaires que prennent parfois les diables ne disparaissent pas même avec le signe de la croix, mais seulement avec le signum vitae. Ces assauts continus des démons ne lui inspirent aucune terreur ; au contraire, fort de la grâce divine, il les combat en toute sérénité. Ne voulant pas pécher par orgueil, malgré les demandes pressantes d'Herbert, Dominique ne raconte pas les visions célestes dont il est témoin, sauf pour dire qu'elles sont fréquentes et lumineuses. Doué d'un esprit prophétique, mais avec beaucoup d'humilité, ce n'est qu'après beaucoup d'insistance qu'il reconnaît avoir reçu une ration de nourriture du ciel pendant trois années entières. |
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TC0165 | TE018282 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 42, pp. 81-85 | Un adolescent allemand de 14 ans s'arrête à Clairvaux, sur la route de Paris. Son professeur, dès qu'il voit le lieu et les moines, décide d'entrer dans l'ordre cistercien et l'invite à faire de même. Mais le jeune homme, hostile aux Cisterciens (et qui prie même Dieu de ne jamais lui donner envie d'entrer dans cet ordre), s'obstine à refuser. Cette nuit-là, il fait un rêve dans lequel on lui dit qu'il mourra s'il va à Paris ; le lendemain, il fait un autre rêve dans lequel il se trouve plongé dans laboue d'un puits, avec saint Jean et un autre saint qui lui apparaît sous la forme de saint Bernard et de Gérard, le portier du monastère. Le jeune homme leur promet de devenir moine. Il est libéré du puits et le lendemain il est accueilli par Saint Bernard dans l'ordre, où il reste, malgré le fait que son maître (ayant changé d'avis) tente de l'en détourner. Un confrère voit le Christ descendre de la croix pour embrasser l'adolescent, et raconte sa vision à Herbert. Une autre fois, le jeune garçon rêve qu'il entre dans une pièce où se trouve le Christ crucifié avec sa mère et saint Jean sur le côté. L'odeur de cette pièce l'accompagne pendant trois jours. Un jour, il entend l'harmonie des voix angéliques, ce qui le comble de bonheur pendant longtemps, même après que le son ait disparu de ses oreilles. Un jour de Pâques, alors que la résurrection est célébrée dans le chœur, il a une vision du Christ lui montrant ses mains percées de clous, sur lesquelles il pleure de joie, ne sachant pas que la vision lui est réservée. Dans sa vision la plus importante, un jour de Pentecôte, il voit la Trinité, mais il ne peut l'expliquer avec des mots. Après 26 ans à Clairvaux, le moine décède. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'Herbert peut divulguer les visions que le moine lui a racontées. |
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TC0165 | TE018322 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 70, pp. 146-147 | Ponce, abbé de Grandselve et de Clairvaux, devenu évêque de Clermont en Auvergne, raconte à Herbert diverses histoires sur le monastère de Grandselve. La première concerne un moine anonyme, maître des novices, qui le soir du Jeudi Saint, pendant l'Eucharistie, ressent une telle exultation qu'il souhaite mourir. Il demande au Christ, en se touchant la gorge avec un doigt, que plus jamais de nourriture ne passe. Après la prière, il perd immédiatement ses forces et meurt le jour de Pâques. Avant sa mort, Ponce (alors simple moine de Grandselve) demande au moine anonyme s'il ressent une quelconque douleur. Il demande également si, avec l'accord de Dieu, le moine consent à lui rendre visite après sa mort afin de lui décrire son état. Le moine répond immédiatement que la seule douleur qu'il ressent est située à l'endroit où il s'est touché la gorge avec le doigt. Quelques jours après sa mort, il réapparaît, brillant comme un cristal transparent. Il affirme ressentir un sentiment de béatitude, et que la seule tache que l'on voit sur un de ses pieds est due à une négligence commise au cours de sa vie. |
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TC0165 | TE018332 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 80, pp. 161-162 | Dans le diocèse de Meaux, un enfant laissé seul tombe dans une rivière boueuse. Sa mère, occupée à une activité quelconque, ressent une certaine tristesse et, ne trouvant pas son fils à la maison, le cherche partout. Elle finit par le trouver la tête en bas dans la boue du fleuve. Elle se précipite vers lui, mais le tire mort et gonflé d'eau. Les voisins arrivent, prennent l'enfant des mains de sa mère, et le voyant mort, ils veulent le ramener à la maison pour l'enterrer, mais la mère insiste quatre fois pour qu'ils l'emmènent d'abord à l'église. Ils cèdent à l'insistance de la mère et l'enfant est placé sur l'autel de Saint-Pierre. Après une prière, l'enfant ouvre les yeux et appelle sa mère qui le prend et lui donne immédiatement le sein. Tout le monde se réjouit et les parents prévoient pour l'enfant une vie cléricale. Après le pèlerinage du père à Rome, le fils prend les ordres et entre dans un monastère cistercien, où il vit encore actuellement. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
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