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KeywordMot-cléStichwörtParola chiavePalabra clave: bonheur | happiness | Glückseligkeit | felicidad | felicità
6occurences in collectionoccurrences dans le recueilAuftritte in der Sammlungoccorrenze nella raccoltaocurrencias en la colecciónTC0165
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ID (coll.)ID (rec.)ID (Samml.)ID (racc.)ID (col.) | ID (ex.)ID (ex.)ID (Ex.)ID (ex.)ID (ex.) | AuthorAuteurVerfasserAutoreAutor | TitleTitreTitelTitoloTitulo | ExemplaExemplaExemplaExemplaExempla | KeywordsMots-clésStichwörterParole chiavePalabras claves |
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TC0165 | TE018407 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 154, p. 277 | Hugues, un laïc de vie religieuse, aime la vérité et ne dit jamais de mensonges. Il ne jure jamais de quelque façon que ce soit, comme le font souvent les laïcs. Il est particulièrement dévoué à la Mère de Dieu. Alors qu'il est proche de la mort, il a une vision dans laquelle la Vierge l'appelle par son nom. Au réveil, il ne la voit pas de près, mais il se concentre en lui-même pour réfléchir à cet appel et pour remercier Dieu. Il est mort peu après, en paix et heureux. | |
TC0165 | TE018283 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 43, pp. 85-87 | Un moine de Clairvaux particulièrement dévoué à saint Jean célèbre la Toussaint et, tout en méditant un verset de l'Apocalypse, est en extase et embrasse spirituellement le Christ. Un jour, alors qu'il s'est endormi après la messe, il a une vision du Christ et de saint Jean, ce qui le renforce dans sa conviction de la vérité de l'Apocalypse, qu'il avait entendue remise en question par certains hérétiques. Quinze jours plus tard, il a une autre vision dans laquelle saint Jean d'abord et le Christ ensuite lui parlent de l'importance de la pénitence et des larmes. Enfin, le jour de l'anniversaire de la naissance de saint Jean, il est transporté en esprit et voit le saint en train de célébrer la messe. Dans son sommeil, il voit alors le Christ et sa mère entrer dans un palais dont la porte mène au ciel et reste toujours ouverte. Lorsqu'il se réveille, le sentiment de joie demeure longtemps. |
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TC0165 | TE018241 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 34, pp. 66-74 | Dominique, le premier moine de Carrecedo (près de Léon, en Espagne), quitte le monastère pour devenir ermite et mène une vie très sainte, marquée par d'énormes privations, notamment en matière de nourriture (à tel point qu'avant d'atteindre la vieillesse, il a déjà perdu toutes ses dents). Comme il le dit à Herbert, qui le connaît bien pour l'avoir fréquenté, il reçoit en échange de ses souffrances le don de jouir d'un grand bonheur dans la contemplation de Dieu et des anges. Herbert raconte quelques-unes des tentations auxquelles Dominique est soumis : un diable horrible prend sa place dans l'impasse du chœur ; trois diables sous l'apparence de voleurs et de meurtriers le guettent au cours d'un voyage. A chaque fois, sa sérénité les fait disparaître. Une nuit, une foule de démons l'assaille, mais ils disparaissent tous au signe de la croix ; une autre fois, il voit le diable sous la forme d'un dragon, mais devant le nom du Christ et le signe de la croix, il ne peut rien faire d'autre que voler autour de lui sans lui faire de mal. Les visions de monstres, de démons et d'animaux sont quotidiennes, de jour comme de nuit, et elles ne disparaissent pas même lorsque Dominique ferme les yeux et se couvre de ses vêtements ; cependant, même lorsqu'il voit des monstres de feu, ils ne peuvent pas lui faire de mal. Les formes extraordinaires que prennent parfois les diables ne disparaissent pas même avec le signe de la croix, mais seulement avec le signum vitae. Ces assauts continus des démons ne lui inspirent aucune terreur ; au contraire, fort de la grâce divine, il les combat en toute sérénité. Ne voulant pas pécher par orgueil, malgré les demandes pressantes d'Herbert, Dominique ne raconte pas les visions célestes dont il est témoin, sauf pour dire qu'elles sont fréquentes et lumineuses. Doué d'un esprit prophétique, mais avec beaucoup d'humilité, ce n'est qu'après beaucoup d'insistance qu'il reconnaît avoir reçu une ration de nourriture du ciel pendant trois années entières. |
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TC0165 | TE018282 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 42, pp. 81-85 | Un adolescent allemand de 14 ans s'arrête à Clairvaux, sur la route de Paris. Son professeur, dès qu'il voit le lieu et les moines, décide d'entrer dans l'ordre cistercien et l'invite à faire de même. Mais le jeune homme, hostile aux Cisterciens (et qui prie même Dieu de ne jamais lui donner envie d'entrer dans cet ordre), s'obstine à refuser. Cette nuit-là, il fait un rêve dans lequel on lui dit qu'il mourra s'il va à Paris ; le lendemain, il fait un autre rêve dans lequel il se trouve plongé dans laboue d'un puits, avec saint Jean et un autre saint qui lui apparaît sous la forme de saint Bernard et de Gérard, le portier du monastère. Le jeune homme leur promet de devenir moine. Il est libéré du puits et le lendemain il est accueilli par Saint Bernard dans l'ordre, où il reste, malgré le fait que son maître (ayant changé d'avis) tente de l'en détourner. Un confrère voit le Christ descendre de la croix pour embrasser l'adolescent, et raconte sa vision à Herbert. Une autre fois, le jeune garçon rêve qu'il entre dans une pièce où se trouve le Christ crucifié avec sa mère et saint Jean sur le côté. L'odeur de cette pièce l'accompagne pendant trois jours. Un jour, il entend l'harmonie des voix angéliques, ce qui le comble de bonheur pendant longtemps, même après que le son ait disparu de ses oreilles. Un jour de Pâques, alors que la résurrection est célébrée dans le chœur, il a une vision du Christ lui montrant ses mains percées de clous, sur lesquelles il pleure de joie, ne sachant pas que la vision lui est réservée. Dans sa vision la plus importante, un jour de Pentecôte, il voit la Trinité, mais il ne peut l'expliquer avec des mots. Après 26 ans à Clairvaux, le moine décède. Ce n'est qu'à ce moment-là qu'Herbert peut divulguer les visions que le moine lui a racontées. |
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TC0165 | TE018322 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 70, pp. 146-147 | Ponce, abbé de Grandselve et de Clairvaux, devenu évêque de Clermont en Auvergne, raconte à Herbert diverses histoires sur le monastère de Grandselve. La première concerne un moine anonyme, maître des novices, qui le soir du Jeudi Saint, pendant l'Eucharistie, ressent une telle exultation qu'il souhaite mourir. Il demande au Christ, en se touchant la gorge avec un doigt, que plus jamais de nourriture ne passe. Après la prière, il perd immédiatement ses forces et meurt le jour de Pâques. Avant sa mort, Ponce (alors simple moine de Grandselve) demande au moine anonyme s'il ressent une quelconque douleur. Il demande également si, avec l'accord de Dieu, le moine consent à lui rendre visite après sa mort afin de lui décrire son état. Le moine répond immédiatement que la seule douleur qu'il ressent est située à l'endroit où il s'est touché la gorge avec le doigt. Quelques jours après sa mort, il réapparaît, brillant comme un cristal transparent. Il affirme ressentir un sentiment de béatitude, et que la seule tache que l'on voit sur un de ses pieds est due à une négligence commise au cours de sa vie. |
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TC0165 | TE018332 | Herbertus Turrium | Liber visionum et miraculorum Clarevallensium : 80, pp. 161-162 | Dans le diocèse de Meaux, un enfant laissé seul tombe dans une rivière boueuse. Sa mère, occupée à une activité quelconque, ressent une certaine tristesse et, ne trouvant pas son fils à la maison, le cherche partout. Elle finit par le trouver la tête en bas dans la boue du fleuve. Elle se précipite vers lui, mais le tire mort et gonflé d'eau. Les voisins arrivent, prennent l'enfant des mains de sa mère, et le voyant mort, ils veulent le ramener à la maison pour l'enterrer, mais la mère insiste quatre fois pour qu'ils l'emmènent d'abord à l'église. Ils cèdent à l'insistance de la mère et l'enfant est placé sur l'autel de Saint-Pierre. Après une prière, l'enfant ouvre les yeux et appelle sa mère qui le prend et lui donne immédiatement le sein. Tout le monde se réjouit et les parents prévoient pour l'enfant une vie cléricale. Après le pèlerinage du père à Rome, le fils prend les ordres et entre dans un monastère cistercien, où il vit encore actuellement. |
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This work directed by J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu, and Pascal Collomb is licenced for use under ETALAB Open License 2.0
Ce travail réalisé sous la direction de J. Berlioz, M. A. Polo de Beaulieu et Pascal Collomb est mis à disposition sous licence ETALAB Licence Ouverte 2.0
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